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[OPEN] [| Specter / Burke |] Wandering around
AnonymousInvitéInvité
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Wandering Around



starring
@Harvey Specter
@Juliet Burke


L'arrivée de Harvey avait été quelque peu mouvementée. Il avait erré longuement autour du village. A l'occasion, il avait disparu des alentours pendant plusieurs jours, poussant loin sur la côte. Il était toujours revenu, le regard vide et désemparé. Chaque nuit, il fixait son petit feu avec des yeux anéantis ; chaque matin, il réunissait ses maigres possessions pour repartir, plein d'une énergie et d'une confiance renouvelées.

Mais ses efforts n'avaient pas été récompensés.

Juliet était en lisière du village ce soir-là quand l'ex avocat surgit de fourrés, la faisant sursauter. Il ne dit rien, mais ses yeux exprimaient clairement l'ampleur de sa détresse immédiate. Il avait du mal à respirer, le contour de ses yeux était rouge sang et son cœur battait à tout rompre. On aurait pu le croire malade, mais il était en pleine crise d'angoisse.
AnonymousInvitéInvité
Depuis que Juliet a trouvé Harvey sur une des plages jouxtant le village, elle le tient à l'oeil. La blonde l'avait vu venir fureter autour de chez eux, aller et venir, disparaître pendant des jours, elle trouvait ce comportement puéril surtout maintenant qu'il avait testé les limites de l'île et ça dès le premier jour. Le choc de la découverte devrait être passé depuis un moment ! Oh elle peut concevoir qu'il cherche encore un moyen de partir de là, il n'est pas le seul au village à agir ainsi, ils sont nombreux à le faire surtout dans ceux n'étant là que depuis six mois ou un an. Ou peut-être que c'est elle qui est trop blasée pour réagir autrement. Avec tout ce qu'elle pu voir et faire sur cette fichue île, il y a longtemps qu'elle a perdu l'espoir de partir de là.

Ce soir là, Juliet fait le tour du périmètre du village, rien ne peut vraiment leur tomber sur le coin de la gueule mais c'est un réflexe. Sait-on jamais aussi si les ours polaires ont décidés de quitter leur territoire bien plus loin et de débarquer en pleine nuit. Eux ou quelques uns des autres animaux sauvages et potentiellement dangereux relâchés sur cette île. Si elle était là pour ses recherches sur la fertilité, elle sait que Dharma avait une espèce de ferme-zoo à l'autre bout de l'île et faisait des recherches sur les animaux, savoir comment les acclimater avec succès et ils ont réussis.

Bref elle en est là de ses pensées quand elle manque de sursauter en voyant Harvey sortir des fourrés. Diable comment a t-elle pu ne pas l'entendre débarquer ? Ce n'est pas bien grave, il suffit de voir la tronche qu'il tire pour passer à autre chose. Et bordel c'est bien sa veine, Jack s'est absenté du village pour deux jours et il est clair qu'Harvey va lui péter un câble. Qu'à cela ne tienne, elle fera avec.

- Harvey stop maintenant, ça fait des jours que vous faites ça, vous allez vous tuer à force !

Oh si elle avait vu les symptômes précurseurs d'une crise d'angoisse mais pour le moment si elle peut détourner son attention, ça peut potentiellement le faire.
AnonymousInvitéInvité
C'était le dernier soupçon de raison qui persistait en lui qui l'avait mené jusqu'ici. Pour une raison inconnue, ses pas l'avaient mené jusqu'à de parfaits inconnus au moment où il était en détresse, alors que, entouré de ses amis, il se cachait pour perdre pied. Qu'est-ce qui n'allait pas, dans sa tête ? Peut-être son instinct de survie cherchait-il à lui dire que s'il restait encore seul, il allait devenir fou, et en mourir.

Juliet l'avait secoué, tiré de sa torpeur. Il reprit conscience de son environnement et, alors qu'il le faisait, la boule de peur et de chagrin qu'il retenait éclata. Lui qui avait fait l'imperturbable à son arrivée, et avait montré une témérité et un orgueil sans bornes par la suite, avait enfin atteint ses limites. Il n'y a pas à dire, retenir autant aussi longtemps avait beau être autodestructeur au possible, c'était une preuve de force intérieure rare.

Alors qu'il restait là, impuissant et plongé dans son marasme, sanglotant et cherchant le réconfort de sa propre personne en se prostrant, il laissa aller ses paroles, sans se soucier de ce que Juliet pourrait en penser ; pour peu qu'elle s'en soucie.

« Je ne les trouve pas. Ils sont partis. Je n'ai plus personne. Plus personne ! Ils étaient tout à mes yeux. Je donnerais tout ce que je possède pour en retrouver un seul d'entre eux, maintenant. Je me sens si seul, si malheureux. »
AnonymousInvitéInvité
Oui Juliet en avait vu de ces cas depuis qu'elle est sur cette île et elle ne parle même pas du premier crash ayant emmené Jack et Sawyer -entre autres- mais bel et bien de avant eux. Enfin ils ne sont même pas le premier crash mais celui qui a changé sa vie à elle si on peut dire ça ainsi. La blonde est parfaitement au courant qu'il y en a eu d'autres avant mais peu ont survécus et dans ceux qui l'ont fait, certains ont même refait leurs vies ici. Voir ont eu des enfants sur cette île. Bien qu'elle même ait l'impression d'être là depuis toujours. Juliet a apprit à se détacher des gens qui vont et viennent sur l'île, s'ils étaient dans le monde normal, nul doute que le taux de suicide serait élevé, tout comme celui des accidents.

Tout comme même si elle en a le titre, elle n'est pas médecin au sens propre du terme. Heureusement qu'il y a de vrais médecins sur Baywave, comme Jack. Sauf que là personne ne peut l'aider. En voyant Harvey craquer, la blonde soupire et ses épaules s'affaissent. Malgré qu'elle se veuille détachée, elle ne peut pas rester insensible à la détresse du jeune homme. Pour autant, elle ne veut pas lui donner de faux espoirs.

- Vous n'avez pas à rester seul Harvey, je sais que ça ne sera jamais pareil mais on est nombreux sur l'île. Vous pourrez trouver des personnes avec qui vous entendre, j'en suis certaine mais vous devez arrêter de courir comme ça.

L'approchant tout en parlant, pour lui offrir une épaule sur laquelle pleurer s'il en a besoin. Posant elle même sa main sur l'épaule d'Harvey.

- Vous n'êtes pas seul Harvey.
AnonymousInvitéInvité
Il était très rare de pouvoir appréhender les sentiments de Harvey quand on ne le connaissait pas. Il avait vraiment fallu qu'il se trouve en détresse et complètement perdu pour qu'il puisse accepter les mots et les gestes qu'il lui fallait. Pour beaucoup, sa réaction, même si compréhensible, pouvait paraître excessive, voire théâtrale. Derrière le masque de l'inébranlable arrangeur victorieux, il y avait pourtant de profondes blessures qui ne se refermaient pas. Elles lui avaient fait faire comme rater beaucoup de choses. Aujourd'hui, il ne pourrait plus réparer ses erreurs ou rattraper ses occasions manquées. Et il ne verrait plus ses amis.

« Merci. Merci, Juliet. »

Dès que la femme l'avait touché, il s'était calmé, réalisant son état et se ressaisissant. Il restait sous le choc et affaibli, mais il parvint rapidement à retenir l'angoisse. La relâcher un instant avait suffi à le faire souffler assez pour retrouver une contenance. Il respira profondément, arrêta les sanglots, sécha ses larmes. Il observa les environs, cette île qu'il avait vite appris à haïr jusqu'au plus profond de son être. Il finit sa course en croisant le regard de Juliet, qui semblait éprouver de la compassion pour lui. Il s'en voulut de l'avoir fait se sentir ainsi, et entreprit de se relever.

« Je dois me rendre utile, ou je vais devenir fou. »
AnonymousInvitéInvité
Comment Juliet pourrait-elle rester impassible devant la détresse de l'homme ? C'est tout simplement impossible parce que déjà malgré les épreuves sur l'île elle a toujours un coeur comme on dit. Mais en plus parce qu'elle sait ce que c'est que de perdre quelqu'un de sa famille ou même des amis. La blonde évite d'y penser mais souvent les souvenirs de sa soeur reviennent, sa soeur atteinte d'un cancer en rémission et qui voulait désespérément tomber enceinte et avoir un enfant. Elle l'a laissé derrière elle, elle pensait pouvoir la retrouver un jour et surtout lui ramener la solution miracle pour qu'elle tombe enceinte. Donc oui elle peut comprendre ce que traverse Harvey.

- De rien Harvey.

Parce que oui Juliet n'a pas fait grand chose à part essayer de trouver des mots réconfortants sans lui donner de faux espoirs. Sans doute qu'à sa place quelqu'un d'autre lui aurait dit que rien n'est perdu, qu'il pourrait encore retrouver les siens. Mais est-ce que ça aurait été bien pour le jeune homme d'entendre cela ? Absolument pas du tout. Elle le voit essayer de se ressaisir de calmer ses sanglots et quand leurs regards se croisent, elle lui offre un doux sourire se voulant réconfortant.

- Cela fait du bien de craquer par moment. Voulant lui confirmer qu'il n'y a pas de hontes à avoir, qu'il n'est pas le premier qu'elle voit craquer ainsi et certainement pas le dernier. Une fois debout sur ses pieds, ce qu'il lui dit ne la surprend pas plus que ça. "C'est parfait, parce qu'il y a toujours quelque chose à faire au village. On pourra commencer par te construire ta propre cabane, je suis sûre qu'après une bonne journée de travaux manuel, tu dormiras comme un bébé." Ne tiltant même pas sur le coup qu'elle est passé du vouvoiement au tutoiement. "Pour cette nuit, je te laisse la mienne et pas moyen de refuser, je sais où aller dormir." Juliet ira se glisser dans la cabane de Jack puisqu'il n'est pas là et même s'il était là d'ailleurs. Ou elle pourrait aller rejoindre Sawyer aussi.
AnonymousInvitéInvité
C'était vrai. Craquer lui avait fait du bien. Il ne supportait pas ça, mais il se sentait un peu mieux ; en tout cas, physiquement. La tension avait baissé, il pouvait respirer à peu près normalement et réfléchir à peu près bien. Il reprenait conscience de son environnement et de ce qui était à faire. Il commençait à se faire à une dure réalité, celle de la survie et du travail à fournir pour cela. Et bien, le travail ne lui avait jamais fait peur. Il ne lui ferait pas peur ici. Il saurait se montrer productif et construirait une cabane à l'épreuve du temps et des éléments. Il apprendrait à se nourrir et à nourrir les autres.

Oui, établir des objectifs lui faisait du bien. Malgré la peine, il pouvait se redresser et commencer à avancer, à nouveau. Juliet put assister en direct à sa résurrection. Il n'était pas encore aussi plein d'assurance et d'audace qu'en temps normal, mais il dégageait soudain une force nouvelle et une grande présence. Malgré son ensemble vestimentaire ruiné, sa peau encroûtée et ses cheveux dégoûtants, il arrivait à dégager dignité et détermination.

« Très bien, j'accepte. Demain, j'apprendrai à me protéger pour la nuit suivante. Après-demain, je vous aiderai pour manger. Enfin, je nous aiderai, je crois. »

Il hocha la tête, acquiesçant à sa propre phrase pour la rendre plus réelle encore. Il était déterminé à montrer à la blonde, et à ses nouveaux congénères encore à découvrir, qu'il pouvait être un membre inestimable du groupe.
AnonymousInvitéInvité
Quand on vit des coups durs chacun a sa propre manière de craquer dans un premier temps mais invariablement les larmes finissent par arriver. Un mécanisme complexe du corps humain pour évacuer la pression accumulée encore plus surement qu'en frappant dans quelque chose ou pire dans quelqu'un. Ou comme Harvey de s'épuiser en mode fantôme pour pas grand chose au final. Mais sans doute avait-il besoin de voir par lui même ce qu'il en était au lieu de juste faire confiance aux autres. Du moins à Juliet puisqu'elle est la seule à sa connaissance à avoir échangé quelques mots avec.

- Demain le toit sera rudimentaire et à moins que ça te suffise, on pourra t'aider à construire une vraie cabane mais ça demandera plus de temps.


Au moins le jeune homme se reprend et vient de se trouver un but et même si elle ne le maternera pas, Juliet veillera à ce qu'il s'en sorte et qu'il connaisse un peu mieux les gens du village. Pour se faire accepter déjà mais aussi pour son moral.

- Il va falloir qu'on te trouve des vêtements de rechange même si ça ne sera certainement pas un costard. Quelle taille fais-tu ?

Ils verront cela une fois vraiment dans le village mais elle commence à se renseigner pour savoir à qui elle va devoir demander de l'aide.
AnonymousInvitéInvité
Harvey hochait la tête. Il avait conscience de ce qu'elle disait, mais il était déterminé. Rien de vraiment bien ne se méritait sans efforts ni embûches. Il aurait du temps et de l'énergie à dépenser avant d'être parfaitement rôdé, mais ils seraient sans doute surpris par son endurance et par ses capacités d'apprentissage. Après tout, il était sorti de Harvard Law Suma Cum Laude sans vraiment se casser la tête. Apprendre à monter des pièges et des cabanes ne serait pas une affaire compliquée avec un bon professeur.

« Oh, pour les tailles de vêtements, ça dépend. Vous avez plus des Européens ou des Américains ? Manifestement, je fais plutôt du M en tailles américaines. »

Il écarta les bras, laissant deviner une carrure certes sportive, mais assez élancée. Il n'avait jamais cédé à la tentation d'obtenir de gros bras et des muscles saillants. Il était très élégant ainsi. De toute façon, il n'avait pas le temps pour passer des heures en salle.

Levant les yeux au ciel, il le vit se teindre d'ocre et de rose. C'était magnifique. Il n'y avait pas encore prêté attention, depuis le temps qu'il était ici.

« Je crois que la suite sera pour demain. Je ne veux pas paraître grossier, mais ... A quelle heure est-ce que vous mangez ? »
AnonymousInvitéInvité
Aux réactions d'Harvey, Juliet sait qu'il a parfaitement compris ce qu'il lui explique pour les cabanes. Il lui semble que le jeune homme est même clairement décidé à montrer ce dont il est capable et qu'il peut être utile. On peut dire qu'il revient de loin avec la crise qu'il vient de faire sans oublier quand elle l'a trouvé sur la plage. Au moins maintenant s'il garde sa bonne volonté jusqu'au bout, il devrait être un élément sur lequel on peut compter et ça c'est assez précieux sur l'île.

- On a peu de tout à vrai dire. Il serait surpris de voir ce qu'ils ont pu trouver et amassé au village au fil des ans. Certes les vêtements ne sont plus neufs mais comme on dit à cheval donné on ne regarde pas les dents. En tout cas Juliet l'observe et hoche la tête pour elle même devant sa carrure. Précisant sa pensée. "J'irais voir avec Sawyer, vous avez à peu près la même carrure." Négocié serait plus juste connaissant le beau blond mais l'histoire serait trop longue à raconter si Harvey se montre curieux.

- On a pas vraiment d'heure, des fois on se réunit tous pour partager les résultats d'une chasse, la plupart du temps chacun fait ses repas. Et me concernant plus précisément, je n'ai pas encore mangé ce soir, j'attendais d'avoir terminé mon inspection du périmètre. On pourra manger ensemble.
AnonymousInvitéInvité
Ce n'était pas que Harvey soit miraculeusement guéri, ou même guéri de ses peines. Il était un homme d'action, ne se sentait dans son élément qu'en réalisant quelque chose. Ce projet d'installation était, pour ainsi dire, un défi vivifiant. Il l'aiderait à tenir le coup et à garder les idées noires à distance ; au moins pendant un temps. Il constatait les dégâts de son combat sur ses habits et sur son corps. Il ne tiendrait pas longtemps en roue libre. Il devait se remettre et prospérer pour chercher plus longtemps, plus loin.

« Je serais très heureux de partager ton repas. Et je te retournerai la pareille le moment venu. C'est vraiment ... très gentil. »

Chasse et cueillette ; c'était pittoresque. Dire que Harvey Specter allait vivre comme un homme préhistorique ! Certains, à New York comme ailleurs, riraient fort en apprenant cela. Mais lui s'en fichait pas mal. A nouvel environnement, nouvelles règles ! Il ferait honneur à sa réputation et apprendrait vite, et bien.

Le soleil finissant de décliner, il était temps de s'en retourner au coin des feux. Harvey fit connaissance avec humilité avec ses nouveaux compagnons, et fit son possible pour retenir tout un tas de petites choses pour partir sur de bonnes bases.

Demain, un abri.

Après-demain, la jungle.

Le jour suivant, à manger.

Et les choses iraient d'elles-mêmes.
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