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the first few steps are always the hardest [SkyeWard]
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AnonymousInvitéInvité

Plus jamais la même. Le retour au minable petit appartement fut pénible, pour Skye. Se faire prendre, une honte pour une hacktiviste comme elle. Mais le pire fut de trahir les siens, de les vendre à la CIA, de détruire des mois et des mois de travail. Et pourquoi ? Pour se sauver la peau ? Pas vraiment. Pas d’échappatoire, on surveillait ses moindres mouvements. Sortir du pays était impossible. Attendre patiemment qu’on l’appelle, qu’on lui demande de se présenter au bureau. Prendre le peu d’argent qui lui restait dans son compte de banque, le changer et le placer en sécurité, question que le Rising Tide ne puisse sévir. Avoir à affronter les fidèles de l’organisation qui assaillirent sa boîte de message, pire encore, qui envahirent son système et qui la forcèrent à le reconstruire avec de nouvelles pièces. Une frustration qui ne cessa. Et pourtant, une vie qu’elle dû continuer à vivre, se réveillant à chaque matin avec l’impression que son erreur grandissait, qu’elle finirait par la rattraper et la pousser à commettre un geste qu’elle regretterait. Combien de pots de crème glacée sont passés avant qu’elle ne se sente coupable d’en ingurgiter autant ? Trop, à vrai dire.

Heureusement, après un temps d’attente interminable, elle eut enfin des nouvelles de l’agent Ward. Un appel très bref, un rendez-vous donné juste à l’entrée des bureaux, de se présenter avec des vêtements confortables ou du moins, de quoi se changer. Merde! Elle qui espérait ne pas avoir à passer par un entraînement physique, voilà qu’elle devait se préparer mentalement aux douleurs et courbatures, ainsi qu’à la frustration d’être si faible, comparativement à l’agent, vraisemblablement en grande forme. Elle se souvint encore de ses mots. Tout le monde peut apprendre à se battre. Tout le monde, oui, sauf elle. Ses doigts étaient probablement les seuls membres de son corps qui soient en forme, vu leur travail constant sur le clavier. Autrement, ses bras et ses jambes n’étaient utilisé que pour les tâches quotidiennes les moins difficiles. Pas très grande amatrice de jogging, même son endurance devait se trouver au point le plus bas. La course, c’était sa voiture qui la faisait pour elle. Comment osait-il croire qu’il pourrait la changer, lui enseigner l’auto-défense, ou un truc du genre ? Travailler pour la CIA, bon, c’était une épine dans le pied, mais elle survivrait. Devoir donner des coups et tirer sur quelqu’un ? Non merci. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était être assisse derrière son ordinateur et décoder, décrypter, pirater … bref, tout ce qui ne demandait pas à ce qu’elle bouge trop.

Malgré beaucoup de plaintes sourdes, Skye se prépara, ce matin, et enfila des vêtements soi-disant parfaits pour le yoga, ou du moins, selon la vendeuse hier. Puis, elle mangea un bon petit déjeuner, s’installa sur le sofa encore quelques minutes, ayant presque envie de simplement ne pas se présenter. Ainsi, elle éviterait tout effort physique, pourrait peut-être pirater un film pour le voir chez elle. Le tic-tac de l’horloge l’agaça, cependant. Un peu comme une voix l’incitant à sortir, à faire les choses différemment et prendre cette chance que d’œuvrer pour le bien, et non pour ses propres bénéfices. Énorme soupir, irritée à l’idée de devoir affronter le regard des autres agents, probablement encore suspicieux de l’aide qu’elle pourrait apporter. Quelques minutes passèrent avant qu’elle ne se décide finalement à se lever et quitter le confort de son appart pour la caravane bleue qui l’attendait. Elle y embarqua donc et se mit en route vers les bureaux de la CIA, où elle dut presque crier après l’un des gardes de sécurité à l’extérieur du complexe, pour qu’il la laisse entrer dans le stationnement. « Skye, yes. That’s me, that’s my name. Got kidnapped by agent Ward a few months ago, was asked to not leave the country and to wait for his call. » L’homme qui s’adressa à son walkie-talkie pendant un instant, avant de lui faire signe d’entrer. Soulagée, elle se précipita, trouva rapidement un lieu où se garer et sortit rapidement de son véhicule en attrapant son sac. Elle se dirigea ensuite vers la grande entrée, et, une fois à l’accueil, s’installa sur un des bancs. Prenant un magazine quelconque, elle tourna quelques pages avant d’apercevoir, du coin de l’œil, l’agent en question qui s’approchait d’elle. « You called, I came. Happy ? Oh, and what is it about dressing with breathable and flexible clothes ? I remember saying that I wasn’t made for fighting. »
AnonymousInvitéInvité
[justify]Un avion de pris. De retour dans la ville. Une véritablement douche ou plutôt un véritable lit. Une nuit qui avait été pourtant court à cause du décalage horaire. Et autant la conscience que je n'avais pas réellement de temps à perdre alors qu'un rapport à remplir m'attendait. Un rapport que je devais encore remplir autant que je savais qu'il serait peut-être bref. Car si la mission avait été d'une longue durée, il ne restait pas moins que j'avais eu de réel problème. Une mission accomplie parfaitement. Les félicitations des supérieurs de nouveau. Certains regards envieux bien qu'une certaine camaraderie régnait encore. Tout dépendait des services. Cependant quoique je pouvais dire, autant face à l'aspect certes sobre dans mon appartement, il ne restait pas moins que j'étais soulagé de retour. Non pas que je savais que j'avais réellement le temps de souffler mais pouvoir profiter d'un verre en regardant la vue me suffisait. Et pourtant des yeux qui s'ouvraient à l'aube sans aucun réveil n'ait pu résonner. Des yeux qui s'ouvraient à l'aube malgré le décalage horaire. N'ayant pu rattrapé. Même si j'avais eu dans un sens de nouveau conscience que cela ne serait pas cette nuit que je me serai retrouvé dans les bras de Morphée. Le sommeil qui continuait de me déserter même si cette fois-ci, je ne m'étais pas réveillé au cours de la nuit. Qu'un petit compromis de fait et malgré tout cette impression de m'être levé du mauvais pied.

Et pourtant ce n'était qu'au QG pour ainsi dire habituel que je me rendais. Terminer de mettre au point un rapport qui me pris tout de même quelques heures. Toujours ce même perfectionnisme à vouloir préciser chaque détail. Un rapport sur lequel il n'y avait jamais rien à redire, que peu avait déjà critiqué. Conscient que j'étais un bon élément, l'un des meilleurs même si pour autant je continuais de rester dans l'ombre et de faire ce qu'il fallait. Un dossier finalement rendu. Quelques instants où je me retrouvais à écouter les nouvelles directions, quelques brèves minutes de conversation avec certains de collègues avant de retomber dans une certaine monotonie. Un café servi alors que je retournais dans mon bureau. Une tentative de remettre un peu d'ordre et un petit post-it révélé. Un prénom inscrit dessus. Skye.

M'étant complètement sorti de la tête. N'ayant eu l'opportunité de repenser à la hackeuse qui avait pourtant accepté de finalement offrir son aide à la CIA, et de partager ses compétences. Des compétences qui étaient impressionnantes et l'impression que tout n'était pas perdu pour elle. Une petite flamme qui s'était éveillée alors qu'en effet, je n'avais pu que me dire que l'on pouvait faire quelque chose d'elle, la tourner en un bon élément. Un appel a passé. La jeune femme que je savais serait contactée bientôt. Un rendez-vous de donné pour dans moins de deux heures, heure où elle devrait se rendre dans le hall afin de passer à la suite de cette opération. Des formalités que j'avais pourtant déjà réglées ou presque, ayant encore à m'entretenir avec mes supérieurs à son sujet. Décidant toutefois de passer outre pour le moment, même si je ne pouvais que passer un coup de téléphone à l'entrée, que conscient des contrôles. Mais toujours ces mêmes problèmes alors que ce fut quelques heures plus tard que je ne pus recevoir. Y répondant aussitôt pour qu'il puisse la laisser passer avant de me diriger en direction du hall.

Mon regard qui se posait sur la jolie brune qui était habillée dans une tenue adéquate pour tout entraînement physique. Quelques regards qui se posaient sur nos silhouettes alors que je me dirigeais dans sa direction. Installée sur un banc et ne tardant à relever la tête. « You called, I came. Happy ? Oh, and what is it about dressing with breathable and flexible clothes ? I remember saying that I wasn’t made for fighting. » Toujours cette pointe sarcastique qui faisait son caractère. Une poignée de main échangée qui restait que formelle même si je comptais la prendre sous mon aile si ma demande était acceptée. N'ayant encore eu de rookie. « You're not made for fighting but we're going to change that. » Ne s'étant pas trompé sur ce point alors que c'était avant tout sur cette partie-ci que j'allais m'occuper de sa formation. Et déposant autant entre ses mains rapidement un livre. « Read it after this day and follow me. » Des ordres donnés. Une attention portée sur elle de courte durée alors que je ne pouvais que m'engager dans des couloirs trop connus vers la salle d'entraînement. Dans un coin de la pièce, d'autres agents qui s'entraînais que je ne pouvais que saluer avant de me diriger vers un espace un peu plus désert, attendant qu'elle me rejoigne.
AnonymousInvitéInvité

Se cacher du Rising Tide, c’était un peu comme devoir couper les ponts avec des gens qui vous connaissent un peu trop bien. Ils savaient ses manies; gelèrent certains de ces comptes, piratèrent des sites qu’elle utilisait pour se commander des produits, créèrent des dettes sur quelques cartes … bref, rendirent sa vie un misérable enfer. Les reprocher ? À quoi bon! Trahison. Un coup de poignard dans le dos. Ils lui donnèrent tant de possibilités, et comment les as-t-elle remercié ? En foutant tout en l’air. Le seul bon point dans toute cette situation, c’est qu’il la croyait simplement compromise. Pas prisonnière, car en suivant ses traces, informatiquement parlant, ils découvriraient tôt ou tard qu’elle ne se trouvait pas en prison. La seule excuse qu’il lui restait, c’était de dire qu’on lui avait collé un bracelet, quelque chose pour la surveiller pendant plusieurs mois, voir plusieurs années. Un choix que plus sain, versus celui d’avouer sa coopération plus que complète. Bonté divine, une ancienne hackeuse se ralliant à la CIA … c’est d’une pure folie! Comment osait-elle croire qu’on l’accepterait, qu’on viendrait à lui faire confiance ? Elle venait de sortir d’un nid de serpent pour se foutre dans un autre. Le venin qu’on crasherait sur son passage serait tout aussi toxique que celui de ses ex-collègues dans l’organisation. Skye se doute fort bien que l’agent Ward ne soit pas nécessairement de son côté, qu’il vienne toujours à prioriser l’opinion de ses confrères et consœurs plutôt que d’une pure inconnue ayant presque causer sa perte. Gravir les échelons, montrer qu’elle n’était pas exactement cette femme cruelle qu’elle feignait être, pendant l’interrogatoire … des étapes difficiles, des moments dures à passer. Est-ce que le jeu en vaudrait la chandelle ? Est-ce qu’elle viendrait à retrouver cette sensation d’appartenance comme lorsqu’elle travaillait pour le Rising Tide ? En tout cas, ça ne serait pas avant au moins quelques années.

Des nouvelles responsabilités à accepter, des règles à apprendre. Une opportunité de changer, d’évoluer, du moins selon certains. Pour la brunette, il n’y avait rien d’autres que des maux de têtes qui viendraient s’ajouter … ainsi que des douleurs un peu partout sur le corps, une fois qu’elle débuterait l’entraînement. Une incompréhension quant à cette idée, de vouloir la préparer pour les combats si, à vrai dire, elle se voyait surtout comme femme au bureau, à pianoter sur son clavier, aux ordres de nouveaux supérieurs. Qu’on la laisse, avec son manque d’endurance merdique et ses bras en caoutchouc. Elle n’avait pas l’âme d’une sportive, n’écoutait en fait jamais ces chaînes, préférant passer son temps sur des talk-shows minables en bruit de fond, pendant qu’elle faisait ses recherches. L’agent Ward ferait mieux de prendre garde, en tout cas, car il aurait à faire face à la pire élève de tous; la sarcastique et entêtée. Les prochaines semaines … ou mois, quoiqu’elle n’en souhaite pas tant, seraient dévastateurs, autant pour lui que pour elle. Sauf … sauf peut-être pour un seul point. En fait, Skye, la pire candidate pour toute émission de téléréalité dans le style Big Brother, ne pourrait jamais mettre le point sur le i de ses sentiments. Mais c’est qu’ils étaient bien là; elle avait … oui, bon, elle avait hâte de le revoir. Manque de professionnalisme, mieux valait garder tout ça pour elle. Jouer la carte du désintérêt, ne se concentrer que sur le reste.

Vous n’imaginez pas toute la résolution dont Skye dû faire preuve pour se bouger de l’appartement et se rendre au hall d’entrée de la CIA. Un goût amer en bouche, un flashback au kidnapping, à ce moment qui bouleversa complètement ses plans. Et la personne derrière toute cette agitation qui arriva en un instant. Ne changeant aucunement sa manière de s’exprimer, malgré l’endroit où elle se trouvait, elle ne put cacher son mécontentement quant à l’entraînement qui suivrait. Ne répondant pas, il lui tendit plutôt la main, laquelle elle serra, non sans ressentir, à ce contact, un certain trémolo. Ne pas s’abaisser à des émotions futiles. Qui diable voudrait d’un supérieur comme … non. Pas question. Se reprochant tout cela en silence, préférant l’écouter à la place. « Well then may the force be with you, ‘cause it’ll take more than a Jedi Master to make my muscles grow. » La brunette ne pouvait jamais s’empêcher de faire des références cinématographiques, c’était plus fort qu’elle. Dépendamment de la personne qui lui parlait, cela pouvait s’agir d’une qualité ou alors d’un défaut. Le temps lui dirait si l’agent Ward appréciait ce genre de remarques ou pas. Un livre qu’il déposa entre ses mains, la sortant de sa rêverie. Lire pour la prochaine rencontre. Un manuel d’instruction, dans le genre ‘survivre à la CIA’. Une vue d’ensemble sur l’engrenage d’une agence dont le public ne savait que ce qu’on souhaitait. Un soupir, un hochement de tête, et … pouf, il reprit la marche, ne l’attendant pas. Ce fut à la jeune femme de le suivre d’un pas pressé, question de ne pas le perdre parmi tous ces couloirs. Lorsqu’ils arrivèrent dans la salle d’entraînement, elle entrevit certains agents déjà présents, ce qui la renfrogna un peu. Il y aurait un public, qu’elle le veuille ou non. Devoir garder son calme, ne pas s’emporter, si elle entend certains commentaires négatifs. Et le besoin de suivre l’agent Ward jusqu’à un recoin plus désert. « So, where do we start, exactly ? » Dit-elle en déposant le livre près de son sac, près du mur du fond, question qu’il ne soit pas dans les jambes de qui que ce soit.
AnonymousInvitéInvité
« Well then may the force be with you, ‘cause it’ll take more than a Jedi Master to make my muscles grow. » « You must work for it. » Passant outre la remarque cinématographique. Ce n'était pas comme si je ne connaissais pas le film de non mais ce n'était pas pour autant que je l'avais regardé, lui ou tous les disney. Une perte de temps. Une histoire trop rose bonbon qui ne pouvait se réaliser dans la réalité. Un regard trop critique pour pouvoir juste en apprécier l'histoire à défaut de la qualité. Ce qui était différent des livres bien qu'il paraissait un peu plus certain avec ces simples mots que nous n'avions pas les mêmes goûts. Non pas que j'étais ici pour discuter et prendre le thé, alors que j'avais un autre objectif en tête. Et autant une tentative de voir si je pourrai faire d'elle un bon élément au sein de la CIA, ce qui était possible mais qui n'était pas pour autant garantie. Bien que dans un sens entrer au sein de la CIA était une alternative bien plus réjouissante à devoir finir le restant de ses jours en prison pour être une hacker. Un choix qu'elle avait fait, inversant elle-même son destin en décidant de le prendre en main. Une tentative qu'elle pouvait réaliser que de mieux si elle s'y mettait réellement, même s'il fallait encore que je puisse trouver un moment déclencheur qui la pousserait à se défoncer. Chaque moment qui n'était pas le même en fonction des personnes. Comme appuyer sur un interrupteur. La lumière qui serait et une lueur qui ne pourrait que se réveiller dans son regard, qui me permettrait de savoir qu'elle était vraiment prête à se donner à fond et que tout ceci ne serait pas une perte de temps. Une lueur que je ne pensais voir dans son regard aujourd'hui alors qu'il était trop tôt, même si en soit, j'étais encore en train de tenter de trouver une manière pour l'approcher, pour qu'elle se range du bon côté et ne franchisse pas une certaine barrière comme elle avait pu le faire auparavant, manqué de le faire la dernière fois dans la salle d'interrogation.

Et ne pouvant que l'entraîner dans un dédale de couloirs en direction de la salle d'entraînement, au nombre de plusieurs. Une où se trouvait plusieurs agents dont les regards furent aussitôt attirés dans notre direction bien que je savais tout autant qu'ils ne tarderaient à quitter les lieux pour nous laisser plus d'espace à moins de vouloir assister au spectacle. « So, where do we start, exactly ? » « Where ou when ? Because in both cases, we're starting here and now. » Ne comptat pas attendre, ou lui faire croire qu'elle pourrait avoir un instant de répit alors que cela ne serait le cas. Bien qu'en soit je ne l'avais fait se lever aux aurores en raison de ce rapport que j'avais à rendre. Une chance pour aujourd'hui qui ne se réaliserait sans doute pas demain. Qu'une raison de mesures. Ou juste un entraînement quotidien et ces habitudes que j'avais matinales et qu'elle devrait bientôt adopter. Préférant autant pouvoir bénéficier de la salle d'entraînement quand il n'y avait personne ou quand il y avait seulement quelques personnes avec qui je pouvais autant m'entraîner de nouveau au combat au corps à corps. Et mon regard qui se reposait sur elle. « We're going to run, then do some push-ups between else before starting. » Qu'un échauffement indispensable pour étirer les muscles et comptant autant y prendre part non seulement pour réactiver mes muscles, que pour lui montrer chaque mouvement qu'elle devrait à son tour exécuter en conformité pour devenir meilleure. Aussi une évaluation ne serait-ce que pour un échauffement intense pour savoir si elle avait la capacité physique pour s'entraîner, si elle en était capable ou si l'apprentissage allait se révéler plus compliqué qu'il en avait l'air. Aussi une possibilité. Un regard que je posais sur elle pour lui faire signe qu'on allait commencer avant de me mettre l'instant après en mouvement. Foulée après foulée. Et mon rythme qui n'en venait qu'à se calquer sur mes foulées. Inspiration après expiration. Non pas la fin mais juste le commencement alors que dans un sens elle n'avait aucune idée dans quoi elle s'était engagée pour éviter de passer un bout de temps à l'ombre d'une cellule. Son choix qu'elle devait désormais assumer alors que pourtant une certaine barrière continuait de résider, une certaine distance alors que je me plongeais autant dans la peau de son officier supérieur. Et les minutes qui continuaient de s'écouler alors que déjà la salle se vidait avant que je n'en vienne à me diriger vers le centre de la pièce. « Ready for the push-ups ? » Ce qui n'était en fait réellement une question.
AnonymousInvitéInvité

Devoir y mettre du sien. Pas facile, quand on passe le plus clair de son temps à ne faire que le strict minimum. Un travail pas très physique, un horaire plus que parfait. Beaucoup de temps, mais pas pour s’entraîner. En bonne passionnée de films, Skye préférait se faire des marathons à la télé plutôt que d’aller les faire dehors, à courir sous la pluie comme sous un beau ciel bleu. Fainéante ? Mieux valait s’assumer plutôt que de se cacher sous des tonnes d’excuses. Être hackeuse, cela ne signifiait pas avoir la grande forme. Il suffisait d’un talent inné pour l’informatique, et voilà, le tour est joué! Un retour à la case zéro, un changement dramatique, des nouvelles habitudes à prendre … oh, rien que d’y penser, elle rechignait cette décision prise un peu précipitamment. Non mais n’auraient-ils pas pu lui donner un délai, pour rendre son verdict ? Pas que la prison l’intéressait, au contraire, même. Sauf qu’elle n’était pas si fidèle à cette agence, ce qui signifiait que de donner son 100% serait difficile. Pas de rage de survie, pas de sens de devoir. L’agent Ward transpirait la loyauté, la fierté de faire parti de la CIA. Atteindre un tel niveau, pour Skye, prendrait plus de temps. Des entraînements réguliers ne la pousseraient pas à prêter serment, ni même à se sentir à sa place. Pas de but réel, pas d’entrain. Bref, il devrait se préparer, car il aurait affaire à une candidate plus que boudeuse. Les techniques habituelles pour encourager un agent ne suffiraient pas. La brunette était plutôt renfermée sur elle-même quand on parlait de sa vie privée. Le seul moyen de la faire s’emporter, ce serait de parler de son incapacité à rester dans une seule famille d’accueil. Ce sujet de conversation, parmi certains autres, était très sensible.

Des couloirs et des couloirs franchis. Une marche assez longue pour que Skye en profite et jette un coup d’œil, ici et là, dans les différents bureaux sur son passage. Au moins un bon point à son changement de boulot; les ordinateurs étaient de vrais petits bijoux. La jeune femme rêvait déjà du jour où elle pourrait en essayer un. Malheureusement, elle ne put pas vraiment s’éterniser sur ce genre de pensée, alors qu’elle risquait de perdre de vue l’agent. Ce fut après des minutes interminables à zigzaguer, qu’ils arrivèrent enfin à cette dite salle d’entraînement. Un lieu bien plus grand qu’elle n’aurait pu se l’imaginer, et plein de gens, certains curieux de voir la fameuse jeune hackeuse ayant mis en péril la vie de plusieurs agents. Une intruse, c’est ainsi qu’elle se sentait. Cependant, elle ne devait pas se soucier des commentaires. L’heure n’était pas à ça. Skye se présenta ici parce qu’on lui avait demandé, parce que cela faisait parti de l’entente. Autant ignorer tout le monde et se concentrer sur son entraînement. C’est ainsi qu’elle lui demanda par où ils commenceraient. La prenant aux mots, il ne fut que plus clair. Ça débuterait ici et maintenant, sans un seul instant de répit, sans une préparation mentale du travail à venir. Un petit soupir d’agacement, suivi d’un hochement de tête. Elle attendit patiemment qu’il lui donne les grandes lignes, et ne put cacher son inquiétude face à ce qu’il lui annonça. « Let the torture begin, I guess. » Si elle finit la journée sans tomber raide morte, ce serait tout une victoire pour quelqu’un de son genre. Et le pire, c’est qu’il ne s’agissait encore que du réchauffement! Autant dire qu’elle aurait besoin d’un bon bain chaud une fois chez elle.

Un court moment pour souffler, pour trouver un peu de courage. Puis son regard qui croisa de nouveau le sien; il était venu le temps de courir. Elle se leva et débuta le mouvement, d’abord avec vigueur, puis, avec les minutes qui passèrent, de moins en moins vite, pendant que l’agent lui gardait exactement le même rythme, du début à la fin. Sa respiration se fit plus rapide, et elle s’essoufflait rapidement. Ses pieds qui semblaient gagnés en lourdeur, alors qu’elle priait pour que ça finisse le plus rapidement possible. Heureusement, alors qu’elle se décourageait, il mit fin à la course, pour se diriger vers le centre de la pièce. Elle lui suivit, excessivement fatiguée, mais tout de même satisfaite de voir que les lieux étaient maintenant vides. Oh, mais c’est que sa joie prit abruptement fin quand elle l’entendit parler des push-ups. « Are you … trying … to kiil … me ? I’ve never … run … so much. » Ses mots intercoupés puisqu’elle essayait de reprendre une respiration plus calme. « How many … push-ups ? » S’il croyait la voir en faire une vingtaine, alors il pourrait attendre jusqu’à l’année prochaine. En effet, la jeune femme n’en avait jamais fait auparavant.
AnonymousInvitéInvité

« Let the torture begin, I guess. » Ce qui était loin d'être une torture pour moi mais semblait l'être pour elle. Me demandant si elle n'avait pas fait du sport depuis longtemps, ne m'étant pas permis jusqu'à là de lui poser la question même si j'avais autant conscience qu'il serait préférable que je la travaille dans le sens du poil. Ce qui était plus compliqué alors que je n'étais pas habitué à avoir disons un rooky mais pourtant prêt à donner mon maximum avec elle, pour qu'elle puisse devenir un bon élément de l'organisation. Ce que je savais qu'elle était capable de devenir avec de l'entraînement. Et un entraînement que j'étais habitué de réaliser à sa différence, ne ralentissant pas l'allure pour l'attendre même si je ne pus que voir que son rythme ralentissait, qu'il me paraissait plus facile de la rattraper petit à petit. Ce qui était facile à faire alors qu'en effet petit à petit une certaine distance avait commencé à se creuser jusqu'à ce que je n'en vienne mettre fin à l'entraînement en me dirigeant vers le centre de la pièce que pour lui annoncer que nous allions faire des push-ups. « Are you … trying … to kiil … me ? I’ve never … run … so much. » Ce que je ne pouvais que constater alors que si je me retrouvais à entendre les battements de mon coeur ralentir pour retrouver un rythme cardiaque plus normal, il ne restait pas moins que ma respiration n'était pas entrecoupée comme la sienne. « I'm not trying to kill you, it's just training. And trust me, after few weeks, this will be nothing for you. » Tentant d'esquisser un sourire pour ne pas lui faire peur, tentant de ne pas l'intimider bien que je me rappelais que c'était souvent le cas avec les nouvelles recrues, bien que je n'avais jamais été chargé de les entraîner. Et pourtant ce n'était pas comme si la jolie brune abandonnait réellement alors qu'elle ne pouvait que reprendre la parole, le souffle certes encore court. « How many … push-ups ? » « Ten. It will be a good begininning. » Voulant m'assurer qu'elle serait prête à passer la suite. « Go at your own pace. » Qu'un conseil bien qu'elle l'avait déjà fait en arrêtant de suivre mon mouvement pour se caler sur des pas qui correspondaient bien plus à son rythme de course à elle et ne pouvant que m'exécuter aussitôt, certes en faisant quelques plus au passage que par habitude. Et des gouttes de sueur qui ne pouvaient que couler le long de la peau, avant que je n'en vienne qu'à l'observer. « Drink some water, then we will do some others stretching exercices and we will start the fun part of this training. » Comme une carotte que j'avais tenté d'agiter devant sa tête. Ne trouvant pas de l'or au bout de son chemin, ni un cadeau si ce n'est plus d'efforts à réaliser au cours de cet entraînement mais la fierté d'avoir donné son maximum lors de ce premier entraînement. Ce qui comptait autant que la motivation, afin que je puisse m'assurer qu'elle ne déserterait pas et qu'elle ne pourrait que vouloir se surpasser bien que le moment déclencheur n'avait pas encore été trouvé, pas encore. La salle désormais vide autant qu'au son de pas, je ne pouvais que me diriger vers la porte et échanger quelques mots avec certains agents que je connaissais pour avoir la salle pour le moment. Une préférence alors que c'était comme si elle avait paru un peu plus détendue, moins intimidée quand la salle s'était vidée, était devenue déserte, ne nous laissant plus que tous les deux en son coeur. Et ne pouvant que revenir vers elle quelques secondes plus tard. « Ready ? » Pas réellement une question même si au fil de l'entraînement, je commençais pour dire à perdre un peu plus ce formalisme pour tenter de la mettre plus à l'aise, pour trouver la bonne équation. Tentant sans doute autant qu'elle de prendre mes marques et mon regard qui ne pouvait que se reposer sur son visage une brève seconde avant que je ne détourne la tête pour commencer la suite des exercices et éviter que ce même regard ne soit attirée par sa silhouette mise en valeur. Tentant simplement de retrouver mon sérieux, ce qui ne fut bien difficile alors que je ne pouvais que me retrouver rapidement à continuer de m'étirer non sans l'observer du coin de l'oeil pour l'évaluer tout autant. Le début.
AnonymousInvitéInvité

Décrire cela comme de la torture, c’était y aller un peu fort pour certains, mais pas pour Skye. Il y avait un je-ne-sais-quoi dans le sport que la jeune femme ne supportait pas. Les courbatures ? Peut-être bien. L’impression de faire du surplace alors que tout le monde en est à un niveau plus élevé ? Oui, cela pouvait également être le cas. En bref, jusqu’à maintenant, elle avait toujours eu la chance de faire comme bon lui semble, se débrouiller sans avoir à user de force physique. Sauf que la CIA ne désirait visiblement pas avoir des agents sédentaires, rien qu’à en juger par les gens déjà présents dans la salle d’entraînement. Non mais qu’est-ce qu’ils faisaient, ceux-là, quand ils étaient pris pour s’assoir toute la journée devant l’ordinateur ? Soulevaient-ils des poids avec leurs jambes, pendant que leurs mains se trouvaient scotchées au clavier ? Qu’on ne lui en demande pas autant, car pour pirater si facilement des systèmes, il lui fallait toute son attention. C’est bien pour cela que de s’entraîner dans un lieu spécifique était l’idéal pour Skye. Préférablement, s’il n’y avait personne pour l’observer. Et quelle chance, qu’elle eut, car au même moment où ils se préparaient à courir, voilà que les gens quittaient les lieux, peu à peu. Cela lui donna le courage qu’il lui manquait pour se lancer dans le mouvement, non pas en essayant de le rattraper, mais en se poussant à faire son possible. Gracieuse ? Aucunement. On aurait dit qu’elle n’arrivait pas à bouger les jambes comme il le faut, surtout vers la fin de la course. Le seul bon point, c’est qu’elle réussit à la finir sans se jeter par terre, par manque de force. Ce fut plutôt le souffle qui lui faisait défaut, alors qu’elle se plaignait. Heureusement, il n’était pas du genre à ne voir que les défauts, souhaitant avant tout qu’elle y voit comme le début d’un long chemin qui, au final, serait plus que gratifiant. « I know. But …. I don’t … move a lot. So … maybe more … than a few weeks. » Pour la première fois, elle ne s’autocritiquait pas. Plus que quelques semaines, oui, c’était certain. Mais rien d’impossible, si elle gardait un bon rythme. Un mal pour un bien; elle se sentirait plus en forme.

Les push-ups, la petite bête noire des entraînements. À ne pas s’y méprendre, Skye savait parfaitement qu’ils étaient inévitables Néanmoins, le mouvement la frustrait, alors qu’elle essaya d’en faire une ou deux fois à la maison, et se retrouva très vite écrasée par terre. On dirait bien que son corps préférait le confort du sol plutôt que la tension dans les jambes et les bras. Rien que de se remémorer l’étrange sensation de tremblements, le long de ses épaules … Horrible! De croire qu’elle en viendrait à réessayer. Pas le choix! Elle s’était mise d’accord, il n’y avait pas de retour en arrière possible, sauf si la brunette voudrait se retrouver en prison. Autant se lancer, en demandant le nombre de push-ups. « Ten ? O…okay. » Sans véritable assurance dans sa voix, elle s’exécuta donc, se retrouvant bien vite au sol et se positionnant doucement, tout en entendant l’agent lui dire d’y aller selon son propre rythme. Elle acquiesça et débuta donc l’exercice. Oh, les deux premiers furent plus faciles qu’elle ne se l’imagina. Par contre, plus elle avança dans le dénombrement, et plus ses bras se mirent à trembler. Une fois à 5, sa respiration fut plus bruyante, et le resta jusqu’à atteindre 10. À ce moment-là, elle s’écrasa sans dire un seul mot, contente de pouvoir enfin se poser par terre. Un peu de détente, c’est tout ce qu’elle demandait. Et étrangement, ce fut ce qu’elle obtint, alors qu’il lui donna quelques courtes minutes pour se reposer, boire de l’eau, et se préparer mentalement à la suite des choses. « Fun and training, in the same sentence ? There’s a first time for everything. » Dit-elle avec un petit sourire, à la fois de fatigue, mais également de rigolade. Eh oui, on dirait bien qu’elle changea au gré de l’entraînement. La Skye renfrognée, qui ne voulait absolument rien savoir de ces exercices stupides, s'habituait tranquillement à l’idée que cela deviendrait une nouvelle routine, pour elle.

La tranquillité dans cette salle fut interrompue par des bruits de pas près de la porte principale, ce qui alerta immédiatement la jeune femme, alors qu’elle se levait pour aller chercher de l’eau Heureusement, l’agent Ward se dirigea justement vers les gens s’approchant des lieux. Ouf! Il devait avoir remarqué le changement dans son comportement, lorsqu’elle se retrouva seul-à-seul avec lui. Tant mieux! M’enfin … c’était plus réjouissant, surtout en sachant que la suite de l’entraînement serait bien différente des exercices habituels. Le combat, ou plutôt son introduction, débuterait dans les heures qui suivent. Si quelqu’un voulait apercevoir un clown en plein cirque, ce serait le temps! Une lueur de frustration qui traversa son regard. Peu importe les progrès, elle était une personne très pessimiste. Si la course et les push-ups s’étaient bien passés, la jeune femme devait impérativement trouver quelque chose qui n’irait pas. Une habitude de vie qu’elle devrait perdre, vraisemblablement, mais qui lui collait si durement à la peau que de s’en débarrasser serait difficile. Du changement. Nouveau boulot oblige. Et son officier supérieur aussi, car le voilà qui revient vers elle, lui demandant si elle était prête. « Yes, I am. » Pas de commentaires inutiles, pas de sarcasme. Juste un brin de curiosité qui se développait avec les minutes qui passaient.
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« I know. But …. I don’t … move a lot. So … maybe more … than a few weeks. » Et si je ne la jugeais pas, il ne restait pas moins que je ne pouvais que conserver cette information dans un coin de ma tête. Ce qui expliquait autant son rythme court, qu'elle souhaiterait sans aucun doute vouloir remédier. Une solution à laquelle je comptais à vrai dire remédier alors qu'autant que possible elle ne devrait que se conformer à des entraînements plus quotidien si elle voulait éviter la prison. Et un entraînement autant physique que je savais que je ne pourrai que lui faire du bien dès lors qu'elle aurait pris un peu de muscles. Ce que je m’évertuais autant à lui faire prendre alors que je ne pouvais qu'enchaîner après la course sur les push-ups sans m'arrêter. « Ten ? O…okay. » Un rythme cardiaque à garder et à soutenir alors que je ne souhaitais pas qu'elle puisse perdre le rythme. Et autant que possible cela restait dans un sens un entraînement intensif alors que je ne la ménageais pas. Peut être même un peu trop violent alors qu'elle n'avait de sports depuis longtemps, que son corps n'était réellement prêt. Mais une tâche que j'avais pourtant jugé nécessaire en convenant sur un rythme plus accessible. Un rythme que je lui laissais prendre autant que sa respiration pouvait devenir plus hachée et qu'elle ne pouvait que s'écraser sur le sol à la fin. Bien qu'autant que possible, je ne pouvais que lui laisser quelques minutes pour souffler, boire une gorgée d'eau.Et autant une tentative de la motiver alors que je revenais lui annoncer que nous avions bientôt fini la partie de l'échauffement pour passer à une partie que je préférai de loin. « Fun and training, in the same sentence ? There’s a first time for everything. » Et un sourire qui ne pouvait que se dessiner qui sur son visage, illuminant aussitôt ses traits. La rendant tout de suite radieuse alors qu'il ne restait pas moins qu'elle avait cet éclat de magnificence inimaginable. Des pensées que je tentais de chasser, nullement appropriées à cet instant même s'il n'était que vrai qu'un sourire pouvait autant se dessiner sur mon visage à mon tour alors qu'elle me transmettait pour ainsi dire sa soudaine joie de vivre. « You'll see. »

Et je n'avais pu que me diriger en direction d'autres agents pour leur faire comprendre que pour le moment la salle d'entraînement était réservée. Certes un peu déçu pour certains mais avant tout compréhensif alors qu'ils n'avaient que la possibilité de changer de salle pour laisser cette pièce-ci déserte, si ce n'était à notre disposition. De retour vers elle que pour lui demander si elle était de nouveau prête. « Yes, I am. »« Good. » Ce qui était le cas, et tentant autant de continuer dans cette voie pour m'assurer qu'elle restait motivée, que cet entraînement n'apparaisse pas comme barbant pour elle. Ce qui n'était mon cas à mes yeux alors que je ne pouvais que me mettre de nouveau en même temps. Un rythme certes plus régulier et plus adapté à sa cadence pour qu'elle puisse esquisser les mouvements en même temps. Des mouvements que je continuais d'assurer pendant encore quelques instants avant de finalement mettre fin à cet échauffement qu'elle avait avant tout considérée comme un moment de torture. « Okay, Skye, follow me ! » Et ne pouvant que me diriger rapidement vers l'autre côté de la pièce qu'elle n'avait remarqué jusqu'à là, un punching-ball se trouvant là, semblant prêt à nous attendre. « Now, the fun part ! » Et mon regard qui ne pouvait que se poser sur elle alors que c'était ce que je pensais. Etant réellement dans mon élément à vrai dire alors que je n'étais pas seulement à l'aise, mais que j'appréciais comme à chaque fois de me retrouver dans l'une des salles d'entraînement et sentir l'adrénaline pulser dans mes veines. « Later, I will teach you how to fight but we need to start with the basis. » Ce qui était le cas alors qu'il fallait commencer par le début. « Do you know how it works ? » Tentant de savoir tout autant si elle avait déjà frappé quelqu'un, si elle avait une idée de ce qui pouvait l'attendre. Une autre test pour tâter son niveau d'intérêt et y aller doucement en crescendo, voir si elle pouvait être assidue pendant ces périodes d'entraînement.
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Si la jeune femme ne voyait pas l’utilité derrière le sport, ses choix restaient très restreints. De par sa nature, elle aurait sûrement été du genre à baisser les bras dès que cela devenait difficile et jouer les bandits en cavale. Facile, pour quelqu’un arrivant à effacer toute trace de son existence. Un périple, cependant, quand on se retrouve à être guetter de chaque recoin. Devoir protéger ses arrières de la CIA et le Rising Tide en même temps, un défi de taille. Est-ce que le jeu en vaudrait réellement la chandelle ? Si, rien que l’organisation de hackeurs continuait de lui mettre des entraves, causant ainsi un énorme stress chez la jeune femme, à quoi est-ce que cela ressemblerait en prison ? Pas d’ordinateurs, sans protection autre que les misérables gardes de sécurité … en fait, Skye ne voyait pas bons côtés à ce qu’elle s’emporte et décide de revenir sur sa décision. Autant garder son calme, persévérer sur cette voie, et voir où une petite dose de positivité la mènerait. Non, il ne suffirait pas de quelques semaines pour qu’une sédentaire comme elle se mette à bouger, à avoir plus d’endurance. Des mois, un long périple pendant lequel la brunette perdrait souvent patience avec elle-même. L’agent Ward ne serait pas épargné. Il verrait les facettes les moins agréables de sa personnalité. Heureusement pour lui, malgré ses plaintes, la jeune femme s’était levée du bon pied, tant et si bien qu’elle ne rumina pas lorsqu’il lui annonça le nombre de push-ups à faire. Elle s’exécuta, ne ménageant aucunement son corps. Inspiration et expirations plus sonores, plus saccadées, puis écrasement abrupte, signe que ses bras n’en pouvaient plus. Qu’il lui parle d’une suite, ce n’était surprenant. Ce fut plutôt son insinuation de plaisir, de ‘fun’ qui provoqua le commentaire sarcastique, quoique surtout humoristique. Son sourire, en tout cas, indiquait à son officier supérieur qu’elle se plaignait sans toutefois rendre les armes et partir. Des mots qui sortaient facilement, vu l’essoufflement qu’elle ressentait encore, et une certaine angoisse quant au déroulement du reste de l’entraînement. Une seule raison pourquoi elle ne poussa pas le bouchon plus loin; le sourire sur le visage de l’agent rendait les choses beaucoup plus faciles. Sa présence détendait l’atmosphère, et son attitude changea, comparativement à la personne qui interrogea Skye dans la salle, quelques temps plus tôt. Un homme qu’elle jugea trop vite, et qui arborait des couleurs différentes. Une curiosité qui, à la place l’éloigner, donnait envie à la brunette de rester, d’apprendre à le connaître. Oui, elle verrait. Avec lui, elle n’avait pas tant l’impression d’être scrutée, d’être jugée.

La paisibilité d’une pièce vide lui servait un peu de bouée de sauvetage. Elle ne se sentait pas du tout prête à affronter les autres agents présents dans les bureaux, encore moins les supérieurs qui se trouvaient de l’autre côté de la salle d’interrogatoire et qui donnait des ordres à Ward. Skye était néanmoins résolue à poursuivre l’entraînement, surtout après une petite pause. D’autres exercices qui débutèrent, pendant lesquels elle essaya de garder un rythme constant, mais se déviant parfois des mouvements et y revenant avec plus de difficulté. Un véritable soulagement la submergea quand elle apprit que les échauffements se terminaient et qu’ils passaient maintenant à une nouvelle étape. Le suivant doucement vers un recoin distancé de la salle, la jeune femme remarqua alors la présence d’un punching-bag. Quoi ? Il n’avait donc pas remarqué la taille de ses bras ? Même le mot cure-dent, pour les décrire, serait offensant pour ses minuscules bâtons. Et il voulait qu’elle frappe dans ça ? Pour se faire mal aux mains, oui! En s’approchant de lui et de ce nouvel outil de tourment, elle vint à comprendre qu’il s’agissait de la première étape vers l’apprentissage de l’auto-défense, du corps-à-corps. Oh, si son pessimisme germait à peine, pendant la course, eh bien il atteignait des sommets, alors que ses yeux se posèrent sur l’énorme sac noir. « Well, I mean, it’s pretty simple. Punch the bag. Or rather, break your knuckles until it moves a millimeter, in this case. » Pas de muscles, pas assez de force pour faire une différence. Et c’est que ses trucs semblaient lourds et faits de fer, rien qu’en y touchant. « When I said yes, I thought it would involve less … fighting. Maybe some form of training, but not … this. Why can’t I just follow the nerds, be stuck in an office and type all day? It sounds atrociously boring, but safer than me being stuck on a mission, in the middle of nowhere. » Ses yeux s’étaient fixés sur le punching-bag, pas très rassurée à l’idée qu’une tonne de responsabilités lui tombe sur le dos. Assurer la protection d’autres agents à distance, un jeu d’enfant. Le faire alors que l’ennemi les attaque ? Non, pas du tout. La panique lui envahirait le cerveau, ne lui permettrait pas de prendre des décisions logiques.
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« Well, I mean, it’s pretty simple. Punch the bag. Or rather, break your knuckles until it moves a millimeter, in this case. » « You need to how to punch before anything. And I'm going to show you how you will do that as your SO. » Ce qui était mon travail alors que j'étais son officier supérieur, ayant appris ses techniques. Une nécessité pour passer à l'étape supérieure même si cela allait lui demander d'y consacrer du temps et des efforts. Et qu'un rappel que j'étais autant son supérieur hiérarchique pour ainsi dire. Lui ayant permis de faire un choix, de choisir entre prison et liberté même si cela ne voulait pas dire que la tâche ne serait pas ardue alors qu'à cet instant, ce qui comptait était autant de lui montrer différentes techniques. « When I said yes, I thought it would involve less … fighting. Maybe some form of training, but not … this. Why can’t I just follow the nerds, be stuck in an office and type all day? It sounds atrociously boring, but safer than me being stuck on a mission, in the middle of nowhere. » « I don't think you will suit with those nerds, you know everything about the web, so we need to use your skills in another way and teach you how to fight. » Ne pouvant que me douter qu'elle s'ennuierait avec ceux qui s'occupaient des communications au sein de la CIA. La nécessité pour elle d'avoir une autre tâche ou du moins d'utiliser ses compétences à bon escient, ce qui n'était pas le cas pour le moment. Encore des tâches à réaliser. Et cette nécessité de faire d'elle une personne capable de se battre même si pour le moment cela n'était encore le cas. Envisageant en effet de l'envoyer sur le terrain bien qu'il y avait aussi cette possibilité que cela ne l'intéresse pas, qu'elle préfère rester dans l'ombre. Une question que je ne lui avais pas posé, et que je devrai peut être même si pour le moment je ne pouvais que me dire qu'elle ferait en effet un bon élément sur le champs de bataille avec un peu d'entraînement évidemment. « Don't you want to go to the field ? Unless you want to work in the shadows, with all the nerds ? » Presque un ton moqueur même si à vrai dire nous étions là grâce à eux, grâce autant à ceux qui construisaient nos équipements. Certes nous étions ceux qui prenaient les risques mais ils avaient aussi comme tâche de s'assurer que nous étions bien armés. Le reste nous concernait. Notre tâche de devenir meilleur tant au niveau des combats que de s'assurer de revenir entier. Trop d'amis qui étaient tombés au combat. Préférant éviter de nouveau de devoir à aller à un enterrement. Des liens s'étaient en effet créer entre les équipes même si certaines missions étaient avant tout en solitaire ou sous couverture. La nécessité pas moins d'avoir une équipe derrière en renfort même si parfois la mission se déroulait bel et bien en roue libre, sans possibilité de trouver refuge ailleurs. M'en étant jusqu'à là sorti et aussi ma tâche de m'assurer qu'elle serait capable de faire de même si je l'envoyais sur le terrain. Un poids sur mes épaules.

« Now let's go to work. » La nécessité de lui apprendre les techniques de combattant et avant tout à savoir conserver son équilibre. « Look at me. I will show you how to punch and then I'll explain everything. » La solution qui me paraissait la plus envisageable même si chaque méthode d'entraînement différait. Et ne venant qu'à me position devant le sac surement. Et un point qui était envoyé aussitôt. Le sac qui ne revenait pas en arrière loin de là. Juste un coup qui avait été donné même s'il aurait pu m'être aussi facile d'enchaîner les mouvements. Et pivotant de nouveau vers elle alors que je n'en venais qu'à me mettre droit et en position. « You need to have the same position. Look at me, take your time and then try to repeat my movements before I'll correct you. Don't punch the bag yet. » Voulant avant tout que sa position soit la bonne alors que l'une des méthodes la plus efficace était d'apprendre de ses erreurs. Conscient parfaitement qu'elle allait commettre des erreurs, que sa position ne serait forcément la bonne mais c'était avant tout un début. L'un des meilleurs moyens pour qu'elle reconnaisse ses erreurs, les mémorise et s'améliore. Et autant mon regard posé sur elle alors qu'un jeu de miroir ne pouvait que s'installer.
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Encore des techniques! Mon dieu, même pour donner un coup, il fallait qu’on lui expose les grandes lignes. Comment est-ce que ces gens qui se défendent par pure montée d’adrénaline arrivent donc à s’en sortir sain et sauf s’ils n’ont pas reçu ces leçons ? « Fine. Let’s see what this technique is exactly. I’m curious now. » Commentaire dit sur un ton plutôt sarcastique, elle était cependant intriguée. À quoi est-ce ces mouvements pouvaient bien ressemblés, pour que la jeune femme ne puisse pas simplement démarrer une série de coups ? Une chose était sûre; elle ne partirait pas d’ici, aujourd’hui, sans avoir une petite introduction, un avant-goût de ce qui l’attendait pendant les mois à suivre. Heureusement, elle aimait bien son officier supérieur. Bon, certes, il pouvait paraître un peu plus froid parfois, mais il l’encourageait dans son apprentissage, malgré les reproches qu’elle relevait à chaque instant. Une nécessité, néanmoins à ne pas s’attarder trop longtemps sur lui, puisqu’elle l’observait beaucoup trop. Pourquoi ? En fait, elle n’en avait aucune idée. Des tendances que Skye ne croyait pas avoir mais qui la saisissaient à certains moments. « I would fit right in. Whenever I talk about the web, people look at me like I’m speaking another language. It’s basically the same for nerds. And just like them, I don’t socialize a lot. » C’était le cas de le dire, alors que la brunette ne sortait que pour ces quarts d’heures du boulot, et pour aller faire quelques achats. Tout comme ces gens au grand savoir, elle avait du mal à discuter ouvertement, non pas par peur, mais bien parce qu’elle ne trouvait pas les bons mots. Non, Skye ne bégayait pas. Ce qu’elle faisait, c’était hésité sur les sujets de conversation, vu que ses centres d’intérêts divergeaient d’une grande partie de la population. Sur le terrain, elle devrait communiquer, analyser les gens autour d’elle, se fondre dans la masse … toutes des devoirs impossibles à atteindre, selon elle. Rester tapie dans l’ombre, cliquer sur quelques touches et permettre aux agents d’infiltrer la place, ça restait plus facile que de se retrouver en mission, à penser et agir rapidement. « I don’t know … I feel … exposed, on the field. I’m so used to being safe and sound, away from danger … it’s become a habit. And I’m a creature of habit. » Esclave de l’habitude, oui. Pourquoi se casser la tête ? La nonchalance avait bien meilleur goût, parfois, et ça donnait moins de problèmes. Elle fit mine de s’offusquer, en entendant son ton moqueur. Non mais franchement! Était-ce si mal que de préférer la tranquillité à l’action ?

Et voilà que l’entraînement prenait une nouvelle tournure, puis qu’il annonçait le début de la phase du punching bag, du vrai combat. Se préparant mentalement à la suite, elle put tout de même souffler un peu, et surtout, l’observer attentivement, alors qu’il lui montrait non seulement comment frapper, mais également comment se positionner. En soit, le voir s’exécuter et se dire qu’il faudra répéter, c’est facile, ou presque. Par contre, une fois qu’il lui indique vouloir la voir se placer correctement, en se fiant donc sur lui, avant même de pouvoir entreprendre les coups, elle en oublia la simili-facilité de ses gestes. Droit, posture droite, c’est tout ce dont Skye était sûre. Pour le reste, ce serait certainement laissé au hasard. Ses bras, se trouvaient-ils trop hauts ? Merde! Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas porté plus d’attention à ce détail ? Se mordant intérieurement les joues, Skye se mit à réfléchir, entre les misérables films qu’elle put voir à la télé et ce qu’elle retint des mouvements de l’agent Ward. « Oh, don’t worry. I’d rather leave the bag alone. My brain already has a hard time processing this big change in my life, so starting at the very bottom is better. » S’imaginant déjà débuter les coups, ne sachant pas exactement où en était sa force, … si, bien sûr, ses maigres muscles lui donnaient la capacité d’en faire autant. Que d’étapes franchies, alors qu’elle jura ne jamais travailler pour une agence telle que la CIA ni même apprendre à se battre comme ça. Le gros problème, en fait, c’était qu’elle ne savait pas encore où puiser sa force d’esprit afin de se donner un bon élan. « Tell me, did you always dream on being on the field, agent Ward ? » Un besoin d’en apprendre un peu plus, vu qu’ils continueraient à se voir routinièrement.
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« Fine. Let’s see what this technique is exactly. I’m curious now. » Et sans prendre en compte son ton sarcastique, je ne pouvais que me préparer à lui faire part de certaines techniques, non sans m'assurer que c'était vraiment ce qu'elle voulait. Le doute là alors qu'en effet, je n'étais pas certain qu'elle voulait être régulièrement sur le terrain bien que de mon point de vue, c'était là qu'était sa place. Ne pouvant que le présumer ou l'imaginer même si cela n'enlevait en rien ses capacités de hacker. Douée pour cela, n'ayant pu que voir ses compétences, ayant même pu perdre gros à cause de ses mauvaises fréquentations. Un passé qui n'était pas tout à fait derrière elle mais cela ne voulait pas dire qu'elle pouvait faire des choix plus justes pour son futur. Ce qu'elle faisait déjà à vrai dire alors qu'elle ne s'était pas défilée, n'ayant pu que venir ici au coeur même d'une organisation qu'elle détestait en partie, là pour s'entraîner même alors que je ne comptais pas être miséricordieux avec elle. « I would fit right in. Whenever I talk about the web, people look at me like I’m speaking another language. It’s basically the same for nerds. And just like them, I don’t socialize a lot. » Un avis qu'elle ne partageait toutefois pas alors qu'elle trouvait qu'elle irait sa place parmi eux. Non pas que j'étais forcément plus sociable qu'elle mais il était certain que je préférai de loin être sur le terrain, dans l'action que caché derrière un ordinateur pour ainsi dire. Préférant être dans la lumière du jour, sentir l'adrénaline dans mes veines que passer du temps dans le domaine de la communication ou même scientifique. « I think it wil be boring for you to be with them. » Un éclat de défi dans mon regard alors qu'en effet je la mettais au défi de vouloir passer les restants de ses jours en compagnie d'autres nerds. La difficulté d'imaginer une vie plus palpitante et toute aussi dangereuse que celle que j'avais où j'avais l'impression de pouvoir enfin réellement changer le cours des événements. Un point de vue que je ne pouvais que partager alors que j'étais certain que ses compétences en la matière dépassait les leurs, et qu'elle ne pourrait que trop rapidement s'ennuyer parmi eux, se sentir trop restreinte. « I don’t know … I feel … exposed, on the field. I’m so used to being safe and sound, away from danger … it’s become a habit. And I’m a creature of habit. » « Yes, we are exposed. But we know how to defend ourselves, and defend those who can't protect themselves. We are a shield. » Ce que je pensais alors que désormais je pouvais protéger ceux qui ne pouvaient le faire eux-mêmes, pouvant mettre les compétences que j'avais développé en jeu. Pouvant faire ce que je n'avais pas réussi à faire, pouvant réparer les erreurs du passé et autant être capable de me défendre contre les attaques physiques. Tentative de résister à celles verbales, alors qu'en dépit de tout j'avais bel et bien tenté de mettre mon passé derrière-moi pour avancer. Gardant un oeil sur Thomas et Lily non sans tirer un trait sur le reste de ma famille. Une famille dont je n'entendais que parler aux informations même si à vrai dire cela remuait toujours quelque chose en moi.

Et un passé que je repoussais aussitôt pour me concentrer sur l'entraînement. Et ne pouvant qu'aussitôt que lui montrer comment se positionner avant de lui demander d'imiter mes gestes pour pouvoir l'évaluer. « Oh, don’t worry. I’d rather leave the bag alone. My brain already has a hard time processing this big change in my life, so starting at the very bottom is better. » Et ne pouvant que me mouvoir derrière elle pour rectifier ses gestes. Mes mains qui glissaient le long de son corps alors que je ne pouvais que la repositionner. Mon souffle contre sa peau. Un bref éclat de secondes où je manquais de rester là avant d'en venir qu'à me replacer devant elle pour positionner ses bras un peu plus haut. « Always think at the beginning to protect your face. » Un point important et ne pouvant que m'apprêter à lui montrer comment frapper le sac précisément lorsqu'elle ne put que reprendre la parole. « Tell me, did you always dream on being on the field, agent Ward ? » Et un éclat qui passait dans mon regard. Un passé que je tentais auquel de ne pas trop penser alors que non je n'avais jamais pensé être sur le terrain avant que Victoria Hand ne me tende sa main, me sorte de prison en m'offrant une opportunité. « No it wasn't the case, but when we asked me to join the CIA, I said yes without hesitation. » Ne lui parlant pas de ce moment déclencheur alors qu'au lieu de cela je ne pouvais que me détourner rapidement vers elle pour montrer comment frapper le sac.Lui expliquant au passage comment elle devait frapper le punching-ball et ne pouvant que joindre l'image au son tout aussitôt. « Just like that. Your turn now. »
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Hors de sa zone de confort. En vêtements amples et idéals pour le sport, la sueur qui perlait déjà son front, le souffle plus court que lorsqu’elle revenait du supermarché … il n’y avait rien d’ordinaire dans sa journée. Et le pire, c’est que tout cela devrait devenir routinier. Se rendre aux bureaux de la CIA, rejoindre l’agent Ward et s’entraîner. Difficile que de croire qu’elle ravalerait sa fierté et ferait tout son possible pour ne pas baisser les bras, pour obtenir le fameux badge d’agent, de se retrouver sur le terrain. Qu’on lui annonce cela alors qu’elle venait à peine d’intégrer le Rising Tide, elle aurait sorti quelque chose dans le genre plutôt mourir. You’re better than this. Oh, les sœurs de l’orphelinat qui ne seraient certainement pas contentes de son cheminement, qui l’encouragerait à se sortir des embrouilles rapidement. Se répéter qu’elle aurait fini ses jours en prisons, autrement, et qu’elle n’aurait pas survécu dans une telle ambiance. Estimer que, si sa sentence avait été minime, elle ne réussirait pas à sortir de chez elle sans être jugée par les familles des agents, peut-être poursuivie. Cependant, même si elle se faisait à l’idée que ses habitudes se dissiperaient peu à peu, il y avait cette facette de sa personnalité qui ne pouvait se sentir à sa place que parmi les gens qui lui ressemblaient. « Maybe. They all probably had some sort of intense training, have stories from when they studied together. I wouldn’t feel like I belong. » S’il voulait réellement la dissuader de se détourner de l’entraînement et la pousser à essayer quelque chose de complètement différent, il venait en tout cas de faire germer l’idée qu’elle ne se résumait pas qu’en ses talents d’hackeur. Des années et des années de pratique, voilà comment elle en arriva à pirater les systèmes les plus sécurisés sans la moindre difficulté. C’en serait de même pour devenir une bonne agente. Changer son rythme de vie, arrêter de se cacher derrière un écran d’ordinateur et prendre les choses en main. Un travail ardu, mais qui serait certainement gratifiant, à la fin. « And what if I need defending ? I need a shield of my own. I don’t trust myself to be able to do anything heroic. » Ne se voyant aucunement comme un héros, vu son besoin de cacher son identité, de défier les lois, de ne penser qu’à elle avant les autres. Sans compter le point de vue de plusieurs autres agents, incertains quant à cette nouvelle rookie.

De débuter la deuxième partie de son entraînement sur une mauvaise note serait démoralisant. C’est pour cela qu’elle préféra se lancer, non sans avoir encore quelques arrière-pensées. La bonne posture, les bons gestes … il fallait qu’elle retienne tout afin de l’appliquer immédiatement. Un défi pour quelqu’un incapable d’observer attentivement, de prêter trop d’attention aux gens l’entourant. Skye essaya du mieux qu’elle put, mais il vint corriger certains gestes, la prenant au dépourvu quand il se mit à la repositionner. Bon, d’accord, cette jeune femme n’avait pas connu beaucoup d’histoires d’amour. En fait, peut-être une, et encore, il s’agissait plus d’un informateur important pour le Rising Tide, avec qui elle restait parfois, question d’obtenir des dossiers ou des codes. Dans ce cas-ci, il était question d’un supérieur hiérarchique; il était hors de question qu’elle puisse ressentir quoi que ce doit, non ? Eh bien, malheureusement, c’était exactement ce qu’il se produisait, alors qu’elle perdait toute véritable concentration, son souffle contre sa peau ne la laissant aucunement indifférente. Un petit manège rompu lorsqu’il se plaça devant elle, l’aidant à positionner ses bras, question qu’ils soient plus hauts. Garder le visage le plus décontracté du monde, difficile mais indispensable. « Okay. So fists close to face, got it. » Des notes mentales qu’elle devra retranscrire, question de se pratiquer une fois chez elle, devant le miroir. Sans oublier le manuel qu’il lui avait donné dès le début. Merde ! Quand est-ce qu’elle pourrait dormir, exactement ? Rien que d’y penser, elle avait déjà envie de ruminer sa liste de devoirs. Heureusement, elle se retint de tout commentaire désagréable, préférant ouvrir le bal sur les questions plus personnelles. « Without any hesitation, really ? Waouh! It sure looks like I was the only one that wasn’t really trusting of government agencies. » La brunette parla au passé, mais non parce que son avis avait changé … loin de là, en fait. Pas de dédain comme avant, elle ne savait cependant pas encore sur quel pied valsé, à la CIA. Elle y entrait donc, mais tout en prenant des précautions. Un plan B si jamais elle n’arrivait tout simplement pas au bout de son entraînement, De l’argent toujours mis de côté, cacher dans une localisation secrète. Un clic avant de faire disparaître toute trace d’elle. Des moyens pour se refaire une identité. Un sac de vêtements empaquetés et un itinéraire aléatoire pour ne pas qu’on puisse savoir exactement là où elle allait. Est-ce qu’elle l’avouerait à l’agent Ward ? Elle ne savait pas trop si elle pouvait lui donner son entière confiance. De toute façon, là n’était pas le moment. La jeune femme en venait maintenant à apprendre l’essentiel, c’est-à-dire comment bien frapper. Le regardant d’abord faire, elle hocha la tête avant de se mettre en position et contracter les muscles de son poing droit. Puis, elle heurta le sac, croyant qu’il s’agissait de force et de ce fameux son de claquage que les combattants recherchaient. En terminant le mouvement, elle secoua son poing droit, puisque celui-ci n’était aucunement habitué à ce genre de choses et que l’impact causa une légère douleur. « I don’t see why people pay to hurt themselves like this at the gym. » L’adrénaline, le mot qui revenait constamment mais qu’elle ne comprenait pas.
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« Maybe. They all probably had some sort of intense training, have stories from when they studied together. I wouldn’t feel like I belong. » Et ne pouvant qu'hausser les épaules d'un ton nonchalant. « And what if I need defending ? I need a shield of my own. I don’t trust myself to be able to do anything heroic. » « I wasn't heroic before but things change. » Ayant en effet changé tout comme elle. N'ayant jamais été un héro avant, loin de là. Bien au contraire, je ne pouvais qu'avoir peur de Christian. Incapable de résister. Ayant peur de tout, du noir, des animaux sauvages, des craquements dans la nuit mais surtout de mes parents et de Christian. Un enfant que je n'étais plus alors que j'avais bel et bien changé. Devenant une autre personne grâce à Victoria Hand, grâce à la CIA alors que j'avais pu mettre mes compétences à profit. Ayant en effet pu canaliser ma rage, cette colère pour m'en servir comme une arme. Ce que j'avais fait alors que je n'avais pu que devenir meilleur. Apprenant à me surpasser encore et encore pour finir majeur, pour finir l'un des meilleurs si ce n'était le deuxième. Ce que je ne voulais pas tant alors que je me retrouvais à être à ma place désormais. L'impression que j'avais alors que je savais réellement ce que je faisais maintenant, ayant en effet réussi à trouver un certain équilibre. Un équilibre qu'elle pouvait aussi à son tour trouver si elle le souhaitait.

Et mon regard qui ne pouvait que s'attardait sur son visage. Elle n'était pas assez rapide, pas encore. N'ayant cette capacité à cacher ses émotions tout comme j'étais capable de le faire. Une facilité que je pouvais avoir alors qu'il m'était en effet plus facile de faire comme si de rien n'était. La facilité de cacher mes émotions et ne pas lui montrer qu'elle me troublait. Ne pouvant qu'autant que possible repartir sur le chemin d'entrainement. Lui montrant ce qu'il en était, lui montrant comment il fallait faire et repositionnant ses poings tout autant. Des bases nécessaires à acquérir. « Okay. So fists close to face, got it. » Hochant la tête avant d'enchaîner pour lui montrer les premiers coups qu'il était possible de réaliser tout aussi facilement. Et si elle ne pouvait que me poser une question, je ne pus que lui répondre tout autant, avec une certaine hésitation sans aucun doute. Lui avouant qu'à sa différence, je n'avais pas hésiter pour accepter l'offre du SHIELD. Un passé trop lourd à porter. Des parents auquel je voulais accepter sans possible retour en arrière. Et ayant en effet réussi à m'échapper. Une table rase du passé, évitant autant que possible la prison par la même occasion.  « Without any hesitation, really ? Waouh! It sure looks like I was the only one that wasn’t really trusting of government agencies. » Et son ton qui n'était toutefois pas le même que celui qu'elle avait employé pour me parler la première fois. Déjà une amélioration. Ayant été à la même place alors que mon avis avait changé sur la question. Mon opinion qui n'avait pas été la même alors que mon regard sur les organisations gouvernementales avaient changé. Tout avait changé à l'instant où j'avais accepté cette offre. Ce que je ne pouvais regretter alors qu'en effet, je ne comptais pas faire demi-tour. « We don't have the same past, that's all. » Ce qui était la vérité alors que nous ne partagions pas le même histoire. Ne comptant pas non plus en parler alors qu'au lieu de m'attarder sur les souvenirs du passé, je n'en venais qu'à me mettre en mouvement pour lui donner de nouvelles indications sur sa manière de se mouvoir. Et un coup qui n'était pas encore parfait, loin de là mais un début. Y allant trop fort. « I don’t see why people pay to hurt themselves like this at the gym. » « It's not like in a movie, don't think like that and try to execute this movement again. » Et ne pouvant que lui montrer de nouveaux les gestes, cette fois-ci avec une cadence plus accélérée alors que je ne pouvais que frapper tour à tour dans le punching-ball. Et l'adrénaline ores et déjà alors que je me retrouvais pour ainsi dire à m'attarder plus sur le sac avant de me reculer soudainement. « Your turn. One punch only. » Et ne pouvant que lui montrer comment donner un seul coup de poing cette fois-ci. Ce que je ne tardais à faire autant que mon regard ne pouvait que se reposer sur elle. « One punch only. » Et ne pouvant qu'hocher la tête non sans me mettre de l'autre côté du sac pour lui tenir. Prenant mes appuis pour que le sac ne bouge pas et autant capable de l'observer à cet instant. Un regard posé sur elle. « Go. » Et qu'un ordre donné alors que je voulais la voir s'exécuter et autant lui éviter de se faire plus du mal en exécutant un faux mouvement par exemple. Un entraînement pris au sérieux et les heures qui continuaient inévitablement de défiler même si ce n'était pas encore terminé, loin de là.

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Grandir dans une atmosphère différente de bien des enfants n’est pas nécessairement la seule raison pourquoi la jeune femme a prit le chemin le plus tordu. Petite, tout ce qu’elle souhaitait c’était d’être heureuse, d’avoir une famille, des amis et … et aller en classe, obtenir un diplôme. Des activités qu’elle ne connut jamais, tel le bal de finissants. Une partie de sa culture générale qui en prit un coup, et pour se réfugier, se cacha derrière des murs et des murs de mensonges, de mauvaises décisions. La question est ; a-t-elle finalement su se redresser et retrouver la bonne route ? S’il s’agissait d’être héroïque, de mettre la vie de toute le monde avant la sienne, ça serait une énorme étape à franchir. Voir des gens qui doutent probablement de sa loyauté, et devoir toutefois leur tendre la main ? La brunette aurait beaucoup de mal à ne pas dire exactement ce qu’elle pense. « It’s all relative. In my case, things rarely change. Well, at least until you kidnapped me. » Faisant toujours référence à leur rencontre inespérée, alors qu’elle croyait avoir bloqué toute tentative de pistage. Une impression qu’il y avait un agent de la CIA parmi le Rising Tide, un espion qui ne se serait pas encore fait prendre la main dans le sac. « About that … you never told me how you guys were able to find me. I had disabled every possible tracking program. » Un interrogatoire sous pression, le choc de devoir choisir entre l’incarcération et l’engagement dans une agence supposément ennemie. Skye n’eut pas vraiment le temps de pousser ses questions très loin, cette journée-là, le stress du changement à venir la submergeant, ainsi que le goût amer de la défaite. Une surdouée, quelqu’un vers qui on se tournait pour les travaux plus difficiles. Et la voilà qui doit modifier sa routine, sa manière de penser et d’agir car elle choisit la porte B, celle qui l’éloignerait d’une vie derrière les barreaux.

Pas une célibataire endurcie, mais dont les contacts se résumaient à un écran d’ordinateur. Pire encore, même le flirt se passait sur le clavier, sans un vrai contact humain. L’agent Ward était parmi les rares personnes avec qui Skye passa plus de temps. Ironique, n’est-ce pas, puisqu’il s’agissait d l’homme pour qui elle ne ressentit que de la haine, alors qu’il la questionnait, qu’il lui tordait un peu le bras pour qu’elle arrête le Rising Tide dans son piratage d’une longue liste d’agents en mission. Ce même homme, une nouvelle figure d’autorité dans la vie de la jeune femme, ne la laissait aucunement indifférente, surtout en ce moment, pendant qu’il lui montrait la posture à prendre. Une frustration que d’être incapable de lire une pointe d’émotion sur son visage, sauf que la brunette n’en dit rien, préférant plutôt suivre ses indications. Cela ne l’empêcha toutefois pas de lui poser des questions plus personnelles, apprenant par la même occasion sa manière de penser, sa façon d’agir. « Of course, our pasts are different ! Still, everyone here seems so proud to wear the badge. I can’t say I’d feel the same … In fact, it’s not even my end goal. I’ll stay here for as long as your bosses think I should. And then, I’ll just leave. Maybe somewhere tropical, in a house near the beach. Sounds … peaceful. » Le coquillage que l’une des soeurs avait, dans une des salles communes, le plaisir qu’elle ressentait en écoutant le bruit de l’océan. Un besoin de partir, d’entendre les vagues s’échouer et de remémorer des petits moments pas si désagréables à l’orphelinat.

Pas le moment de rêver à une étape maintenant loin de sa portée. La nécéssité que de revenir à la réalité, que d’imiter les coups que l’agent Ward lui montrait, non sans qu’elle se plaigne de la douleur, de la ridiculité que de se rendre au gym pour se torturer ainsi. « It’s hard not to think like that when all I see is too much pain and no real gain. » Se croisant les bras et l’observant à nouveau. La cadence de ses coups monta soudainement, l’écho de ses poings sur le punching-bag la laissant bouche-bée. Et … le but, c’était qu’elle fasse ça, après quelques semaines ? Non mais franchement, elle ne se surnommait pas Hercules … pas même la version maigrichonne. Encore sous le choc, la brunette le vit se reculer avant de lui annoncer ce qu’elle devrait faire et le lui démontrant, par la même occasion. « One punch ? Oh, that’s easy! » Dit-elle, sans être très convaincue, pendant qu’il se plaçait de l’autre côté du sac, le maintenant en place pour ne pas qu’il bouge et sans pour autant perdre le contact visuel avec elle. Le départ donné, elle se positionna, mais c’est que son bras ne semblait pas vouloir se mouvoir. L’angoisse ? Non. C’était plutôt le manque d’envie. Pourquoi donc frapper si elle ne mettait pas un peu du sien ? Où puiser les bonnes intentions ? Son regard parut se perdre dans le sac, mais son esprit essayait de trouver un peu de cette rage, de ce besoin de défoulement si précieux pour certains athlètes. En quelques secondes, elle trouva exactement ce qui lui manquait, et c’est là qu’elle abattit son poing sur le punching-bag. Une fois le mouvement exécuté, elle ne put s’empêcher de commenter. « I feel ridiculous, doing this! Like Jack trying to fight the giant. » Cela lui permettait de ne pas trop se fixer sur ses pensées. Refus, que des refus. L’enfant mal-aimée. Si, un jour, en situation de crise, elle devrait faire appel à ses coups, elle n’aurait qu’à y repenser. Mais un couteau à double-tranchant, car cette même information pourrait être utilisée contre elle, la faisant s’emporter et peut-être tomber dans le piège de l’ennemi.
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« It’s all relative. In my case, things rarely change. Well, at least until you kidnapped me. » Une différente impression. N'ayant pas estimé l'avoir kidnappé si ce n'était que j'avais suivi le protocole bien qu'il était certain que pour elle cette situation avait été assimilée à un kidnapping. « It's protocol not a kidnapping. » Et n'ayant pu que la corriger pour qu'elle ne puisse croire cela ou se mette en tête le pire en pensant aux agences gouvernementales. Une évidence que je ne partageais pas alors qu'avant tout mon travail avait été d'arrêter une criminelle, ce que j'avais fait même si je tentais désormais de tourner la situation à mon avantage en l'entraînant. « About that … you never told me how you guys were able to find me. I had disabled every possible tracking program. » Et un sourire sarcastique qui ne pouvait que se dessiner sur mon visage alors qu'il n'y avait aucune raison qui ferait que je lui viendrais à expliquer ce fait ou comment l'agence fonctionnait. N'étant pour le moment que le petit poisson au plus bas de l'échelle. « It's classified. » Et sans aucun doute une teinte d'ironie même si à vrai dire c'était pourtant le cas alors que tout restait secret, que des protocoles existaient pour assurer la sécurité des agents, des civils et de l'agence.

« Of course, our pasts are different ! Still, everyone here seems so proud to wear the badge. I can’t say I’d feel the same … In fact, it’s not even my end goal. I’ll stay here for as long as your bosses think I should. And then, I’ll just leave. Maybe somewhere tropical, in a house near the beach. Sounds … peaceful. » Ne pouvant qu'esquisser un sourire alors qu'en effet l'image de la plage sonnait bien. Y ayant pu déjà y pensé autant que je savais que là était ma place. Non pas que j'avais quelque chose ou quelqu'un qui me forcerait à quitter le terrain et à considérer de nouveaux mes options. Là où je devais être pour le moment bien qu'il était certain que c'était autant ce que je voulais qu'elle puisse changer d'opinion ou voir ce monde gouvernemental d'une autre perspective.

« It’s hard not to think like that when all I see is too much pain and no real gain. » Et ne pouvant que donner coup après coup sur le punching-ball. Douleur que j'avais connu autant que j'avais vu des braves hommes tombaient au combat. Des collègues auquel je n'avais du qu'assister à l'enterrement autant que je n'avais pu que connaître la douleur pas tant physique et mentale. Le carrousel de la vie qui continuait de tourner inlassablement sans qu'on puisse l'arrêter si ce n'était réussir à se préparer pour la prochaine partie. « One punch ? Oh, that’s easy! » Un moment déterminant qui n'était pas trouvé et ne pouvant que tenter de nouveau de me rappeler comment Victoria avait réussi à me motiver. Bien qu'elle n'en n'avait réellement besoin alors que j'étais prêt à tout pour échapper à Christian, prêt à tout pour échapper à ma famille. Une volonté de leur échapper qui existait toujours même si au-delà de cela je n'avais pu que vouloir devenir plus fort. Ne voulant plus être ce garçon qui avait peur de tout et qui ne pouvait que manger et manger en croyant faire disparaître le monde. Plus rien de cet enfant ne restait ou presque. Des heures d'entraînements où j'avais souffert autant qu'elle le ferait pour en arriver à ce niveau, pour ne plus craindre les menaces physiques et pour apprécier enfin qui j'étais. « I feel ridiculous, doing this! Like Jack trying to fight the giant. » « Like Jack ? » Une référence que je n'avais pas saisi même si je ne pouvais que hocher la tête. « Using your anger or your feelings won't help you unless you use them as a weapon. » Si j'étais capable de faire taire mes émotions, il ne restait pas moins que l'idée n'était pas d'être troublé. L'idée n'était pas d'arriver sur le champs des bataille en pensant à autre chose. Une erreur. Une erreur, c'était ce qu'il fallait pour recevoir un coup ou perdre le combat. Rien ne pouvait dire que le vent n'allait pas tourner et si j'étais capable d'éteindre mes émotions dans la plupart des temps sur le champs de bataille, il ne restait que ce n'était pas son cas. Si je préférai faire abstraction du reste pour éviter de commettre une erreur, il ne restait pas moins que si je pouvais avoir un comportement professionnel, j'étais aussi capable de ressentir. Et que conscient qu'user sa colère sur le terrain d'entraînement n'aidait pas dans la majorité des cas à moins qu'elle ne soit usée à bon escient. « It's your first day here. You will make news mistakes again, and it's normal. But for now, I want you to do this exact same thing. Go. » Un nouvel ordre alors qu'elle ne pouvait y arriver qu'en s'entraînant encore et encore. Tout à fait normal qu'elle commette des erreurs alors que c'était seulement depuis quelques heures qu'elle se trouvait sur le terrain d'entrainement, que cela n'était que le début. Et ne pouvant que me repositionner pour qu'elle puisse recommencer de nouveau, tandis que je maintenais le sac immobile. Et les minutes qui continuaient de s'écouler inlassablement alors que je la forçai à répéter toujours et toujours ce même geste. Et la nécessité pas moins d'y aller progressivement. Une décision prise aussitôt alors que j'étais autant conscient que de nouveau agents ne tarderaient à rejoindre cette pièce-ci qu'il était impossible de monopoliser pendant des heures. « Okay, we're done for today. We will start again tomorrow. For now, showers. »
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Ce mot, un petit passe-partout pour toute agence. Protocole. D’arrêter ses projets, de foutre le bordel dans sa vie et puis de lui donner le choix entre la prison et l’assimilation à la CIA. Pour la brunette, tout cela restait flou. Peut-être pas un kidnapping, vu qu’elle était toujours en vie et que finalement, on ne l’avait pas torturé. Sauf qu’il ne s’agissait pas non plus d’une petite sortie, d’une rencontre professionnelle entre deux partis réceptifs. Le début de cet interrogatoire n’était qu’à sens unique, c’est-à-dire d’arrêter ses manigances. « Protocol ? It all depends on which side you find yourself. » Ceci ne serait que le début de longues conversations, toujours tentée de se remettre du point de vue de l’hackeuse, quoique maintenant, il lui était difficile que de se surnommer ainsi. Le surnom, Skye, resterait. Mais c’est qu’elle ne pouvait plus s’associer au Rising Tide et ne se sentait pas encore mentalement prête pour se voir comme future agente à la CIA. Un entre-deux qui la rongeait de l’intérieur, alors qu’elle remettait constamment en question ses décisions. Se sentir à sa place ici ? Une possibilité. Cependant, une de ses maintes épreuves serait sans aucun doute l’importance de grade, et l’incapacité à fouiller dans des dossiers protégés. Sa nature curieuse reprenait toujours le dessus. « Classified, that’s all there is to this agency! Yeah, sure, you guys don’t trust me, and it’s fair and square after what I did. But I’m supposed to just trust in the CIA … in you … even when there’s a ton of classified stuff ? » Son sourire sarcastique qui la défiait, en quelque sorte. « To follow blindly is not set in my DNA. » Toujours celle qui questionnait les soeurs, à l’orphelinat ou encore les nombreux parents adoptifs qu’elle connut. Les réponses, la seule chose qui lui donnait l’impression qu’on ne la traitait par comme une enfant, comme une sotte.

Des plans chamboulés, des rêves devant passés en dernier sur sa liste. Pas de plage, de sable fin, et de l’eau turquoise. Pendant les mois à venir, tout ce qu’elle verrait, ce serait l’agent Ward, la salle d’entraînement, et la sueur qui tomberait par terre. Bon, il est vrai, de revoir cet homme, jour après jour, ça deviendrait sa vraie source de joie, quoiqu’il s’agît de son officier supérieur, d’une figure d’autorité. Du respect, c’était ce qu’il exigerait d’elle, et, vu la situation dans laquelle Skye se trouvait, il n’y avait aucun moyen de rouspéter. Prendre son mal en patience, la seule chose qu’il lui restait à faire. Le temps lui montrerait certainement le chemin à suivre. Qui sait, peut-être deviendrait-elle une candidate plausible, une … oh non, venait-elle de perdre la tête ? Comment croire qu’elle pendait, ne serait-ce qu’une seule seconde, à la possibilité de devenir une agente. Trop difficile à avaler, un emploi très peu viable pour quelqu’un ayant passé tant de temps à pirater les systèmes.

La douleur physique, c’est dur, mais ce n’est rien en comparaison à la douleur mentale. Heureusement, vu le désespoir de se faire rejeter, coup après coup, la brunette préféra simplement arrêter de socialiser. Avec un nombre très restreint d’amitiés, et ce, seulement en ligne, la jeune femme pu s’éloigner ainsi d’autres problèmes, telle la mort d’êtres proches ou la trahison d’une supposée ‘amie’. Pas de drames, pas de problème! Si elle cherchait à pleurer, les téléromans jouaient constamment à la télé. Autrement, elle ne savait pas ce que l’on ressentait à la perte d’un proche. Un moyen de se déroger à la moindre démonstration de sentiments, de porte ouverte … de faiblesse. M’enfin, à ce niveau-là, elle en démontrait déjà beaucoup, avec ses brefs coups de poings sur le punching bag. Même en faisant appel à sa rage intérieur, elle n’arrivait pas vraiment à y voir un quelconque ‘bon début’. C’est bien pourquoi elle n’hésita pas à faire part de son côté grincheux. « Yes, Jack. Jack and the Beanstalk. It’s a fairy tale that I know from my childhood. » Évitant ainsi de parler de son passé, ne s’éternisant pas sur des sujets qui la rendent plutôt énervée. « No anger ? Than what should I use ? My will ? As in, will to fight ? Sorry, it’s probably lost, stranded on an island. » De l’humour, mais il n’en restait pas moins que c’était bien le cas. Sa volonté ne l’avait pas encore suivie jusqu’ici, s’étant perdue en cours de route. Besoin de comprendre ce qu’il attendait véritablement d’elle, quoique maintenant, elle comprit une partie de ses plans. Agente de terrain. De quoi lui demander le double du travail, vu le peu de confiance qu’elle avait envers la plupart des gens qu’elle croisait. La machine, moins menteuse que l’Homme. Une phrase qui lui servit de guide, qui fut son repère et son mantra. Le genre d’individu qu’elle croisa, en étant petite. Pas beaucoup d’entre eux qui mériteraient de l’aide, de l’amour et du respect.

Premier jour ici, un vrai lancé dans le vide. Des erreurs qui se répèteraient, mais qu’elle devrait apprendre à reconnaître et puis passer par-dessus. Ne plus réagir comme avant, s’emporter dès que ça s’annonce plus demandant. Ravaler ses commentaires, pour une fois, et simplement hocher de la tête avant de répéter le coup de poing, encore et encore. Les premières deux minutes furent calmes, mais s’ensuivit des rechignements, des grognements, et, de temps à autre, des tentatives pour que ça s’arrête. Mais l’agent Ward n’oscilla pas une seconde, son silence indiquant que ce n’était pas fini, peu importe ce qu’elle dirait. Le sable du temps semblait s’écouler éternellement, au grand désespoir de la brunette. Puis, soudainement, il arrêta tout. Ouf! S’en était fini pour aujourd’hui. Ou pas, car il continuait à la pousser hors de sa zone de confort. « Showers ? You mean … public ? I … no. This isn’t a good idea. I’d much rather take it at home. » Quoique l’idée de le voir sans son haut lui vint en tête, Skye se força à maintenir sa bonne posture, essayant de faire comme lui, de jouer les G.I.Joe et rester de glace, peu importe le jour et l’heure. « I’m not used to it. Plus I didn’t bring any towel for that, so… » Des excuses, encore des excuses pour la sortir de cette impasse.
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« Protocol ? It all depends on which side you find yourself. » Certes, c'était vrai. Et il fallait dire qu'elle ne s'était pas positionnée du bon côté de la barrière, ne me forçant qu'à intervenir en utilisant ce même protocole qu'elle critiquait. Un protocole et des règles que je ne pouvais que respecter alors que parfois les enjeux étaient juste plus grands que ceux imaginaient. Et que conscient qu'il lui faudrait encore du temps avec que ce ton sarcastique s'efface à cet égard, s'il s'effaçait. « Classified, that’s all there is to this agency! Yeah, sure, you guys don’t trust me, and it’s fair and square after what I did. But I’m supposed to just trust in the CIA … in you … even when there’s a ton of classified stuff ? » « Ya, it's exacly what I want you to do. » Pas fait tant confiance à la CIA qu'à me faire confiance. Ce qui n'était pas rien demandé alors qu'aucun de nous se connaissait, que dans un sens il y avait toujours cette barrière de méfiance qui existait. Certes les murs s'effondraient petit à petit mais là encore rien n'était gagné. Et parfois un sentiment frustrant qui existait que je mettais de côté. Aucune nécessité de tot savoir sans pour autant vouloir être aveugle et plonger dans l'inconnu sans aucune corde de rappel. « To follow blindly is not set in my DNA. » « I get that. » Un sentiment que je comprenais toutefois alors que je n'étais pas doué pour faire confiance, bien que c'était ce que j'avais réussi à faire en mettant ma vie entre les mains de Victoria Hand, ne le regrettant pas. « Trust is always something difficult. But you can say to yourself that you see things that others will never see. Not everyone is lucky enough to come here. » Peu ayant ce priviliège, peu pouvant s'estimer heureux d'avoir passé la porte de la CIA. Ce qu'elle avait pourtant fait bien que cela n'avait pas été dans les meilleurs circonstances, ayant encore cette possibilité d'en découvrir un peu plus sur l'organisation. Et pas moins toujours cette pointe de méfiance alors qu'elle restait encore une criminelle. Un passé qui ne pouvait être balayé en un claquement de doigts.

« Yes, Jack. Jack and the Beanstalk. It’s a fairy tale that I know from my childhood. » « Do you want to talk about it ? » Les mots qui avaient franchi ma bouche avant que je n'ai pu les retenir. Ce que je n'avais pas prévu de faire, n'ayant pas prévu de lui poser des questions sur sa vie au-delà que j'en connaissais certaines informations. N'ayant pas prévu de m'intéresser à elle plus que nécessaire ou peut être que c'était ce que je voulais. Ne pouvant nier l'attirance qu'elle avait causé et cette curiosité qui était née à l'instant où une conversation s'était engagée dans la salle d'interrogatoire. Ne pouvant nier que j'étais intéressé par sa réponse même si je pouvais faire semblant. Et ne pouvant que prétendre que cette question était anodine même si cela n'était le cas.

En parallèle un entraînement qui continuait alors que je pouvais que l'encourager à trouver d'autres moyens pour se battre, ne pouvant que tenter de trouver la meilleure manière pour aborder certains points techniques avec elle. Même si à vrai dire je savais que rien ne pourrait réellement être fait avant que je ne trouve le moment qui déclencherait sa volonté de se battre. « No anger ? Than what should I use ? My will ? As in, will to fight ? Sorry, it’s probably lost, stranded on an island. » « It is what you need. But, no you won't find it now unless you stay a bit longer around. » Comme un sous-entendu ou une proposition, si ce n'était une vérité alors que non elle ne trouverait pas cette soudaine volonté à se battre tout de suite. Il faudrait autre chose, un élément déclencheur qu'elle seule pouvait trouver. Tout comme cet entraînement ne pouvait que se terminait. Une invitation à aller prendre une douche ou plutôt un conseil hygiénique. « Showers ? You mean … public ? I … no. This isn’t a good idea. I’d much rather take it at home. » « Ya. Why ? Is it a problem for you ? » Et un regard qu'ancré dans le sien qu'elle tentait d'éviter, cherchant des excuses pour ne pas passer par ce moment. Comme si elle avait peur de ce qui l'attendait ou de céder à la tentation. Et ne pouvant que rayer aussitôt cette seconde proposition de ma tête. « I’m not used to it. Plus I didn’t bring any towel for that, so… » « I'm kidding. There are separated showers, nearby but separated. And there are free towels. » Surtout amusé alors que je ne pouvais que me diriger vers le banc le plus proche sans qu'elle ne voit mon sourire en coin alors que j'attrapais ma bouteille d'eau pour me diriger vers les douches toutes proches. Un peu comme à la piscine. Une aire commune autour et pas moins un mur de séparation montant quasiment jusqu'au buste entre les douches masculines et féminines. Un certain accord d'intimité même si rien n'était déjà vu, qu'à la fin cela ne devenait qu'une blague entre agents. Et des mouvements que routinier alors que je n'en venais qu'à me débarrasser de mon tee-shirt, plié ensuite d'une manière militaire. Juste une situation habituelle, totalement...
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Trop de difficulté à voir l’efficacité de ce protocole. Oui, certes, il avait sauvé la vie de plusieurs agents. Pour Skye, toutefois, il fut plutôt une épine dans le pied, un problème sur lequel elle ne compta pas. S’associer à l’une des agences qu’on a piraté, c’est tout un revirement de situation! Et la brunette ne saisissait pas encore leur plan, en la plaçant sous la tutelle d’un officier supérieur. Ses connaissances en informatique pourraient les aider, oui, mais préférablement à partir d’un ordinateur. Pourquoi donc de l’entraînement physique, l’apprentissage du corps-à-corps ? Ce n’est pas comme si elle avait vraiment une envie folle de défendre les intérêts de la CIA, sinon les siens. Leur faire confiance ? Rêvait-il, en ce moment ? « You’re crazy. No wait, you’re very crazy! Do you think someone like me could learn to not ask questions, to follow protocol? This has to be a joke! » Secouant la tête, elle ne pouvait en croire ses oreilles. Il espérait trop d’elle, alors que ses alliances se résumaient à sa propre personne. Pas qu’il lui fasse confiance non plus, ce qui restait, somme toute, très normal. Sur le front de la jeune femme, l’agent Ward devait sûrement encore y lire le nom du Rising Tide. Cette étiquette la suivrait encore longtemps, puisque certains clients particuliers ne devaient pas être au courant de ce changement. Ah, ces parfaits idiots préférant ne pas trop s’investir sur internet, si ce n’était de leurs petits sites web de prédilection! Il y en aurait qui essayeraient de me contacter. Leur répondrait-elle ? Tout dépendait des semaines à venir, de comment elle se sentirait parmi les agents, ici. « Good. » Un bon point, que de savoir qu’il comprenait son incapacité à suivre des ordres sans se poser de questions. Sauf qu’il n’en avait pas fini, continuant à l’appâter, voir si elle sortirait de son idéologie passée, qu’elle s’adapte. Pas impossible, mais difficile. Une grande partie de sa vie à oublier, à détruire pour mieux reconstruire. « Yeah, sure, I guess I did. It’s a little too big, I would probably get lost. But in general, it’s … it looks good. » Les derniers mots furent plus difficiles à prononcer. Laisser comprendre que sa présence ici ne la laissait pas indifférente, que les ordinateurs qu’elle put apercevoir l’impressionnèrent. Une porte entrouverte, un début qu’il n’hésiterait sûrement pas à ressasser dans le futur, quand elle prétendrait ne pas être intéressée.

« What ? The fairytale ? Or my childhood ? ‘Cause neither is very interesting. » Très sec. Un point sensible. La source de sa frustration. Découvrir ses origines, savoir qui étaient ses parents pour mieux leur reprocher leur décision. Abandonner un enfant, cela devrait être un crime! Pourquoi n’étaient-ils pas venu la voir ? Ou, pire encore, pourquoi n’étaient-ils pas venu la chercher ? Seul document encore disponible; une feuille, un certificat de naissance impossible à décoder. Certaines informations vitales avaient été effacés, et les seules photos relatives au dossier étaient soit floues ou alors trop zoomées pour qu’on puisse y apercevoir un visage complet. Un puzzle grand format, la seule chose que Skye ne put réussir à pirater, en provenance de la CIA. Se trouver ici pouvait donc jouer en sa faveur, mais également la détruire à petit feu, si les informations cachées se révélaient être catastrophiques. Un plan à poursuivre, sans pour autant que l’agent Ward ne le sache. Fouiller, c’était probablement contre les ‘protocoles’. Cela ne viendrait que jeter de l’huile sur le feu.

Une raison plus noble de se battre. Se lancer au combat avec une rage aveugle, c’était perdre d’avance. Facile, pour quelqu’un comme lui, de puiser sa force et sa volonté dans le travail, dans les civils qu’il estimait protéger. Une qualité que la jeune femme ne possédait pas. Sauver sa propre peau, sortir du pétrin in extremis. Lâche, oui, mais le meilleur moyen qu’elle trouva, jusqu’à maintenant, pour rester en vie. Cela ne servirait cependant pas ici. « Is this an invitation? Or a strong recommendation? Maybe even an order? » Marcher sur un fil tendu, au-dessus d’un précipice, sans un quelconque moyen de savoir de quel côté elle pencherait. Le comble du malheur, que de se voir, d’ici plusieurs mois, continuer ici, parmi les agents. Advenant cela, elle ne pourrait plus se mentir; la vie d’hackeuse aura probablement pris fin. Mais pour l’instant, Skye ne se voyait autrement. De toute façon, on venait de la contacter, et il s’agissait de son premier entraînement. Rien n’était gagné ou perdu. Sauf que la partie physique venait de se terminer, pour aujourd’hui. Une étape de franchie, alors qu’une autre pointait le bout de son nez. Les douches publiques, le fléau de tout gym. « I stay most of my day at home for a reason. I … I don’t like anything public. » Quoique dans ce cas, elle ne savait tout simplement pas comment se comporter devant l’agent. Voilà ce qui la rendait d’autant plus nerveuse. Puis son regard ancré dans le sien qui ne la rassurait guère. Même en blaguant, elle ne put se calmer. Des douches proches, mais séparées ? Proches comment ? Des portes non loin, mais des murs assez épais ? Oh, ça serait la seule option viable. « Free towels ? The CIA has that much money to waste ? » Peine perdue, puisqu’il se dirigeait vers le banc, attrapant sa bouteille d’eau au passage avant de prendre le chemin des douches, très proches. Un soupir de défaite avant de saisir des vêtements de rechange, puis de le suivre, bifurquant vers la section des femmes, espérant un peu d’intimité. Son regard qui fixait le sol, pendant qu’elle plaçait ses choses. Le bruit des pas de l’agent, l’incompréhension qui se lisait sur le visage de Skye, alors qu’elle pensait à des murs très épais qui séparaient les douches. Ses yeux qui dévièrent vers la source du bruit et qui lui valurent une teinte rosée sur ses joues. Le voilà torse-nu, information qu’elle aurait préféré ne pas savoir mais qui lui valut un hoquet de surprise. « Who thought of a place like this ? » Murmura-t-elle, hésitante à se défaire de son haut. Néanmoins, l’odeur qui se dégageait d’elle aurait fait fuir plus d’un. Le choix était simple; une douche. Ce fut à contre-cœur qu’elle enleva son chandail, mais par pur instinct, elle s’en empara pour le coller à elle. Mon dieu! À la vitesse à laquelle elle se déshabillait, il aurait le temps de prendre un bain chaud et de partir manger avant que la jeune femme ne daigne prendre sa douche.
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« You’re crazy. No wait, you’re very crazy! Do you think someone like me could learn to not ask questions, to follow protocol? This has to be a joke! » « I didn't trust the protocol before, but we all need to trust something or someone. » Une vérité alors que chacun avait besoin de se raccrocher à quelque chose. Chacun ayant besoin de trouver un pilier sur lequel se reposait, ayant besoin de faire confiance. Ne lui disant pas que ce serait moi, mais qu'un conseil qu'elle arrive à ce choix d'une manière ou d'une autre que ce soit avec moi ou l'agence. Cela ne pourrait fonctionner s'il en était autrement autant que je ne pouvais la forcer à croire en l'agence. Des preuves à démontrer qui seraient faites dans le futur, mais pas tout de suite. Pour le moment seul ce doute régnait, des deux côtés. « Yeah, sure, I guess I did. It’s a little too big, I would probably get lost. But in general, it’s … it looks good. » Et une pointe de satisfaction cachée alors que sa réponse n'était pas pour me complaire. Cachant toutefois ce sourire par un hochement de ce tête comme si il était normal qu'elle change d'idée, ce qui l'était aussi à vrai dire. Acceptable.

« What ? The fairytale ? Or my childhood ? ‘Cause neither is very interesting. » Un point sensible clairement. Des murs qui étaient construits alors que je la voyais aussitôt se renfermer sur elle. Et n'insistant pas. Que conscient que j'étais dans un sens dans une situation similaire qu'elle alors que non plus, je n'aimais parler de mon passé. N'aimant toujours pas cette idée et pouvant autant comprendre qu'elle ne le voulait pas. Respectant ce choix qu'elle avait fait alors que je laissais couler ces mots aussi simplement qu'il soit. Lui laissant autant le temps de se recomposer.

« Is this an invitation? Or a strong recommendation? Maybe even an order? » « It's your choice if you want to smell. » Etant sans doute plus une recommandation qu'une invitation même si je n'avais pu que détourner sa question par une autre réponse. Qu'une habitude prise. La laissant ainsi choisir la réponse de son choix autant que je ne pouvais que me demander qu'elle était cette réponse qu'elle aurait préféré choisir. « I stay most of my day at home for a reason. I … I don’t like anything public. » Et ne pouvant que m'être légèrement joué d'elle même si je ne pouvais lui expliquer l'instant d'après que je plaisantais ou presque. Car dans un sens ce n'était pas réellement public. « You will get used to it. » Comme si j'étais convaincu qu'elle allait rester plus longtemps que prévu, qu'elle allait s'attarder entre ces murs. « Free towels ? The CIA has that much money to waste ? » « Who knows... » Les coins de ma bouche qui se relevaient dans un sourire. Les budgets n'étaient pas expansibles mais parfois ces petites attentions suffisaient à remonter l'humeur de certain. Des petits attentions qui suffisaient à rappeler que parfois il y avait des points positifs à mener cette vie malgré le risque imminent de mourir. Et pas moins conscient de son regard posé sur mon torse alors que je ne pouvais que sourire. L'ego flatté alors que le rouge gagnait ses joues. « Do you like the view ? » Conscient de franchir une ligne. Mais n'ayant pu m'en empêché. Non pas que quoique ce soit s'était passé entre nous alors qu'elle restait qu'une criminelle que je tentais de former. Ce dont je pouvais tenter de me convaincre de toutes mes forces même si ce n'était encore gagné loin de là. Et pas moins conscient que ce corps n'était pas pour déplaire aux femmes, avantage que je n'avais pu qu'usé en mission. N'allant certainement pas regretter ces entraînement ou ce qui en suivrait, alors qu'en effet il y avait cette pointe de satisfaction à la voir mal à l'aise. Et mon regard qui s'attardait autant sur elle, trop longtemps. Plus longtemps que prévu en tout cas. Manquant de détourner la tête quand elle commença à enlever son haut qu'une seconde trop tard. Qu'un bref éclat d'aperçu alors que déjà elle collait son haut contre sa peau. « Sorry. » Mensonge. Je ne l'étais pas. Un simple éclat suffisant pour émousser des sensations physiques. Et ne pouvant que me détourner non sans lui faire signe au passage que les douches qui lui étaient réservés se trouvaient de l'autre côté. Un mur préservant une certaine touche d'intimité entre les agents, les empêchant de s'entrevoir si ce n'était la tête pour ainsi dire. Qu'une blague. Et le jet d'eau qui ne pouvait que couler l'instant d'après. Comme si j'appréciais de pouvoir ressentir la froideur de l'eau, comme si cela serait suffisant pour apaiser le feu qui brûlait ou même l'éteindre. Erreur. Non pas que cela ne voulait pas dire que je ne pouvais tenter de faire le vide dans mon esprit même si elle se trouvait à quelques pas de là, bien plus désirable qu'elle ne le pensait sans doute. Et m'intimant pas moins de ne pas penser à elle, à ne ressentir que cette froideur glaciale. Que trop bienvenue pour me distraire même s'il semblait encore certain que le chauffage était de nouveau tombé en panne.
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Un véritable générateur de citations, celui-là! Bien que barbant pour certains, cela n’affectait pas Skye si négativement. Tout ce qui la rendait plus … plus grincheuse, c’est le fait qu’il aie toujours réponse à tout. Une mentalité qui changea, dans le cas de l’agent, et probablement l’espoir qu’elle en fasse de même, avec le temps. La nécessité d’accorder sa confiance à une personne ou à l’agence en général. Une vérité difficile à affronter mais qui n’était pas si étrange, étant donné qu’on lui reprochait souvent sa froideur sur les clavardages en ligne. « This is all too much. I never thought I would have to change basically everything to ‘fit it’ with the rest of the agents. » Son incapacité à placer son entière confiance en une tierce personne ou une entité ne venait que démontrer des cicatrices profondes, le refus de prendre la main qu’on lui tendit à plusieurs reprises. Du mal avec l’autorité, avec des gens voulant écraser les plus petits afin de se tailler leur place, sur un piédestal. D’après elle, que ce soit la CIA ou le FBI, les grands directeurs n’étaient pas des gens de confiance. Oh, elle savait parfaitement que des discussions échauffées s’ensuivraient, ces prochains jours, voire ces prochains mois. Le mieux était de prendre cela un pas à la fois, et à la place de ne montrer que du négativisme, faire un effort et voir le bon côté des choses. Effectivement, elle n’aurait jamais pu entrer dans de tels lieux sans ce fameux protocole. Puis les appareils disponibles allaient au-delà de tout ce qu’elle pouvait s’imaginer! Son hochement de tête signifiait probablement que ce revirement était tout à fait normal. Plus de temps passé ici l’influencerait graduellement. Un impact qu’elle ne remarquerait pas immédiatement.

S’emporter facilement, un défaut reprochable en tant qu’adulte, mais même pendant son séjour à l’orphelinat. Des réponses trop brutales, un besoin de se calmer et réfléchir avant de parler. Des conseils qu’elle ne suivit pas et qui la hantaient encore aujourd’hui, alors que l’agent Ward signalait simplement que la porte était ouverte, si elle se sentait d’attaque pour en parler. Le silence qui s’installa pendant un bref instant, mais le malaise la saisit d’une telle façon que la jeune femme sentit le besoin de s’exprimer. « Sorry. I don’t … I don’t like to talk about personal stuff. And like I said ‘sociably-retarted’. » Dit-elle, en mimant des guillemets, avec ses doigts. Alléger un peu l’atmosphère tendue qu’elle créa. Skye voulait surtout lui montrer qu’elle n’agissait pas toujours ainsi, qu’il lui arrivait d’avoir des conversations intéressantes.

On dirait bien que les deux jeunes gens s’adonnaient à une véritable partie de ‘sarcasme’. L’un renvoyait sa réplique à l’autre, et vice-versa. Mais c’est que son dernier petit commentaire, très éloigné de la question de la brunette, ne pouvait que l’exaspérer. « Maybe I do! Who knows what this perfume will be called. » Une recommandation, une requête qui démontrait que la journée venait à peine de commencer, qu’ils ne s’arrêteraient pas là. Sortir de cette salle d’entraînement, lui montrer quelques lieux, et croiser certains de ses supérieurs. Un besoin que de ne pas le look ni l’odeur d’un épouvantail sale. Sauf qu’il lui fallait franchir une nouvelle barrière, celle de baisser sa garde en public, de vaguer à des occupations plus … normales que son habituel. Sortir de sa zone de confort, quelque chose qui la laissa confuse. D’autant plus qu’en l’écoutant, il paraissait normal qu’elle s’y habitue, qu’elle ne s’en rende même plus compte. Une nouvelle vague de stupeur, alors qu’il lui tournait le dos pour se rendre aux douches, non sans répondre nonchalamment à son commentaire hargneux. Les mots qui aurait très bien pu sortir trop rapidement de sa bouche. Se calmer, faire preuve ne serait que de la plus grande ouverture d’esprit, arrêter son attitude presque trop enfantine et se rendre elle aussi aux douches. L’eau chaude lui ferait du bien. Relaxer. M’enfin … ce serait facile d’agir ainsi si Skye se trouvait seule. Cependant, rien qu’à le voir, de l’autre côté du mur, sans son haut, la jeune femme ne put retenir la gêne et les couleurs vives que prirent ses joues. L’agent hors pair qu’il était ne put faire autrement que de remarquer sa réaction. Tant et si bien qu’il se permit de franchir une ligne, avec sa petite réplique. « What ? No! I mean, I wasn’t looking. It’s nothing, really. Aaugh! » D’exprimer ainsi sa contrariété en pleine fin de phrase ne pouvait que signifier tout le contraire de ce qu’elle venait de dire. Pas étonnant qu’elle resta sur le qui-vive, par après, réagissant instinctivement en apercevant le regard de l’agent sur elle alors qu’elle n’avait plus son haut. Ses excuses ne suffirent pas tuer l’envie de Skye de creuser un trou pour s’y cacher. « Fine. Everything’s fine. No … no worries. It’s my fault, shouldn’t have do this here. » Murmura-t-elle non sans se réfugier dans les douches, un peu plus loin. Prendre quelques minutes pour se déshabiller complètement, maintenant qu’elle se trouvait à l’abris, avant d’ouvrir l’eau et profiter de l’eau chaude. Son esprit, par contre, ne réussit pas à se calmer. Ses pensées ne s’arrêtèrent que sur une personne; l’agent Ward. Quelle histoire, que l’élève éprouve des sentiments pour son prof. Une impossibilité, un problème à éviter. Et son visage qu’elle passa sous l’eau courante, une tentative d’oubli. Peine perdue. Son regard trouvait toujours la force de scruter Ward. Du coin de l’œil, bien sûr, pour ne pas paraître trop obsédée.
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« This is all too much. I never thought I would have to change basically everything to ‘fit it’ with the rest of the agents. » Ce qui n'arrivait pas tout de suite alors qu'il était certain qu'elle sortirait toujours du lot. Et dans un sens, ce n'était peut être pas plus mal. Ne lui demandant pas d'intégrer la CIA là, alors que disons pour le moment elle apparaissait surtout comme un atout extérieur. Sachant que je ne pourrai que la présenter que comme tel avant de commencer vraiment à imaginer qu'elle puisse réellement les rangs de la CIA. Non pas que je n'en venais pas à la soumettre à un entraînement, alors qu'autant que possible cette nouvelle formation n'allait que pouvoir sortir de l'ordinaire. Non pas qu'elle était tout à fait quelqu'un d'ordinaire ou que son parcours l'était alors qu'elle était passée de famille en famille, orpheline avant de devenir une hackeur. Et autant un passé qu'il lui semblait difficile de parler. N'ayant pas insisté alors que je pouvais comprendre ce fait. « Sorry. I don’t … I don’t like to talk about personal stuff. And like I said ‘sociably-retarted’. » N'ayant jamais eu le besoin de s'excuser même si je ne pouvais que la laisser faire. « It's okay. » Et n'insistant pas plus alors que la situation devenait autant plus personnelle, que je n'étais certain de vouloir franchir si rapidement ces limites en tentant d'en savoir plus sur elle même si l'attention avait été naturelle.

Autant qu'il était naturel de prendre une douche après un entraînement, autant que possible je ne pouvais que voir sa réticence. « Maybe I do! Who knows what this perfume will be called. » Manquant de lever les yeux au ciel. Son choix, même si l'idée me paraissait ridicule. Et pourtant elle ne pouvait que se laisser convaincre. Me rendant compte que j'aurai peut être autant préféré qu'elle refuse alors qu'il paraissait plus compliqué de ne pas penser à elle, ou de ne pas l'imaginer dans la pièce, juste dans le coin opposé, un mur entre. Ce qu'elle n'était encore alors que pour le moment je ne pouvais que reprendre la parole et m'aventurer un peu plus sur un terrain que glissant. Un jeu dangereux qui risquait de se mettre en place, je le savais. « What ? No! I mean, I wasn’t looking. It’s nothing, really. Aaugh! » « I told you, it's okay if you did it. » Et qu'un clin d'oeil. Un terrain que je connaissais. La tentation là. Une tentation auquel il était toutefois bon de résister. N'étant n'importe quelle femme. Et ne pouvant juste me diriger prétendre que quelque chose pouvait être espéré. Ridicule. Ce qui semblait être le cas ou un sentiment que je pouvais avoir alors qu'autant que je pouvais que flirter avec elle, je n'en venais qu'à poser de nouvelles barrières. Restant cependant humain et ne pouvant toutefois mentir en disant qu'une certaine attirance n'existait pas. Mon regard qui ne s'attardait que trop longtemps sur elle, une seconde qualifiée de trop avant que je n'en vienne qu'à m'excuser. Des excuses presque trop polit autant que certains ne pourraient que dire que la situation se précipitait trop vite.
« Fine. Everything’s fine. No … no worries. It’s my fault, shouldn’t have do this here. » Et autant tenté de lui demander ce qu'elle entendait par là. Mais pourtant des mots que je manquais de laisser disparaître alors que je me réfugiais sous l'eau froide. Presque un accueil glacial trop apprécié alors que je me retrouvais à ralentir les battements de mon coeur. Et ce fut en contrôle que je ne pouvais que faire stopper le jet d'eau avant d'attraper une serviette posé non loin. Ne tardant à me diriger vers les casiers qui se trouvaient non loin où des affaires propres m'attendaient. Non pas qu'il y avait un réel changement de couleur d'ordinaire. Mais certaines règles étaient imposées comme un dress-code auquel il fallait se conformer alors que les couleurs sombres disparaissaient pour une chemise blanche de la couleur de la neige. Comme si je pouvais faire comme s'il n'avait eu aucun coup d'oeil de jeté alors que je me retrouvais à terminer d'enfiler cette chemise. Ne jetant pas un regard en arrière, lui laissant ainsi préserver son intimité. Des vestiaires individuels laissées à disposition pour ceux qui souhaitaient en avoir. Et ne pouvant autant qu'attraper mes effets personnels alors qu'une autre idée germait dans ma tête.

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Toujours celle qui pensait, agissait et parlait de façon différente. Une enfant particulière pour les sœurs, certaines voyant cela comme une bonne chose, et d’autres, eh bien, elle s’en tirait presque les cheveux. Un atout, à son avis, car on se souvenait d’elle. Quoique bon, dans le cas actuel, il y avait toujours un petit bémol. Se conformer à des règles, à des façons de se comporter, du nouveau mais qui deviendrait quotidien, si Skye continuait sur cette voie. La CIA n’accepterait pas une personne avec son propre agenda. Combien de problèmes causerait-elle, à l’agence, en ne faisant qu’à sa tête ? Rien qu’à en juger par ce qui provoqua ce vent de changement dans sa vie, on pouvait facilement s’imaginer la tournure de certaines futures situations. Il ne s’agirait donc pas seulement d’un entraînement physique; il y aurait aussi de l’oral et de l’écrit, des informations qu’elle lirait dans le gros manuel qu’il lui passa, à son arrivée au bureau. Bah voilà, un bon point à changer, dès le départ, c’est cette manie de rétorquer un peu trop sarcastiquement dès que le sujet de la conversation ne lui plaît pas. Bonté divine, ce n’est pas comme s’il voulu lui faire un interrogatoire! Une oreille attentive, quelqu’un à qui parler, si tel était son envie. Un message qu’elle ne saisit pas tout de suite mais qui se fit évident par la suite. Une nécessité de s’excuser d’un tel comportement. Ses brèves paroles rassurantes suffirent à la brunette pour simplement hocher la tête, et lui diriger un petit sourire avant de se reconcentrer sur le reste des mouvements à exécuter.

Le temps passa à une vitesse folle. Sans même qu’elle ne s’en rende compte, voilà que la session d’entraînement se terminait pour aujourd’hui. Place aux douches! Petit étranglement, en y pensant bien. Pas très habituée de se retrouver dans des lieux publics, la jeune femme aurait préféré pouvoir prendre un bon bain une fois chez elle. Malheureusement, quelque chose lui disait que ceci n’était qu’une introduction, que la suite de cette première journée ne se ferait que lorsqu’elle ne sentirait plus la sueur. Ah oui, et quand elle ne paraitrait plus comme un épouvantail, avec ses cheveux ébouriffés. Pas le choix, il lui fallait s’y rendre, malgré ses protestations. Une fois à l’intérieur de ce qui semblait être une salle plutôt vaste, elle chercha où déposer son sac. Ses yeux en profitèrent pour analyser un peu les lieux. C’est à ce même moment qu’elle vit l’agent Ward torse nu et qu’elle perdit un peu de contenance, chose qu’il remarqua. Oh, bien sûr qu’il en fit allusion, ce qui eut pour effet d’affoler d’autant plus Skye. Et sa toute dernière remarque, suivit de ce clin d’œil. La goutte qui fit déborder le vase, alors qu’elle affichait un sourire nerveux. Ses joues devenant encore plus roses, elle lui fit volte-face et en profita pour fouiller dans son sac.

Était-ce si évident, qu’elle n’avait jamais passé de temps dans des douches ouvertes à tous ? Eh bien en tout cas, le fait qu’elle enlève son haut sans penser à la présence de l’agent peut être perçu comme une preuve réelle de sa stupidité. Le problème, c’est qu’il avait le regard tout aussi baladeur qu’elle, l’apercevant la scruter. Double malaise. Encore des excuses. Question d’oublier tout ça, chacun entreprit de se rendre sous la douche et laisser l’eau chasser leurs soucis. Skye accueillit l’eau chaude avec un grand soulagement, mais n’y passa pas trop de temps. Le but était surtout de pouvoir ôter cette sueur, la sensation de lourdeur et certaines petites courbatures qui faisaient doucement leur apparition. Tenant ses cheveux, question qu’ils ne se mouillent pas, elle coupa l’eau lorsqu’elle en eut assez. Son prochain arrêt fut aux vestiaires individuels, là où elle pouvait s’habiller sans aucun problème. Mais avant, elle ne put résister; il lui fallut jeter un coup d’œil à l’agent, alors qu’il s’habillait déjà. Skye, he’s probably married, already. Stop dreaming and get going. Un bon coup de pied qui lui permit de se secouer un peu et de se dépêcher à enfiler un habit plus convenable, quoique toujours dans le style ‘je-fous-rien-dans-la-caravane’.. La jeune femme en sortit rapidement, et se dirigea de nouveau vers les vestiaires à aire ouverte, cherchant un miroir et se peignant les cheveux. « So, what’s next on your list ? » Se demandant sincèrement ce qu’il y aurait, par la suite. Rencontre avec d’autres agents ? Discussion sérieuse, peut-être ? Un suivi de l’interrogatoire, du genre si elle avait reçu d’autres informations du Rising Tide ? Qui sait.
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Et ne pouvant que me tourner vers la jeune femme qui s'était à son tour changée. De nouveaux vêtements enfilés. Une sensation de fraîcheur même si tout n'était pas réglé loin de là. Qu'un début et autant la possibilité de lui faire visiter les lieux. Il y avait de nombreuses possibilités mais à vrai dire tant que toutes les formalités ne seraient pas réglées, il serait impossible qu'elle puisse assister aux réunions ou même aller plus loin dans sa formation. Bien qu'à vrai dire, il ne lui serait pas possible d'accéder tout de suite aux réunions à moins que ses compétences informatiques soient requises. Envisageant en effet de pouvoir faire d'elle à défaut une consultante au sein de la CIA alors que ses compétences en terme informatique étaient impressionnantes. Mais une situation d'autant plus délicate alors qu'elle restait une hackeur, manquant d'avoir un bracelet électronique qui suivrait la moindre de ses mouvements. A vrai dire, la décision n'avait juste pas été annoncée tout de suite. Et pas moins une nouvelle que j'allais autant lui donner, car, si elle était restée libre d'aller et venir sur le territoire, il ne restait pas moins qu'elle restait considérée comme une criminelle. Des procédures particulières qui s'appliquaient alors qu'elle ne pouvait juste avoir accès aux données informatiques comme avant, et, des ordres auquel elle devrait se conformer. Des informations qui n'étaient dites par mesure de sécurité, des informations que je ne lui avais transmises mais ce n'était pas comme si elle était obligée de tout savoir. Du moins pas pour le moment même si je ne savais que cela ne l'enjoindrait pas à faire plus confiance à cette organisation loin de là. Une réticence qu'elle avait mais une méfiance qui était aussi réciproque. Une méfiance qui était bel et bien réciproque, et que je savais qu'il serait difficile de supprimer en un seul instant. Pour autant ce n'était comme si aucune marque de confiance n'existait pas alors que j'étais bel et bien là, ayant ores et déjà décidé de l'entraîner. Ce qui n'était rien alors que je comptais bien la former pour devenir une agente après toutefois avoir rempli la paperasse. Toujours des formalités mais pas moins une nécessité. Et mon regard qui ne pouvait que se poser sur la question. « So, what’s next on your list ? » « Coffee. » Ce dont je n'avais pas forcément en tête mais un moyen d'aborder un sujet plus sensible. Et ne pouvant attraper que le sac de sport que j'avais emmené avec moi. « Follow me. » Ne pouvant que l'entraîner dans un nouvel dédale de couloirs. Toutefois je ne me contentais pas de dépasser la machine à café qui se trouvait à l'angle d'un couloir, alors qu'au contraire je n'en venais qu'à aller plus loin. Faisant signe à l'homme qui se trouvait à l'entrée, lui montrant au passage mon badge et celui que je m'étais assuré qu'elle aurait temporairement. Lui tenant la porte avant de lui faire signe de passer puis ne pouvant que de nouveau que me diriger entre les piétons. Connaissant les rues autour et capable de me diriger sans hésiter en direction d'une boulangerie, cafétéria qui faisait les deux pour ainsi dire. Comme un starbuck mais l'atmosphère y était sans doute aucun doute plus familial et convivial. Juste une des habitudes là-aussi alors que je ne pouvais que l'entraîner à l'intérieur du commerce. Saluant les personnes qui y étaient avant de me diriger vers l'une des tables disponibles. M'installant là où je pourrai autant voir les allées et venues autant. Juste ces mouvements quotidiens pour ainsi dire. « So, what do you want to eat or drink ? » Et faisant autant signe à une des serveuses qui m'adressa qu'un sourire. Là aussi qu'une habitude. « A coffee for me please. » Et ne pouvant qu'attendre un peu plus que la commande soit servie avant de sortir de mon sac à dos le bracelet qu'elle devrait porter. « Do you know what it is ? » Me doutant qu'elle le savait, me doutant qu'elle savait ce qu'il en était. Et ne pouvant que m'imaginer que la suite de la conversation serait peut être aussi tempérée que la première fois, dans cette salle d'interrogatoire.
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Un pont, aussi fragile soit-il se construisait, petit à petit. Non, Skye n’irait pas jusqu’à dire qu’elle faisait entièrement confiance à Ward. Mais en comparaison à cette tension et ce dédain pour la CIA, l’entraînement entre elle et lui permit de construire des bases. Il n’était plus simplement celui qui la questionna, l’agent qui la laissa dans la salle, seule, à réfléchir et à craquer finalement. Non. Il était devenu son officier supérieur, celui à qui elle devrait toujours se rapporter. Qu’est-ce qu’il avait dit ou fait pour que les plus hauts placés acceptent de donner une deuxième chance à la brunette ? Une question qui lui resta en tête sans pour autant qu’elle ne trouve le bon moment pour la lui poser. Ses simples compétences en informatique ne suffiraient pas à convaincre qui que ce soit de ses bonnes intentions. Pour l’instant, elle pouvait continuer à pirater en cachette, dans les cybercafés non loin, à défaut d’utiliser son propre ordinateur. Aucunement naïve de nature, la jeune femme se doutait qu’on y aurait un logiciel espion, scrutant ses moindres recherches. Jouer le jeu, faire en sorte d’en faire usage pour pirater quelque chose de banal, du genre une pizzeria, mais laissant de côté ses vraies intentions. Elle ne cacha pas ses conversations avec des membres du Rising Tide, autre petit bonus afin qu’on ne se doute de rien. Ses recherches personnelles, ses dossiers vitaux, elle ne les avait jamais sur l’ordinateur de toute façon. Sur son cou, un pendentif, avec une aile et son nom de gravé sur un petit rectangle en argent. Un cadeau des sœurs qu’elle transforma en y ajoutant une clé USB, dissimulée. Un secret bien gardé.

Une impression que le plus difficile restait à venir, que cette étape-ci n’était que banale, comparativement au reste. Et non moins le besoin de savoir ce qui suivrait l’entraînement. Sa réponse eut le don de surprendre Skye, qui s’attendait plutôt à de la paperasse ou une petite visite des lieux. Du … du café ? Un besoin remontant après avoir bouger comme ça ? Elle croirait que le mieux serait de boire de l’eau, ou peut-être un smoothie. Sauf que l’envie de s’entêter la quitta, ses mains encore un peu sensibles des coups qu’elle porta au punching bag. Imitant le geste de l’agent, elle prit son sac avant de presser le pas et le suivre dans le grand labyrinthe des couloirs. Toujours attentive aux détails, elle remarqua la présence d’une machine à café. « But there’s … » Dit-elle en pointant justement les tasses non loin. Mais c’est qu’il ne s’arrêta pas dans sa cadence, la forçant à continuer la marche sans poser plus de questions. En un rien de temps, ils se retrouvèrent à l’entrée, là où les attendaient un garde. Ward présenta son badge ainsi que celui temporaire de Skye avant d’ouvrir la porte et de lui faire signe de sortir avant lui. Ne faisant que quelques pas, ne connaissait pas du tout le centre-ville. Trop de gens, un brouhaha énervant. Rien ne l’invitait à y passer du temps. M’enfin, ça, c’était dans le passé. En fréquentant au minimum la salle d’entraînement, elle ne sera qu’à quelques pas des grandes rues.

Lui collant aux talons, elle zigzagua parmi les piétons et les rues, jusqu’à ce qu’il rentre dans une boulangerie très conviviale. En réalité, on aurait dit qu’il s’agissait d’une petite cafétéria pour les groupes d’amis ou pour la famille. L’agent se dirigea vers une table libre, non sans saluer au passage quelques … eh bien, vu la manière qu’il leur parla, elle pourrait estimer qu’il s’agissait de connaissances. Envier cette facilité pour le social serait un bien grand mot, mais Skye aimerait beaucoup avoir la capacité de sortir de ces tendances et peut-être aborder une personne. Des buts encore très difficiles à atteindre. Oh, et une pincée de jalousie, qui la prit de court, alors qu’elle vit l’une des serveuses sourire à l’agent un peu trop chaleureusement. « I’ll have a cappuccino please. » Et un bref moment de silence qui s’installa, pendant qu’ils attendirent leur commande. Un brin de méfiance surgit, ayant la nette impression qu’il choisit ce lieu justement parce qu’ils n’étaient pas dans les bureaux et donc qu’elle ne pourrait pas se mettre à pointer du doigt tout le monde qui passerait. Ses soupçons pas si illégitimes, puisque, dès que les tasses furent déposées sur la table et que la serveuse s’éloigna, il sortit un bracelet de son sac. Skye, qui venait à peine de quelques gorgées, faillit s’étouffer en voyant l’objet sur la table. « You have to be kidding me! » Le choc que de savoir qu’on scruterait ses moindres mouvements sur le web. « Yes, of course I know. » Non mais quelle question ! Elle qui avait pensé s’en sortir sans le moindre mal, voilà qu’on lui dressait un mur juste devant ses yeux. « But I’m really not interested. It wouldn’t match my outfit, and well, it would mean letting the CIA look over my shoulder every single minute of my personal life. » La tension venait de reprendre en force, exactement comme lors de ce fameux interrogatoire. « So, just to make sure you hear me clearly, it’s no. Final answer. » Déposant sa tasse avec un peu plus de force sur la table. La rage d’avoir échoué dans son ancien et seul véritable travail, et se voir rabaissée à un tel niveau, un duo dangereux pour une jeune femme qui n’a toujours pas enterré la hache de guerre.
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