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Appelle mon numéro # [Karlena]
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
ÂGE RÉEL : 34
MESSAGES : 1059
ANNIVERSAIRE : 14/02/1990
INSCRIPTION : 02/02/2019
EMPLOI : PDG de L-Corp & CatCo Worldwide Media
Appelle mon numéroKara & LenaJ’humeur à zéro


Robe noire cintrée et laissant apercevoir un léger décolleté, manteau de fourrure synthétique sur les épaules, Lena Luthor faisait claquer les talons de ses escarpins sur le sol du hall du grand bâtiment. Elle avait en effet une réunion importante avec les journalistes de CatCo Magazine et devait leur présenter les objectifs du mois à venir. Mais si elle marchait d’un pas aussi déterminé, ce n’était pas uniquement par souci professionnel. Elle voulait repartir à L-Corp au plus vite. En effet, s’il lui était possible d’éviter de trop s’attarder sur le lieu de travail d’une certaine journaliste qui n’avait pas eu la politesse de lui donner la moindre nouvelles… depuis près de trois semaines… C’était mieux ainsi. Trois semaines ! Avait-on idée de faire la morte durant tant de temps ? Lorsque l’on avait un minimum d’éducation, il semble normal de dire quelque chose après… ça. Ne serait-ce qu’un vulgaire “C’était agréable mais ça n’ira pas plus loin” ? Oui, la brune aurait été plus que vexée dans son orgueil, mais elle aurait compris. Là, elle ne comprenait pas. D’autant que Kara lui avait semblait bien plus correcte que ça.

Quoi qu’il en soit, elle prit l’ascenseur afin de rejoindre les locaux du journal. Elle fut accueillie par James qui la gratifia d’un sourire radieux. Elle lui rendit poliment, soupirant intérieurement devant sa lourdeur. Elle savait parfaitement qu’il désirait bien plus qu’une relation professionnelle entre eux… Mais c’était bien loin d’être réciproque. Il l’avait, du reste, invitée de nombreuses fois pour un dîner ou simplement un café. Elle avait toujours refusé. Toujours.

Et là, elle la vit. Bon sang… D’après son planning, elle était censée être en repos aujourd’hui… pensa-t-elle, sentant un long frisson remonter le long de son échine. Elle était toujours aussi magnifique, son doux sourire illuminant la pièce tandis qu’elle discutait avec une de ses collègues.
Lena préféra ne pas aller la saluer, ne sachant encore si elle était capable de se maîtriser. Elle avait pensé, durant ces semaines, à la contacter d’elle-même. Après tout, elle avait accès aux dossiers de ses employés et aurait parfaitement pu prendre le numéro de Kara… Mais cela aurait été une violation de sa vie privée. Alors elle s’était contentée, au bout d’une semaine, de lui faire envoyer des fleurs à son appartement. Un magnifique bouquet de lys blancs, agrémenté d’une carte sur laquelle elle avait simplement calligraphié un “L”. Mais ça n’avait pas fonctionné, elle n’avait reçu aucune réponse.

Aussi, pour éviter la tentation, elle se dirigea directement dans la salle de réunion, posant ses dossiers sur la table. Elle inspira profondément, fermant les yeux avant que la porte ne s’ouvre sur Snapper. Elle le salua d’un signe de tête entendu et les autres membres de l’équipe suivirent. Quand ils furent tous installés, elle prit la parole.

Bien. Bonjour à tous, je pense que la réunion peut commencer. James, je vous invite à faire votre débriefing du mois dernier, demanda-t-elle au brun qui se tenait à sa droite.

Il s’exécuta sans sourciller, ravi de parler de l’augmentation du nombre de vente du magazine, ainsi que des articles phares qui avaient le plus de succès. Lena sourit professionnellement en l’écoutant, prenant des notes tout en regard ses collaborateurs autour de la table. Une certaine attirait son attention, en particulier. Elle évitait soigneusement son regard, attisant la colère froide de la brune.
Une fois le laïus du rédacteur en chef terminé, chaque journaliste fit un compte-rendu de leur mois. Lena était plutôt fière d’avoir racheté l’entreprise à Cat Grant, l’ambiance était réellement agréable et ils étaient tous très compétents.
Elle regarda l’un de ses dossiers, c’était désormais à son tour de parler. Aussi, elle exposa le plan pour le mois en cours : la volonté de continuer sur cette voie, de développer un peu plus le côté humain et d’essayer de mettre en valeur chaque semaine une personnalité différente. Elle pianota sur ce fameux dossier qu’elle gardait depuis le début de la séance. Elle se tourna vers une certaine journaliste...

Miss Danvers ? Je sais que vous appréciez tout particulièrement les portraits. Ce sont, du reste, les articles les plus appréciés de nos lecteurs comme l’a parfaitement indiqué votre rédacteur en chef,

Elle avait prévu cela depuis un long moment. Depuis trois semaines, en réalité. Mais en apprenant qu’elle ne serait pas présente lors de la réunion, elle avait destiné ce projet à Nia Nal. Néanmoins, puisqu’elle était là...

J’ai ici le dossier de notre maire, Regina Mills. C’est vous, Miss Danvers, qui serez chargée de faire son interview, de découvrir la femme qui se cache derrière la profession, finit-elle par dire.

Elle ne prit pas la peine de se lever, faisant passer le dossier à ses collaborateurs.

Dans ce dossier se trouvent ses coordonnées. Je pense que vous n’aurez aucun problème pour la contacter grâce à son numéro personnel, n’est-ce pas ? Ajouta-t-elle, acerbe. Parfait ! Dans ce cas, nous pouvons clôturer cette réunion. Et encore toutes mes félicitations pour cette belle réussite !

Elle commença à applaudir légèrement et fut suivie par la tablée. Tous se levèrent ensuite, tout comme Lena qui rassembla ses chemises. Elle leva ses yeux vers la blonde qui passa à sa hauteur.

Miss Danvers, puis-je vous voir un instant dans mon bureau ? Je souhaiterais m’entretenir avec vous concernant… ce fameux article.

Si elle avait hésité, la voir, là, devant elle, avait fait s’effondrer toutes ses résolutions. Elle avait besoin de comprendre ce qui avait pu se passer. Elle avait besoin d’explications, et elle les aurait.

AnonymousInvitéInvité
Louanges parsemées d’un brin de jalousie. Voici ce que lui avait valu l’interview de Tony Stark. Le dernier numéro de CatCo Magazine avait fait l’effet d’une tornade sur la sphère médiatique traditionnelle et Kara en était l’auteure.
La première interview de Tony Stark depuis qu’il avait été rapatrié d’Afghanistan. Les journalistes du monde entier avaient rêvé de pouvoir couvrir le sujet, et, mystérieusement c’était Kara que l’homme avait choisie. De leur côté, les relations publiques de Stark Industries étaient restées murées dans le silence, et le monde se retournait vers Kara pour grappiller la moindre information.
Son appartement était devenu un champs de bataille, un téléphone qui sonnait sans arrêt, au point qu’elle du s’isoler du monde, des confrères venaient la voir, espérant avoir le temps de parler de Stark et des livraisons en tout genre.
Elle ignorait que tant de personnes pouvaient s’intéresser à une autre à ce point, c’était de la folie !
Elle avait pensé prendre congé, le temps que les choses se calment, mais le nombre d’appels sur son numéro personnel avait crevé le plafond et finalement, elle se trouvait bien plus tranquille dans les locaux de CatCo.
C’est ainsi qu’elle se retrouvait là, en compagnie de Mackenzie, à lui décrire le salon de Stark. Détail tout à fait insignifiant, mais elle plaquait un sourire poli et indulgeait sa collègue.

C’est alors qu’elle frissonna lorsqu’elle entendit un claquement de talon familier. Un bruit qui avait hanté ses nuits et l’avait souvent réveillée en sueur, haletante, accompagné d’une certaine moiteur au creux de ses cuisses. Excepté que cette fois, elle était bien réveillée.
Elle savait que c’était elle. Elle prit soin de fixer un point imaginaire derrière sa collègue jusqu’à ce que le claquement s’éloigne, alors elle aventura un regard...
C’était bien elle. Malgré elle , ses yeux s’attardèrent sur sa silhouette tandis que James la conduisait en salle de réunion. Merde.
Que faisait-elle ici ? Kara savait que cela devait arriver tôt ou tard, mais pas aussi vite et surtout pas maintenant que les projecteurs étaient sur elle.

A côté Mackenzie émit un petit sifflement qui la sortit de sa stupeur.

“C’est pour ça que James a rappelé les troupes aujourd’hui… On y va ?
- J-je te rejoins.” répondit Kara d’une voix lointaine.

La journaliste se dirigea vers son bureau pour prendre son bloc note, les jambes tremblantes.
Elle prit quelques secondes pour souffler, son regard irrémédiablement attiré par le bouquet de fleur qui se tenait à côté de son pot à crayon. Dès qu’elle avait vu les courbes élégantes du “L” sur la note, elle avait su de qui il provenait. Le bouquet était magnifique, comme la femme qui en était à l’origine.

Kara avait sciemment coupé les ponts après leur nuit. Elle voulait se protéger, Lena était dangereuse pour elle et pourtant… elle était irrémédiablement attirée par elle.

Elle prit son courage à deux mains, et pénétra dans la salle de réunion… la tête baissée.
Durant la première demi-heure, la blonde, prenait machinalement des notes sans vraiment prêter attention à ce que racontait James. Les yeux fixés sur ses feuilles, elle sentait le regard perçant de Lena sur elle. Dans quel pétrin s’était-elle fourrée ?

En revanche lorsque se fit au tour de la brune, Kara ne put s’empêcher de relever la tête et de croiser son regard. Elle frissonna. Elle était majestueuse au milieu des journalistes. pourtant, la colère sourde qui grondait dans ses yeux ne valait rien qui vaille. Comme pour lui donner raison, la Luthor s’adressa à elle, toujours professionnelle.
Elle lui confia le portrait de Regina Mills. Les portraits étaient une rubrique récente de CatCo, Kara avait porté le projet jusqu’à ce que Cat lui donne raison, juste avant le rachat, et elle avait eu l’agréable surprise de voir les lecteurs s’y attacher. Malgré la tension indéniable qui régnait dans la pièce, Kara était reconnaissante que Lena aie choisit de la garder.
La blonde bredouilla ses remerciements, avant de grimacer à la pique de Lena.
Si les autres y voyaient une simple indication d’une patronne à son employée, Kara savait que c’était un reproche déguisé. Non, elle ne l’avait jamais rappelée et à cet instant la blonde se sentait minable devant la culpabilité qui lui tordait le ventre.
Elle ne jeta même pas un coup d’oeil au dossier.
Finalement, la réunion se termina, tout le monde se leva avec les applaudissements de rigueur pour leurs réussites, mais Kara n’avait pas le coeur à s’auto-congratuler. Elle ne le méritait pas.
Son instinct la sommait de fuir cette salle, et en même temps il lui intimait de rester auprès de la brune. Ce fut la Luthor qui prit la décision pour elle. La blonde déglutit et acquiesça lentement en remontant ses lunettes sur son nez.
Kara se doutait bien que la conversation qui allait suivre n’allait pas être plaisante et qu’elle devait son lot d’explications à Lena. Elle la suivit en silence dans son bureau. Un grand espace qui, contrairement au reste de l’open-space, était entouré de mur blancs, opaques ainsi que d’un accès à la terrasse. Malgré les années passées au sein du magazine, Kara découvrait l’endroit non sans une pointe d’admiration.

Le silence était pesant. Kara cherchait ses mots tandis que Lena semblait être tout à fait encline à patienter le temps qu’il faudrait.

“Je…” commença-t-elle avant de s’arrêter. Elle ôta ses lunettes et commença à faire les cents pas dans le bureau, en triturant nerveusement une des branches.

“Sache que je ne regrette pas. Cette nuit était… bien au-delà de toutes mes espérances. C’était comme dans un rêve. Et j’y ai cru ! J’y ai cru, tu n’étais plus là mais voilà, quand j’ai vu ton numéro j’ai su que ce n’en était pas un. Et là j’ai pris conscience de ce que nous avions fait, de qui tu étais, de nos positions respectives et j-j’ai paniqué.”

Elle fit face à Lena, en prenant soin de rester à une certaine distance de sécurité. Cette femme avait l’effet d’un aimant sur elle et si elle ne faisait pas attention, elle savait qu’elle allait fatalement finir contre elle.

“J’ai fait ce qui m’a semblé être plus prudent. Quand j’ai reçu tes fleurs, j’ai su que j’avais eu tord de te laisser dans le noir. Je te demande pardon.”
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Dans son bureau, elle attendit patiemment, regardant la blonde se débrouiller avec sa culpabilité. Parce que c’était ça, qu’elle voyait sur son visage : de la culpabilité. Peut-être son mutisme l’avait-il affecté ? L’espace d’un instant, Lena sentit sa colère s’envoler… Jusqu’à ce qu’elle revienne quand Kara décida de prendre la parole.

Miss Danvers, je vous arrête. Je pense que vous n’avez pas compris ma demande, et ne soyez pas si présomptueuse. Parlons de cet article si vous le voulez bien, répondit calmement Lena, debout devant son bureau.

Elle n’aimait pas être percée à jour, pas plus qu’elle n’appréciait perdre le contrôle. Et là, avec elle, elle se sentait démunie. Nue. Bien sûr qu’elle avait souhaité pouvoir lui parler, et bien entendu qu’elle souhaitait des explications. Mais elle aurait voulu les lui demander. Elle aurait voulu l’entendre nier, bredouiller, ou encore la rejeter. Au lieu de ça, elle lui servait des excuses valables sur un plateau d’argent, la voix sincère et un regard qui lui hurlait de venir l’embrasser tendrement contre la porte de son bureau. Ce n’était pas juste.

Vous n’êtes pas sans savoir que Madame le Maire est une femme très occupée, sur tous les fronts. Etant une amie, j’ai jugé que vous seriez la mieux placée pour tirer le meilleur d’une interview.

Elle soupira d’agacement en voyant le regard perdu de la blonde.

Vous l’êtes, Kara. Vous êtes douée avec les gens. Vous arrivez à humaniser une personne en la couchant sur papier et c’est une véritable force. Je l’ai remarqué en lisant vos articles. Tous vos articles, finit-elle par dire.

Et c’était vrai. Après l’avoir rencontrée, elle voulait en savoir plus, la découvrir d’une autre façon. Sa plume était délicate, attentionnée et perspicace. Elle était passionnée par son travail et ça se voyait. CatCo avait beaucoup de chance d’avoir une journaliste aussi intègre que Kara Danvers. Elle était fabuleuse...

Et j’avais raison concernant vos talents. M. Stark a été ravis et m’a complimenté, vous concernant. Personne n’avait réussi à le faire s’ouvrir à ce point...

Elle soupira à nouveau, se massant la tempe avec délicatesse. Lena savait quelle était sa place, et elle connaissait aussi celle de la journaliste. Pourtant, cela n’avait pas eu d’importance à ce moment-là. Alors pourquoi, après, cela avait-il posé problème ?
Même si sa déception était présente, elle avait été touchée de savoir que Kara avait apprécié son bouquet.
Elle releva la tête pour croiser le regard de Kara.

Tout comme moi. Kara… Je ne comprends pas ! J’étais là, avec toi. Nous étions deux. Et je voulais te revoir ! Je t’ai proposé de partir mais tu m’as retenue, contre toi, avec toi. Pour ensuite disparaître ! Je n’étais pas venue aujourd’hui pour régler des comptes, tu n’étais pas censée être là… Tu ne devais pas être présente.

Elle s’approcha de la blonde, dangereusement - elle en avait conscience - et sûrement.

J’ai fait mon choix. Et je l’assume. Et si tu sais quelles sont nos positions respectives, alors comment as-tu pu me laisser comme ça ?

Elle avait les poings serrés tandis que ses yeux brillaient d’incompréhension. Sans parler de déception, c’était son égo qui avait été touché par le silence de la reporter. Elle avait l’impression d’avoir été simplement utilisée… pour une nuit. C’était déjà arrivé, mais dans ces moments-là, elle en était consciente et ne désirait rien d’autre. Seulement Kara était différente, et ce qu’elle voulait avec elle allait au-delà d’un désir charnel.
Elle se retourna pour se diriger vers son bureau, ne pouvant plus soutenir son regard. La voix soudainement plus sèche, elle interrompit néanmoins son trajet.

J’étais Lena. Juste Lena… Et j’avais l’impression que c’était également ce que tu voyais. Je me suis trompée. Du reste, concernant tes articles, c’était la patronne qui parlait. Je sais aussi être objective et apprécier les qualités à leur juste valeur. Tu peux sortir, j’ai dit tout ce que j’avais à dire.


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Avant qu’elle ne puisse continuer sur sa profusion d’excuses, Lena l’interrompit d’une réplique cinglante. Les yeux de la blonde s’écarquillèrent, elle resta quelques secondes bouche-bée avant de baisser à nouveau la tête: elle ne savait plus où se mettre.
De toute évidence, la brune ne souhaitait pas évoquer leur soirée ni même y penser. Pourtant, durant la réunion elle avait eu l’impression que…
Que signifiait ce numéro sur sa robe et ce bouquet dans ce cas ? Etait-ce seulement une formule de politesse ?
“J’ai passé du bon temps, merci pour ce moment mademoiselle Danvers, veuillez agréer mes salutations les plus sincères.”

Pendant que Lena enchaînait sur Madame le Maire, Kara restait abasourdie. Elle essayait désespérément de se concentrer sur ce qu’elle lui disait.
C’est seulement lorsqu’elle entendit son nom passer ses lèvres qu’elle sortit de sa torpeur et elle ne put que rougir sous l’avalanche de compliments. Professionnels certes, mais tout de même. Lena était bien informée, trop bien informée. Avait-elle lu ses articles avant ou après leur rencontre ?
La blonde était de nature plutôt discrète, être le centre de l’attention de tout ce monde n’était pas facile à gérer. Encore moins lorsque ladite attention ne provenait de personne d’autre que Lena Luthor.
Oui M. Stark avait exprimé sa gratitude à la journaliste également... en lui envoyant un verre à whisky. Elle ne put s’empêcher de sourire légèrement en se rappelant l’éclat de rire qu’il avait provoqué en le découvrant.

Sourire qui disparut bien vite quand elle réalisa que Lena était devenue silencieuse. Kara s’inquiétait malgré elle. Elle fronça les sourcils tandis qu’elle la cherchait du regard. Quelque chose n’allait pas. Elle fit un pas en avant, avança sa main, prête à la poser sur son bras pour la soutenir mais Lena releva la tête sans crier gare et à nouveau la journaliste se perdit dans ses yeux.

Et Kara comprit.

Elle avait eu tout faux, encore une fois et il faudrait très sérieusement qu’elle commence à la considérer telle qu’elle était. Une jeune femme sensible et non une succube avide de jeune journaliste. Son silence l’avait blessée bien plus qu’elle ne l’avait supposé et elle réalisa que Lena n’était pas prête à lui faire face. Sa détresse la déchirait. Kara avait horreur de faire du mal à qui que ce soit, encore moins à la femme qui s’approchait maintenant d’elle… beaucoup trop près. Lena franchit la ligne imaginaire que Kara s’était fixé. Elle recula d’un pas sentant presque la fureur et la tristesse de Lena vibrer en elle.

“Lena écou-”

Mais la brune l’interrompit à nouveau jusqu’à lui demander de partir et serrant la mâchoire, les pieds ancrés au sol, elle ne bougea pas d’un pouce. Elle ne la laisserait pas cette fois. Lena se dévoilait, et la blonde aimait ce qu’elle voyait. Une femme intègre, sensible. Le coeur de Kara battait un peu plus vite à chacun de ses mots. Elle se sentait chavirer, en proie à une irrésistible attirance. Elle lui faisait oublier où elle se trouvait.

Incertaine de la conduite à tenir car même si les circonstances ne s’y prêtaient certainement pas, elle avait une furieuse envie de faire disparaître sa détresse sous ses lèvres.
Avant qu’elle ne le réalise complètement, son corps l’amena jusqu’à Lena. Doucement, elle tira son coude pour la forcer à la regarder. Comme aimanté, son visage s’approcha à quelques centimètres du sien. Lena n’avait aucune idée du pouvoir qu’elle avait sur elle. Cela l’effrayait au plus haut point et pourtant…

“J’ai lutté pour ne pas te retrouver. Si seulement les circonstances étaient différentes…” chuchota-t-elle les yeux dans les siens.
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Pourquoi décidait-elle de choisir cet instant pour se montrer courageuse, au juste ? Ne pouvait-elle pas continuer à faire comme si de rien n’était ? Elle avait pourtant décidé de l’ignorer pendant trois semaines. Trois. Longues. Semaines. Et là, en se retrouvant face à elle, elle tentait de rattraper les choses ? Mais qu’y avait-il à rattraper ? Après tout, elle ne devait rien à Lena, pas plus que Lena lui devait quelque chose… Pourtant, la brune en avait été affectée, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Elle n’avait pris conscience de cela qu’en attendant une heure décente, le lendemain de leur nuit. Une heure décente pour recevoir un message par exemple. Ou un appel. Quelque chose…
Puis le lendemain à nouveau… Et tous les jours suivants. Elle ne quittait plus son téléphone personnel des yeux, sursautant à chacune de ses vibrations, chaque sonnerie, chaque e-mail. Mais rien. Pas une seule nouvelle de la blonde.

Alors elle avait commencé à lui en vouloir. A se sentir humiliée, trahie et utilisée. Elle trouvait que son comportement durant la soirée était tout de même un comble en sachant à quel point elle s’était laissée aller avec elle. Elle avait douté de la bonne foi de la PDG durant le gala de charité, puis également dans le Perk… Et finalement, c’était elle qui disparaissait de la circulation. Elle avait laissé un vide en Lena sans que celle-ci ne puisse rien y faire. Et se sentir impuissante face à ses réactions n’était pas dans ses habitudes.

Elle retira vivement son coude, le regard sombre et noir alors que la journaliste tentait vainement de la calmer. Comment voulait-elle se calmer au juste ?

Lutté ? Tu as “lutté” pour ne pas me retrouver ? Et pourquoi donc Kara ? T’ai-je donné une seule raison de douter de moi ? Pour quelqu’un qui émettait réserve sur réserve, m’imaginant comme une prédatrice utilisant les gens pour les jeter après…

Elle rit légèrement. D’un rire las, froid et cinglant. Elle sentait pourtant que Kara était sincère en trouvant des excuses mais ça n’était pas possible que cela soit suffisant. Alors quoi ? On se dit pardon, on s’embrasse et on se sépare à nouveau pour continuer sa vie chacune de son côté ? C’était impossible pour Lena. Et elle se maudissait d’en être incapable. Parce que souffrir de la situation, ressentir des émotions face à une Kara aux abonnés absents, cela signifiait qu’elle était déjà attachée, intriguée. Et c’était très mauvais.

Aussi, elle s’approcha de Kara, un peu plus, serrant presque son corps contre le sien alors que son regard dériva rapidement sur ses lèvres pour croiser à nouveau ses yeux.

Je sais parfaitement qui vous êtes. Et vous savez qui je suis. C’est un fait et nous le savions déjà lors de la soirée, lorsque nous avons fait les présentations… Aussi.

Son visage s’approcha encore de la jolie blonde, comme attiré par elle. Mais elle ne devait pas craquer. Alors qu’elle effleurait furtivement ses lèvres, elle murmura.

C’est à prendre où à laisser, lâcha-t-elle.

Et cette fois, elle se recula, lui faisant face. Son regard en disait long. Oui, elle savait qu’elle était sa responsable, et bien plus encore. Elle possédait CatCo. Elle savait que Kara Danvers était une “simple” journaliste. Aux talents exceptionnels, certes, mais journaliste tout de même. Et dans cette hiérarchie, c’était la brune qui avait l’autorité. Mais dans ses bras, contre sa peau, contre ses lèvres… Il n’y avait jamais eu d’échelle professionnelle.
Son choix, elle l’avait fait. Et si elle se maudissait actuellement, ce n’était pas à cause de son statut mais parce qu’elle était tombé pour la mauvaise personne… Du moins, c’est ce qu’elle pensait.

AnonymousInvitéInvité
Kara considéra sortir du bureau l’espace d’un instant. Elle ne savait pas où allait cette conversation. Elle ne voulait pas envenimer les choses mais le flash de colère qui passa dans les yeux de Lena lui disait qu’elle avait échoué.
Elle avait toutes les raisons de ne pas l’avoir recontactée et combien cela avait été difficile de ne pas juste débarquer à L-Corp pour demander un rendez-vous avec elle.
C’était la n+3 de sa hiérarchie, Lena était au sommet. Quelque part au fond d’elle, Kara ne pouvait pas croire qu’elle ai pu attirer l’attention de cette femme plus que pour un contact physique. Bien que les rumeurs allaient bon train sur son mode de vie et que Kara ne soit pas crédule, cette soirée lui avait laissé un souvenir à la fois merveilleux et plein de questionnement.
Elle ne s’était pas attendue que Lena soit une amante si attentive mais elle devait l’être avec d’autres… non ? En tout cas, son regard lorsqu’elle avait posé ses yeux sur elle la première fois en disait long sur la nature de l’interaction qu’elle souhaitait avec elle.
Puis au Perk de nouveau son comportement avait changé, la soirée avait bien failli s’arrêter sur une Luthor vexée que Kara puisse penser qu’elle voulait uniquement son corps. Alors elle avait cédé, elle avait répondu à son baiser, gardant dans un coin de son esprit qu’elle aurait probablement disparue le lendemain, qu’elle n’entendrait plus jamais parlé d’elle sur le plan privé.
Mais Lena avait tenté de reprendre contact et Kara se retrouvait si chamboulée qu’elle avait du prendre des mesures radicales pour ne pas être tentée de la revoir, ne gardant que pour souvenir ce bouquet sur son bureau.

Et pourtant elles étaient là. Lena pleine de reproches quant à son comportement, alors qu’il y a quelques minutes elle accusait l’orgueil de Kara de l’avoir laissé pensé qu’elle voulait des explications sur son silence. Elle enregistrait ses paroles sans réagir.
La brune était furieuse et en cet instant, quelque part au milieu de ses craintes, Kara la désirait plus que de raison. Elle se retrouvait à devoir gérer des sentiments toujours plus contradictoires, en regardant impuissante, Lena s’approcher toujours plus prêt, jusqu’à ce qu’elle puisse sentir son souffle sur ses lèvres et se laisser envoûter par son parfum.
Un violent frisson la secoua. Sa simple présence lui faisait perdre la tête. Elle était dangereusement magnifique. Les poings serrés, la blonde invoqua toute sa volonté pour ne pas succomber.
Lena avait le don de mettre ses nerfs à fleur de peau. Kara était au bord de l’explosion, aussi bien émotionnellement que physiquement, alors quand Lena brisa le charme en repassant au vouvoiement, il était trop tard.

Elle se sentait frustrée et blessée, du comportement de la brune. Elle savait très bien ce qu’elle faisait contrairement à Kara ne savait plus quoi faire avec elle-même. Alors quand la brune remit assez de distance entre elles pour qu’elle puisse enfin reprendre un cheminement de pensées plus ou moins cohérent, sa colère balaya tout.

“Alors vous m’en voulez pour ne pas avoir pu vous résister ? Vu comme vous m’avez abordée il semblait clair que vous ne demandiez pas plus.”

Ne tenant plus sur place, Kara se mit à faire à nouveau les cents pas devant la femme d’affaire.

“Et puis c’est vous qui m’avez embrassée ! Est-ce que vous avez la moindre idée de l’effet que vous faites Miss Luthor ?”

La blonde se tut un instant, cherchant à se calmer à tout prix. La conversation devenait dangereuse mais il était hors de question qu’elle se laisse faire. Elle reprit d’une voix plus calme.

“Je ne vous ai pas rappelée car je ne pensais pas importer pour vous, car vous êtes ma supérieure, car j’avais peur de ce que cela pourrait engendrer professionnellement, pour vous comme pour moi. Vous ne vous dites pas prédatrice, mais regardez-vous, votre comportement à l’instant me laisse penser que c’est votre égo qui ne l’a pas supporté et non Lena et je… je ne sais plus quoi penser.” finit-elle en laissant retomber ses bras le long de son corps, à la fois troublée par les sentiments que cette femme faisait naître en elle et déçue de la tournure de leur relation.

Elle priait intérieurement que Lena lui prouve le contraire. Elle voulait revoir cette facette tendre et attentionnée qu’elle avait aperçu. Elle était prête à mettre à mal tous ses principes si la brune voulait plus qu’une relation charnelle. Estimant que tout était dit, Kara se dirigea vers la porte mais ça ne peut pas se finir comme ça ! Elle se retourna vers Lena au dernier moment, sa main quittant la poignée qu’elle avait déjà saisie et inspira profondément.

“Arrêtons de faire les choses à l’envers. Je ferai à dîner vendredi, si vous venez, peut-être que l’on pourrait commencer par le commencement, si vous ne venez pas… et bien les choses seront claires et on s’en tiendra là. D’accord ?” proposa-t-elle en lui tendant la main.

Lena provoquait quelque chose d’indescriptible en elle, une attirance comme jamais elle n’en avait ressenti auparavant, et un sentiment de frustration impossible à contenir qui lui donnait envie de la repousser mais de rester sienne tout en même temps. Kara mentirait si elle disait qu’elle n’était pas curieuse d’explorer cette sensation.
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Alors vous m’en voulez pour ne pas avoir pu vous résister ? Vu comme vous m’avez abordée il semblait clair que vous ne demandiez pas plus.

Il n’en fallait pas plus pour faire renaître la rage au creux de l’estomac de Lena. Etait-elle idiote ou était-ce simplement de la provocation ? N’avait-elle pas vu ses yeux qui brillaient de curiosité face à elle, et ce, dès les premières seconde ? N’avait-elle pas compris à quel point elle désirait la revoir alors qu’elle lui offrait une nuit parfaite ? Lui dire qu’elle souhaitait la revoir n’était-il pas suffisant pour qu’elle comprenne que, non, elle n’avait pas eu l’intention de n’avoir qu’un coup d’un soir ?!
Apparemment pas. Comment osait-elle la prendre pour cette sorte de perverse carnassière ? D’où pouvait venir cette image ? C’était tout de même un monde !

Pardon ?!

Mais elle n’eut pas le temps de s’insurger plus que ça que déjà, la blonde continuait. Effarée, Lena la regardait comme si elle était en proie à des hallucinations. Tout ce qui sortait de la bouche de Kara n’était que des suppositions d’une jeune fille apeurée ! Et, oui, certes, Lena l’avait embrassée…

Bien sûr que je vous ai embrassée ! Parce que vous non plus, vous ne vous rendez pas compte de l’effet que vous avez sur moi ! Et vous ne m’avez pas repoussée je vous signale ! Enfin, pas à ce moment-là en tout cas !

Elle préféra se taire, luttant contre son agacement pour laisser parler la journaliste. Et ce n’était pas évident, si on en jugeait par les jointures de ses doigts devenues blanches. Elle pensa un instant se calmer, en entendant les peurs de Kara. Lena aussi avait eu le temps de réfléchir à une relation potentielle, à qui elles étaient censées être l’une pour l’autre : la patronne, et l’employée. Il n’y avait certainement rien de plus cliché… Mais cela avait-il une quelconque importance ? Pas pour Lena. Elle n’avait jamais vu la blonde comme son employée, et pourtant, elle avait essayé. Elle avait essayé de se raisonner, de ne pas se préoccuper de cette attirance incontrôlable… En vain. Quand bien même, en extrapolant et en imaginant qu’elles n’aient jamais eu une altercation et que depuis trois semaines, elles vivent leur passion, la PDG savait parfaitement qu’elle saurait faire la part des choses. Elle était intègre et avait toujours fait en sorte que cela se sache ! Elle pensait, justement, que c’était quelque chose qui était acté, qu’elle était différente du reste de sa famille, des autres Luthor. De son frère… Depuis qu’elle avait repris Luthor Corporation, elle avait réussi à redorer le blason de la famille, faisant en sorte d’obtenir la confiance des citoyens de Spring Harrow. L-Corp avait un nouveau visage, le sien. Alors pourquoi Kara Danvers, journaliste de CatCo, au fait de l’actualité et de ce qui se passait en ville, avait-elle tant de préjugés ?!

Mon égo ?! Vous parlez de mon égo ou de ma façon d’être comme si vous me connaissiez ! Mais a priori, ce n’est pas le cas ! Si je suis dans cet état, c’est parce que vous ne me laissez pas indifférente. Et ce n’est pas mon égo qui parle, c’est moi ! J’avais envie de vous revoir et oui, j’ai eu envie de vous embrasser dès que j’ai posé les yeux sur vous. Parce que vous étiez différente, vous dénotiez, vous étiez à cette soirée mondaine de manière très simple et c’est cette simplicité qui m’a attirée. La curiosité dans votre regard m’a fait me dire que vous pouviez être... Elle soupira avant de relever les yeux vers la blonde. Je ne mentirai pas en vous disant que je ne vous ai pas désirée ! C’est sûrement ce qui vous fait penser que je suis une prédatrice ! Mais peu importe puisque vous ne cherchez pas plus loin que ce que vous voyez. Je vous ai proposé de nous revoir, dans un contexte différent. De vous revoir parce que j’avais envie de plus qu’une simple nuit ! Et vous ne seriez pas dans ce bureau si ce n’était pas le cas.

La blonde semblait toujours énervée, ne voyant pas la sincérité dans les mots de la brune. Pourtant, rien n’était plus vrai à cet instant. Et finalement, au lieu de sortir, elle s’arrêta, faisant volte-face. Etait-ce de l’espoir que ressentit Lena à cet instant ? Très certainement.
Elle s’approcha d’elle, la faisant frissonner discrètement. Elle aurait voulu protester avec véhémence contre ce désir qui l’assaillait mais choisit finalement de se concentrer sur sa demande. Elle lui laissait une chance… Et si d’un côté, sa fierté lui intimait de refuser puisqu’elle-même avait refusé d’apprendre à la connaître la première fois… Son coeur avait une toute autre vision des choses.

C’était terrible de réaliser à quel point elle se sentait impuissante face à la journaliste. Elle l’avait vue, elle l’avait captivée par son regard, sa façon d’être, sa simplicité et son regard brillant d’intelligence… Et à partir de cet instant, ça avait été la fin. Sa fin. Malgré tout, elle avait essayé de lutter. Si on y réfléchissait bien, elle aurait pu mettre fin à tout dès les premiers reproches de Kara, dans les toilettes lors du Gala. Ou bien ensuite, sous la pluie. Ou dans le Perk. Au final, elle avait tout fait pour lui prouver que ses intentions étaient louables. C’était Kara qui n’avait cessé d’avoir des doutes, des préjugés… Encore aujourd’hui. Malgré le mot, malgré la délicatesse, malgré les fleurs. Elle soupira en fermant les yeux… Et les rouvrit quelques secondes plus tard.

Vous préférez le rouge ou le blanc ? murmura Lena en serrant sa main, les yeux pétillants.

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