# Re: Soirée entre BFF (Stefan & Lexi) ▬ Mer 29 Jan 2020, 02:18
Oui … Oui … Oui, elle avait dit oui putain ! Je n’ai jamais beaucoup aimé cette fille, mais je crois que je la préférais quand elle disait non. Est-ce que ça fait de moi une personne méchante ? Stefan avait l’air tellement heureux quand il m’apprenait qu’elle avait enfin accepté sa demande, et moi, je n’ai su que lui répondre … « Cool »
Je suis la pire amie qui existe, je le sais ça, et aujourd’hui Stef avait envie de me voir. Il disait qu’il avait besoin de parler, et moi ça me perturbait tout ça. Si c’était pour parler de la couleur des fleurs à son mariage, je ne me sentais pas du tout prête. Est-ce qu’il se rendait compte qu’il m’avait fait pleurer ? Et que celle qu’il aurait dû demander en mariage, c’est moi ?
Ça faisait une heure que j’étais dans ma chambre, Stefan va arriver, et moi je suis toujours pas prête. Il est chiant aussi, à venir comme ça, je sais qu’il a besoin de parler, mais de quoi ? Je me battais avec cet espèce de corset, est ce que quelqu’un sait comment on enfile ce truc ? J’imagine que les filles de l’époque n’avaient pas de poitrine.
Quand j’ai vu cette robe en boutique, elle avait l’air tellement jolie. Je n’ai jamais fais de folie de ma vie, et pourtant, j’avais craqué sur la robe en me disant que c’était le genre de truc que pourrait mettre Rebeeeekaaah. Pfff, mais quand je l’ai essayée en boutique, la fille du magasin m’a aidée à lacer le truc derrière, je ne pensais pas qu’il fallait un diplôme d’ingénieur pour faire ça.
Il y avait du bruit en bas, c’était la voix faible de mon meilleur ami. Déjà, il était arrivé ? Je soupirais en me regardant dans la glace … je suis loin d’être prête, j’ai juste ma culotte et ce corset que je n’arrivais pas à mettre. En plus j’ai une tête affreuse, c’est horrible, alors quand le garçon criait de l’autre côté de la porte, je paniquais.
- Naan je dors pas ! Je je … j’arrive, attends hein, je suis pas prête.
Je grimaçais, en serrant les dents qui réprimait un soupir. Laisse tombé ma fille, tu vois bien que t’a l’air d’une gourde là-dedans, en plus tu sais pas le mettre. C’est décidé, je l’enlève et je vais enfiler un gilet tout moche … au moins je serais moi, la fille qui est son amie, une fille bête et pas jolie, comme d’habitude non ?
Mais je me battais avec, en m’énervant après la ficelle. J’essayais d’étirer ma main dans mon dos en me contorsionnant comme jamais. Grrr, ça veut pas venir, je m’énerve et m’impatiente en faisant un tour sur moi-même après avoir attrapé la ficelle, et fini par tomber sur le parquais de la chambre en me cochant contre le lit.
- Aaaaahhhhh ….
Je ne pouvais pas m’empêcher de pousser un cri, plus de désespoir que de mal. Je me sentais si stupide et impuissante. C’était pas le corset, c’était la situation, les nerfs, le trop plein tout ça. C’était trop pour moi, je frappais le lit de mon petit poing en reniflant. Qu’elle pauvre fille je faisais, vraiment, il devrait partir loin avec sa nouvelle femme, et m’oublier.
- Stefan ?! …
Dans un soupir j’appelais mon ami, qui ne devait rien entendre avec la télé. Je m’agenouille par terre, boudeuse avant de chercher des forces pour avancer à genou sur le parquais. Je fais trois pas et me met debout difficilement en me hissant jusqu’à la porte pour essayer de trouver un équilibre et finir par l’ouvrir.
- Stef ?
Ma voix restait faible, perdue, tant dans le vide interstellaire de mon existence que celui de mon escalier. Et puis merde … je descendais l’escalier comme ça, parce que j’en avais marre et que j’avais moi aussi besoin de mon ami. Heureusement qu’il n’y a plus de miroir, parce que je devais être plus moche encore en arrivant dans le salon.
- Stefan … aide moi à enlever cette saloperie.
Je me rends compte qu’il doit être surpris de me voir débarquer dans le salon en sous vêtement, mais c’était ça ou rester à pleurer dans ma chambre. Je viens m’assoir dos à lui sur le canapé, lui laissant à portée le laçage de mon corset avec laquelle j’avais certainement fait un nœud à force de tiré dans tout les sens.
# Re: Soirée entre BFF (Stefan & Lexi) ▬ Dim 02 Fév 2020, 12:04
La robe, elle était si belle, mais je ne comprenais pas avant d’avoir essayé moi-même ce dicton qui disait combien il fallait souffrir pour être belle. J’aurais tant aimé que Stefan me voit comme cette femme belle et accomplie, cette femme sûre d’elle et de ses choix. Mais tout ce que j’avais à lui offrir encore une fois c’était la pathétique Alexia Branson, cette fille si peu dégourdie qu’elle ne sait pas enfiler un corset.
- Arrête de te moquer, et enlève-moi ça !
Je ne sais même pas à quoi ça ressemblait vu de derrière, mais à écouter le garçon, j’avais fait un paquet de nœud. Dès demain je ramène ce truc à la boutique, et je le troc contre un soutiens gorge ample, pas du tout sexy, mais tellement confortable et plus facile à enfiler. Je donnais un cou de coude à mon voisin de derrière, pas fort, juste pour lui montrer qu’il a pas le droit de se moquer encore de moi.
- C’est pas d’un autre siècle, toute les femmes mettent ça … C’est juste que … quand je l’ai essayée à la boutique, j’avais la vendeuse pour m’aider.
Sa Rebekah, elle doit savoir en mettre, et elle doit être si belle dedans. J’étais jalouse, depuis le premier jour, mais mon meilleur ami ne voyait rien lui. On dit que l’amour rend aveugle, mais ça rend bête surtout. Je soupirais, et l’écoutait se demander pourquoi j’avais décidé tout à coup d’essayer un style nouveau pour sortir. C’était évident, mais pas pour lui.
- Toout les hommes du pub, oui c’est ça tu as compris Stefan. J’ai même prévu un planning pour les recevoir après un à un.
Il sait très bien que je n’ai jamais beaucoup fréquenté de garçons. Depuis qu’on se connait, j’ai dû avoir deux histoires vraiment sérieuses, et c’était deux catastrophes. Heureusement d’ailleurs que mon meilleur ami, lui, était toujours là pour me consoler. Il avait pratiquement terminé de démêler le corset, je sentais bien que ça serait moins d’un coup.
Je me sentais soulagée, revivre à mesure que l’air passait à nouveau dans mes poumons. C’est horrible comme truc, j’imagine qu’il faut être un vampire pour porter un truc pareil, ou quelqu’un du moins qui n’aurait pas besoin de respirer. Alors dès que le dernier lacet venait de céder, je n’attendais pas son approbation avant de le faire tomber.
- Le refermer !? Ah nan ! Pas question.
C’était noté, j’abandonnais l’idée de porter ça, même pour plaire à Stefan, qui soit dit en passant se moquait de mon idée d’une autre époque. Alors c’était le dos nu, que je restais toujours tournée à côté de lui sur le canapé. J’ai l’air un peu bête une nouvelle fois, mais avec ou sans le corset, la situation était devenue étrange.
- J’aurais jamais du essayer de mettre ça, je suis désolée.
En quelques minutes, je venais ruiner le début de notre sortie entre copain. Lui comprenait que je n’étais pas comme d’habitude, mais ce qu’il ne comprenait pas, c’est que plus rien ne serait jamais comme d’habitude. Quand il me demandait comment j’allais, je me tournais face à lui, en tenant le corset délacé maladroitement devant ma poitrine.
- Je vais bien Stefan. Regarde, j’ai pas l’air au top de ma forme ?
J’esquissais un sourire large et vraiment très forcé. La vérité c’est que j’étais contente qu’il soit là, même si les circonstances me dépassaient. Je venais me blottir doucement dans ses bras, comme je l’avais déjà fait quand j’en avais besoin. Stefan a toujours été là pour moi, mais c’était la première fois depuis sa Bekah, que je me lançais à nouveau dans ses bras.
Vulnérable, je me recroquevillais sur moi, en boule, en venant doucement me napper contre mon meilleur ami. J’essayais de ne pas être triste, parce que je ne voulais pas être égoïste, et que je devais être heureuse, pour lui. Mais parfois, c’était si dur de faire semblant. Pendant un instant, je me demandais ce que ferait la Lexi de ma BD, mon héroïne vampire.
Elle essayerait surement de l’embrasser, la tout de suite maintenant. Enfin, elle n’essayerait pas, elle le ferait, c’est tout. Je relevais doucement mes yeux dans les siens, ma tête était lovée contre son épaules, mon corps toujours en boule, je le regardais avec les yeux tendres d’un petit chat qui sait qu’il a fait une bêtise.
- Je devrais allez m’habiller, il commence à faire froid.
Ma main toujours au niveau de ma poitrine s’assurait que je restais un minimum couverte. Pourtant je n’étais pas mal à l’aise, j’étais même parfaitement bien, comme ça contre lui. Je n’avais pas envie de bouger, mais on ne pouvait pas réellement passer la soirée comme ça. J’attendais qu’il bouge, ou qu’il m’aide à me relever pour avoir une chance de retrouver mes moyens.
- Tu m’en voudras pas si ce soir ça sera pas LA robe que j’avais prévue ? C’est les autres hommes du bar qui vont être déçus ?
# Re: Soirée entre BFF (Stefan & Lexi) ▬ Mer 05 Fév 2020, 04:32
Le garçon pouvait être bête parfois, mais c’était le propre de tous les garçons. A défaut des bêtes et méchant, mon Stefan lui était bête mais gentil. Il m’affirme que j’ai tout à fait le droit d’être belle, de plaire, et de chercher un petit copain. Il ne voit pas, ou ne veut pas voir, que le garçon que je cherche, il est là, devant moi.
- Oui j’ai le droit ! Et toi, t’as pas le droit de m’embêter.
Je ne voulais pas qu’il me taquine sur le fait que je cherchais à plaire aux garçons, alors que le seul à qui je voulais plaire n’avait d’yeux que pour une autre. De toute façon, cette idée de robe majestueuse, et de corset trop serré, c’était une mauvaise idée. Enfin, une idée à la con qui m’avait permis quand même de me consoler dans les bras de mon ami.
Il m’avait aidé à enlever ce dernier, et j’avais eu ma dose. On fera autrement, pour notre sortie, j’irais mettre autre chose. Stefan le comprenait, du moins il avait l’air de l’accepter en cherchant à voir ce qui me tracassait. Mais s’il savait ce qui hantais mon esprit, alors celui-ci ne serait pas aussi tourmenté.
Doucement je me ferai à cette idée, de ne jamais être celle qu’il regardera. Alexia l’invisible, c’était moi, moi depuis trop longtemps. Même si j’étais bien ainsi blottie dans ses bras, s’il me dit qu’il serait là pour moi, je le sais, que c’était pour elle que son cœur battrait encore et toujours. Je profitais quand même de cette instant de douceur en soupirant.
- Merci …
Je sais qu’il est là, qu’il sera là, tout le temps, mais je voulais tant qu’il soit là, d’une façon différente. Je quittais ses bras, en lui proposant que j’aille m’habiller, c’était peut-être mieux non si on voulait sortir ? Une nouvelle fois Stefan restait doux, gentil et évasif. J’aurais aimé qu’il s’impose davantage, aimé partager plus avec lui.
- Stefan … vient !
Le garçon m’avait relâché, et j’étais libre de retourné dans ma chambre. J’étais chez moi après tout, mais j’avais envie d’être capricieuse ce soir, alors je lui proposais de m’accompagner. En imposant mon regard de petite blonde plus déterminée que d’habitude, je finissais par tendre la main pour attraper la sienne en me levant.
- Vient avec moi ! Je veux ton avis.
Qu’il arrête de me dire que je plairais aux autres, mais qu’il me dise si je lui plairais, à lui. Alors je l’emmenais avec moi dans ma chambre, en l’intimant de me suivre et d’entrer avec moi. On était que les deux, et pour une fois que je voulais prendre les choses en main, il ne va pas commencer à m’embêter, si ?
Depuis combien de temps on se connaissait tous les deux ? Si longtemps que j’avais l’impression que c’était une éternité. En année vampire, peut-être 150 ans ? C’était si on était dans ma BD, en vrai …. Depuis toujours. Alors arrêtons de faire semblant, et parlons, vraiment. Dans mon armoire je cherchais quelque chose, qui plairait, mais pas à un autre.
- Pourquoi c’est si dur de plaire aux garçons ? J’ai vraiment l’impression d’être invisible.
Quand le seul garçon qui m’intéressait faisait mine d’être trop bien élevé pour s’occuper de moi, ça me frustrait encore plus. Mon meilleur ami … la barbe … j’en ai marre. Alors que je fouillais mon armoire, je me tourne vers lui, et je vois bien qu’il ne me regarde pas. Je suis en culotte, et alors ?! Stefan … regarde-moi.
- Je veux qu’on me dise que je compte, que je suis belle que …
J’enfilais finalement le soutiens gorge qui allait avec le bas en abandonnant définitivement l’idée du corset. Et puis je sortais un mini short de mon armoire. Un short bien ajusté qui épousait mes formes, un short que j’aimais bien. Que j’avais déjà mis, plusieurs fois, en espérant faire réagir le garçon qui n’en avait jamais rien eu à faire.
Je cherchais un top pour aller avec, quelque chose de décontracté, mais qui me mette en valeur. Mais le garçon avait gardé sa tête tournée, comme un gentlemen, comme il le fait toujours quand je m’habillait. J’attrape alors le prochain haut qui me passe par la main pour le mettre en boule et lui lancé au visage.
- J’ai envie qu’on me regarde Stefan !
Le ton montait sur le dernier mot, pendant que je me retournais pour m’approcher du garçon qui je le voyais bien aurait préféré rester en bas à m’attendre. Mais je suis là, et qu’il le veuille ou non, il va me regarder. Je m’approche, plus près, jusqu’à être au niveau de mon ami, et de poser deux doigt sur sa joue que j’essayais de tourner jusqu’à mon visage.
- Dis-moi que je suis belle … et pas juste parce que je te le demande.
# Re: Soirée entre BFF (Stefan & Lexi) ▬ Dim 09 Fév 2020, 12:30
C’était précieux cette relation que j’avais avec mon meilleur ami. Je ne sais pas comment la décrire, mais je n’avais pas besoin qu’il me le dise pour que je me sente en sécurité. Stefan avait toujours veillé sur moi, sans lui je ne sais pas vraiment où j’en serais. Alors si j’avais accepté sa Rebekah, je sais qu’a sa manière il acceptera mon choix le jour où j’en ferai un.
On partageait un instant rien qu’à nous, ces instants que je voudrais figer pour qu’ils ne s’arrêtent jamais. C’était des je t’aime, qu’on avait trop peur de laissé sortir, mais qui voulait dire la même chose avec les yeux. Alors quand il me disait qu’il serait toujours là pour moi, je le croyais. J’attrapais sa main pour qu’il me suive dans ma chambre, participer à la suite.
Après la scène du corset, j’étais définitivement ridicule, grillée pour la soirée en tant que fille sexy … alors de toute façon, qu’est ce que j’avais à perdre ? Il était sur mon lit, et moi je cherchais comment je pourrais encore sauver ma soirée. Lui il s’en fou … il allait se marier, et moi je resterais toute seule, la fille invisiblement rigolote.
- J’ai pas envie d’être la fille rigolote Stef !
Je serais les dents … Je voulais lui dire où il pouvait se la mettre sa fille rigolote … Mais à quoi bon, il ne me regardait même pas. Je finissais par lui lancer à la figure ce haut que j’aurais dû mettre, pour le faire réagir. Je voulais qu’il me regarde, et je le lui faisait comprendre, cette fois de façon plus qu’explicite.
- Je veux pas que tu mattes … je veux que tu me vois.
Il avait fini que j’avais jusqu’à lui, pour arriver à lui faire tourner le visage. Je lui demandais de le dire, j’avais besoin de l’entendre de sa bouche. Et même lorsqu’il le disait, je restais septique. Sublime il dit … Mais je ne serais jamais sure qu’il ne le dise pas que pour me faire plaisir. Je m’apprêtais à pester quand le garçon posait ses lèvres sur moi.
J’étais surprise, interdite, je me laissais faire, sans même oser ouvrir la bouche pour lui rendre son baiser. Je le laissais prendre mes lèvres d’assaut sans protester. J’étais trop surprise pour ça, plus encore quand le garçon venait faire basculer mon corps sur le lit. Je le suivais, et essayais de lui rendre son baiser cette fois.
C’était bon, vraiment, tellement mieux que dans mes souvenirs. On c’était embrassé une fois au collège, pour faire comme les grand, je voulais savoir ce que ça faisait, et je lui avais demander de le faire. Et là, on avait grandi, et il allait se marier. Alors je le poussais avec une main contre son épaule pour le faire reculer.
- Stefan Salvatore, je t’interdis de m’embrasser comme ça !
Il m’a confondu avec Rebekah ou bien ? Je le pousse, pour essayer de l’écarter de sur moi. Qu’elle conne je fais ! Je ne sais plus où j’en suis, j’avais envie de pleurer. Je le pousse encore, et viens frapper son torse avec mon petit poing jusqu’à arriver à ce qu’il se retourner sur le lit, et que ça soit moi qui le chevauche.
- Tu vas te marier … Espèce de … gros bêta !
Je voulais qu’il m’aime, je voulais qu’il m’embrasse, qu’il me regarde, mais pas comme ça. C’est moi qui venait alors fondre sur ses lèvres, de façon timide, et puis un peu moins farouchement. J’avais toujours mon poing qui martelait à moitié son torse pendant que je l’embrassais, avant de m’avachir complètement sur lui. Ma joue venant caresser la sienne, je lovais mon visage dans son cou sans arriver cette fois à réprimer mes larmes.
- Je .. Je te déteste … Stefan … Je … Je veux pas de ta pitié, je suis pas rigolote ce soir, alors arrête moi ça.