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Down by the river [Skyeward]
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AnonymousInvitéInvité

Secrètement jalouse de ne pas avoir le même cran, la même envie que de faire la différence et se lancer dans le vide. La jeune femme aimerait bien être capable de dévier à ses habitudes, à ce petit cocon dans lequel elle se cache constamment, mais le peu de fois où elle entreprit une telle aventure, ce fut l’horreur. Comme à son habitude, elle baissa bien vite les bras, préférant s’en tenir à ce qui lui était familier, à ses talents et ses acquis. Le fait qu’elle aille choisi d’accepter l’offre de l’agence plutôt que de la refuser n’est que parce qu’en se sentant coincée entre deux options, la brunette divergea vers celle qui lui donnerait plus de possibilité. Cependant, la jeune femme croyait être placée parmi les techniciens, les informaticiens, … m’enfin bref, les gens qui lui ressemblent. Subir quelques tests, peut-être, à la rigueur, un peu d’entraînement, cela la stressait, oui, mais elle passerait outre ces obstacles, éventuellement. En revanche, devoir atteindre cette confiance en soi que l’agent devant elle possédait, alors là, c’était comme atteindre la lune. Inatteignable. Ça, et aussi le travail de terrain. Pire encore, dans son cas, car la pauvre n’avait pas de sens de la justice, de la protection, préférant nettement prendre ses jambes à son coup plutôt que de sauver quelqu’un en détresse. Une route vers la rédemption à laquelle la brunette n’était pas prête. Trop de responsabilités en vue. Une préférence, rendu là, aux études, plutôt qu’à tout ceci. Un diplôme qu’elle aurait voulu obtenir, mais qui resta hors d’atteinte. Jumelé le travail et les cours; une tâche surhumaine pour une jeune étudiante aux grandes envergures. Des visions plus positives du futur, certes, mais qui ne se concrétisèrent jamais. La dérape, finalement, mais qu’importe. Elle avait trouvé un travail beaucoup plus payant, entretemps, et mit au placard ce piètre restant de ses espoirs enfantins, pour en venir aux choses sérieuses.

Des bribes de cette étincelle flageolante qui refessaient surface, de temps à autre. L’allusion à un voyage qui la fit rêver, qui lui donna l’impression que les images vues sur l’écran de son ordinateur se concrétiseraient. Et le sourire sur le visage de l’agent Ward qui la séduit d’abord, puis qui la fit comprendre l’ampleur de cette dernière petite interjection. Essayant de se rattraper instantanément, disant que ce ne serait certainement pas dans un futur proche, qu’elle a pas très envie de prendre l’avion. Trop tard. Il avait déjà pris une note mentale de ses propos. Il s’en souviendrait, très certainement. « Well, then. You get me to follow you on that plane, and then we’ll see. Thought, I’m not sure you’ll be able to. » Un défi de lancer, voir s’il l’accepterait. L’idée qu’avant le voyage, elle trouverait le moyen de se cacher, de l’éviter, de même s’accrocher à quelque chose pour ne pas décoller dans cette machine. Trop d’accidents vus dans les reportages, aucune confiance en la capacité des avions. Mais l’impression que ceci n’était que la pointe de l’iceberg. Il avait laissé sa trace, l’avait fait songer à une possibilité que les choses changent. La pousser dans une autre direction sans qu’elle ne le sache, sans qu’elle ne se rende compte. Bien des défis à relever, mais jamais de trop pour lui, visiblement, alors qu’il la conduisait en plein cœur d’une foule. La fête foraine qui battait son plein, où les enfants criaient et courraient, où les adolescents parlaient un peu trop fort … un endroit à éviter en temps normal. Pourtant, la voilà qui le suit, ne lâchant pas sa main. Quelle attraction comptait-il faire, exactement? La crainte que ce ne soit en rapport avec les hauteurs. Fort heureusement, il débuta avec deux choix un peu plus raisonnables. Les auto-tamponneuses qui me plaisaient un peu, du moins, jusqu’à ce que je remarque la vitesse à laquelle elles se percutaient. Non. La maison hantée était préférable quoique Skye ne s’attendait pas à ce que les places assises soient si étroites? Son regard se fixa d’abord sur ce détail, avant de remarquer les gens débarquant justement du manège. Certains apeurés, d’autres qui pleuraient de rire … Tout dépendait des croyances. M’enfin bref, ce n’est pas le temps de penser à de telles choses. Une fois qu’ils eurent achetés leurs billets et que tout le monde quitta la maison hantée, ce fut à leur tour. Il entra d’abord, prenant place, mais se retrouvant vraiment serré. La crainte d’être trop près de lui, l’envie de prendre le siège derrière. Finalement, en le voyant faire de son mieux pour laisser un peu d’espace, elle se résigna à s’assoir, non sans sentir ses joues prendre une très légère teinte rosée. Essayant le plus possible de ne pas se retrouver trop près, question de ne pas envahir son espace. Une conversation qui reprit, heureusement, ce qui permit à Skye de reprendre un peu son souffle et se concentrer sur autre chose. « Monsters? Not really. They’re things people imagine, nothing more. As for ghosts, it’s different. I’m not afraid of them, but I respect them. The nuns used to talk a lot about ‘spirits’. » Et le manège qui bougea sans crier gare, ce qui la fit attraper la rampe en métal juste devant eux, croyant que cela aiderait. Mon dieu! Si ce simplement mouvement l’avait effrayé, alors quoi en dire lorsqu’elle se retrouva à l’intérieur? À en juger par les bruits qui sortaient dès que les portes s’ouvrirent, la pauvre en avait pas fini, de sursauter ainsi.
AnonymousInvitéInvité
« Well, then. You get me to follow you on that plane, and then we’ll see. Thought, I’m not sure you’ll be able to. » « Ok. Let's do this ! » Un sourire qui se dessinait sur mon visage. Peut être aurait-elle mieux fait de se taire car il était certain que je comptais bien accepter son défi. N'étant pas du genre à reculer. Elle qui se mettait en danger à vrai dire alors que je comptais bien en effet réussir à lui faire monter dans cet avion. Ce qui ne supposait pas forcément une mission. Mais à vrai dire nous savions tous deux que cela supposait une mission. Et pour cela, elle devrait être prête. Ce qui n'était pas encore le cas, mais si l'entraînement s'accélérait, si elle trouvait cette pointe de motivation alors tout pouvait changer. La jeune femme qui m'avait donné la base d'un nouveau plan d'entraînement. Sachant exactement ce qu'il me faudrait faire pour qu'elle trouve cette motivation. Un kidnapping de prévu. Un test dont je devrais parler à mes supérieurs, mais que certain que Victoria validerait ce projet. La femme à la poigne de fer qui me faisait confiance, et qui savait ce dont j'étais capable. Idée que je repoussais dans un coin de mon esprit alors qu'un sourire se dessinait sur mon visage. En effet, elle n'avait aucune idée qu'elle s'était véritablement engagée et que je comptais bien gagner cette partie. « We should decided what will happen for the loser. » Un défi qui prendrait un autre sens. Ce qui comptait aussi. Esprit compétiteur qui se réveillait et autant cette idée de rendre ce défi plus intéressant. Un gage pour celui qui perdrait. Un choix à faire et que certain que face à cette idée elle ne pourrait pas résister. Le moyen de prendre le dessus sur l'autre. Comme une partie à remporter. Un jeu où les esprits se confrontaient. Des visions différentes qui se rencontraient. Et cette même obstination qui nous caractérisait alors que chacun restait penché sur ces revendications. D'un côté elle qui pensait ne pas faire un bon agent, peut être ne pas pouvoir évoluer tandis que de l'autre côté j'étais certain qu'elle pourrait même surpasser le maître.

Mais autant que je pouvais parler de l'entraînement je ne pouvais que tenter de l'aider à s'affranchir de ses peurs. Comme si je voulais bousculer chaque recoin de son monde, comme si je voulais voir si elle allait se briser. Ce qui était sans doute le cas alors que je l'entraînais dans des lieux où elle n'aurait jamais été par elle-même. L'attirant au coeur de la foule sans pour autant lui lâcher la main avant de m'installer plus confortablement dans le train fantôme. Ou du moins je m'installais le plus confortablement que je le pouvais alors que ce gabarit n'aidait pas dans ce genre de cas. Conscient de cette proximité. Conscient que mes pensées étaient déjà en train de dévier alors que mon regard s'attardait sur son visage. Une touche de rose qui se dessinait sur ses joues que j'étais certain de provoquer. Un ego qui était flatté. Comme si la jeune femme tentait autant de conserver quelques centimètres entre nous, ce qui était pour dire impossible. Un wagonnet trop étroit. Un peu trop le but. L'obscurité qui pouvait aider, alors que dans l'ombre il était impossible de voir les visages. Les sens qui s’affûtaient. Et la peur qui pouvait aussi surgir. Certain en effet que la suite de cette aventure allait devenir amusante. « Monsters? Not really. They’re things people imagine, nothing more. As for ghosts, it’s different. I’m not afraid of them, but I respect them. The nuns used to talk a lot about ‘spirits’. » « Do you really think that we can find ghosts ? » Ton de surprise. Trop sceptique pour croire en ces histoires. Mais aucune possibilité qui lui était laissée pour me répondre alors que le train s'ébranlait soudainement. La jolie brune projetée en avant pour s'accrocher à la barre. « ... if I could see your face... » Note d'amusement perceptible dans ma voix alors qu'il était certain que j'allais m'amuser dans un sens. « Don't worry, we're not going to find ghost.. » Ce que je ne pensais pas. M'attendant à vrai dire à ce que l'attraction soit risible. Comme si je m'attendais déjà à être déçu de ce que je verrai. Et pourtant je savais qu'à l'opposé je n'étais pas déçu de me retrouver en sa compagnie. Me rendant jour après jour que j'appréciais de plus en plus de me retrouver en sa compagnie ou de l'entraîner. Conscient que ces pensées pouvaient être déplacées et pourtant je ne pouvais m'en empêcher alors que l'odeur de son parfum me parvenait. Un corps qui me trahissait déjà alors que je me forçais à reprendre mon souffle. Les battements de mon coeur qui s'étaient accélérés non pas à cause de la présence de monstres ou de fantômes mais bien en raison de cette proximité.

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Pourquoi, pourquoi parlait-elle sans réfléchir? En fait, son problème, c’est qu’elle ne prenait jamais assez de tems pour délibérer sur la pertinence de ces paroles et ses décisions. C’est exactement pour ça qu’elle quitta son appartement alors que ce n’est pas dans ses habitudes, le week-end, et c’est ce qui la poussa à débiter une telle connerie alors qu’elle ne voulait tout simplement pas se lancer dans une véritable mer de problèmes. « I was joking … it wasn’t what I meant. Sarcasm, you know? » Le sourire qui se dessinait sur le visage de l’agent ne rassura aucunement Skye. Dans quel bordel est-ce qu’elle venait de s’engager? Monter dans un avion? Il imaginait quoi, qu’il l’appâterait avec des sucreries ou avec une quelconque autre proposition? Eh bien, non. S’il y a une chose qui régit encore trop souvent la vie de la jeune femme, c’est bien la peur … ou plutôt la terreur. Et les voyages dans de tels appareils, c’était le comble pour quelqu’un n’aimant pas être entourée de gens. Enfermée, en plein vol, dans l’incapacité de sortir prendre l’air … autant la foutre en prison. Oui, une cellule est bien mieux qu’un avion. Au moins là, elle n’avait pas besoin de partager son espace personnel avec une bonne centaine d’inconnus. Mais c’est qu’il revint à la charge, voulant déterminer ce qui arriverait au perdant. « What are you talking about? A loser? I wasn’t talking about a dare. I just phrased my sentence wrong, that’s it. » Elle ne savait aucunement quel défi proposé, de toute façon. Mieux valait essayer de détourner la question et espérer qu’il lâche le morceau. Oui, elle était très obstinée, comme pour bien d’autres choses. Cependant, rien qu’à visualiser la scène où la brunette s’accroche fermement à la poutre massive la plus proche, alors qu’on la tire pour qu’elle lâche tout … eh bien, ça ne donne pas très envie de jouer l’idiote en public. Déjà qu’il faudrait la sortir de chez elle. À part pour les entraînements, elle ne comptait plus tant se mettre le pied dehors, surtout si ses sorties se résumaient à plus d’entraînements.

Oh, mais ce n’était fini, loin de là. Aurait-elle compris son plan? Qui sait, peut-être bien que si. Elle n’est pas si stupide, après tout. D’abord cet endroit bondé, à devoir se lancer en pleine action, analysé les gens dans une salle alors que la pauvre n’avait aucune idée de quels détails remarquer. Et maintenant, les voilà dans une fête foraine, là où une foule les attendaient déjà. Le bruit était agressant pour ses oreilles, les mouvements rapides et les lumières étaient horribles pour son sens de l’orientation. En fait, rien de cet endroit semblait très plaisant. La vérité était bien là, dans le lien entre la salle et ce lieu. Il voulait la pousser à affronter ses peurs, à ne plus prendre le chemin facile et faire de demi-tour. Une partie d’elle voulu, le temps d’un instant, lâcher sa main et essayer de trouver la sortie sans l’aide de qui que ce soit. Cependant, une fois sans guide, c’est sûr et certain qu’elle se retrouverait aux crises avec une véritable crise d’anxiété majeure. Donc, elle se résigna à le suivre, à se rendre jusqu’au manège du train hanté. Petit problème dès le départ; les places dans les wagons étaient bien trop serrées, ce qui la forçait à se rapprocher un peu trop de l’agent. Ses joues qui prirent des tons de roses alors qu’heureusement, le manège se mit à bouger. La noirceur les inonda bientôt, permettant ainsi la discrétion. « Obviously not in a haunted train. But in old buildings with a lot of history? Why wouldn’t there be? It’s not like everyone dies and knows exactly where to go. Maybe ghosts just don’t feel like they belong anywhere, and that’s why they roam around. » Parler ainsi d’esprit lui faisait penser à ses années avec les sœurs. Beaucoup de nuits passées à discuter de la vie, après la mort. Certaines d’entres elles ne croyaient pas en cela, ou plutôt, percevaient les fantômes comme étant des âmes à guider vers leur destinée. Skye, quant à elle, les voyaient plutôt comme son propre état, lorsqu’elle se cherchait encore une bonne raison de continuer, jusqu’au moment où elle trouva son emploi chez The Rising Tide. Et un début abrupt, alors que le train semblait soudainement vibrer. Ses mains virent immédiatement saisir la barre, réaction à laquelle l’agent Ward ne put que réagir. « Well you can’t. Unless you have infrared glasses to see in the dark. » Plus très amusée maintenant. Cette journée n’avait pas nécessairement été éprouvante au niveau physique, mais au niveau mental, alors là, ça dépassait toute attente. « I know that. » Un pincement au cœur, parce qu’en fait, elle aurait préféré que l’ambiance soit différente. Ce manège était visiblement fait pour les couples. Et malheureusement, ce n’était pas son cas. Maintenant, elle se retrouvait avec un homme pour qui elle ressentait de vives émotions. Cela était probablement interdit de penser ainsi. Il fallait se distraire, et c’est ce que Skye fit, en se concentrant sur l’attraction en tant que telle, les monstres empaillés, les sons et les lumières. Aux premiers abords, tout ça la fit surtout rigoler. Cependant, à un certain moment, elle sentit un souffle sur son cou. Certes, cela pourrait être attribué à l’air climatisé. Mais sur le moment, la brunette n’y pensa pas, et poussant un cri, elle se jeta sur l’agent. Cette proximité fut réellement choquante, alors qu’elle sentit ce petit cœur qu’est le sien battre à une grande vitesse. Le souffle court, elle s’en voulut trop, d’une telle réaction. Ainsi, dès que la jeune femme comprit la bourde qu’elle venait de commettre, la pauvre n’hésita pas une seconde à se décoller et à se réfugier de son côté à elle du wagon, le plus collé à la porte. À la place de dire quoi que ce soit, elle préféra juste se concentrer sur le reste du spectacle tout autour d’eux, plutôt que de répéter ce qui venait de se produire. Pas qu’elle s’était sentit mal, au contraire, même. Néanmoins, elle préférait continuer à dresser ce mur, question de ne pas trop se faire d’idées loufoques.
AnonymousInvitéInvité

« I was joking … it wasn’t what I meant. Sarcasm, you know? » Le sarcasme je connaissais en effet. La meilleure des amures. Un masque qu'on posait sur son visage pour montrer que nous n'étions pas blessés. Comme s'il était plus important de faire semblant que les mots ne blessaient pas, qu'on n'était pas atteint plutôt que de montrer toute trace de vulnérabilité. D'anciens réflexes. Peut être moins sarcastique que je ne pourrai l'être si Victoria ne m'avait pas trouvé. Ou peut être qu'alors cela n'aurait pas tant été du sarcasme que du cynisme. N'étant plus le même enfant qu'avant. Grâce à elle, j'avais pu trouvé ma place. Et elle avait raison alors qu'à vrai dire j'étais heureux de cette position. Etant à ma place. J'avais un travail que j'adorai, quelques amis. Certes ma vie personnelle n'était peut être pas la plus passionnante, mais ce n'était pas non plus comme si j'avais laissé beaucoup de place aux autres pour entrer dans ma vie. Préférant évoluer dans ce petit groupe d'amis avant tout. N'ayant tout simplement peut être pas trouvé la femme qui pourrait me partager ma vie, alors que celles rencontrées ne partageaient pas ma vie si ce n'était mon lit pour l'espace de quelques soirs. Rien de plus. Il n'y avait jamais une trace d'affection si ce n'était une relation pure et factuelle. Rien de plus, rien de moins. Mais à la différence, je ne pouvais que me rendre compte que je commençais de plus en plus à passer du temps avec la jolie brune qui se trouvait alors à mes côtés. Certes cette relation était avant tout professionnelle, mais il ne restait pas moins que la vérité était que j'en venais à apprécier ces petits moments. Peut être plus que je ne le devrais alors que je ressentais en effet un certain attrait pour elle, une attirance pour la jolie brune qui était sous mon aile au bout de plusieurs heures à s'entraîner. Pensées qui étaient peut être déplacées mais qui ne changeaient rien au fait que j'en venais à sourire plus facilement en sa compagnie. Ores et déjà en train d'accepter sa proposition. Un sourire qui était sur mon visage alors que mon choix était déjà fait. Un défi lancé et voyant autant sur son visage que non ce n'était pas du tout l'idée qu'elle avait en tête à l'origine. « What are you talking about? A loser? I wasn’t talking about a dare. I just phrased my sentence wrong, that’s it. » « Too late. If I'll get you in a plane for a mission or something else, I will decide of your sentence and same thing for you if you win. » Devant encore décider du gage que je lui imposerai. Différentes idées qui traversaient mon esprit mais qui n'étaient pas encore arrêtées. Au moins ceci était décidé. Ne comptant pas revenir dessus alors qu'elle m'avait pour ainsi dire elle même tendue la perche.

Et je ne pouvais que la pousser à aller plus loin. Ce que je faisais en effet. N'en venant qu'à l'entraîner au coeur de la foule même si elle aurait sans doute préféré rentrer directement elle. Ce besoin que j'avais de la provoquer, de la pousser au-delà de ses limites. Ce qui ferait d'elle un bon agent. Et qui lui permettrait aussi de contrôler ses peurs, d'apprendre à le faire. Ne devant pas nécessairement les surmonter mais apprendre à les contrôler. Ce que je comptais lui apprendre à faire autant que je comptais lui donner cet élan de motivation qu'elle n'avait pas encore. Un kidnapping de prévu qui se déroulerait prochainement. Mais pour le moment, je ne pouvais que profiter de ma soirée. Cela faisait sans doute longtemps que j'avais à vrai dire profiter d'une réelle soirée si ce n'était pour lire ou pour aller courir. Et une soirée qui avait en effet ce goût de différence. Ne pouvant que me retrouver à ses côtés dans le train fantôme mais tout aussi certain que je ne possédais pas la même opinion qu'elle sur les fantômes. « Obviously not in a haunted train. But in old buildings with a lot of history? Why wouldn’t there be? It’s not like everyone dies and knows exactly where to go. Maybe ghosts just don’t feel like they belong anywhere, and that’s why they roam around. » « You can't believe that ! » N'y croyant pas un once. Et que surpris qu'elle semble si déterminée que cela à croire en leur existence, à penser qu'ils existaient bel et bien. «It's absurd ! » N'y croyant pas du tout ausi simplement que celq soit. « Well you can’t. Unless you have infrared glasses to see in the dark. » Secouant la tête de droite à gauche alors que le train s'ébranlait. Le train qui se mettait en mouvement et ne pouvant que sourire un peu plus alors qu'elle s'agitait. Soudainement projetée contre moi. Les battements de mon coeur qui s'accéléraient à leur tour, stupidement. Mon souffle dans son cou. Elle était proche. Trop proche peut être ou parfaitement au bon endroit. Son parfum là. Mais cet instant ne dura qu'une seconde. Seconde pendant laquelle je me demandais si j'allais passer un bras autour de ses épaules alors qu'elle faisait cette décision pour moi. La jolie brune qui s'écartait, tentant de mettre une certaine distance entre nous. Ce qui était risible alors que même pas dix centimètres nous séparait désormais. La jeune femme qui se murait soudainement dans le silence alors que son regard se posait partout sur moi. Ego qui en prenait un coup. Pointe de vexation. Et soudainement le wagonnet qui rapprochait de nouveau. Une nuée de chauve souris. Le wagonnet qui prenait un soudain tournant à gauche. Les cris qui retentissaient alors que j'étais à mon tour projeté contre elle. « Sorry. » Ce qui n'était pas tout à fait vrai bien que je pouvais que tenter de trouver une position adéquate. Grognement étouffé alors que le wagonnet accélérait sa course, descendant en enfer apparemment vu les panneaux.
AnonymousInvitéInvité

Comme une roche qui, avec le temps, se durcit, eh bien, Skye en faisait tout autant. Son sarcasme, cela devint une arme à utiliser lorsqu’elle se sentait en danger. À un très jeune âge, elle faisait déjà appel à cette technique, au grand désespoir des sœurs à l’orphelinat. On lui répétait que ce n’était pas très joli, que ce n’est pas comme ça qu’elle trouverait une famille. Phrase qui, au bout d’un certain moment, ne voulait tout simplement plus rien dire. Gentille ou pas, on dirait que personne ne voulait d’elle très longtemps. Ses séjours chez de potentielles familles ne duraient pas plus d’un mois, et pour les rares qui la gardaient un peu plus longtemps, ça en arriva à six mois, maximum. Une dure défaite, pour une enfant n’espérant que trouver sa place. Jalouse de tous ces enfants courant dans le parc juste en face, qu’elle pouvait voir de sa fenêtre. Jalouse d’autres jeunes de l’orphelinat qui finissaient par partir et ne plus y remettre les pieds. Ce n’était pourtant pas beaucoup. Elle ne souhaitait qu’un père et une mère, peut-être des frères et sœurs … mais simplement le portrait d’une famille typique, un peu comme celles que l’on voyait sur les dessins des enfants. Non. À chaque fois, elle se retrouva avec une autre réponse négative. À force, elle vint à en détester la politesse et la gentillesse. L’agression lui fut plus facile à transmettre, et quand on la punit pour ce genre de comportement, elle se tourna vers tout ce qui pouvait être dit, de négatif, mais sans que cela ne se remarque. Le sarcasme fut donc né, dans sa vie, et jamais ne la lâcha. Ce fut sa marque de commerce, en fait, et encore aujourd’hui, elle en fait appel pour mieux mentir. Dans le cas présent, elle cachait l’arrière de ses pensées. La pauvre ne pouvait s’empêcher d’apprécier la compagnie de l’agent Ward, et ce, de plus en plus. Donc, un voyage passé à ses côtés ne pourrait que se révéler d’autant plus intéressant. Le seul hic, c’est qu’afin d’atteindre ce but, il allait qu’elle affronte sa peur des avions. Et elle ne voulait certainement pas avoir l’air d’une folle devant l’homme pour qui elle commençait à ressentir bien plus que du simple respect. « Fine, fine. Whatever. I hope you’re ready to meet your match, ‘cause I’m not that easy to convince. Especially when it comes to traveling by plane. And yes, each will decide the other’s sentence. Happy? » Essayant de voir quelles genres de requêtes elle pourrait bien faire et qui lui donnerait un grand avantage. Et si elle demandait qu’il lui permette de choisir un poste, à la CIA? Bon, c’est vrai, elle ne le verrait pas aussi souvent, mais … oh et puis zut, non, ce n’est pas ce qu’elle voulait.


Et un autre défi qui l’attendait, une surprise de plus pour la journée. Était-ce réellement qu’une sortie, rendu à ce point-ci? Doutant de ça, elle le suivit à travers la foule de gens, craignant d’avoir une crise en plein milieu du chemin. Ce qui n’arriva pas, à son grand étonnement. Une force qu’elle ne reconnaissait pas. Comme si … non, … se pourrait-il qu’elle se sous-estime tant? En tout cas, auprès de l’agent, on dirait qu’elle se voyait sous d’autres couleurs, presque sous son regard à lui. Un dur retour à la réalité en voyant les manèges, craintive de savoir sur lequel ils embarqueraient. Le choix. Ouf! Au moins, pas de grande roue. Un pas à la fois, alors que la brunette avait déjà franchi tout une étape. Préférant le train fantôme plutôt que les auto-tamponneuses, non sans se douter que l’endroit les surprendrait. Installés, donc, dans un wagon bien trop petit, celui-ci se mit à bouger quelques minutes après, leur permettant d’entrer en plein cœur du manège, et bien sûr, de discuter. Chose qu’ils faisaient depuis très longtemps, déjà, et pourtant, Skye ne sentait pas qu’elle le connaissait complètement. Trop de secrets, mais pas la technique pour les lui faire dévoiler. Autant discuter d’autre chose. Et ce fut, bien sûr, sous la thématique de l’endroit où ils se trouvaient, c’est-à-dire les fantômes. Une ouverture d’esprit à propos du monde spirituel qu’il ne semblait pas partager. « If you don’t believe, it’s fine by me. But please, don’t laugh at my beliefs. I grew up surrounded by religion, it’s all I knew, and I had no one to contradict me. » Même s’il croyait cela absurde, elle ne s’en importait pas. Les sœurs avaient enseigné bien des choses aux enfants, entre autres, ce côté spirituel des choses. Ces apprentissages, elle les gardait pour elle. Un sujet auquel elle mit fin subitement, ne voulant pas parler plus de ça. Une concentration qui revint au manège pendant un court moment, mais qui ne put que s’effacer dès que la jeune femme sentit qu’on la touchait. Un sursaut qui la projeta d’instinct vers l’agent. Une sensation étrange parcourut son corps, à cet instant, comme si … si elle y était bien, là, près de lui. Le choc que de s’entendre penser ainsi la fit immédiatement reculer, mais ce ne fut que pour un court instant, avant que ce ne soit à son tour, de venir la rejoindre de son côté Encore des excuses échangées. Puis, le wagon se mit à prendre de la vitesse, et à passer devant des panneaux qui signalèrent une supposée descente en enfer. Le côté plus croyant de Skye qui ressortit, alors qu’elle chercha à prendre entre ses doigts le mince collier au pendentif de croix, pendant que sa main gauche se posa sur ce qu’elle crut d’abord être le banc, mais qui, finalement, était la main de l’agent. Figée, elle ne retira pourtant pas sa main, alors qu’elle sentait le soulagement que d’avoir quelqu’un près d’elle.
AnonymousInvitéInvité

Le temps qui semblait figer ou s'écouler si lentement. Chaque geste qui semblait être ancré dans le verre, prêt à se briser en milles morceaux au premier impact. L'ambiance qui semblait elle aussi figer comme si chacun avait peur de commettre le geste de trop, de faire une erreur. La difficulté de nier ces éclats dans l'air. La difficulté de nier cette alchimie même si chacun prétendait ne pas la voir. Ce n'était que des prétentions. Cette alchimie était bien là, réelle. Elle n'était pas seulement physique. Elle n'était pas seulement existante depuis le premier jour. Celle alchimie elle grandissait. Celle alchimie devenait à chaque fois un peu plus forte, un peu plus précise. Un lien qui continuait de se tisser, de lier les deux protagonistes. Deux protagonistes qui se trouvaient dans un même wagon. Ce même wagon qui descendait au coeur des entrailles de la terre. Mais là aussi une illusion. Un tour de magie qui se déroulait dans le noir. Un tour de magie durant lequel les monstres prenaient forme. Les chauves-souris s'envolaient. Au coeur de l'obscurité, chaque sens était accentué. Les bruits qui l'étaient aussi. Les bruits qui étaient intensifiés du grincement des rails sur lesquels roulaient le train fantôme au grondement. Les fantômes qui sortaient des murs. Les monstres qui surgissaient, forçant le chariot à faire un détour ou prendre un virage serré. Les cris qui résonnaient. Certains qui sursautaient. Les coeurs qui étaient pris d'effroi alors que le wagonnet prenait de la vitesse et accélérait la cadence dans la descente, emporté au coeur du gouffre. Les échos des hurlements et des rires en écho. Mais ce n'était seulement à cause de ce contexte si particulier, prêt à vous glacer le sang que leurs battements de coeur s'étaient accélérés. Ce n'était pas pour rien que leur peau prenait une tournure rosée. Des détails qu'ils ne pouvaient voir dans l'obscurité. L'obscurité qui devenait une alliée avant de passer de l'autre côté de la barrière. L'obscurité qui les poussait dans les bras l'un de l'autre, semblant en rire alors qu'ils s'approchaient puis s'écartaient.

Mais d'un même mouvement, autant qu'elle je ne pouvais que me figer. Il s'agissait de cela. D'un même mouvement pendant lequel le temps semblait s'arrêter de s'écouler. Me figeant dans le silence le plus complet. Restant immobile le plus complètement possible alors qu'elle posait sa main sur ma sienne. Ne pouvant que me douter que ce geste n'était pas volontaire. Me doutant qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Ou du moins m'efforçant de ne pas me donner la corde pour me pendre. Me forçant à envisager toutes les situations possibles, tous les scénarios qui impliquaient qu'elle n'ait pas commis ce geste volontairement. Non pas parce que je ne le voulais pas. Me rendant compte que c'était bien le contraire alors que face à cette proximité soudaine, j'appréciais ce contact. Une main que j'aurai pu retiré mais que je ne retirais toutefois pas. Ne la retirant pas tout simplement parce que je n'en n'avais pas envie. Mais ces battements de coeur ils n'avaient pu qu'à leur tour continuer de s'accélérer sans que je ne le veuille alors que je me posais de nouvelles questions. Me demandant si elle allait retirée la sienne. Et finalement, je pus reprendre ma respiration. Ne m'étant pas non plus rendu compte que j'avais retenu mon souffle. Sa main qu'elle n'avait pas retirer. Un sourire qui naissait sur mes lèvres. Une voix qui me criait de faire attention, qui me criait de faire attention à ne pas m'attacher même si cela était déjà le cas, à rester uniquement professionnel envers elle. Une voix que j'étouffais tout aussitôt parce que les temps changeaient, parce qu'à cet instant je désirais rester là comme si de rien n'était. Alors je ne bougeais pas. Je restais là alors même que petit à petit à cause des soubresauts nous nous rapprochions. Restant là à côté d'elle dans le silence. Nullement plus concentré sur l'attraction si ce n'est sur sa présence. Un regard qu'elle ne voyait pas, ne pouvait qu'imaginer. Et un regard que je ne détournais pas moins en apercevant le puis de lumière. Le train qui ralentissait. Des hurlements de joie qui retentissaient alors que le wagonnet ralentissait l'allure avant de s'arrêter dans un grincement. Une main qui était restée en contact dans la sienne tout comme elle l'avait été lorsque je l'avais guidé au travers de la foule. Et une main que je retirais seulement après, à regret alors que je devais me relever non sans esquisser un grognement alors que le wagonnet ne restait pas adapté à ma stature. Et pourtant je n'aurai rien dit si le temps n'avait pas continué de filer.
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Oui, les premières heures du rendez-vous furent certainement les moins plaisantes pour Skye, alors qu’elle se fit obliger de continuer son entraînement et ce, malgré le week-end. Est-ce que l’agent Ward connaissait ce qu’était que le répit? Vraisemblablement, cela ne lui plaisait pas, car il la poussa à apprendre une nouvelle leçon, un peu contre son gré. Le seul prix de consolation, c’est que tout cela cessa lorsqu’ils partirent de ce bar. La conversation prit de nouvelles tournures, discutant parfois du boulot ou alors de ses habitudes. Rien qui invite à ne pas couper court à tout ça, pour ce soir, si ce n’était de cette irrésistible envie de le revoir constamment. À croire que la même jeune femme qui l’insulta, il y a quelques mois, serait celle qui ne cesserait de poser son regard sur lui, le scrutant, mémorisant ses tics et les traits de son visage. C’est fou, et surtout, c’est interdit, mais la vérité ne se cachait plus aussi bien qu’autrefois. Au gré des journées passées en sa compagnie, la jeune femme commençait à l’apprécier de façon différente. Puisqu’il est son officier supérieur, elle ne l’empêchait pas de le laisser démontrer les mouvements à apprendre en se concentrant à peine sur la leçon. Son obsession devint la gentillesse que lui témoignait Ward, mais également son physique. Rien que de le savoir dans les douches pas très loin des siennes, Skye en pressentait déjà la chaleur étouffante.

Dur retour à la réalité, alors qu’il lui indiqua devoir affronter l’une de ses plus grandes peurs; celle d’une foule, de se retrouver au cœur d’un endroit engouffrant et bruyant. Il crut bon de l’inviter à entrer et visiter la fête foraine locale. Ce fut d’un mouvement de recul qu’elle se mit à réfléchir, mais cela ne lui prit pas très longtemps avant d’accepter, ce qui eut un effet instantané. Lui prenant la main, Ward la traîna au-delà d’une foule de gens, ne la délaissant pas une seule seconde. Il ne s’arrêta qu’une fois le pire passé, entre deux attractions particulières. Skye devait choisir, entre les auto-tamponneuses et le train hanté. Pas très difficile, vu que la brunette ne voulait pas une autre compétition sur les bras. Elle préféra donc ces soi-disant wagons hantés. Stupide, n’est-ce pas, que de croire qu’une quelconque peur puisse naître d’images collées aux murs et une musique digne de l’Halloween. Impossible, que cela ne l’affecte … ou peut-être bien que si, finalement, car en un rien de temps, la brunette s’empressa de sursauter, avant de se retrouver dangereusement près de l’agent Ward. Des brèves excuses qui donnèrent lieu à d’autres discussions, cette fois aucunement relatives à quoi que ce soit d’autre que leurs croyances respectives.

Derrière les décorations très peu effrayantes et la vitesse de tortue à laquelle avançait le train, on aurait presque pris ça pour le voyage ‘des amoureux’, plutôt qu’une attraction terrorisante. M’enfin … ce genre de contemplations n’était pas pour les voisins de derrières, dans des wagons plus lui du leur. Cris et rires fous, il n’y avait que leurs interventions qui coupaient le silence qui englobaient l’officier supérieur et son agent en devenir. Car oui, il fallait qu’elle se répète l’impossibilité de sentiments, entre eux. Cela leur coûtera beaucoup, ce qui rendait ce terrain bien glissant. En revanche, l’avantage d’être plonger dans le noir complet, c’est que la jeune femme put guetter sa réaction, alors qu’elle laissa sa main se poser sur celle de l’agent sans jamais fléchir. Est-ce qu’elle s’attendait à ce qu’il se retire instantanément? Oui, car il suivait toujours les ordres. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’il se figea, lui aussi, permettant à ce que ce premier contact presqu’intime se fasse, sous les joues rosées et le malaise tant de l’un que de l’autre. Et comme si ce n’était pas assez, voilà que les soubresauts des wagons comblèrent l’espace les séparant. Il lui semblait si près qu’elle croyait … qu’elle croirait entendre leur cœur battre à l’unisson, un peu comme s’ils venaient à explorer cette possibilité restée enfouie depuis leur toute première rencontre.

Cela prit cependant fin lorsque les portes s’ouvrirent, au loin, inondant bientôt la salle sombre de la lumière naturelle du soleil. Les voilà donc de retour, à l’extérieur de l’attraction, dépassés par un groupe d’adolescent pendant que Skye resassait la situation qui se déroula, lors de cette sortie-là. « I’m sorry, agent Ward. I shouldn’t have … you know …  » Pas nécessaire d’en ajouter plus; il lisait assez facilement entre les lignes pour comprendre l’insinuation. « It’s not professional, and I doubt you came here for these sort of situations. So I’ll totally understand, if you ask for a more polite way of addressing you. » Elle ne voulait pas non plus que ce genre de sorties terminent, mais comprendre l’avis de l’homme, s’il préférait simplement faire comme si rien ne c’était passé .
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Un groupe d'adolescents qui nous bousculait. Un groupe d'adolescents qui m'empêchaient de repenser à cet instant pendant l'éclat de quelques minutes. Inconscient. Faisant comme si de rien n'était. Faisant comme s'il ne s'était rien passé. Je savais que c'était faux. Ni elle, ni moi ne pouvait nier ce moment. Ni elle, ni moi ne pouvait faire comme il n'y avait pas cette alchimie entre nous, l'attirance de nos deux corps. Reprenant mon souffle avant de reporter mon attention sur elle. Peut être qu'à vrai dire mon humeur s'était assombrie à l'instant où j'étais sorti du wagonnet. Déçu de devoir lâcher sa main. Et le groupe d'adolescents qui nous dépassait en courant, totalement insouciants, ne faisait rien pour me permettre d'améliorer mon humeur. Car j'aurai sans doute aimé malgré que moi ou en tout état de cause que ce moment dure un peu plus longtemps à vrai dire. Faisant taire ces voix dans ma tête alors que je me retournais vers elle doucement. La jolie brune qui reprenait la parole alors que je m'efforçais de faire comme si tout allait bien. Et la jeune femme qui m'offrait aussi cette douche froide tant qu'à faire. « I’m sorry, agent Ward. I shouldn’t have … you know … » Le professionnel était tenté de lui dire que non elle n'aurait pas dû, que nous n'aurions pas dû. J'aurai dû lui dire que non ce n'était pas une bonne idée, encore plus alors qu'elle était sous mes ordres. L'autre, plus égoïste était tenté au contraire de lui dire que ce n'était rien, que ce n'était strictement rien, que je n'avais rien contre ce geste. Mais la jeune femme s'empressait de reprendre la parole. « It’s not professional, and I doubt you came here for these sort of situations. So I’ll totally understand, if you ask for a more polite way of addressing you. » Pris au dépourvu pour une fois ou de nouveau. Tenté de lui dire que cela serait mieux de faire comme s'il ne s'était rien passé. L'autre plus égoïste tentait bel et bien de lui dire que ce n'était pas grave, que c'était minime. Mon regard qui restait posé sur elle. Mon esprit ores et déjà en train de se disputer. La raison qui pouvait l'emporter ou non. Prenant finalement la parole d'un ton neutre. « That's okay. » Ce que je lui répondais. Ce n'était sans doute pas la réponse qu'elle attendait. Lui confirmant dans un sens que ce n'était pas grave. Mais ne lui disant pas non plus qu'elle devrait redevenir totalement sérieuse, polie et professionnelle. Elle ne pouvait l'être au-delà. Mais c'était un jeu dangereux. Chaque réponse me mettait dans une position compliquée et dangereuse. Peut être qu'il serait mieux de laisser le temps faire son oeuvre. Des questions qui se posaient. « Don't worry. » Ayant l'impression de m'enfoncer encore plus dans ce trou béant que j'étais en train de creuser. Ne pouvant pas non plus dire que ce n'était rien car je ne le pensais pas. Ayant l'habitude de me renfermer sur moi-même mais à cet instant je n'en fis rien. La regardant avant de retomber dans le silence, faisant quelques pas de côté avant de me diriger vers l'attraction à côté. Ne sachant exactement quoi lui répondre sans la vexer alors que mes pensées se mélangeaient dans ma tête. Tout était mélangé, confus. Tout se confondait et tourbillonnait alors qu'au lieu de lui dire de rentrer, j'étais tenté de l'inviter à prendre un café un de ces jours. Ce qui ne correspondait pas à une idée professionnelle. Aller dans un parc d'attraction en sa compagnie n'avait rien de professionnel mais d'un autre côté je me rendais compte que j'étais à l'aise à ses côtés, que je passais un bon moment même. Mon regard qui se posait sur un couple de personnes plus loin. Ils avaient l'air heureux. La déontologie qui ne se mêlait pas. Passant une main dans mes cheveux bruns dans un geste nerveux avant de finalement me tourner vers elle. Si toute son attitude m'indiquait qu'elle ressentait elle aussi cette attirance, qu'elle appréciait ces moments, il ne restait pas moins qu'à ses côtés il y avait toujours un doute. Ce qui n'était pas le cas lorsque je me retrouvais en présence d'autres femmes. Conscient de l'effet rendu. Lui adressant un semblant de sourire avant de prendre alors la parole. « Maybe... we should grab a coffee sometime. »

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Le temps qui sembla s’arrêter, mais pas pour les mêmes raisons que d’habitudes. Il ne s’agissait pas d’anxiété, malgré le fait que les gens continuaient d’affluer, que la foule doublait en taille et qu’un groupe d’adolescents les bousculent. La première fois depuis très longtemps que cette drôle d’impression soit liée à un sentiment à la fois positif et mal-vu. Ce moment passé si près de l’agent, dans un petit wagon d’une attraction visant à leur faire peur. Le rapprochement qui eut lieu, la conversation qui devint soudainement plus personnelle … Daisy ne s’attendait pas à ça. Ils se tinrent la main, bordel! Et c’est qu’il était le supérieur de la jeune femme, en quelque sorte. Un agent qui voulait l’entraîner, après avoir réussi à la capturer et la traîner jusque dans une salle d’interrogatoire. Comment… comment est-ce possible pour quelqu’un de ressentir des émotions diamétralement opposées à celles qu’elle eut lorsque son regard croisa le sien la première fois. Oui, il fallait que ce soit différent, à l’époque, vu qu’il la traîna de force jusque dans un endroit bien caché, et la força à accepter l’offre qu’on lui fit. De la haine, beaucoup de hai… Ah, mais … et s’il ne s’agissait pas de haine? Si, lorsque leurs regards se croisèrent pour la première fois, ce furent des émotions plus fortes, comme l’amour?

Non, c’est impossible. Aux yeux de la jeune femme, ce n’était que son imagination qui lui jouait des tours. De toute façon, c’est bien connu; il ne faut jamais coucher avec un supérieur, et encore moins tomber amoureuse de l’un d’eux. Sinon, les relations purement professionnelles disparaissent, et c’est le manque de respect et le désordre garantis. Voilà pourquoi elle s’excusa, signalant qu’elle se doutait bien du manque de respect, que ce qu’elle fit dans ce wagon. Le silence de l’agent Ward la laissa quelque peu inquiète, ne le connaissant pas encore assez pour deviner sa façon de réagir. La brunette s’attenait à ce qu’il ne commence à s’éloigner, qu’il trouve n’importe quelle excuse maintenant ainsi que pour les prochaines semaines. Mais non. Il … venait-il de lui dire que ça ne faisait rien, qu’elle ne devrait pas s’en inquiéter? Elle resta sous le choc, ne sachant pas trop quoi répondre aux premiers abords. « Really? » Elle ne pouvait croire le changement dans sa personnalité et dans son ton de voix. Pourquoi lui paraissait-il si calme, quoique probablement en train de réfléchir à beaucoup de trucs en même temps? « If … if you say so, then I won’t worry. » Elle se calma un peu, sachant qu’il ne faisait pas tout une histoire de ce qu’il se produisit quelques minutes plus tôt. En ce moment, c’était plutôt elle qui en faisait tout un plat.

Dos tourné, le malaise se sentait dans l’un comme dans l’autre. Ils ne savaient pas quoi dire d’autre. Aucune phrase ne saurait apaiser ou résoudre cette constatation foudroyante. De voir un couple non loin, assis sur un banc, à tout simplement s’aimer ouvertement, à se coller l’un à l’autre … c’était une image assez flagrante de jusqu’où tout cela pourrait les mener, advenant qu’ils acceptent de donner une chance à cet amour probablement interdit. Le silence régnait toujours, chacun d’entre eux admirant le spectacle à l’autre bout de la fête foraine. Bientôt, il se retourna, ce qui prit Skye un peu au dépourvu, mais qui ne la fit pourtant pas reculer. Allait-il lui parler bien franchement, et avouer que non, ce n’était pas une bonne idée? Reviendrait-il sur ses mots de tout à l’heure? Aucun de ces deux choix. En fait,, il lui sortit une phrase choc, accompagnée d’un petit début de sourire. Un … un café? Il … il venait de lui proposer d’aller prendre un café, non? « Yeah, it … it would be great. » Léger bégaiement dans la voix de la jeune femme, hésitante dans ses propos. « Maybe … next week? Or the week after … or the month … » Elle ne put s’empêcher de ricaner, cachant sa crainte vis-à-vis d’un refus immédiatement. « Whenever you can, basically. » Venait-elle de lui permettre d’aller même venir la voir et la chercher dans son appartement miteux?

suite du rp?:
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Ayant agi instinctivement. Ce que je n'aurai pas pensé forcément faire avant. Et ce que j'avais fait. Les dés étaient jetés alors que je lui proposais de prendre un café. « Yeah, it … it would be great. » « Perfect. » Bien plus à l'aise qu'elle au final. Ce qui sonnait juste. Et n'ayant pas pu masquer le sourire sur mon visage qui venait d'y naître. N'ayant pas pu cacher ce sourire qui s'était soudainement dessiné alors qu'elle avait accepté ma proposition, ce premier rendez-vous. Certes avec un léger bégaiement adorable mais qui me convenait d'autant. Elle n'en paraissait que plus mignonne. Ces moments où j'en venais trop à me focaliser sur certains détails comme ces fossettes sur son visage, comme sur son sourire. Devant arrêter de la regarder. « Maybe … next week? Or the week after … or the month … » Plus qu'elle ne le pouvait, elle m'amuser alors qu'elle se retrouvait soudainement hésitante, craignant un soudain refus. Pourtant elle n'avait rien à craindre alors que j'étais le seul qui aurait pu réellement craindre son refus. Mais maintenant qu'elle avait accepté, il serait impossible de teinter cette soudaine bonne humeur qui s'emparait de chacune de mes fibres bien trop rapidement même. Tout pour garder le contrôle et séparer le professionnel du non-professionnel. « Whenever you can, basically. » « I'm free next week. I'll get you. » Ce qui se ferait, et venant ainsi de confirmer que ce serait pour ainsi dire un rendez-vous. Comptant bel et bien venir la chercher et aussi tenter de l'empêcher de s'échapper. Comptant bien m'assurer qu'elle serait là, présente dans la cafétéria ou même au restaurant si cela jamais se faisait. Ne lui disant pas que le café risquait de se transformer en restaurant alors que je ne voulais pas l'effrayer. Et voulant aussi faire taire ces nouveaux plans qui se bousculaient dans mon esprit. Mieux valait y aller pas à pas. Et pas à pas, j'allais aussi la ramener plus tard chez elle. Comptant pour le moment encore préférer un peu de cette soirée et de la fête foraine. Ma main qui avait rattrapée la sienne peu à peu, instinctivement pour ne pas la perdre et évitez qu'elle ne prenne peur parmi la foule. En profitant d'autant pour la connaitre un peu plus. Un sourire naissant bien plus facilement sur mon visage, de même lorsque j'en vins à acheter de la barbe à papa ou gagner cette peluche géante que je lui offrais aussitôt. Tout était en train de changer.

Spoiler:

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