Il y a une agitation dans l’air alors que je rentre de la chasse mon arc dans une main et des lapins dans l’autre. Je me demande bien ce qu’il se passe pour que tout le monde chuchote ainsi alors qu’ils regardent tous dans la même direction. J’ai été absente depuis le lever du jour donc je n’ai pas franchement eu de contact avec qui que ce soit aujourd’hui. Quand je suis celle qui part pour la chasse, je préfère partir tôt en sachant que la plupart des prédateurs sortent plus en après-midi. Il m’est donc facile de pouvoir éviter ceux-ci alors que j’attrape le petit gibier avec mon arc et quelques pièges que j’ai installé les jours précédents. Faire le tour de ceux-ci prend parfois plusieurs heures, car je dois changer ceux qui sont abimés ou en refaire quand il y a une proie à l’intérieur. La chasse est une question de patience et de silence c’est pourquoi j’y vais toujours seule. La plus part des autres survivants ne savent pas se taire ou marcher sans alarmer l’île entière. C’est loin d’être productif aller chasser avec un d’entre eux alors, j’y vais seule. Ça me donne d’ailleurs la chance de pouvoir penser.

Je me demande comme mon père va. J’espère qu’il va bien. Je sais que Thea vieille sur lui comme je ne suis pas à ses côtés, mais j’ai tout de même peur de retourner à la maison pour trouver qu’il est parti lui aussi. Même si ça fait des mois maintenant, je ne me suis toujours pas complètement remise de la mort de Laurel. Je ne crois pas qu’un jour je vais m’en remettre en fait. Après tout, ma sœur est allé très loin pour me ramener à la vie allant contre tous sens même pour me donner une deuxième chance que je ne crois pas avoir mériter. Laurel méritait plus une deuxième chance que quiconque. Elle qui a toujours tout fait pour aider les autres, elle qui protégeait la ville bien avant qu’Oliver ne revienne pour devenir Arrow ou Green Arrow comme il se fait maintenant appeler. Elle était le héros dont Star City avait besoin, mais qu’il ne savait pas qu’il avait. La première fois que j’ai vu ma sœur porté le masque… je me souviens avoir eu le souffle coupé. Elle était faite pour cette vie… mais pas faite pour perdre sa vie si tôt alors qu’elle avait encore tellement à donner. Inévitablement, pensant à Laurel, me fait penser à l’homme qui me prit ma grande sœur, l’homme que j’aimerais tellement pouvoir étripé vivant. Je sens la colère familière brûler dans mes veines. Je dois prendre un instant pour me calmer quand je sens que je vais perdre le contrôle. Je ne me suis pas perdu à ma soif de sang depuis plus d’un an maintenant et je n’ai pas l’intention de laisser une telle chose arriver de nouveau. Je suis plus forte que ma soif et elle ne me contrôle plus maintenant. Elle ne me contrôlera plus jamais d’ailleurs. J’ai tout fait pour la combattre avec ardeur après la mort de Laurel parce que je me disais qu’elle voudrait que je sois une meilleure personne. Bon sang, ma sœur me voyait comme une meilleure personne même quand j’avais encore clairement du sang sur mes mains. Je n’ai jamais compris comme elle pouvait voir autant de lumière alors que je ne voyais que la noirceur…

Je m’arrête finalement à la tente qui sert de cuisine pour le campement. Je dépose les lapins sur la table attirant alors l’attention des deux femmes qui discute autour du feu. « Tiens Sara, bonjour. Que nous apportes-tu aujourd’hui ? » Je lui offre un petit sourire. « Des lapins. Dites, qu’est-ce qui se passe pour que tout le monde soit agité. » Si quelqu’un pour m’informer se sont bien ces deux-là commères comme elles sont. « Une nouvelle survivante a été trouvée par Gaspard. La pauvre fille errait toute seule sans savoir où elle se trouvait. D’ailleurs, tu pourrais nous rendre service et aller lui porter à manger en retournant à ta tente? On l’a installé dans ton coin si je me souviens bien. » Génial, je vais devoir faire la livreuse. En espérant que cette nouvelle ne soit pas trop chiante comme ceux qui sont arrivés avant elle. Je n’ai pas franchement la patience pour ça, mais bon, j’accepte tout de même de me rendre encore plus utile que je ne le suis déjà en allant lui portant la soupe ainsi que le pain qu’elles ont cuisiné pour elle. Je me dirige donc en direction du logement de la nouvelle. C’est assez facile de savoir où elle se trouve comme tout le monde semble regarder dans sa direction. J’entre dans la tente et la trouve dos à moi en train de faire je ne sais quoi et de toute manière je m’en fou. Je dépose le plateau sur la petite table devant moi. « Hey… hum j’apporté à manger. » Je sais que ce n’est pas l’introduction la plus sophistiquée, mais franchement… je m’en fou. « Moi c’est Sara… ma tente est juste à côté… » La femme se tourne alors vers moi et je m’arrête de parler aussitôt. Devant moi se trouve Laurel, ma sœur… mais c’est impossible… elle est morte! « Laurel ? Mais … comment non… ça ne peut pas être toi. »

La première fois que j’ai revu Laurel après six longues années, l’envie d’aller me jeter dans les bras de ma grande sœur pour pleurer contre son épaule et lui dire à quel point j’étais tellement désoler pour tout m’a presque submerger. Mais je suis resté à l’écart parce que je savais à l’époque que si on venait à découvrir que je me cachais en ville… ma famille risquerait d’être très sévèrement punis pour ma désertion. Bien entendu, c’est arriver malgré toute ma prudence et ma volonté pour les tenir à l’écart du danger que représentait la ligne des assassins. Je voulais juste être certaine qu’ils étaient tous en vie. Bien entendu, je ne m’attendais pas à découvrir le désordre que j’avais laissé derrière moi après ma première pseudo mort. Je n’avais pas seulement blessé profondément Laurel est la trahissant avec Oliver, l’homme qu’elle aimait et celui qu’elle désirait tellement épouser… j’ai aussi ruiné le mariage de mes parents en plus de pousser ma mère loin… ainsi que finalement faire passé mon père par l’enfer de la dépendance à l’alcool… chose que Laurel avait par la suite vécu à son tour. Je me demande encore aujourd’hui comment ma sœur a trouvée la force de me pardonner après tout le mal que je lui ai causée. Quel sal gosse que j’étais quand même. Je n’ai pas de mal à l’avouer aujourd’hui. J’étais égoïste en plus d’être une personne envieuse. Je regarde celle que j’étais et d’une certaine manière je suis soulager de qui je suis devenu aujourd’hui. J’ai peut-être plus de sang sur mes mains qu’Oliver lui-même et une partie de mon âme sera à tout jamais noircir par mes actions… mais au moins j’ai appris largement de mes erreurs. Plus jamais je ne vais blesser ceux que j’aime comme j’ai eu le malheur de le faire. J’ai appris qu’ils nous sont bien trop souvent enlevé sans qu’on puisse leur dire combien on les aime. Ce fut mon cas avec Laurel. Je n’ai jamais eu réellement la chance de lui dire à quel point je lui suis reconnaissante pour cette seconde chance, mais aussi combien je suis désolé d’avoir laissé son côté quand elle aurait eu besoin de mon aide contre Damien Darhk. Je suis peut-être la plus jeune de nous deux, mais j’ai toujours senti depuis mon retour que je devais tout faire pour préserver ma sœur. Elle ne mérite pas cette vie… je ne l’ai jamais voulu pour elle comme j’imagine qu’elle ne le voulait pas pour moi.

Mais toute ma peine envers la soudaine mort de ma sœur des mois plus tôt est remplacée par une joie totale. Elle est là ! Elle se trouve juste devant moi et franchement, je suis sous le choc au point ou je manque de mots. Quand on me connait, on sait qu’il faut quelque chose de gros pour m’en priver même si j’ai peur que ça soit encore un coup tordu du destin. "Sara ! mais qu'est-ce que tu fais ici ? Je ne peux pas me retenir plus longtemps. Je laisse tomber la nourriture dans mon empressement pour la prendre dans mes bras. Je la serre contre moi pour me rassurer qu’elle est vraiment là, qu’elle est bien réelle. Je ferme les yeux alors que je la serre toujours contre moi sans doute beaucoup trop serrer pour que sa soit confortable pour elle. Je sens les larmes couler le long de mes joues. Je finis par la laisser, mais je la tiens toujours proche de moi de peur qu’elle s’évapore soudainement. « C’est moi qui devrait te demandé ça Laurel… tu étais morte et maintenant, tu es là. » Je respire profondément afin de reprendre mon calme comme je suis très émotive face à sa présence. Je ne sais pas ce qui s'est passée. Je me souviens seulement d'être en train de mourir et après plus rien. Je me suis réveillée ici, perdue sur cette île. Je comprends mieux pourquoi tu déteste les îles. Je ne sais pas comment je suis arrivée ici, mais c'est bien moi." Je rigole doucement en secouant la tête alors que je ne peux empêcher un sourire de glisser sur mon visage quand elle parle du fait que je déteste les îles. Je lui en avais parlé assez longuement lors de nos retrouvailles… enfin quand nous avons réellement recommencé à reconnecter toutes les deux. « je te l’ai dis, les îles c’est surfait… » Je blague en enlevant les larmes sur mes joues même si c’est inutiles parce que d’autres les remplacent aussitôt. « Tu es morte il y a un an… Je suis désolé Laur… je suis désolé de ne pas avoir été avec toi. J’aurais du être la. J’aurais … Tu n’aurais pas dû mourir, pas comme ça. » Je sens une boule se former dans ma gorge alors que je recommence à pleurer de plus belle.

La mort de Laurel fut comme si on m’arrachait le cœur, ça tout le monde le bien vu et je ne me suis pas vraiment cacher quand il venait à mes sentiments envers toute cette histoire. Ma haine pour Damien Darhk n’a fait que grandir par la suite pour de très bonne raison. Je crois qu’en partie c’est un peu ma soif de sang qui voulait tellement que je tue cet homme sans jamais me soucier des conséquences sur le temps. Quelque part en moi, je me disais que si Rip avait tenté de faire la même chose avec Savage pour sauver sa famille dans le futur pourquoi je ne pourrais pas le faire pour ma propre sœur ainsi que toutes les personnes bien que ce monstre avait tué avant elle. Il ne méritait pas la vie qu’on lui avait accordée. Il ne méritait rien d’autre qu’une mort bien plus lente et douloureuse que celle qu’Oliver lui a donné au final. Chaque fois que j’y pense, je me dis que j’aurais dû être celle qui envoyait ce fumier six pieds sous terres une bonne fois pour toute. Ça ne serait que justice pour ma famille, pour la mémoire de Laurel. J’ai t’en perdu et on m’a tellement prit… pourquoi je ne peux pas avoir au moins la chance d’une bonne vieille vengeance ? Mais, au final… Ray avait raison… ce n’est pas ce que Laurel aurait voulu et quand je suis devenu le nouveau capitaine de notre équipe hétéroclite d’anti héro… je ne pouvais plus laisser ma rage ou ma colère obscurcir mon jugement. J’ai perdu ma sœur… pas questions que je perdre ceux qui me font confiance avec leur vie. Laurel n’était plus là, mais je pouvais quand même tenter d’honorer sa mémoire en faisant la bonne chose… pas nécessairement de la bonne manière, mais tout de même avec la bonne intention derrière.

Toute cette peine que j’ai porté comme un manteau, un fardeau ainsi qu’une manière constante de me souvenir de ma grande sœur et qui avait fini par devenir un peu plus léger pèse de nouveau plus que jamais sur mon dos. J’aurais pensé de la revoir, la touchée et la prendre dans mes bras en sachant que ce n’était pas un autre piège ou une vision quelconque serait quelque chose qui me soulagerait… mais ce n’est pas le cas. Ce n’est pas le cas parce que ça fait remonter toute cette culpabilité que je ressens de n’avoir rien tenté pour lui venir en aide alors qu’elle de son côté m’a littéralement ramener de la mort afin de m’offrir une deuxième chance. J’ai l’impression qu’en me donnant cette chance, elle a perdu la sienne d’avoir la vie qu’elle méritait réellement. Laurel a toujours été la meilleure de nous deux, celle capable de faire le plus de bien dans son entourage… c’est ironique qu’elle soit celle à mourir sans possibilité d’accomplir son grand destin. Je ne méritais pas ma vie, pas face à tout ce que j’ai fait. « C'est vrai, mais je ne pensais pas te trouver ici. Je suis contente de te revoir petite sœur. » Je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur de la laissé partir comme si elle allait disparaître sous mes yeux comme elle l’avait souvent fait dans mes rêves par le passé. « C’est fou… C’est tellement fou que tu sois là. » Je suis toujours sous le choc de la revoir que je ne sais pas comment trouver mes mots. Une chose est claire, je ne peux pas m’empêcher de garder un contact physique sur elle afin de m’assurer qu’elle est tangible. « Tu n'as pas à être désolé Sara, ce n'est pas de ta faute. Je ne veux pas que tu te sentes coupable pour ce qui m'est arrivée, car tu ne l'es pas. Le seul coupable là dedans, c'est Damian Darkh est beaucoup trop puissant. J'espère juste qu'il est là où il mérite d'être. Qui te dis qu'il n'aurait pas fini par te tuer, toi aussi ? Je suis là maintenant et je ne vais nulle part, d'accord ? » Ses paroles me font fondre de nouveau en larmes alors que je me réfugie de nouveau dans ces bras. Sa chaleur familière et réconfortante m’a tellement manqué. Je me sens pas totalement complète, mais plus intact que je ne l’ai été depuis sa mort. Après un moment à pleurer sur son épaule, je me calme assez pour pouvoir parler. « Tu m’as ramené de la mort… et moi… je n’ai rien fait pour toi. J’aurais pu changer le cours de ton destin… et je ne l’ai pas fait. Pour Darkh… Ollie c’est occuper de lui. Ça me ronge de l’intérieur de ne pas avoir pu moi-même le tuer… Il semble me suivre partout où je vais…» Je secoue la tête en essayant de chasser ses pensées noires qui m’envahit alors que je parle de ce monstre. « Il a essayé de me tuer… mais jamais réussi. Je suis trop têtue pour le laisser faire… et j’ai toujours ma sœur à venger. » Je ferme les yeux et prends une longue respiration. « Tu le promet ? Ne me laisse plus seule Laurel… s’il-te-plait.. » J’ai soudianement l’impression de revenir en arrière quand nous étions enfant et que j’étais terrifié par la foudre. Laurel était toujours celle vers qui je me tournais et elle savait toujours comment chasser mes peurs… comme seule une grande sœur peut le faire.

Pouvoir avoir la chance de prendre ma sœur dans mes bras et de ressentir la chaleur tangible de son corps en retour est quelque chose qui m’avait manqué au plus haut point. Je crois que je ne le réalise que maintenant. Chaque jour, j’ai porté sa mort sur mon dos comme une des nombreuses cicatrices obtenu durant mes batailles. La seule différence avec les autres est que celle-ci était beaucoup plus profonde. Si profonde que je pouvais la sentir percé la chaire et les muscles pour perpétuellement entailler mon cœur dans un douloureux rappel que je n’avais rien pu faire pour la sauvé. On réalise bien souvent l’importance des gens autour de nous seulement quand on les pers. J’avais du mal à reprendre pied et à reprendre mon souffle parce que sa présence m’écrase. Il y a tellement de sentiments refouler qui remonte soudainement à la surface, tellement de choses que je veux lui dire parce que j’ai peur de ne plus en avoir la chance par la suite. Quand la lance m’a montré Laurel, j’ai su que ce n’était pas vrai dès le début malgré la chaleur familière de ma sœur dans ses paroles. Mais maintenant, je me demande toujours si le fruit de mon imagination et que cette île est assez perverse pour me donner l’espoir d’avoir de nouveau Laurel à mes côtés. Autant que j’ai peur ou que je veux me méfier, je ne le peux pas vraiment parce que c’est dix mille fois plus réel que la dernière fois au point où ça ne peut être un rêve ou une illusion. Dites-moi que c’est réel par pitié…

« Tu avais sûrement tes raisons, mais tu n'as plus besoin de le faire à présent. Alors il est là où il mérite d'être, même si je comprend que tu aurais préférer le faire toi-même. » Je ferme les yeux un instant. Comment peut-elle prendre tout ça si bien. Comment peut-elle sembler vivre aussi facilement avec le fait que je suis resté inactive, que je n’ai rien fait pour la sauver. Je me sens comme la pire sœur au monde, mais je sais que Laurel… est Laurel et qu’elle ne veut pas que je vive avec ce poids sur ma conscience. Ma sœur ne sait pas tout ce que j’ai vécu durant les années que je fus loin après le naufrage. Elle connait la ligne surtout, mais pas les moments où j’ai dû constamment me battre contre ma propre rage se sang ou contre mon désir de vengeance. Elle est ma force morale depuis si longtemps. « Ça aurait dû être moi qui l’envoie dans la tombe où mieux encore, j’aurais dû être là pour l’empêcher. J’ai littéralement le pouvoir de remonter le temps et je ne l’ai jamais utilisé pour te sauver. Quel genre de sœur ça fait de moi ? » Je murmure la dernièrement partie avec la gorge noué d’émotion. J’ai alors un rire amer quand je pense que j’ai sacrifié sa vie pour garder le temps en sécurité… mais que finalement, mes décisions ont fini par tout faire imploser. « J’imagine que ça n’a plus d’importance maintenant… J’ai essayé de faire la bonne chose, mais j’imagine que je ne suis pas aussi doué que toi pour garder le monde sain et sauf. » Je sais comment ma phrase peu sonner pour certain. Laurel a toujours eu la bonne manière pour sauver la journée. Dans mon cas, il semble que je ne sois jamais capable de faire la bonne chose sans provoquer encore plus de malheurs. Une partie de moi ce sens terriblement fatiguer de ne pas être à la hauteur des attentes. De ne pas être à la haute de ma sœurs qui mérite dix mille fois plus de vivre que moi, on ne va pas se le cacher. J’imagine que c’est pourquoi je lui demande de ne plus me laisser seule. Je ne veux plus faire face au monde sans savoir que ma grande sœur sera là pour me donner les bons conseils quand j’en ai de besoin. « Tu es forte Sara. Et je sais que tu n'es pas du genre à te laisser faire, mais fait attention à toi s'il te plaît. Je te le promet. Je ne te laisserai plus seule. Je n'en ai pas l'intention. »   Je m’éloigne d’elle en secouant la tête pas du tout d’accord quand elle dit que je suis faire. « Je ne suis pas forte, Laurel… je suis lâche parce que j’ai laissé cette rage, ce besoin de vengeance me guider. Si tu savais à quel point c’est difficile de ne pas redevenir l’animal qui est sorti de la fausse après que tu m’y es plongé. » Je lui tourne maintenant le dos pour ne pas voir son regard. Je ne veux pas voir la déception ou pire la pitié quand elle me regarde. « La vérité c’est que sans toi, je ne sais pas si je peux être Sara. Je me sens … je me sens comme si je n’étais que le miroir de Dahrk ou Merlyn. Je suis comme eux. Tout juste comme eux en bout de ligne. » Je sens mon estomac se retourner alors que je dis ces mots parce que leur vérité est encore plus douloureuse une fois dit à voix haute à Laurel. « Je suis un monstre qui se cache derrière le visage d’une fille, d’une sœur, d’une amie qui ne mérite pas plus de vivre qu’eux. » Quand je regarde autour, je vois quelques personnes qui commence à nous regarder e tje n'apprécie pas qu'ils tente d'écouter notre conversation. J'enlève rapidement les quelques larmes qui coulent toujours sur mon visage et prends la main de ma soeur pour la tirer dans un lieu plus privé afin de discuter en paix. « On sera mieux sous ma tente comme je suis seule et tu pourras y vivre si tu veux. » Je serre sa main dans une nouvelle tentative pour me convaincre que c'est réelle alors que nous marchons vers le lieu qui me sers de maison sur cette île.