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Moving on [Sara]
AnonymousInvitéInvité
Un verre à la main que je faisais tourner sur le comptoir du bar. La présence silencieuse de Kebo à mes côtés alors qu'il finissait son verre. Ne pouvant m'empêcher de lui jeter un coup d'oeil. Vigilant. Je savais que les bars et lui ne faisaient pas bon ménage. Les bouteilles d'alcool qui étaient devenus ses plus proches amis après la mort de Laurel. Ne l'ayant pu que le voir se noyer dedans alors que la jeune femme qui était une inhumaine capable de manipuler la glace avait succombé sous l'attaque du SHIELD. Une rancoeur à l'égard de l'organisation qu'il partageait autant. Une douleur qui s'était emparée de lui alors que la jeune femme rendait son dernier souffle dans ses bras. Là pour lui dans ce moment alors que je n'avais pas pu m'empêcher de le forcer à le sortir de là. Le connaissant depuis une quinzaine d'années maintenant, presque autant que j'avais connu John. Et s'il s'en étais remis, s'il avançait de nouveau, il n'en restait pas moins qu'à chaque fois qu'on se retrouvait dans un bar ou à partager un verre dans un silence confortable, je n'en venais qu'à garder un oeil sur lui. Méfiant alors que je savais qu'il y avait autant de possibilités qu'il retombe dans ses anciens vices. Ce que je ne souhaitais pas. Alors autant que j'appréciais qu'il se trouve là, je ne pouvais m'empêcher de lui jeter un coup d'oeil. Un regard posé sur lui qu'il surprit. « Me regarde pas comme ça » « Je veux juste être sûr que tu vas bien » « T'as vu ta tête ? » « Tais-toi Popeye. » Ne pouvant qu'avaler les dernières gouttes d'alcool qui se trouvaient dans mon verre. Ayant en effet une plus mauvaise mine que lui. Des cernes sous mes yeux qui n'étaient qu'une preuve supplémentaire de mon manque de sommeil. Le sommeil qui continuait de m'échapper alors que je n'arrivais à le trouver si ce n'était pour replonger dans le passé et faire face à de nouveaux démons. Des images qui remontaient à la surface. Fermant les yeux l'espace d'une seconde que pour voir défiler au sein de mon esprit les souvenirs. Le déclic de la gâchette qui résonne. Le sang qui venait tâché ses mains. Le masque qui tombait alors que je découvrais qu'il s'agissait de Kara. Le dernier sourire de la jeune femme. Le visage de Skye qui s'interposait. L'image du puit qui se dessinait. Les cris. Les coups qui retentissaient. Brûlure silencieuse contre ma peau. Le rire de John qui retentissait en écho dans ma tête. Rouvrant les yeux autant que je tentais de chasser les images qui retenus mon attention. Tentative souvent que trop désespérée d'échapper au passé. Faisant signe au serveur le plus proche. N'entendant pas les reproches de Kebo qui finissaient par s'éloigner, ayant compris qu'à cet instant j'avais besoin d'être seul. Une solitude presque effrayante qui me convenait tout autant.

A vrai dire ce n'était pas le silence qui résonnait dans le bar mais bien les échos des conversations. Mon attention soudainement détourné du verre qui venait de se poser sur le comptoir. Des éclats de voix qui résonnaient. Mon regard qui se détournait pour se poser sur une jeune femme aux cheveux blonds. Mes doigts qui se renfermaient un peu plus sur le verre. Une jeune femme qui attirait le regard autant qu'elle avait attiré ceux du groupe d'hommes le plus présent qui se montraient désormais trop insistants. Hésitant un instant. Ce n'était pas mon problème. Et pourtant alors que je reposais mon verre désormais vide sur le comptoir, l'adrénaline n'en venait déjà qu'à courir dans mes veines. Le désir d'en découdre. N'ayant le temps de passer à l'action alors que la jeune femme se mettait déjà en mouvement. Mon regard ne se détachant pas d'elle alors que je la regardais enchaîner des mouvements d'arts martiaux. Une guerrière. Lueur presque de sauvagerie dans son regard alors qu'elle prenait le dessus. N'ayant remarqué l'homme derrière elle. Me mettant en mouvement en action l'instant d'après. Mes mains qui se refermaient sur l'homme alors qu'il se retenait pour me donner soudainement un coup, hostile. Un coup que j'hésitais. Nullement entraîner pour combattre. Juste ce genre d'homme qu'aimait recruter HYDRA en tant que gros bras. Des hommes souvent dépourvus d'intelligence mais qui savaient parfaitement exécuter les ordres. Sur lequel comptait HYDRA pour augmenter ses rangs, ce qui comptait pour l'agence. Un homme que trop rapidement à terre, n'ayant même pas eu le temps de me défouler réellement. Une idée renonçait alors que j'en venais pas moins à me tourner vers la jeune femme qui avait pourtant eu la situation bien en main. Mon regard qui soutenait le sien l'espace d'une seconde avant que je ne me tourne de nouveau vers le comptoir où je retournais m'y asseoir comme s'il ne s'était rien passé. Faisant autant signe au serveur de déposer deux verres cette fois-ci et non un. L'alcool toujours amie, autant qu'elle n'était pas forcément d'une grande utilité.
Sara LanceWHATEVER, JE SUIS
ADMINISTRATEUR
Sara Lance
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MESSAGES : 1546
ANNIVERSAIRE : 14/01/1990
INSCRIPTION : 01/03/2017
GROUPE : À l'usine
QUARTIER RÉSIDENTIEL : Vie dans un motel pour le moment
EMPLOI : Propriétaire d'un centre d'art martiaux
MOVING ON
GRANT & SARA
Je veux juste boire un verre en paix. Est-ce que c’est trop demander après une longue et pénible journée passée à chasser un monstre puant dans les égouts de la ville? Faut croire que oui. Je vous jure que si on ne me laisse pas tranquille bien rapidement je vais commencer à laisser un tas de cadavres de connards derrière moi. Laurel ne risque pas d’être heureuse, mais franchement sur le moment je n’en suis tellement pas d’humeur pour gérer un autre cas social à la con que je m’en fiche complètement de ce qui risque de se passer si je tue un con. Je sais que je donnais l’impression de me ficher complètement de la vie des autres. Je vous jure que je suis en général plus du côté des gentils sauf quand je n’ai plus de patience. Là, j’avoue que j’ai tendance à lancer un couteau dans le genou de quelques personnes voire même casser des doigts ou encore des nez. Rien de tel pour qu’on vous fiche la paix après. J’imagine que j’aurais sans doute dû choisir un meilleur bar aussi si je ne voulais pas tomber sur des raclures de première. Pour une fois que ce n’est pas moi qui cherche les emmerdes… elles finissent toujours par me trouver on dirait bien.

Pourtant, j’avais réellement besoin d’un verre ce soir. Disons qu’il est rare que je quitte ma sœur après une dispute… enfin depuis mon retour en vie comme le sien… on se dispute quasiment jamais toutes les deux. On n’est pas toujours d’accord sur la manière d’aborder un problème, ça oui, mais on ne lève généralement jamais la voix l’une contre l’autre. Ce soir, c’est arriver et je sais très bien que c’est ma faute. J’ai un peu merdé et la dernière victime de la créature a été tuée par ma faute. Laurel m’avait prévenu de prioriser la jeune femme prisonnière au lieu de tenter de tuer le monstre… mais j’avais ce feu dans mon sang qui m’a rendue sourde à son appel. Je devais me battre, je devais tuer… et j’ai foiré. Je ne suis pas en colère contre ma grande sœur contrairement à ce que vous pouvez penser. Non, c’est contre moi que je suis en colère. Ce genre de chose ne devrait plus m’arriver. Je ne devrais plus me perdre lorsque je combats surtout quand la vie d’une innocente est en jeu. Je sais que ma sœur ne veut que le meilleur et m’aider, mais ce n’est pas quelque chose qu’elle peut comprendre. Elle n’est heureusement pas passée par cette case. Vivre avec la soif de sang tous les jours depuis presque deux ans faits en sorte que je ne pourrais jamais imposer ça volontairement à une autre personne, encore moins à Laurel.

Le bar est sombre quand je pousse la porte. L’atmosphère est lourde, mais franchement je m’en fiche. Je suis là pour boire quelques verres pas pour critiquer le manque de style de l’établissement. Dès que je laisse tomber la capuche de ma veste, je peux voir les regards se fixer sur moi avec appréciation. Je sens que certains vont tenter leur chance avec moi ce soir, mais ça ne risque pas d’arriver avec la sale gueule qu’ils ont tous. Je ne crains pas ceux qui risquent de m’approcher et mal prendre mon refus. Avec ma formation, je n’ai jamais eu peur de m’aventure dans des endroits où la plupart des femmes resteraient loin. Je sais comment tuer avec un doigt alors très franchement qu’ils approchent. Je prends place au bout du bar et commande une bière. Très rapidement, je reçois ma commande et je commence à boire tranquillement. En levant les yeux, je peux voir dans le miroir en face de moi deux hommes se lever en souriant pour venir vers moi. Déjà? Ils n’auraient pas pu me laisser finir ma première bière au moins? Ils s’écrasent sans finesse de chaque côté de moi alors que je ne leur donne aucun regard déjà en train de rouler des yeux alors qu’ils n’ont pas encore ouvert la bouche. Celui de gauche décide de prendre la parole le premier et je peux sentir son haleine de bière. Dégoutant. « Hey poupée, ça te dis de nous rejoindre pour une partie de plaisir? » Son pote rigole bêtement. Je me retourne vers lui avec une expression froide même si je souris. « Désolé, j’ai mieux à faire que passé la soirée avec des néandertaliens. » Il lui faut quelques secondes pour comprendre que je viens de l’insulter. Il perd alors son sourire et attrape mon poignet. S’il y a une chose que je déteste c’est bien qu’on me touche sans ma permission. « Écoute bien, salope, on te demande pas ton avis. Tu viens avec nous, on va te baiser et tu vas adorer au final. J’en suis certain. » Je lui lance un regard de dégoût total mêlé à la colère. Rapidement, j’attrape sa tête et la frappe brutalement sur le bar. J’envoie son pote s’écraser dans les tables plus loin avec un coup de pied bien placer dans les parties. [colo=steelblue]« C’est toi qui va bien m’écouter enfoiré. Je ne suis pas d’humeur à être gentille ce soir alors tu vas retourner t’asseoir dans ton coin sinon je te jure que je te casse chaque os possible. On se comprend? »[/color] J’appuie sur son bras que j’ai tordu et il hurle un oui. Ayant pensé avoir fait mon point-là, je le repousse.

Quand je me retourne, je vois que son pote est debout avec trois autres types tous plus baraqué l’un que l’autre. Super, c’est bien ma veine. « Vous voulez joué? Parfait! Je suis d’humeur à vouloir taper un truc. Amenez-vous! » Je suis rarement aussi agressive, mais très franchement, ils m’ont réellement mis en pétard là. Aucun d’entre eux ne sait réellement se battre et il est facile pour moi de me défendre même s’ils sont plus nombreux. J’attrape un bras dans la foulée pour le briser sans aucun remords. Je peux entendre le propriétaire hurler de douleur, ce qui déclenche le feu dans mes veines. Ma soif de sang prend le contrôle et ma vision se teinte presque de rouge alors que j’envoie un deuxième homme au sol pour attaquer le troisième et quatrième en même temps. Je brise un nez et un genou avant d’envoyer mon genou dans la tête d’un type qui tentait de se remettre debout. Quatre hommes se trouvent présentement en train de gémir devant moi. Quand je me retourne pour faire face au cinquième homme, celui qui a tout déclenché et que j’avais un peu oublié dans la foulée, je le trouve en train de se faire battre par un homme. La respiration saccadée, je passe une main dans mes cheveux alors que je regarde l’homme qui vient d’envoyer mon dernier assaillant retourner prendre place au bar comme si de rien n’était pour commander deux verres. Je décide alors de le suivre envoyant le talon de ma botte directement dans le visage de l’homme au passage. Je frissonne presque d’un plaisir malsain en entendant le son de son nez qui se brise sous l’impact. Je glisse dans le siège à côté de l’homme. Je prends le verre qu’il glisse vers moi après que le serveur les remplit en nous regardant tous les deux nerveusement. Je le bois sans attendre. « J’avais la situation en main. J’aurais tout pu les tuer avant qu’ils ne touchent le sol. » Je gronde ses mots alors que je sens toujours le feu dans mon corps qui ne demande qu’une seule chose, plus de sang, encore et toujours plus de sang. Je fais signe au serveur pour un autre verre et il m’en verse un autre rapidement. « J’espère que tu ne t’attends pas à des remerciements parce que très franchement je ne suis pas d’humeur. » Je vide mon verre de nouveau appréciant la brûlure de l’alcool dans ma gorge.
electric bird.
AnonymousInvitéInvité

]« J’avais la situation en main. J’aurais tout pu les tuer avant qu’ils ne touchent le sol. »« Je n'en doute pas. » La vérité alors que je l'avais vu à l'oeuvre, ayant vu les mouvements qu'elle avait usé. Elle n'avait pas reçu un entraînement militaire comme je l'avais reçue alors qu'elle pratiquait une autre forme de combat, usant plus d'art matiaux que des techniques que j'avais appris à user. Un autre style de combat. Un autre but. Et pourtant dans son regard une lueur plus sauvage. Une lueur que je me retrouvais à contempler dans le miroir, que j’entrevoyais dans le reflet de mon regard. Des ténèbres qui la tenaient aussi sous sa coupe alors que je ne doutais pas qu'il était facile pour elle de céder à la violence, de laisser la bête sortir. Une bête qui prenait le dessus sur la part humaine de chacun. Une bête que j'avais toujours su contrôler, du moins que j'avais appris à contrôler alors que chaque mouvement que je réalisais était précis, contrôlé, minutieux. Et pourtant c'était des meurtres de sang froid que j'avais réalisé quand j'avais abbatu celui que l'équipe de Coulson croyait être le clairvoyant. Un homme que je savais n'étais rien du clairvoyant alors que John l'était. Et pourtant j'avais cédé à mes instincts les plus primaires alors que je la savais en danger, parce qu'elle était là à se battre pour sauver sa vie. Ayant laissé mes émotions prendre le dessus sur ma maîtrise. Une maîtrise de ces sentiments que se devait d'avoir chaque spécialiste pour réussir à mener à bien ses missions. Une maîtrise que j'avais perdu de nouveau à de multiples reprises pour laisser parler une part plus violente de moi, celle qui me poussait à tuer, celle qui effaçait les regrets face à l'appel du sang. Des menaces éliminés. Des corps qui tombaient. Des hommes que cette fois-ci je n'avais pas tué mais que je savais qu'elle aurait pu. Une vérité qui se lisait dans son style de combat et autant dans les propos qu'elle venait de me tenir. Une femme dont je ne connaissais pas le prénom et dont je ne pouvais pourtant m'empêcher de penser sur certains points que nous étions similaires. Autant conscient qu'elle n'aurait pas eu besoin de mon aide, bien que je l'avais fait.

« J’espère que tu ne t’attends pas à des remerciements parce que très franchement je ne suis pas d’humeur. » Ne pouvant m'empêcher de sourire froidement alors que j'attrapais mon verre pour porter une nouvelle gorgée d'alcool à ma bouche. Lui répondant finalement autant qu'un second verre avait déjà été déposé devant elle. « Ce n'est pas le cas. » Cela ne l'était pas. N'ayant pas besoin de remerciements pour avoir mis un homme qui l'importunait hors de jeu alors qu'elle aurait pu le faire elle-même. Ayant juste répondu à ce besoin d'en découdre qui s'était emparé de moi. Un besoin insatiable autant que celui d'oublier Skye. La jolie brune que j'avais suivi, revu et embrassé. Pouvant encore me rappeler la douceur de ces lèvres. Conscient que ce baiser comme ceux que nous avions déjà eu étaient gravés dans ma mémoire. Des tentatives de l'oublier qui se soldaient par des échecs. Des pensées qui tourbillonnaient dans ma tête. En effet la tentative d'oublier qui m'avait poussé à me retrouver dans ce bar. Et si Kebo était parti, il n'en restait pas moins que la nuit n'était pas terminée. Si je m'étais assuré que ce dernier ne finisse pas couché dans un coin du bar, ivre mort et retombe dans ses anciens vices, il n'en restait pas moins qu'à cet instant l'alcool paraissait une excellente amie autant que sa compagnie. Me tournant vers elle autant que je faisais signe au serveur de me servir un second verre tant pour moi qu'un troisième pour elle. « Comment t'appelles-tu ? » Une question qui n'avait peut-être pas d'importance alors que je savais qu'à cet instant j'avais d'autres idées en tête pour refermer des portes et en jeter la clef. N'ayant pas besoin cette fois-ci d'endormir sa vigilance comme j'avais du le faire avec May qui était tombé dans le panneau. Mais pour autant j'avais toujours pensé préférable de connaître le nom des personnes avec qui je partageais un verre. Ce qui était le cas alors que les verres se trouvaient devant nous, que je l'avais invité à me rejoindre. Mon regard qui se posait brièvement derrière elle, où les hommes les moins sonnés tentaient de se relever avant d'y renoncer. Conscient que ces variables étaient éliminées alors qu'ils ne tenteraient pas de revenir vers elle, ayant compris cette leçon, l'ayant assimilé. Des homes qui partiraient sans doute, la queue basse entre leurs jambes avec cette tentative d'oublier cette soirée. Mon regard qui se reposait sur elle, notant sa respiration toujours presque saccadée et les gouttes de sueur qui avaient perlé de son front.  « Tu en veux toujours plus n'est-ce pas ? »
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Je ne m’attendais pas à me bagarrer, mais très franchement je dois avouer que ça fait du bien de pouvoir taper sur une bande de connards. Pas besoin de m’en faire pour savoir s’ils sont innocent alors que je suis aveugler par ma rage de sang pendant un instant. Je sais qu’ils le méritent. Les hommes comme eux ont toujours besoin d’une bonne leçon pour leur apprendre à vivre. Ils ne savent pas traiter une femme comme il se doit. Ce sont des brutes stupides qui respirent l’alcool et la violence. Des hommes comme ça, j’en ai envoyé au cimetière un nombre incomptable et j’en suis fière. Je sais que ce n’est pas quelque chose que je devrais, mais parfois quand j’en vois un faire du mal à une femme ou pire encore un enfant… je me dis qu’il a littéralement couru après sa mort ou toutes blessures que je lui inflige entre mains. Même si aujourd’hui je tente d’éviter plus de sang sur mes mains… parfois, c’est tout simplement impossible. Le meurtre peut être le seul recours quand notre adversaire est trop dangereux pour être laissé errer vivant dans ce monde. Ses prochaines morts tomberont sur ma conscience si je laisse ça se produire. Mais ces hommes ne sont que des pauvres idiots. Les tués seraient une perte de temps et risquerait non seulement de mettre ma sœur en colère, mais aussi de pousser les flics à nous chercher. Attirer l’attention n’est pas vraiment ce que je veux en ce moment. Rester dans l’ombre, c’est toujours ma meilleure option surtout si je les chasses.

J’étudie l’homme un instant du regard. Il est différent des hommes que je viens de combattre ce qui me dit qu’il n’est sans aucun doute pas avec… il m’a filé un coup de main donc ça ne serait pas franchement logique de sa part … mais bon parfois la logique n’est pas le fort de certaines personnes. Ça peut aussi être un piège. Autant être prudente alors. « Je n'en doute pas. » Il y a quelque chose chez cet homme qui envoie une alarme à tous mes instincts d’ancien membre de la ligne. Et puis, il y a aussi quelque chose dans son regard de terriblement familier. Je l’ai vu trop souvent dans celui de certain membre de la ligne, celui d’Oliver et même de Dig. C’est un soldat. Un homme ayant dévoué sa vie pour une cause qui semble avoir fini par le dévorer vivant à la fin. Un autre homme s’ayant perdu parce qu’il pensait faire ce qu’il devait pour une raison quelconque. Parfois, c’est pour le plus grand bien, pour ceux qu’on aime ou tout simplement parce qu’on n’a pas d’autre choix si on veut survivre. Je connais bien le dernier pour avoir vécu uniquement dans ce sens durant trop longtemps. J’ai fini par oublier comment on se sent quand on vie tout simplement pour soi-même ou de vivre tout court il faut dire. « Ce n'est pas le cas. » Je vide mon verre à nouveau avant de le remettre sur le comptoir devant moi. « Bien. »

Je n’ai pas franchement envie pour le moment de taper une discussion avec lui. L’adrénaline dans mon sang bouille encore, mais je tente tout de même de me calmer. Si je veux toujours me battre, je suis certaine que je pourrais facilement trouver une créature comme un vampire quelque part dans une ruelle sombre sur le point de tuer un humain. Ça serait sans doute plus satisfaisant au final que de me battre contre des adversaires qui non seulement ne savent pas se battre, mais n’ont aussi aucune chance réelle contre moi. Je veux un peu de défi lorsque je combats pour l’adrénaline, lorsque je veux faire sortir ce qui me mange de l’intérieur. « Comment t'appelles-tu ? » Je prends alors le verre plein qui est glissé devant moi par le barman. Je me tourne vers lui pour le regardé en silence dans un premier temps alors que je hausse un sourcil à sa question. Il veut vraiment parler ? Il ne semblait pas franchement être dans ce genre d’humeur quelques instant plus tôt, mais bon s,il veut taper la causette allons-y. « Hum… je suis Sam et tu es ?. » Je n’ai aucune raison de lui donner mon vrai nom surtout que tout me dit de ne pas trop en dire comme il me semble être un homme dangereux. Vaut mieux prévenir … je ne voudrais pas mettre Laurel aussi en danger. Je dois penser à plus que moi maintenant comme je le faisais en t’en que capitaine sur le Waverider. Je dois avouer que ce temps me manque énormément en ce moment. Chacun des membres même avec leurs manies particulières me manquent. Avoir Mick dans le coin est d’une grande aide. Tout doucement, je reprends le contrôle de ma respiration et je me sens plus calme qu’il y a quelque instant. « Tu en veux toujours plus n'est-ce pas ? » Je serre le verre un peu trop fort dans ma main au point où mes jointures deviennent blanches rapidement. Je sais très bien ce qu’il veut dire par là. « Si tu ne veux pas être celui qui finira avec mon verre brisé sur ton crâne. Évite ce genre de question. Surtout que tu sembles déjà connaître la réponse. Ce que j’ai fais à ses hommes, je peux faire tellement pire alors ne pousse pas. » Mes dents sont serrés, mon regard plus mortel que jamais et ma voix est juste assez forte pour qu’il soit le seul à entendre ce que je viens de dire. Je n’aime pas parlé de ma rage de sang encore moins avec des étrangers qui ne savent rien de ce que c’est de vivre avec ce genre de monstre à l’intérieur de soi tous les jours pendants presque deux ans. Même ma propre sœur en sait très peu sur ma situation. Je me contrôle mieux que jamais, oui, mais mes pertes de contrôle sont plus violente quand elles arrivent.
electric bird.
AnonymousInvitéInvité

La tentative d'en savoir plus sur la guerrière qui se trouvait à côté de moi. En effet, c'était une guerrière si ce n'était une combattante et je ne pouvais que voir à son regard que ce n'était pas la première fois qu'elle ressentait l'adrénaline courir dans ses veines. Et autant que je pouvais être silencieux, il n'en restait pas moins que j'étais curieux de savoir qui elle était alors que je ne l'avais jamais vu auparavant à vrai dire. « Hum… je suis Sam et tu es ?. » Ne pouvant m'empêcher de lever les yeux. Cette subtilité qu'avait les gens de croire qu'il était plus simple de ne pas donner son vrai prénom. Une pointe de paranoïa chez elle aussi apparemment. Un sentiment que je pouvais comprendre alors que tout comme elle j'avais pu me présenter sous un faux nom, mais en général, cela avait toujours été le cas en mission. Pas là dans un bar. Peut-être plus méfiante que je ne l'étais moi-même ou juste un désir qu'elle possédait de protéger des personnes auquel elle tenait. « Grant, mais on m'appelle en général sous mon nom, Ward. » La vérité alors que rare étaient les personnes qui m'appelaient sous le prénom de Grant. A vrai dire, je pouvais les compter sur les doigts de ma main alors qu'il y avait gramzy, thomas, lily bien que ces derniers ne m'avaient pas vu depuis très longtemps. Ils avaient été les seuls alors que même pour John, je n'étais pas Grant si ce n'était son fils pour ainsi dire. Presque étonné de l'entendre prononcer à voix haute alors qu'il était certain que je n'étais pas habitué désormais de l'entendre même là. A vrai dire l'un des seuls à m'avoir appelé par mon prénom récemment était Kebo. Bien que j'avais plus ou moins évité ce dernier pour éviter ainsi ses reproches et ses critiques face au fait que je m'étais de nouveau rapproché de Skye. Une relation que toxique dont il fallait que je m'éloigne. Et une gorgée d'alcool que je ne pouvais qu'avaler aussitôt alors que c'était bien l'image de la jolie brune que je tentais de l'oublier en cette soirée. Et aussitôt je ne pouvais que reporter mon attention sur Sam bien que je savais très bien que ce n'était pas son réel prénom. Ne pouvant aussitôt que reprendre la parole alors que mon regard était ancré dans le sien. « Tu n'es pas obligée de prétendre être quelqu'un d'autre, tu sais. »

Doutant toutefois qu'elle puisse accepter ce fait alors qu'autant que possible je ne pouvais qu'un peu plus franchir le fossé, l'acculant sur son terrain personnel. Ne comptant pas la blesser bien qu'au contraire je ne faisais qu'annoncer des faits, et une pure vérité implacable en faisant remarquer qu'elle en voulait toujours plus. En effet ce n'était pas tant une question qu'un constat. J'en étais certain que pour avoir vu cette même lueur dans mon regard alors que je jetai un coup d'oeil au reflet renvoyé par le miroir. « Si tu ne veux pas être celui qui finira avec mon verre brisé sur ton crâne. Évite ce genre de question. Surtout que tu sembles déjà connaître la réponse. Ce que j’ai fais à ses hommes, je peux faire tellement pire alors ne pousse pas. » Ne pouvant que sourire, alors qu'en effet j'étais sur le coup surtout amusé. Faisant signe au barman de déposer d'autres verres devant nous et autant que j'en attrapais un, le levant dans sa direction comme si je souhaitais lui porter un toast, je ne pouvais que reprendre la parole. « Oh et tu ne crois pas que je n'ai pas de démons, que je connais pas cet éclat ténébreux. Je sais exactement de quoi tu es capable, parce que quand je te regarde, je vois exactement mon reflet dans le miroir, si ce n'est disons-nous dans une version plus féminine. » Et aussitôt je ne pouvais que faire couler l'alcool dans ma gorge, ne pouvant que sentir la chaleur se répandre dans mon corps. Cette même lueur ténébreuse qui était là qui me poussait à vouloir rester à l'écart de Skye alors même qu'elle m'a fait comprendre qu'il y avait peut être une possibilité que notre histoire se jouerait autrement dans le futur. Une possibilité que je ne savais pas encore si j'allais saisir ou pas, alors qu'il y avait trop de questions. Et un scénario qui tournait en boucle dans ma tête alors qu'autant que j'avais tenté de ne pas y trop penser, je pouvais que continuer de réfléchir encore et encore sur la question. D'où que cette impétueuse de nécessité de cesser de penser à elle par tous les moyens. Mon regard qui se posait sur la jeune femme qui se trouvait à côté de moi. Une éventualité.
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Mentir sur qui je suis est en parti devenu naturel pour moi, malheureusement. Mais c’est nécessaire quand on est un assassin puis par la suite le capitaine d’un vaisseau dont la mission est de protéger l’histoire. Je préfère que mon nom reste, la plus part du temps, anonyme. Sinon, je finirais par avoir des problèmes. Déjà que je crois en avoir causé en devenant Lancelot après notre dernière visite à Camelot. Je vous dis pas comment les autres se sont moquer de moi quand Ray leur a fait par du surnom que la Reine me donna avant notre départ. Personnellement, je trouve ça plutôt flatteur. Lancelot a toujours été le plus cool des chevaliers de la table ronde, on va quand même ne pas se le cacher. Enfin bref, vous comprenez que même si je ne crois pas risquer réellement quelque chose parce que je suis bien loin d’être une de ses femmes sans défenses qui sont beaucoup trop nombreuses si vous voulez mon avis. On devrait tous pouvoir se protéger contre ceux qui nous veule du mal. Parfois, la fameuse bombe de poivre n’est pas assez. Combien de femmes seraient encore en vie si elle avait eu un minimum d’entrainement en auto défense ? Beaucoup sans aucun doute. Je sais comment je sonne, mais avoué que j’ai tout de même raison dans un sens.

Mais comme je l’ai déjà dis, je n’ai pas réellement père de lui, c’est juste même si je ne me sens pas menacer, mon instinct me dit tout de même de faire gaffe en ne donnant pas trop d’information à cet homme. Quelque chose me dit qu’on ne peut pas totalement lui faire confiance avec des informations. Déjà avec la tête de déterrer qu’il a… ça donne vraiment une bonne idée de plus ou moins le genre d’homme qui se cache derrière réellement. Après m’avoir présenté, il fait de même. Simple question de politesse après tout. « Grant, mais on m'appelle en général sous mon nom, Ward. » Intéressante manière de se présenter. La plus part des gens ne vont pas prendre réellement la peine de donner tout de suite leur nom de famille, surtout pas dans un bar. Mais, c’est plutôt sa manière que tout le monde l’appel par son nom de famille. Ça donne un indice sur son possible boulot. Un mec qui porte une arme, à une tête de déterrer et qui se fait appeler par son prénom… aouis ce mec fait sans doute partie soit d’un agence de l’ordre… pas la police, non il m’a l’air trop louche pour ça. Peut-être un agent double du FBI ou de CIA. Ça ne serait pas la première fois que j’en rencontre un. Il travaille même peut-être pour Argus. On ne sait jamais. Ce n’est pas parce que cette organisation semble avoir disparu qu’elle l’est réellement. Des gens comme eux prospère toujours dans le chaos. « Hum… Ward hein ? » Je souris alors que je détourne la tête en buvant lentement ma bière cette fois sans ajouter quoi que ce soit d’autre. Il me faisait un peu pensé à Mick d’une certaine manière du coup… la possibilité qu’il soit un criminel avec un passé militaire me semble plus que probable. Oui, je sais que me creuser la tête pour découvrir ce genre de chose sur un mec que je viens de rencontrer n’est pas vraiment important, mais très franchement ça me tient la tête occuper. Du coup, j’oublie que j’aimerais bien retourner trucider les mecs que j’ai envoyés au tapis plutôt.

« Tu n'es pas obligée de prétendre être quelqu'un d'autre, tu sais. » Je rigole d’un ton amer à ses mots. « J’ai arrêté depuis longtemps de prétendre quoi que ce soit. Aujourd’hui, je suis juste quelqu’un qui n’a plus de nom ou qui en a trop eux. Alors quel importance que je m’appel Sam ou pas. Quelque chose me dit que tu sais ce que c’est. » J’ai été Sara Lance par le passé, puis juste Sara avant de devenir le Canary. Bien qu’aujourd’hui on m’appel de nouveau Sara, j’avais l’habitude de me considéré plus comme le Capitaine d’un vaisseau de voyage dans le temps. J’ai perdu le fil de mes propres identités à un moment donner. Puis inévitablement, la conversation prend une tournure qui ne me plait pas du tout. Je ne veux surtout pas parler de violence et du fait qu’il a totalement raison. J’en veux plus, toujours plus. Plus de violence, plus de sang. Rien ne semble jamais assez pour moi. J’imagine que la menace de lui fracturer le crâne n’est pas du tout lui faire d’effet. Au contraire, ce type sourit et commande de nouveau à boire. Il lève son verre vers moi avant de boire comme s’il trinquait à ma santé. Puis, il reprend la parole. « Oh et tu ne crois pas que je n'ai pas de démons, que je connais pas cet éclat ténébreux. Je sais exactement de quoi tu es capable, parce que quand je te regarde, je vois exactement mon reflet dans le miroir, si ce n'est disons-nous dans une version plus féminine. » Je serre le verre dans ma mains alors que je l’écoute. Non, personne n’est réellement comme moi parce que personne n’est revenu d’entre les morts via le puits de Lazare. Le verre éclate finalement entre mes doigts. Je regarde ma main embêter un moment ne m’étant pas rendu compte de la force que j’exerçais sur l’objet. Le barman me regarde avec un air à la fois surpris et terrifié. Je secoue les doigts en laissant tomber ce qui reste sur le bar en serrant les dents. Malgré le sang qui coule, je ne sens pas la douleur. Je ne sens plus ce genre de douleur mineur depuis des années maintenant. « Tout le monde a ses propres démons. Peut-être que tu vois ton propre reflex en me regardant. J’imagine que plus de gens que je ne le pensais vends leurs âmes au diable de nos jours. » Je me retourne finalement vers lui le visage vide de toutes émotions. « Les gens comme nous n’ont pas peur de mourir. Notre plus grande peur est de vivre. J’ai vécu la mort et franchement, la vie est pire parce qu’on doit faire face à ceux qu’on a blessé. Donc peu importe qui est celle qui te donne cette gueule, quelque chose me dit que tu mérites bien pire. Est-ce que je me trompe ? » Certains diraient sans doute que je joue avec le feu, mais je me suis tellement brûler que je n’en ai plus vraiment peur.
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« J’ai arrêté depuis longtemps de prétendre quoi que ce soit. Aujourd’hui, je suis juste quelqu’un qui n’a plus de nom ou qui en a trop eux. Alors quel importance que je m’appel Sam ou pas. Quelque chose me dit que tu sais ce que c’est. » Un fait véridique alors qu'autant qu'elle j'avais connu ce sentiment. Non pas que je savais toujours qui j'étais réellement même si je tentais de le savoir ou de tracer une ligne. Des masques que j'avais porté. Des hommes que j'avais prétendu être qui n'existaient pas. Un rôle que j'avais accompli toujours sans exister. Un rôle que j'avais accompli pas tant par conviction que pour John. Les convictions avaient fait leur effet pendant un temps, et j'avais réellement pu me battre pour les innocents parce que je pensais que c'était la meilleure chose à faire. Toutefois ces convictions avaient de nouveau été mis de côté quand John m'avait rappelé que j'avais une dette envers lui, quand son état s'était dégradé. Et s'il s'était servi de moi, il restait difficile de croire que ce n'était que du flanc, ou de croire que rien ne comptait. Des convictions qui s'étaient aussi envolés lorsqu'une seconde chance avait été laissée, que les mots étaient devenus du vent. J'avais perdu et autant que je pouvais me positionner de manière à tenter toujours de protéger certaines personnes, il ne restait pas moins que cette colère brûlait toujours. Cette colère existait envers le SHIELD ou du moins envers ces valeurs propageaient que je ne reconnaissais plus en eux. Et pourtant je ne cessais de revenir vers elle. Une relation que toxique auquel je tentais d'échapper, non sans réel succès encore. Et un verre que je ne pouvais attraper pour en boire une nouvelle gorgée. Dans un sens elle n'avait raison alors que cela n'importait pas, et que les barrières ne finissaient jamais par tomber.

Et le verre qui ne pouvait qu'éclater entre ses mains alors que je me retrouvais à lui rappeler que les démons existaient. Des démons qu'elle connaissait autant que je les connaissais. Ayant connu ce même sentiment, ayant été dans cette même situation après la mort de Kara. Un verre qui avait éclaté entre mes doigts et des hommes qui étaient tombés à terre avant que Kebo n'en vienne qu'à me donner son appui une nouvelle fois. Toujours les mêmes fantômes qui dansaient autour. Toujours ces mêmes démons qui revenaient sans cesser pour nous harceler et tenter de trouver des âmes tourmentées pour assouvir leur faim. « Tout le monde a ses propres démons. Peut-être que tu vois ton propre reflex en me regardant. J’imagine que plus de gens que je ne le pensais vends leurs âmes au diable de nos jours. » « Parce que tu ne l'as fait ? » Et une note de sarcasme dans ma voix. Des démons que je ne pouvais qu'affronter encore et encore, comme si on pouvait réussir à trouver une note de lumière parmi les ténèbres. Ce qui n'était le cas sauf si elle se trouvait à mes côtés. Non pas que la réciproque pouvait être vraie. Et autant conscient que je n'étais le seul à avoir vendu mon âme au diable. Bien qu'autant elle avait tort. « Mais la différence est que je ne l'ai vendu de nos jours, elle a juste été vendue il y a très longtemps. » Vendu le jour où j'avais accepté la proposition de John pour sortir de cellule. Une proposition que j'avais accepté sans hésiter et des voeux que je n'avais pu que renouveler encore et encore. Ne faisant rien pour contrecarrer ses plans ou même me battre plus réellement pour affirmer mes idées. Des démons qu'elle ne pouvait que voir qu'elle aussi, alors que j'étais quasiment sûr qu'elle voyait la même chose que moi. Qu'un point qui ne m'avait que poussé à lui proposer une verre alors que personne ne pouvait réellement comprendre à moins de côtoyer ces mêmes ténèbres. « Les gens comme nous n’ont pas peur de mourir. Notre plus grande peur est de vivre. J’ai vécu la mort et franchement, la vie est pire parce qu’on doit faire face à ceux qu’on a blessé. Donc peu importe qui est celle qui te donne cette gueule, quelque chose me dit que tu mérites bien pire. Est-ce que je me trompe ? » Et ne pouvant qu'avoir l'éclat d'un sourire alors que je faisais signe au serveur de nous servir des verres. Ne remettant pas en doute ses propos alors que je ne pouvais que la croire. Coulson était revenu d'entre les morts, pourquoi pas elle. La jolie blonde ayant raison alors qu'en effet vivre était pire, car vivre signifiait se retrouver en position de vulnérabilité sans prise, sans contrôle sur notre destin. N'ayant pas tort non plus alors que cela tournait toujours autour d'elle, n'ayant jamais en était autrement. « Peut-être. Qu'est-ce que cela change, à la fin de la journée, nous sommes toujours là toi et moi. Comme eux. » Des démons, des êtres vivants qui existaient toujours autant que les ténèbres qui restaient. Et cette même arrière-pointe d'amertume au fond de ma bouche en dépit de tout. « On survit. Encore. » Ce que je faisais. Ce qu'elle faisait aussi. Non pas que le prix n'était pas élevé.
Sara LanceWHATEVER, JE SUIS
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Sara Lance
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ANNIVERSAIRE : 14/01/1990
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GROUPE : À l'usine
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EMPLOI : Propriétaire d'un centre d'art martiaux
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GRANT & SARA
Si je m’étais attendu à avoir une espèce de discussion sur l’âme en venant dans ce bar… je ne sais pas trop si j’aurais réellement passé la porte. Pas que ça me dérange en ce moment, mais franchement parfois je préfère garder mes états d’âme… surtout avec mon équipe. Ils ont besoin de quelqu’un de fort pour les mener dans toutes les batailles et contre les adversaires de plus en plus puissant que nous rencontrons au travers du temps… Puis, en ce moment c’est face au réel démon que je rencontre quand je me retrouve à devoir chasser dans la nuit. J’imagine qu’il est plus facile de tuer des monstres quand on en est un quelque part. J’ai souvent entendu ce genre de chose au courant des dernières années. Les gens autour de moi ont beau me dire que je ne suis pas un monstre comme eux… mais que savent-ils réellement de moi ? Souvent rien… ils ne savent pas tout ce que j’ai bien pu faire par le passé alors que j’étais toujours au service de la ligne. Ce passage de ma vie, je tente tellement de l’effacer ou de me faire pardonner en protégeant le temps ou les innocents… mais chaque fois que je ferme les yeux je peux voir le visage des malheureux qui ont rencontré leur fin au bout de mal lame par le passé. Certaine le méritait réellement, mais d’autres n’étaient qu’au mauvais endroit au mauvais moment. Entre leur vie ou la mienne, à cet époque le choix me semblait évidement si je voulais un jour pouvoir revoir ma famille. Mais après des années à être un assassin… je ne pouvais pas revenir vers mon père ou ma sœur aussi facilement que je l’avais cru au début. Même aujourd’hui en sachant que ma famille connait mon passé comme membre de la ligne… je ne me sens pas toujours vraiment à l’aise autour d’eux même si la normalité est souvent la bienvenue avec la chaleur familière de leur amour inconditionnel. Avoir Laurel avec moi en ce moment, même si parfois c’est difficile, j’apprécie. C’est toujours un bon rappel que je ne dois pas me laisser complètement aller à mes démons, à ma soif qui parfois semble reprendre le contrôle sur mon humanité.

C’est des jours comme aujourd’hui qui me fait me demandé si je suis réellement aussi humaine que je le pense en bout de ligne. Je sais que je ne suis pas la même Sara après être passé par le puits. Personne ne revient réellement totalement ensemble après être mort aussi longtemps que moi. Maintenant, mourir me semble aussi naturel que respirer par moment. N’est-ce pas une chose étrange pour vous ? Ça devrait l’être aussi pour moi non ? C’est ce genre de sentiment qui me rend mal à l’aise dans ma propre peau encore plus que les cicatrices qui la marquent. « Parce que tu ne l'as fait ? » [b] Je me perds un instant avant de lui répondre. [b]« J’ai vendu mon âme plus souvent qu’il ne devrait l’être permis. » Je hausse les épaules d’un air détaché. Ce n’est pas faux ce que je dis. J’ai donné mon âme en premier à Ivo, pour Ra’al Gul… par deux fois même avant pouvoir m’en sortir plus ou moins parce qu’en rejoignant les Legends sous Rip… j’ai alors d’une certaine manière donner mon âme à cette équipe en jurant de les protéger quoi qu’il arrive. Je suis devenu leur capitaine… dans une certaine mesure, certains diront que je suis devenu meilleure, mais parfois j’ai de très gros doute. J’ai trop perdu depuis que j’ai rejoins les Legends pour être complète à nouveau. J’ai alors une petite pensée pour Ava… Si pendant des années mon cœur est resté accrocher à Nyssa, je sais maintenant que ce n’était pas aussi réel que ce que je ressens pour Ava. Elle me rend meilleure aussi drôle que ça puisse venir d’un ancien assassin ayant toujours des problèmes de contrôle. « Mais la différence est que je ne l'ai vendu de nos jours, elle a juste été vendue il y a très longtemps. » Je ne peux m’empêcher de rire à ses paroles. « Et bien ça nous fait un autre point en commun on dirait bien. On ne réalise toujours bien plus tard ce qu’on a fait, ce qu’on perd parce qu’on croyait faire ce qu’il fallait pour survivre. » Je me revoie jurant allégeance à ce démon pour sauver ma vie, pour devenir plus forte afin de rentrer à la maison un jour sans savoir qu’il n’y avait pas vraiment d’échappatoire pour moi à la l’époque. J’ai du causé tellement de douleur pour afin pouvoir avoir la chance de redevenir Sara Lance, mais encore là… qui était réellement cette femme. Si aujourd’hui je sais qui je suis… les premières semaines de mon retour à la vie comme la plus jeune des enfants Lance fut rempli de doute et d’incertitude. « Peut-être. Qu'est-ce que cela change, à la fin de la journée, nous sommes toujours là toi et moi. Comme eux. On survit. Encore. » Je pris le verre que le serveur venait de me verser avec plaisir ayant vraiment besoin d’un peu plus d’alcool dans le sang pour continuer cette discussion avec lui. Je hausse les épaules. « En effet, nous sommes toujours vivants. Malgré la douleur, le sang sur nos mains et les ténèbres, nous sommes toujours là. Je sais pourquoi je suis toujours là, mais je n’ai pas l’impression que c’est ton cas. Est-ce que je me trompe ?» J’ai ma mission, ma famille et des amis. J’ai toujours une raison de vivre bien qu’une partie de moi soit toujours morte ou attirer vers la mort elle-même. Lui par contre ne semble pas avoir ce luxe. J’imagine qu’il aurait pu être une très bonne recru pour rejoindre l’équipage du Waverider. Peut-être que je pourrais toujours lui proposer si nous réussissons à retrouver le vaisseau dans ce monde de fou. Pourrais toujours être intéressant d’avoir quelqu’un plus comme moi … autre que Mick, sur le vaisseau.
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« J’ai vendu mon âme plus souvent qu’il ne devrait l’être permis. » « Je bois à cela. » Et ne pouvant qu'attraper mon verre. Un déposé sur le bar. N'ayant pu que faire signe au barman d'en rajouter. Alignement dans un sens. Non pas le premier, et un verre qui ne serait peut être pour une fois pas le dernier. Ayant vendu mon âme tout comme elle bien plus souvent qu'il ne l'était permis. Ne sachant que dans son cas, elle était revenue d'entre les morts. Mais dans un sens, il n'avait là qu'un point commun de plus. Une âme qui n'était que noircie par les cadavres laissés derrière, les démons qui riaient en nous suivant. « Et bien ça nous fait un autre point en commun on dirait bien. On ne réalise toujours bien plus tard ce qu’on a fait, ce qu’on perd parce qu’on croyait faire ce qu’il fallait pour survivre. » « Alors tu crois vraiment qu'on peut avoir cet happy ending ? qu'on peut rattraper ce qu'on a perdu? Je ne te voyais pas du genre à avoir des regrets.. » Des regrets, j'en avais sans doute. Ou peut être que je ne tentais que d'échapper désespérément à la pensée de Skye. Ne pouvant que me douter qu'elle aussi elle avait dû laisser des fragments de son histoire derrière pour survivre. Ce que j'avais fait. Sacrifiant une part de mon bonheur pour survivre. Sacrifiant sans aucun doute Skye. Et si je n'avais pu qu'être tenté de repasser du bon côté de la barrière, j'avais échoué. Un retour qui n'avait pas été accueilli comme je le voulais. Ce qui n'était en soit pas étonnant alors que j'avais trahi mon ancienne équipe au sein du SHIELD. Ce qui ne voulait pas pour autant dire que ce goût amer en bouche n'existait pas. Continuant de survivre et autant de croiser sa route. Toujours autant tenté de la protéger elle, si ce n'était peut être eux tous. Et sans doute autant perdu alors qu'autant que je la fuyais, je voulais la retrouver. Amour dont je ne comprenais pas la définition. Des sentiments face auquel j'agissais de manière démesurée, beaucoup trop. « Et bien ça nous fait un autre point en commun on dirait bien. On ne réalise toujours bien plus tard ce qu’on a fait, ce qu’on perd parce qu’on croyait faire ce qu’il fallait pour survivre. » L'ayant réalisé oui. Comme si elle avait tenté à ma différence de regagner ce qui avait été perdue, ce qui ne semblait être possible. « Si nous parlons de ceci, j'aurai besoin de bien plus qu'un verre et là ne sera sans doute pas l'endroit où je me confierai. » Un endroit trop exposé. Comme si elle pouvait me comprendre alors qu'elle était un assassin tout autant à la différence de Skye. Skye, que j'avais perdue cela ne faisait aucun doute. Skye ou plutôt Daisy dont je tentais de m'éloigner. Certainement un échec. M'étant en effet bien rendu compte après de ce que j'avais perdu ou à cet instant où j'avais manqué de les perdre concernant Fitzsimmons. « Tu as arrêté de survivre n'est-ce pas ? Il y a plus que cette soif de sang ? » Ne pouvant que la remettre en question alors que cela ne faisait aucun doute qu'il y avait plus. Qu'il s'agissait désormais plus que de survivre. Cet éclat dans son regard. Ce rayon lumineux comme si elle rayonnait ou si elle n'était que peut être devenue cet héros que je désespérais peut être tellement de devenir. Mais les héros n'existaient pas dans ma vision du monde,du moins pas réellement, il n'y avait que des personnes qui tentaient de survivre. Difficile d'échapper à des habitudes. Et n'ayant pas idée à quel point je pouvais apprendre d'elle, et à quel point je ne pourrai que m'inspirer de cette personne qu'elle était devenue. Plus qu'un nom, plus qu'une légende. Et ne faisant autant que signe au barman de me donner une bouteille non sans balancer plusieurs billets sur le comptoir. Un regard qui croisait le sien alors que je ne pouvais que me lever. Il s'agissait autre chose que de ce qui s'était passé avec May. Ou peut être était-ce simplement l'idée, trouver quelqu'un d'accessible et oublier. Ou peut être que cela n'était que plus simple alors qu'elle ne me connaissait pas d'avant, ne connaissant mon passé. N'ayant idée de ce qui j'étais réellement mais pouvant autant reconnaître ces traits communs, ce même moule dans lequel nous avions été produits.
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« Je bois à cela. » Je ne peux m’empêcher de suivre et de boire moi aussi en l’entendant. Il ne faut vraiment pas être un grand observateur pour voir ce type, Grant, est aussi mal foutu que je le suis. Je sais reconnaître facilement les hommes avec un passé qui les tirent vers le fond du gouffre. J’arrive plutôt bien à m’en sortir, merci à ma sœur pour ça surtout, mais je connais ce sentiment mieux que quiconque dans ce foutu bar. J’attrape un nouveau verre et bois aussi. La brûlure de l’alcool est ma foi toujours la bienvenue, peu importe combien je peux en boire. Je ne suis peut-être pas une femme imposante de taille, mais s’il y a une chose que je sais très bien faire c’est bien tenir mon alcool. Merci à mes jours d’universitaire ou de lycée qui ne pensait qu’à faire la fête. C’est bien un des seuls points positifs de ce passage de ma vie qui en est ressorti étant donné que le reste m’a mené à faire le pire choix au monde… trahir ma sœur avec son petit ami et finir par devenir un assassin. Oui, je fais vraiment des choix de carrière douteux. Même encore aujourd’hui, mes choix ne sont pas toujours ce qu’il y a de mieux il faut bien le dire. Et je suis pourtant une femme dix fois plus mature et sage (si on peut le dire) que la gamine frivole que j’étais il y a plus de 10 ans.

Je regarde dans mon verre vide un instant quand je pense que ça fait maintenant plus de 10 ans que j’ai pris la décision de montée avec Oliver sur le bateau de son père. Je me suis toujours demandé ce que je serais devenu si à l’époque j’avais été une fille assez descente pour ne pas être faible et tomber sous le charme du copain de Laurel. Je me dis que lui comme moi n’avons jamais mérité quelqu’un comme elle dans nos vies. Je ne sais pas comment elle a fait pour finalement me pardonner et maintenant me soutenir autant dans chacune de mes décisions. Comment elle fait pour me dire que malgré tout ce que j’ai fait d’horrible dans ma vie… je ne suis toujours pas un monstre, que je suis même une bonne personne parce que je tente d’aider à protéger les autres. Elle a toujours été la meilleure de nous deux pour une très bonne raison et maintenant adulte, je le vois. Je vois plusieurs de ses qualités au travers de la personnalité d’Ava. Je vois une femme dure, énervante, limite coincée, mais terriblement dévouée à son travail ainsi que les autres autour d’elle. Et je ne la connais pas depuis longtemps. « Alors tu crois vraiment qu'on peut avoir cet happy ending ? qu'on peut rattraper ce qu'on a perdu? Je ne te voyais pas du genre à avoir des regrets... » J’ai un court rire amer quand je l’entends dire ça, puis je hausse les épaules. « Je ne crois pas au happy ending, mais je crois qu’on a tout le droit à la paix. J’apprécie avoir des regrets même s’ils sont souvent lourds à porter. Je le fais parce que ça me rappelle que je ne suis pas une cause perdue, que je suis encore capable de culpabilité et que je suis donc toujours humaine malgré le monstre sous la surface. Avoir des regrets m’a permis de trouver une manière de faire la bonne chose. On ne peut pas réparer le mal qu’on a fait, mais en le voulant vraiment… on peut au moins trouver un peu de force pour se pardonner et demander pardon. Ça sonne s vraiment plus stupide que dans ma tête… »

C’est étrange comment cette conversation devient plus … personnelle plus les verres se vident devant nous. Ce n’était pas vraiment mon intention en venant ici, mais bon … ça ne fait pas de mal de plus, la possibilité qu’on se recroise après est assez mince, je crois, bien. Je ne suis pas du genre à revenir dans un endroit surtout si je décide de sortir avec une conquête plus tard. Les chances de revoir la même tête et que ça ne finisse pas nécessairement bien sont plus grande surtout si on me laisse un numéro de rappelle. « Si nous parlons de ceci, j'aurai besoin de bien plus qu'un verre et là ne sera sans doute pas l'endroit où je me confierai. » Je ne peux être que d’accord comme quoi l’alcool est nécessaire en grande quantité et d’un endroit bien plus priver pour discuter de ce genre de chose. « Est-ce que c’est une invitation que je perçois ? Parce que je ne suis définitivement pas assez bourré pour mal comprendre. » Mon sourire est malicieux et charmeur à la fois. Mes raisons de venir n’étaient pas du tout innocentes après tout. De plus, lui comme moi pourrait utiliser la plus vieille distraction du siècle. De quoi finir la nuit en beauté même si demain il y aura une gueule de bois à l’horizon. « Tu as arrêté de survivre n'est-ce pas ? Il y a plus que cette soif de sang ? » Mon sourire glisse alors que mon regard devient légèrement flou. Ce sont deux très bonnes questions que je me pose bien trop souvent. Quand je suis devenu le capitaine des Legends, après la mort de Laurel et la disparition de Rip… j’ai dû devenir meilleure parce que j’avais des gens qui comptent sur moi pour les ramener à la maison. Je ne voulais pas échouer quand ils ont tous confiance en moi de manière presque totalement aveugle. Si je ne suis plus aussi perdu et prompt à tuer ceux qui se mette au travers de mon chemin c’est bien grâce à ça. « La soif de sang n’est jamais bien loin. Elle fait littéralement partie de qui je suis, mais j’ai trouvé un but. J’ai arrêté de me cacher dans les ténèbres et j’ai embrassé la lumière. Je ne me considère toujours pas comme une bonne personne, je suis sans doute hors du rachat, mais j’essaye tout de même. J’ai une deuxième chance, une deuxième vie littéralement parlant, je ne peux pas me permettre de la gâcher après tout ce qu’on a fait pour me l’offrir. » Ma voix est si basse qu’il est le seul à pouvoir entendre ma confession et le seul à pouvoir voir l’expression douloureuse sur mon visage quand je parle de ma deuxième vie. Il ne doit pas comprendre à que je suis littéral quand je dis deuxième vie et que je suis morte, mais je m’en fou.
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« Je ne crois pas au happy ending, mais je crois qu’on a tout le droit à la paix. [...] On ne peut pas réparer le mal qu’on a fait, mais en le voulant vraiment… on peut au moins trouver un peu de force pour se pardonner et demander pardon. Ça sonne vraiment plus stupide que dans ma tête… » « Tu penses vraiment que le pardon peut nous être donné ? même à des êtres comme nous ? » Ce qu'elle semblait croire. Pouvant comprendre au contraire que le pardon ne puisse être donné. Ce que j'avais accepté. Certaines personnes ne méritant pas d'être pardonnées. Ce que je ne méritais forcément alors que je n'avais pu que trahir mes coéquipiers. Pourtant elle ne venait qu'à affirmer le contraire. Et si je ne pouvais que voir son regard, je savais qu'elle était sincère. L'ayant vécu. La réalité se lisant dans son regard. Peut être que cela était-il possible. Des peut être. Des hypothèses. Mais encore fallait-il le vouloir réellement. Encore fallait-il vouloir se sauver de soi-même ou accepter d'être sauvé. « Tu t'es pardonnée. » Un constat. Ce qu'elle affirmait. Ce qu'elle vivait alors qu'elle s'était pardonnée. Ce qui n'était pas encore mon cas. Certain qu'elle n'avait sans doute pas tort. « Je ne suis pas certain de le vouloir ou même de voir comment cela est possible. »

Ce que je ne regrettais ce n'était pas tant le nombre de morts, de m'être tourné vers John ou même là vers HYDRA que d'avoir perdu ces liens, cette idée d'une potentielle famille. Cette impression d'appartenir quelque part qui me manquait le plus. Certes j'avais Kebo. Je savais qu'il serait toujours là alors que les années continuaient de nous lier. Mais la solitude autant que je l'appréciais pouvait me peser. Il était certain que je n'appartenais pas à HYDRA. Si j'évoluais parmi des machines de guerre, des hommes qui souhaitaient conquérir le monde, il ne restait pas moins qu'ils n'étaient pas des amis, les membres d'une famille. Ils étaient des adversaires, des personnes avec qui je pouvais parler affaire mais cela n'allait pas plus loin. Que là-bas par intérêt. Non à la fin je restais seul. Et sans doute ce qui était le plus compliqué était de savoir que j'avais perdu quelque chose d'inestimable. Ce que je n'avais pas avant. Pensant que je ne pouvais que compter que sur moi-même. Ce que John m'avait appris. Mais ils avaient changé ma perspective de voir le monde. Et à la fin, ils restaient perdus. Un lieu qu'on ne considérait pas comme un chez-soi s'il n'y avait personne autour. Car si je pouvais considérer le campement construit dans la forêt du Wyoming comme un lieu familier, l'éventualité d'un chez-soi, il ne restait pas moins que ce chez-soi comme d'autres je l'avais trouvé au sein du bus, tout comme ce lien que j'avais avec les autres membres de l'équipe. Période désormais derrière-nous. « Est-ce que tu as trouvé ce groupe, ces personnes ou même cette personne qui te donne l'impression d'appartenir quelque part ? que ta vie a un but ? »

Et des tentatives d'échapper aux ténèbres ou même de les embraser. Pointe de relief. Lui ressemblant même si elle n'avait pu qu'emprunter le bon chemin. Les verres d'alcool qui continuaient de défiler. Ce que je n'avais fait depuis longtemps. Non pas que j'étais en train de me noyer dedans, que j'étais pour le moment saoul. Pas encore. Cherchant juste ce point culminant où il serait facile d'oublier le reste si ce n'était son visage. Ayant toutefois de plus d'un verre pour me confier. Ce que je ne faisais jamais. Des émotions gardées sous la surface, contrôlée jusqu'à ce que la bête soit lâchée. « Est-ce que c’est une invitation que je perçois ? Parce que je ne suis définitivement pas assez bourré pour mal comprendre. » Idée qui avait traversée mon esprit. Ce n'était pas comme si elle était moche, loin de là. Moins mon style il était certain mais il ne restait pas moins que je savais reconnaître les belles femmes. Et en vue de son regard, il semblait que chacun cherchait un moyen d'oublier. « Si tu es prêt à l'accepter, alors oui c'est définitivement une invitation. » Sous-entendu là. Choix qui restait au final le sien. Choix que tentant.

Et une conversation que personnelle. Ces mêmes démons. Ce même combat. L'impossibilité de reprendre son souffle tant qu'ils ne seraient pas loin. « La soif de sang n’est jamais bien loin. [...] J’ai une deuxième chance, une deuxième vie littéralement parlant, je ne peux pas me permettre de la gâcher après tout ce qu’on a fait pour me l’offrir. » Ce que je n'avais jamais fait. Ce que j'avais tenté de faire mais la mort de Kara n'avait pu que me pousser à descendre un peu plus profondément au coeur de ces ténèbres. Lumière au bout du tunnel qui avait vacillé, presque éteinte. Lumière qui ne continuait d'exister que grâce à Skye. Son apparition qui réussissait à me faire entrevoir la lueur au bout du tunnel. Mais encore fallait-il que je me décide de m'en approcher réellement au lieu d'avancer puis de reculer. Son expression qui changeait, douloureuse. Des mots prononcés sur lequel je me focalisais comme sur chacun de ses gestes. « Tu es morte. » Ce qui semblait être le cas en vue du littéralement parlant, en vue du degré de la conversation. Aucun air de surprise sur mon regard. Coulson qui n'avait pu que surgir des morts. Un esprit ouvert. Faisant signe au barman de déposer de nouveaux verres. Verre que je prenais avant de lui tendre un. « Aux secondes chances alors. » Regard qui restait plongé dans le sien alors que je me levais. Une seconde chance qu'elle avait reçu. Pouvant comprendre qu'elle ait eu envie de l'embrasser. Aucune minute qui ne méritait d'être perdue alors que la vie était si courte.
Sara LanceWHATEVER, JE SUIS
ADMINISTRATEUR
Sara Lance
ÂGE RÉEL : 34
MESSAGES : 1546
ANNIVERSAIRE : 14/01/1990
INSCRIPTION : 01/03/2017
GROUPE : À l'usine
QUARTIER RÉSIDENTIEL : Vie dans un motel pour le moment
EMPLOI : Propriétaire d'un centre d'art martiaux
MOVING ON
GRANT & SARA
Un bar miteux, un étranger avec une tête qui semble avoir vu l’enfer et de l’alcool bon marché avec un goût moyen… c’est tout ce qu’il nous faut on dirait pour avoir une conversation profonde sur la vie et la mort. C’est presque ridicule et digne d’un mauvais livre ou un truc du genre. J’étais venu dans l’espoir de faire sortir la rage qui bouille en moi sur quelques connards ou dans le pire des cas… le faire en étant assez ivre, mais au lieu je suis en train de philosopher avec un homme que je ne connais pas sur le pardon et ce genre de connerie alors que l’un comme l’autre on sait très bien que nous sommes bien au-delà de toute forme de pardon. Mais je veux croire qu’on peut tout de même essaye de trouver quelque chose de mieux pour se racheter face à nos actions passés. Ëtre avec les Legends, être leur capitaine m’a donné cet espoir. Rip fut le premier à me l’offrir, puis la sœur me poussa dans cette direction et finalement les autres membres de l’équipage comme Ray ou Stein me donnèrent les dernières raisons. Ils avaient, ont confiance en mon jugement, pour une raison que j’ignore bien franchement par moment, afin de les ramener chez eux. « Tu penses vraiment que le pardon peut nous être donné ? même à des êtres comme nous ? » Je hausse les épaules en jouant avec le contenu de mon verre. « Peut-être pas le pardon, jamais complet tout du moins, mais on peut toujours trouver la paix. J’ai arrêté de me regarder dans le miroir avec l’envie de le briser parce que mon propre reflet me dégoûtait. Je crois que c’est déjà un bon début. » Ma voix est légèrement amer alors que je dis la dernière partie.

C’est bien quelque chose que je me suis toujours garder de dire à qui que ce soit autour de moi. Il y a des jours encore où je ressens cette boule dans mon ventre et où mon reflet me révulse encore, mais je vis mieux avec que après mon retour comme Sara Lance dans le monde des vivants. « Tu t'es pardonnée. Je ne suis pas certain de le vouloir ou même de voir comment cela est possible. » Je rigole sans humour à ses mots. « Il y a des jours où je me pardonne pour ce que j’ai fait et d’autres où je me sens de nouveau comme un monstre. C’est une question de point de vue. Je sais juste mieux comment laisser ma culpabilité aller et non pas me noyer sous elle. C’est le grand secret. » Je me penche vers lui avec un léger sourire en coin alors que je lui dis tout ça. Même si je lui souris, il n’y a pas pour autant de la lumière dans mes yeux. Au contraire, ils sont plutôt vides et tristes. « Est-ce que tu as trouvé ce groupe, ces personnes ou même cette personne qui te donne l'impression d'appartenir quelque part ? que ta vie a un but ? » Cette fois, quand je souris, celui-ci est plus vrai, plus doux même parce que je pense à Laurel, à mon père, à la team Arrow et bien entendu aux Legends. Ils sont devenus ma famille et comme toute famille ce n’est jamais facile, mais au moins on se soutient tous même Mick quand il n’a pas trop la gueule de bois ou qu’il est dans une bonne humeur. C’est souvent difficile à savoir, mais je commence à connaître ce type mieux qu’il ne le veuille. « Ma sœur m’a pardonné pour le mal que je lui ai fait. Elle est celle qui a cru que je méritais de vivre dans la lumière… elle est celle qui a échangé sa vie pour ma deuxième chance… » Je m’arrête un instant. Même si Laurel n’est plus morte, il est toujours terriblement difficile pour moi de parler de sa mort en sachant que je n’ai rien fait pour la ramener dans le monde des vivants par la suite. « Elle m’a poussé vers mon équipe, ma famille, mon but. J’ai arrêté de prendre des vies pour les protéger d’une manière que tu ne peux sans doute jamais imaginer. » Je le regarde maintenant dans les yeux. « Je ne sais pas si je mérite l’amour de cette femme, mais je serai folle de ne pas vouloir essayer non ? Après tout, je suis humaine et la plus part des gens cherche à être heureux. » Je fronce les sourcils n’aimant pas trop la profondeur ou l’intimité qui semble être de plus en plus présent dans notre conversation. Je décide finalement d’y mettre fin en buvant de nouveau alors que lui semble plutôt être en mode réflexion sur tout ce que je viens de lui dire.

Après un moment et plusieurs verres alors qu’on finit surtout par faire de la conversation plutôt légère sur les endroits qu’on à visiter dans le monde, entre autres. J’ai toujours les idées claires quand je finis par lui demandé si j’ai bien compris le message qu’il m’envoie. Grant ne semble pas non plus complètement ivre, ce qui est une bonne chose. Les sexes complètement bourrer avec un mec c’est rarement très gratifiant, ça je peux vous l’assurer par expérience. Quoi que parfois le sexe avec les mecs tout court ne l’est pas… Question de point de vue si vous voulez mon avis. Enfin bref… « Si tu es prêt à l'accepter, alors oui c'est définitivement une invitation. » Je vide mon verre avec un grand sourire et un air séduisant. «Je ne dis jamais non à un peu de plaisir. » Le barman vient remplir nos verres à nouveau en nous disant finalement qu’il est sur le point de fermer boutique donc que ça sera le dernier. Surprise, je regarde la vieille horloge dans le coin du bar. Il est presque trois heures. Je réalise aussi que nous sommes maintenant les seuls occupants de l’endroit. L’homme n’a sans doute pas voulu trop pousser après notre petite démonstration de plus tôt. Je hoche la tête en lui faisant comprendre que nous avons bien entendu alors qu’il repart. Alors que Grant et moi terminons nos verres, la conversation redevient plus sérieuse. « Tu es morte. » Ça semble tellement grave quand il le dit alors que je le dis d’une manière si banale comme si ça faisait partie de la vie. « La mort est surfait si tu veux mon avis. C’est juste un sentiment de vide absolu avant que les lumières ne s’éteignent. » Je ne veux pas franchement m’étendre sur le sujet et heureusement, il n’insiste pas de son côté. « Aux secondes chances alors. » Je lève mon verre et bois à ces mots. Une fois nos verres terminés, il dépose de l’argent sur le comptoir et j’en fais de même. « Aller, la nuit n’est pas encore terminé. Pas pour nous qui vivons dans son ombre. » Je me lève en tirant avec moi alors que je marche vers la sortie un sourire séducteur sur mon visage alors qu’il est très très claire que le matin venu j’aurai déjà disparu de ses draps. Mais ça aura valu la peine, je le sais déjà.
electric bird.


Et j'archive le sujet comme il est terminé!
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