Pas joué.

Eddie n’est pas quelqu’un de bienveillant ici, si par le passé, jamais il n’aurait envisagé enlever une vie, maintenant c’est bien autre chose. La violence avait toujours été pour Venom, son compagnon au nom bien étrange. Même Eddie n’aurait su dire si c’était le vrai ou non. Il s’était amouraché d’un type peu recommandable et définitivement pas digne de confiance. Mais lui, il l’avait toujours fait, aveuglement. L’autre l’avait toujours traité différemment. Il n’a jamais su pourquoi. Les deux hommes ne pouvaient pas se passer de l’autre. Ils se séparaient, ils se courraient ensuite après, comme un accroc fait tout pour avoir sa dose. C’en était maladif, voire toxique. L’autre lui avait même mis la bague au doigt. Mais rien ne sent la rose et leur couple était loin d’être rose, c’était plus tinté de rouge.  Et ce con porte toujours sa bague. Ce con ne l’a jamais enlevé. Elle porte encore les traces de ce jour qui l’a marqué à jamais, qui l’a changé.

Venom avait un jour, sans crier gare, attaqué Eddie. Il avait même failli le tuer mais il ne l'avait pas fait intentionnellement. Venom a disparu ce jour-là. Marqué par la balafre sur son visage, qui grave à jamais ce jour-là. Chanceux ou non, il n’a pas perdu la vue, ni la vie. Cet évènement l'a changé, la haine et la cruauté sont devenu son moteur.  Il n’est plus question de soigner. Les infestés sont morts, ils ont beau marcher, grogner, il ne s'agit que de carcasses vides qui se nourrissent de cervelle.  Il est maintenant sûr qu'il ne peut sauver personne, pas même lui. Sa machette et son fusil à pompe sont ses seuls amis. Il n’a rien besoin de plus. Il s'est éloigné des villes, des habitations. Il vague entre les bâtiments abandonnés, les fermes, il en vide les habitants, vivants ou morts et s’installe. Et quand il n’y a plus rien pour lui, il change d’endroit.

Après son licenciement de la chaîne télévision pour qui il travaillait en tant que journaliste, à cause de ses accusations envers la Life Foundation, Eddie s’est retrouvé sans rien. Impossible pour lui de trouver le moindre travail. Il s’est fait accosté par une scientifique de la LF qui voulait le prévenir des actions de l’entreprise, notamment ses expériences sur les humains. Ils testaient en réalité la fusion entre les symbiotes et les êtres humains. Eddie finit par y aller, voyant là l’occasion d’apporter les preuves qui lui manquaient à son ancien patron. Cependant, ça tourna assez mal et il libéra Venom d’une des salles isolées. Se dernier fusionna à la perfection avec lui, même s’il semble détruire ses organes petits à petits. Après de long moment d’adaptation, Venom décide de coopérer avec l’humain et de sauver l’humanité de ses semblables et mettre un terme au plan de Riot, un autre symbiote. La LF fut close après ça, Eddie lui, décida de reprendre le journalisme, mais plus pour de l’écrit, là où il pourra peut être mieux s’exprimer.

Lors de la chute des USA, Venom et lui ont combattu auprès des autres. Il reprit ensuite sa vie de son coté une fois à Montréal. Il est maintenant journaliste au Daily News, sous cette couverture, il fait le « justicier » le reste du temps. Si cela peut être appeler comme ça. Il s'en prend au malfrat, certes, mais il n'utilise pas la méthode héroïque, il ne prend pas de pince. Il déteste les Avengers, qui seraient certainement ses ennemis s’ils retiraient leurs œillères. D’autant plus qu’il est un journaliste controversé même ici, traitant toujours de sujet pouvant fâcher certains.  

Eddie fait partie d'une minuscule part de la population, a avoir le malheur d'entendre une voix. Ses hallucinations auditives ne sont pas de nature schizophrénique. Il n'en a aucun des autres symptome. Il a grandit avec et n'a jamais réellement voulu s'en soigner. La seule fois qu'il a tenter de la faire déguerpir de son crâne, il a fait un accident de voiture, plus ou moins... volontaire. Eddie n'est pas connu pour être agréable et ne cherche pas à l'être spécialement. C'est un journaliste et comme on les décrit si bien, c'est un vautour qui cherche la moindre information, le moindre scoop. Il passe tellement son temps à investiguer qu'il le fait même sur ses proches. Leur crachant alors leur vérité, ou plutôt, sa vérité à la figure dés qu'il en a l'occasion. Il n'aime pas le mensonge et sa phrase fétiches est "tout le monde ment". Il est pris d'obsession sur un groupuscule terroriste qui attaque depuis des années et qui malgré les x tentatives de le démanteler, fini toujours par se reformer. Il veut comprendre pourquoi.

Pas joué.