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the first few steps are always the hardest [SkyeWard]
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« But there’s … » La jolie brune qui ne pouvait que m'indiquer la machine à café juste là. Une machine à café où certains agents faisaient déjà la queue, attendant pour insérer une pièce de monnaie et faire le choix de leur boisson. Une machine à café qui était là, prête à la narguer mais auquel je n'accordais qu'un bref regard. Comme si elle n'était pas digne de mon intérêt, ce qui était exactement le cas. Et que le ton de surprise de la jeune femme perceptible alors que je continuais mon chemin sans m'arrêter, non sans lui répondre au passage sur la même lancée. « Trust me you don't want to taste this coffee. » Un café qui avait un goût affreux. Ne parlant même pas du chocolat chaud. Et si ce n'était dépenser de l'argent inutilement, le pire était qu'il y avait un commerce digne de ce nom à deux pas. Il suffisait de traverser la rue. Un endroit qui était un point de rendez-vous pour de nombreux agents de la CIA mais aussi pour de nombreux clients familiers du lieu. Une atmosphère chaleureuse qui régnait là et un endroit où j'étais certain de trouver des boissons chaudes dignes de ce nom. Mais un lieu qui ne proposait pas seulement des cafés ou chocolats chauds mais aussi des pâtisseries, des viennoiseries. Des gâteaux qui se vendaient comme des petits pains au plaisir des propriétaires mais aussi des grands comme des petits. Chacun ne s'en mordant pas les doigts mais ne pouvant au contraire que croquer dedans à pleine dent. Toutefois ce n'était pas comme si j'étais intéressé par les gâteaux proposés cette fois-ci alors que je comptais autant aborder un sujet plus sensible. Attendant toutefois alors que Jessica, l'une des serveuses habituelles ne venait que m'adresser la parole. Un sourire adressé. Qu'un moyen autant de m'assurer que cette touche charmante fonctionnait autour. Rien de plus, rien de moins. Ce qui était suffisant pour la jeune femme pour croire qu'elle avait une chance. Et que conscient de cet effet alors qu'à chaque fois elle ne pouvait que replacer une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille. Une robe portée. Impeccable et tout aussi souriante. Une femme magnifique cela ne faisait aucun doute, même si je n'avais jamais été tant intéressé par les blondes que par les brunes. Et une commande que j'attendais qui soit passé.

Attendant encore qu'elle revienne et dépose les tasses devant nous. « Thanks. » Qu'une des parties plus faciles à la différence de la conversation qui allait suivre. Attendant qu'elle soit éloignée pour déposer sur la table en toute discrétion le bracelet. Un bracelet qui suivrait le moindre de ses mouvements, qui l'empêcherait autant de s'approcher de tous instruments technologiques. Un bracelet que je savais qu'elle reconnaîtrait aussitôt. Et ce fut le cas alors qu'elle manquait de s'étouffer en voyant l'appareil.  « You have to be kidding me! » « I'm not. » Et sans doute que je n'aurai pu que lui adresser un sourire si cela avait été une blague, mais cela n'était le cas. Au contraire des traits que sérieux alors que j'étudiais chacun de ses mouvements, en lui demandant calmement si elle savait ce que c'était. Un ton neutre même si je devinais sa réponse et que j'avais déjà le sentiment d'entrevoir sa prochaine réaction. « Yes, of course I know. » Hochant la tête. Au moins je n'aurai pas à fournir toutes les informations nécessaires qui ne devaient être fournis dans un lieu aussi public. Et que conscient que ce n'était plus risqué de montrer l'appareil au vue de tous, bien que personne ne pouvait le voir sciemment à moins de s'approcher de la table, expressément. Un lieu certes public mais que j'avais autant choisi avec soin pour pouvoir étudier ses mouvements, pour pouvoir voir comment elle réagirait. Et que conscient qu'en présence d'un public les mouvements étaient maîtrisés, l'écho des cris était diminué. « But I’m really not interested. It wouldn’t match my outfit, and well, it would mean letting the CIA look over my shoulder every single minute of my personal life. » La tension là. Presque délectable. Si ce n'était cette réaction habituelle presque lassante alors que c'était toujours la même chose, la même réaction. « So, just to make sure you hear me clearly, it’s no. Final answer. » Et un sourire qui se dessinait sur mon visage. Presque un sourire pas tant amusé que froid. Ils pensaient tous cela, ils pensaient s'en sortir victorieux parce qu'ils échappaient à la prison. Mais en fait, ils n'y comprenaient rien. Croyant qu'ils avaient un pouvoir, croyant qu'ils avaient le choix alors que cela n'était pas le cas. Car, autant que la conversation pouvait être amenée en douceur, il ne restait pas moins qu'à la fin ce n'était pas eux qui se trouvait du côté des gagnants, seulement des perdants avant d'espérer pouvoir après un certain temps changer de camps. « I think, you didn't really understand me the last time. You don't have a choice. » Et un ton qui ne vibrait pas d'un octet. Un ton qui pourtant ne laissait présager aucun possible réaction contraire. « You may avoid a dark cell where a beautiful girl like you don't have a place, but you don't avoid the organisation. I give you the chance to do something good in your life unstead of spendings days in a dark corner, but it doesn't mean that you gain our trust. » Ne m'incluant pas tant moi dedans que l'agence alors que la confiance n'était pas encore gagnée. Et si l'entraînement avait pu laissé présager qu'un semblant de ma personne était prête à lui faire confiance, il ne restait pas moins que cette même confiance n'était pas encore gagnée. « I'm not the one making the rule, but it doesn't mean I'm not going to apply them for your pretty face. » Et comme si un sourire arrogant pouvait effacer la dureté de ses mots ou le fait que non, elle n'avait pas le choix. Elle n'en n'avait aucun depuis le début si ce n'était un soupçon d'espoir de pouvoir changer et de ne pas pourrir dans une cellule. Et autant que je peux tenter de placer des adjectifs sur sa silhouette, il ne restait pas moins que je n'étais pas du genre à déroger aux règles, et encore moins pour elle alors qu'à mes yeux elle restait pour le moment une criminelle. N'ayant juste pas encore idée à quel point cette pretty face aurait un pouvoir sur moi.
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Pourquoi se casser la tête à aller chercher du café plus loin, s’il y avait déjà une machine pour ça ? Bon, la file d’agents qui attendaient ne la rassurait guère, mais au moins, elle ne se promenait pas seule; Ward était là. Une explication valide et aucune autre raison pour ne pas s’arrêter ici et siroter une tasse de cette boisson caféinée avant la suite de sa première journée ici. Aux dires de son officier supérieur, cependant, le produit final qui ressortait de cette machine n’avait rien de bon. Comment expliquer l’attente, dans ce cas ? Est-ce que ces gens étaient au courant, que le café goûtait si mauvais ? Et pourquoi tout ce cassage de tête ? Skye n’avait pas les papilles gustatives si développées au niveau de la caféine. Si ça lui permet de se réveiller, le matin, c’est amplement suffisant. Mais devant un tel petit public, autant ne rien dire et le suivre, sans lui poser plus de questions. Qu’en penseraient les autres, en la voyant tout le temps questionner Ward ? Les murs ont des oreilles, par ici. Plus elle se fera sage, moins on la remarquera. La seule et unique route à suivre, puisque sa présence à la CIA devait encore être perçue comme une nuisance.

Les conversations des passants qui marchaient sur le trottoir, le bruit des voitures qui klaxonnaient à d’autres et Ward qui se déplaçait beaucoup plus vite qu’elle, furent quelques détails qui la dérangeait, oui, mais qui lui faisait également comprendre pourquoi elle détestait tant sortir de son petit nid douillet. À croire que certains cherchent ce mode de vie ? Non mais ne connaissent-ils pas le calme et le silence ? Oh, si ça n’était pas du fait qu’elle ne peut pas vraiment s’échapper de sa situation de criminelle, la brunette aurait prit la poudre d’escampette depuis longtemps. Le jeu en valu la chandelle, néanmoins, quand ils firent irruption dans une boulangerie. Qu’elle le veuille ou non, ses yeux trainèrent du côté des pâtisseries. Des caprices d’enfant, les sucreries qu’elle ne pouvait goûter que quelques fois par année, petite, et qu’elle dévore sur une base beaucoup plus régulière maintenant. Pas le temps. Si elle sort vivante et saine d’esprit d’une telle journée, elle en achèterait une, sur son chemin de retour. Pour l’instant, ce que la jeune femme désirait réellement savoir, c’est la raison de leur présence ici. Impossible qu’il soit simplement question de café qui a meilleur goût. Ça se voyait; il avait un plan en tête.

Une fois que la serveuse un peu trop intéressée prenne leur commande et la leur serve, Skye s’empara tout de suite de son capuccino pour le siroter, question de voir si ce lieu était si exceptionnel que ça. Sur ce point, il avait raison, c’était délicieux. Peut-être que finalement il voulait juste lui montrer un peu les … eh non. Non, ce n’est pas par pure sympathie. Le bracelet électronique à quelques centimètres d’elle laissait présager la suite des choses. La traquer, suivre le moindre de ses mouvements, autant physiques qu’informatiques. Le ton de la brunette qui perdit de sa neutralité pour en arriver à un mécontentement palpable. Et si, au début, l’agent Ward semblait calme et presque taquin, il avait repris de sa froideur. Un flashback à leur rencontre, à tout ce qu’elle cherchait à oublier, ces derniers temps. La honte de s’être fait prendre. « Then why bring me here, order coffee and just put it on the table? Did you really think that I would just say “yes, of course, I’ll gladly be a dog, with a bracelet instead of a collar” ? If you thought I’d shut up, well you’re wrong. » Pas moins entêtée, son attitude ne changeant pas si facilement. Oui, en se faisant attraper par la CIA, elle venait de tomber à pic d’une pente qu’elle avait gravit pendant des années. Se retrouver en bas, c’est plus enrageant que jamais. Désorientée, à chercher une raison de remonter alors qu’une partie ne souhaite plus que rester là et attendre que le temps passe …. C’est un combat continuel. Et avec ce bidule au bras, elle aurait d’autant plus de raison de baisser les bras et ne plus retenter sa chance. « That bracelet means that I won’t be able to do the only thing I’m good at. And it’ll mean that I accept defeat, which I don’t. » Qu’allait-elle faire de ses journées, si on la scrutait ? Les recherches dans les dossiers de la CIA, à propos de ses parents … terminés. Une frustration pour quelqu’un qui passa une grande partie de sa vie à trouver des réponses. Rien d’illégale. Elle devrait jouer les bonnes filles. Ce que les sœurs auraient voulu. Mais l’amertume de ne pas se faire aimer par les familles l’ayant adopté, se retrouvant toujours au point de départ après quelques semaines … ça l’avait usée. « Trust? Please. You’ve seen me, you’ve probably seen my file; it’s not a word in my vocabulary. So I don’t really care what the CIA thinks or doesn’t think of me. » Son amour propre, une indifférence presque complète de ce qu’on pourrait bien dire à son propos. Quand on marche sur un long chemin, seule depuis un moment, on ne s’attend pas à ce que des individus vous jugent. Skye ne pouvait que s’en foutre, de la corde raide entre la confiance et la méfiance sur laquelle elle se balançait. « Let me guess, ‘cause it’s protocole. Well screw that! I won’t put it on. » Oh, c’est qu’elle avait remarqué ses deux petits commentaires décrivant son physique. Si la situation était tout autre, ses joues se seraient teintées de rose, encore une fois. Cependant, n’étant pas sûre si ces mots étaient employés de façon sarcastique ou pas, elle préférait ne pas trop se fixer sur ça. Puis de toute façon, elle avait assez joué les idiotes, en réagissant si candidement au physique de l’agent Ward. Une distraction … ou plutôt une attirance qu’elle essayait de taire.
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« Then why bring me here, order coffee and just put it on the table? Did you really think that I would just say “yes, of course, I’ll gladly be a dog, with a bracelet instead of a collar” ? If you thought I’d shut up, well you’re wrong. » « Maybe I was trying to be nice and not taking care of you like you was a dog. » Usant ces mêmes mots alors qu'ordonnant café, je n'avais fait comme si elle était une prisonnière. Ce qu'elle n'était pas moins au final alors qu'en effet elle n'avait pas le choix, même si elle ne pouvait que montrer une certaine réticence. Toujours le même rituel, ne comprenant pas qu'ils pouvaient faire table rase du passé. Trop bornés pour comprendre que la CIA ne faisait elle table rase du passé en un claquement de doigt. Les règles du jeu qui n'étaient pas ainsi alors qu'elle devrait en effet gagner ma confiance et mon estime pour espérer pouvoir évoluer. Commettant l'erreur de croire qu'être borné et se montrer puéril la placerait dans une bonne position, ou me ferait revenir sur la mienne. Ce qui n'était le cas. Le protocole qui n'était pas là pour rien, qui n'était pas fait pour les chiens alors que c'était justement parce qu'elle enfreignait les règles qu'elle avait été prise à son propre piège. Une porte de sortie qu'elle ne voulait réellement ouvrir parce qu'elle ne voulait qu'on la surveille. Ce qui avait été déjà fait avant, pas très différent de ce qu'elle avait fait en s'immisçant dans la vie des autres sans demander leur avis. La seule différence était que les rôles étaient inversés cette fois-ci. « That bracelet means that I won’t be able to do the only thing I’m good at. And it’ll mean that I accept defeat, which I don’t. » « You really didn't get it the first time, don't you ? You're here because of yours activities. And if you want to come closer to a computer, the only thing you can do is accept this bracelet. Well, you don't have a choice but it will be better for you if you cooperate. » Ce qu'elle pouvait faire, que je ne pouvais que lui conseiller de faire comme la première fois si elle voulait s'en sortir plus rapidement. Ne pouvant que lui demander de faire confiance en ce même système. Système auquel elle n'avait jamais cru, qu'elle avait cru bon de défier sans entrevoir la portée de ses actes. « Trust? Please. You’ve seen me, you’ve probably seen my file; it’s not a word in my vocabulary. So I don’t really care what the CIA thinks or doesn’t think of me. » « You should. » Qu'une vérité. Alors qu'elle ne pouvait que s'en sortir si elle réussissait à transmettre un avis favorable d'elle, ce qui n'était encore le cas bien que jusqu'à là elle avait évité une rencontre avec mes supérieurs. Eux certainement moins cordiaux que moi sur ce point. Et encore ce n'était que parce que j'avais entrevu quelque chose en elle, que j'étais déterminé à tenter le coup. Ne rendant pas pour autant la partie plus aisée même si je n'en n'attendais pas moins d'elle, en vue de son dossier. Mais ce qui ne changeait pas était que pour le moment le seul moyen qu'elle aurait pour ne plus avoir à supporter ce bracelet qui se retrouverait bientôt autour de son poignet était de gagner ma confiance. Ce qui n'était encore acquis pour le moment. Et la jolie brune qui ne faisait rien pour arranger son cas. « Let me guess, ‘cause it’s protocole. Well screw that! I won’t put it on. » Là encore, elle se trompait en croyant avoir une porte de sortie qui n'était que fermée. La clef détenue pour l'ouvrir qui n'était pas entre ses mains bien loin de là. Et ce fut à peine ses mots prononcés que je m'emparai de son poignet, trop rapidement pour elle pour réagir. Et le clic qui résonnait alors que le bracelet se refermait sur son poignet. N'ayant jamais eu le choix en effet. Ce que je lui avais dit mais elle n'avait pu que faire la sourde oreille au lieu d'accepter ce fait. Ayant la chance de ne pas être en prison, dans une cellule, là où elle n'avait sa place. Ayant la possibilité de rentrer chez elle et au-delà de cela elle restait libre de ses mouvements.
Mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'elle avait tous les droits. Ayant perdu ce droit d'être près d'un point informatique quand elle avait commencer à hacker des sites confidentielles, encore plus la CIA. Et encore elle était chanceuse. « I told you, you have no choice here and trust me you're lucky, more than you will ever know. So you can decide to get your life back, work with us and train or you can cry like a sad little girl. » Une note de sarcasme peut être plus présente que je ne l'aurai voulu ou que le désir de la voir repousser ses limites et retrouver ce mordant qui la rendait si inspirante.
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Toujours précipitée dans ses réponses. La défensive, c’est son arme préférée, mais qui lui causait plus de tort que de bien, en ce moment. Oui, il aurait pu parfaitement lui mettre le bracelet au bras sans café, sans discussion ouverte, … sans rien, en fait. Comme on glisserait des menottes à une criminelle. Comme … comme un chien. Seule coupable de ce choix de nom. « Oh, what a gentleman, really! » Pas prête d’avouer cette once de culpabilité, à se jeter ainsi sur lui sans qu’il ne l’ait directement attaqué. Des défauts qui ne s’envolaient pas si facilement, qui faisaient encore parti de son quotidien. Un pied derrière, prêt à déguerpir s’il le fallait. Ne jamais tendre sa main, et ce, même si son rationnel lui criait de le faire. Oui, elle savait pertinemment que le mieux serait d’accepter cette condition et de coopérer jusqu’au bout, surtout si elle voulait un jour sortir de tout ce bordel. Pourtant, Skye était incapable de laisser le temps passé, de se propulser dans le futur et y voir quelque chose de mieux. Figée dans le présent, terrorisée à l’idée qu’elle ne puisse plus toucher à aucun ordinateur, sa seule vraie source de divertissement. Un vieux crouton, avec ses chats mais sans technologie. C’est ça, que la CIA souhaitait ? Bah en tout cas, ils étaient sur la bonne voie. C’est sûr que je ne pourrais plus hacker quoi que ce soit, mais quel plaisir me resterait-il ? Sortir ? Et puis quoi encore? Qu’est-ce qu’il y avait de si intéressant à voir dehors ? La couche d’ozone qui se détruit ? L’humanité qui s’entretue et surconsomme. Ah bah oui, c’est un bon sujet de livre de fiction, dans le genre apocalyptique. Voir le bon côté des choses ? Et qu’est-ce que c’est exactement ?

« It won’t help me get closer to a computer. I’ll be stuck doing boring things all day, like watching stupid videos about cats and people being complete idiots. I can’t cooperate knowing that I won’t be able to socialize online. My friends on the web weren’t all hackers. Some really cared about me. How will I talk to them, if I have that thing stuck on my wrist ? » Se doutant qu’il sortirait un truc du genre ‘pas mon problème’ ou encore ‘t’aurais dû y penser avant’. Des mots faciles à répéter, mais qui ne rendaient la situation que plus tendue. Les yeux de la brunette qui continuaient de surveiller le bracelet sur la table, afin de s’assurer qu’il se trouvait loin d’elle. Ward exécutait les ordres et il n’hésiterait pas un seul instant à le lui foutre sur le bras. Aucune confiance. Autant envers lui qu’envers l’agence. « Too many secrets, sorry. » La brunette qui continuait à croire que les gens avec trop de cachoteries étaient les plus dangereux. La CIA qui ne dévoilait que par ancienneté dans les agents, c’est que certains secrets étaient pires que d’autres. La défaite de ne pas pouvoir fouiller dans leurs dossiers alors qu’elle se trouvait exactement à la bonne place. Des plans anéantis, en observant le bijou. Ses supérieurs qui venaient de lui mettre des bâtons dans les roues. Des mystérieux individus à veston-cravate qu’elle aimerait bien rencontrer, mais simplement pour leur faire savoir son avis sur la pourriture de leurs actions. Oui, elles les enverraient balader, et ce, même si ça lui coûterait sa liberté. Un besoin de faire face aux gens que la jeune femme détestait. À croire qu’on lui accordait une deuxième chance, avec une telle approche! Qu’en faire, de cette œuvre de charité.

Un refus total, exprimé très clairement. Une seconde de distraction qui suffit à ce qu’il s’empare de son poignet et lui foute le bracelet. Un clic sonore qui indiqua sa fermeture. « Shit! » Dit-elle en se défaisant que trop tard. Observant le bijou, elle essaya de l’enlever, mais c’était peine perdue. Trop lente. Pourquoi n’avait-elle pas simplement quitté les lieux ? Bon, elle ne connaissait pas le recoin, mais au moins, elle aurait donné du fil à retordre. Mais non. Toujours trop occupée avec son sarcasme. « Lucky ? You call this lucky ? What life ? I’m nothing without my computer. It’s all I have. It’s all I’ve ever known. » Pleurer, elle ? Bah, peut-être une fois chez elle, quand elle fouterait le bordel, enragée par tout ça. « With this, you can basically spy on me every minute and stop me from ever accessing a computer. I don’t see why I should train or work with you, since you already have control over everything I do. » Plus oblige de venir se tuer à donner des coups de poings sur le punching bag. Ils l’avaient déjà dans une prison, quoique plus … à aire ouverte. « But you’re right, I could get my life back, and sleep all day, since there wouldn’t be anything interesting to do. Not a bad thing after all. More time to stay in bed. » Le prendre au jeu, lui faire voir que sa volonté n’était pas tout à fait à la bonne place.
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« It won’t help me get closer to a computer. I’ll be stuck doing boring things all day, like watching stupid videos about cats and people being complete idiots. [...] How will I talk to them, if I have that thing stuck on my wrist ? » Ce qui était presque ironique, qui l'était à vrai dire alors que si elle s'était contentée de regarder de stupides vidéos à propos de chat, de personnes idiotes elle n'en serait arrivée là. Des lignes qu'elle avait franchi, qu'elle n'aurait dû. Et autant que là elle n'était que considérée comme une criminelle, il ne restait pas moins que ses compétences pouvaient être comparés avec des pépites d'or. Manquant de lui demander pourquoi ils n'étaient pas là, s'ils étaient comme elle disait ses amis. Le fait de s'être fait piégé par les forces de l'ordre ne devrait pas être un problème mais pourtant il n'y avait personne en vue. Outre le fait qu'elle ne les avait convié, ne les avait appelé, là n'était qu'une preuve supplémentaire à mes yeux qu'elle savait au fond d'elle que ce n'était pas réellement ses amis. Du moins ce n'était que ce que je pouvais que penser, n'insistant toutefois pas alors que tandis qu'elle reprenait la parole mon regard ne pouvait que dévier sur son poignet. « Too many secrets, sorry. » « We all have skeletons. » Les secrets qui étaient synonymes de vivre, qui étaient plus ou moins gros. Mais cela ne faisait aucun doute que tout le monde avait des secrets. Des secrets qui n'étaient pas partagés comme cela, sans quoi ils perdraient toute leur importance. Alors ils ne seraient plus rien que des mots dans le vente. Des secrets qu'elle avait aussi, que je n'avais simplement pas percé à jour. Son visage qui me suffisait pour en avoir la preuve, alors qu'il y avait en effet d'autres secrets que la brunette cachait. N'ayant juste pas encore déterminé leur niveau de dangerosité ou d'importance.

Et ces secrets n'étaient qu'une petite raison en plus qui faisait qu'elle ne pouvait être totalement libre de ses mouvements. Un protocole que je suivais simplement en referment le bracelet contre son poignet à l'instant où elle ne s'y attendait pas. L'ambiance autant un plus pour assurer cette seconde de distraction. Que des tours de passe-passe qu'elle ne connaissait pas encore, qu'elle apprendrait peut être. « Shit! » Et ne pouvant qu'observer sa réaction alors qu'elle tentait d'enlever l'artefact technologique. Ne pouvant l'enlever sans moi. Ce qu'elle n'avait encore compris même si mes paroles n'avaient été que très clair. Me ne tentant pas de la dissuader d'essayer alors que reprenant la parole, ce ne fut quel calmement que j'avalais une gorgée de café. « Lucky ? You call this lucky ? What life ? I’m nothing without my computer. It’s all I have. It’s all I’ve ever known. » Levant les yeux au ciel. Si dramatique. Comme si une vie ne pouvait que tourner autour des ordinateurs. N'ayant jamais compris cette passion à la différence de la volonté de ressentir l'adrénaline dans mes veines. Accro à l'adrénaline en effet bien plus que je ne le serai jamais pour les ordinateurs mais pas au point de voir ma vie ne tournait qu'autour de cela. « With this, you can basically spy on me every minute and stop me from ever accessing a computer. I don’t see why I should train or work with you, since you already have control over everything I do. » Le plan qui était en effet cela alors que chacun de ses mouvements serait espionné, et pourtant que jouant avec le feu en lui rappelant aussitôt qu'elle avait toujours l'entraînement auquel elle devait aller. « But you’re right, I could get my life back, and sleep all day, since there wouldn’t be anything interesting to do. Not a bad thing after all. More time to stay in bed. » « Sure, if you prefer spend your life in your new bed, in your cell. You accepted the deal, remember. You're free but you train and you wear this. » Des conditions pas si explicites sur le moment mais qu'elle n'avait pas moins acceptée. Mais certes comme toujours je n'avais pu que modifier les règles du jeu, des cartes dans la main à mon avantage. Toujours un tour d'avance. Ce qu'elle ne savait pas alors que ce n'était pas la première fois que certains étaient tournés pour devenir des atouts pour l'organisation. Ce que j'avais tout simplement fait à elle ne lui laissant plus le choix désormais que d'accepter sa nouvelle condition de vie ou de passer un long moment à l'ombre. Et Jessica qui ne pouvait que revenir, ayant été attirée par les brouhahas de voix. « Is everything alright ? » « Everything is alright. » Mon regard qui s'attardait un éclat de secondes sur Skye avant de reporter mon attention sur la jeune femme, lui adressant un sourire avant qu'elle n'en vienne qu'à s'éloigner de nouveau. Et sortant de mon porte-feuilles des billets que je m'apprêtais à jeter sur la table pour payer nos consommation. « Tomorrow, 5 am, same place. » Comme si la conversation était terminée, pourtant cela n'était pas vraiment comme si j'avais envie qu'elle se termine. Un petit pincement à l'endroit où se trouvait mon coeur alors que malgré la tournure de la conversation, une petite part de ma personne ne pouvait qu'apprécier qu'elle soit là.

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Il est vrai, Skye ne s’était pas contenté d’écouter des vidéos de ce genre, autrement, elle ne se retrouverait pas en si mauvaise posture. La justice pour tous, ou du moins, une version de celle-ci, fut ce qui la guida vers … eh bien vers la catastrophe actuelle. Pas du tout effrayée par les mauvaises tournures qu’engendrerait le piratage de système du gouvernement justement parce qu’elle était sûre et certaine de ne jamais se faire prendre. Toujours à l’affût du danger, protégeant sa localisation précieusement. Un faux pas, un moment d’inattention … ça, ou alors un agent double se trouvait parmi le Rising Tide. Et voilà que tout est parti en vrille et que maintenant, elle devait non seulement venir s’entraîner quotidiennement, mais en plus, elle porterait un bracelet qui la limiterait dans ses accès à tout poste informatique. Ne plus avoir ce contact avec le monde du web signifiait qu’elle perdrait une grande partie de sa vie. Les seules bribes de contact qu’elle faisait avec d’autres personnes … inexistantes à partir de ce moment. Une amitié particulière que peu comprendraient. La réalité de son mode de vie qui l’empêchait de discuter trop ouvertement avec quiconque. Des amis, en quelque sorte, car ils se parlaient toujours très directement, presque de façon trop crue. Pas de soucis pour la vie de chacun, si ce n’était de la société en général. Des critiques, des idées de changement … mais jamais de temps pour demander la météo ou encore l’humeur de chacun. Une façon étrange de communiquer, mais c’est ce qui permettait à la brunette de se sentir inclue dans une conversation. « I have my own reasons not to trust the agency. You wouldn’t understand anyway. » L’identité de ses parents, cachée dans l’une des voûtes de l’immense stockage de la CIA. L’immense besoin que de trouver ces réponses, et ce, au détriment de sa vie, de sa liberté. Tout, dans sa carrière d’hackeuse, ne fit que la rapprocher de ce moment, où elle les retrouverait, où elle pourrait, qui sait, les revoir. Un mince espoir qui la poussa à continuer, malgré certaines envies de déguerpir, parfois.

Malheureusement, les dés étaient déjà jetés, Peu importe ce qu’elle lui disait, il se tint ferme. Un protocole à suivre et des ordres qu’il n’hésita pas à appliquer, en refermant le bracelet sur son poignet, alors qu’elle était distraite. La surprise, puis la frustration, pendant qu’elle essayait tant bien que mal de s’en défaire. Ward qui ne sourcilla même pas, riant probablement de sa parfaite stupidité, alors qu’une telle agence ne ferait pas en sorte de créer une telle faille. Trop facile, et surtout, pas très utile pour eux. « No need to roll your eyes ! I know it sounds extreme, when I say it, but it’s true. Social interactions are weird and they don’t really help with anything. Nowadays, you can do everything in the confort of your own house. So why bother going out ? It’s not like people are worth it. » Toujours accrochée à cette aversion pour le contact avec le public, défaut que très peu comprenaient. Même Ward la jugeait assez facilement. Mais ce n’est pas comme si elle connut des gens valant vraiment la peine pour qu’elle se démène et change de perception. Bon, il y avait les sœurs … sauf qu’elle ne se voyait pas vivre là éternellement. Pour le reste, elle apprit avec le temps qu’il fallait mieux ne pas s’accrocher aux gens. Il y aurait toujours cette déception, en fin de route.  

« But I’m not really free. Yeah, sure, I’m not in a cell, but it’s as if. You keep an eye on me when I’m here, and then others do the same when I’m at home. » Le cappuccino lui donnant soudainement moins envie. Des journées passées à faire quoi, maintenant ? Ce n’est pas comme si elle avait d’autres activités qui l’attendaient, une fois chez elle. Plus le droit de s’approcher d’un ordinateur, pas le droit de sortir du pays … oh la joie que le temps devant elle pour se morfondre toute la journée! Et voilà que, pendant ces pensées très peu réconfortantes, la serveuse revint faire son tour, sûrement alertée par le ton de voix de la conversation. Si ça allait ? Oh, elle ne s’en doutait pas, de la merde qui venait de retomber sur le dos de la brunette. Le silence qui s’établit, préférant se taire, pendant que l’agent lui indiqua qu’il n’y avait pas de problème, l’incitant ainsi à s’éloigner. Ward sortit ensuite son portefeuille, prêt à payer les frais de leurs deux boissons, informant Skye qu’il l’attendrait à 5 am demain, au même endroit. C’était … déjà terminé ? Oh. Se serait-elle avoué un peu trop agressive dans ses réponses ? Ce n’était pas ses plans, juste une mauvaise habitude. La preuve que son côté social se terrait, caché dans les profondeurs du néant. « Wait. » Sa main qui se posa sur son bras. Par instinct, comme lorsqu’elle voulu retenir la toute dernière mère adoptive, quand celle-ci lui dit ne pas avoir assez d’argent pour subsister au bien de ses propres enfants. « It’s not even 1 pm. What … what am I suppose to do, for the rest of the day ? » Lui posant une telle question, elle avouait ainsi une des raisons pourquoi elle détestait l’idée de devoir porter le bracelet. L’étendue de toute une journée, d’au moins 10h sans savoir quoi faire pour passer le temps. Et peut-être aussi un léger vide, en sachant qu’il partait et qu’elle ne le reverrait que le lendemain.
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« I have my own reasons not to trust the agency. You wouldn’t understand anyway. » « You won't know unless you try. » Peut-être aussi là une invitation invisible pour qu'elle s'ouvre un peu plus. Une occasion que je lui offrais même si je n'avais jamais été forcément celui qui était le plus attentionné pour ce genre de discussion. N'ayant jamais été du genre à me perdre avec les mots si ce n'était à agir. Les spécialistes ou ces agents qui étaient créés du même caviar, du même moule au sein de la CIA avaient surtout tendance à agir en solitaire. Des missions à exécutés à haut risque qui se déroulaient peu souvent en groupe. Pour autant cela ne voulait pas dire qu'un petit groupe s'était constitué. Une rencontre qui avait changé la donné. Victoria Hand qui avait changé la donne en m'offrant une opportunité, en me donnant un objectif. N'ayant pu que sauté sur l'occasion alors que peu à peu les années d'entraînements passées avaient rompu cette carapace qui s'était créée. Certes cette carapace était restée mais j'étais devenu un autre homme, apprenant à contrôler mes peurs. Comprenant aussi que pas toutes les personnes n'étaient comme Christian ou mes parents pour ainsi dire. Des perspectives de vie qui se modifiaient. Des perspectives qui évoluaient alors que je n'étais plus ce même garçon. Ayant bel et bien évolué alors que malgré tout, malgré cet aspect solitaire que j'appréciai, un petit groupe s'était constitué. L'alcool et ce plaisir à ressentir l'adrénaline courir dans nos veines aidant surtout. Bien qu'il était autant certain que je n'étais celui vers lequel on se tournait pour se confier, ne faisant pas dans les gestes d'attentions forcément en particulier. Pour autant aussi simplement qu'il soit, je lui proposais de se confier sur les secrets qu'elle portait. Un fardeau qui reposait sur ses épaules. Ce qui n'était pas rien alors que je ne ferai sans doute de même. Sachant à vrai dire que cela ne serait le cas, et pourtant c'était ce que je venais de lui proposer de faire. Lui proposant de se mettre dans un sens nu, de dévoiler sa vulnérabilité en reposant ses secrets entre mes mains. Un enjeu où la confiance était là. Et peut-être que je ne pouvais que tenter de me dire avant tout que je lui posais la question pour savoir. Des secrets que je savais que je ferai mieux de neutraliser si je voulais devenir à temps plein son officier supérieur.

Mais à vrai dire sur ce sujet là aussi, rien n'étant certain. La jeune femme ne sachant pas encore que bientôt elle ne serait plus libre de ses mouvements et ne pouvant que lever les yeux vers le ciel. Si dramatique alors qu'il était certain que dans ma tête il y avait bien de meilleures distractions que les ordinateurs. « No need to roll your eyes ! I know it sounds extreme, when I say it, but it’s true. Social interactions are weird and they don’t really help with anything. Nowadays, you can do everything in the confort of your own house. So why bother going out ? It’s not like people are worth it. » Et si je pouvais prétendre que le tout était dramatique, il ne restait pas moins qu'une voix me soufflait dans mon esprit que j'avais autant connu ce sentiment. Ayant connu ce sentiment quand il fallait de force prendre part aux galas et autres mondanités en tout genre organisés par mes parents. Mondanités que j'avais détesté que je détestais toujours autant que tout ce qui avait trait de proche ou de loin à ma famille. A vrai dire les seuls qui étaient exclus et face auquel je ne ressentais pas cette soudaine colère, cet arrière-goût d'amertume avaient toujours été Thomas, Lily et Gramzy. Une liste qui ne changeait pas, qui était réduite. Néanmoins je n'étais pas si strict à ce propos, et la jeune femme qui me donnait autant d'informations sur elle sans s'en rendre forcément compte. Un manque de confiance qui était là alors qu'elle se dévoilait bel et bien. Ce sentiment trahison que tôt ou tard chaque individu connaissait, et qu'elle avait connu même si je ne pouvais que me douter que cela n'avait d'autant trait à son passé, à son temps passé à l'orphelinat, au fait que ses parents l'avaient abandonné. Un passé qui n'était pas forcément des plus agréables, qui pouvait être lourd de conséquences, qui ne l'était que trop souvent. Et pas moins je ne pouvais qu'aller contre cette logique alors que la vie m'avait autant prouvé le contraire, que le passé ne nous déterminait pas au contraire de nos choix. « Maybe you just didn't meet the right person yet. »

Un bracelet qui ne se refermait pas moins sur son poignet. N'ayant jamais eu le choix en effet alors que ses mouvements seraient bel et bien surveillés tant qu'elle n'aurait pas acquis ma confiance si ce n'était la confiance de la CIA. Etant pas moins libre. « But I’m not really free. Yeah, sure, I’m not in a cell, but it’s as if. You keep an eye on me when I’m here, and then others do the same when I’m at home. » Une liberté qui était toujours une notion abstraite. Libre je l'avais été mais ayant autant vécu en enfer. Certains disaient pas moins que l'enfer était pavé de bonnes intentions. Ce qui pouvait être autant vrai alors que ce j'avais vécu ne m'avait au final pas détruit, même si une part de moi restait en effet morcelée malgré les séances de thérapie auquel j'étais obligé d'aller. Doutant que ceci puisse être comparable même si chacun avait une notion différente de son enfer personnel. Et une conversation qui ne pourrait que tourner en rond auquel je mettais fin en balançant des billets sans la table, non sans lui annoncer que l'on se retrouverait demain. Un regard qui ne se reposait pas sur elle alors que je faisais un pas de côté. Et sa main qui se posait sur mon bras. Electrochoc. Ou un foutu frisson qui remontait le long de mon dos. « Wait. » Mon regard qui se posait sur elle, transperçant. Presque vibrant face à l'impact de ses mots, qui avaient bel et bien eu un impact. Et si les contacts physiques n'étaient qu'en général brisés rapidement, celui-ci ne le fut alors que mon attention était reporté sur elle. Sa voix qui résonnait alors, incertaine. « It’s not even 1 pm. What … what am I suppose to do, for the rest of the day ? » Ayant presque pu en sourire alors qu'autant que possible, elle ne se dévoilait que de nouveau un plus. Pourtant une réponse que je n'avais pour elle alors qu'à sa différence ma journée n'était pas terminée. « 'dont know, whatever you want. »

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Une porte ouverte vers ce qui lui manquait. La confiance. Il lui tendait la main, l’invitant à prouver différemment, à lui parler de ce qui l’empêchait de détruire ce mur la séparant probablement d’une vie différente. Un chemin qu’elle n’avait jamais emporté avant, sa première pensée toujours dirigée vers sa survie. L’hésitation à accorder ses secrets à qui que ce soit, et encore moins celui qu’elle traînait avec elle, littéralement. Un risque, que de lui glisser un seul mot à propos de ses recherches, de peur qu’on ne ruine toute ses chances. « You’ve followed protocol up until now, and if I reveal some of my secrets now, you will report them to your superiors. Where’s the trust then ? » Des années de piratage intensif, juste sous les yeux de la CIA, sans qu’ils ne s’en rendent compte, pour finalement tout révéler à Ward ? Certes, cela signifierait qu’elle faisait des efforts, qu’elle désirait réellement prendre un parcours différent. Sauf qu’en lui parlant d’un tel sujet, elle se mettait également à risque de perdre le brin de confiance qui commençait à se former, entre elle et lui. Sacrifier ses recherches, ce qui lui donna la force de ne pas jamais laisser tomber ? Ou alors préféré le silence, la tension qui resterait présente dans la plus grande partie de ses entraînements ? Un choix pas si facile à faire, mais une nécessité de croire en sa bienfaisance, au final. « I … well, you must already know that it wasn’t my first time hacking the CIA. But it wasn’t intentional the first time. I had to find out who my family was, and while I was researching online, I found a file. A decrypted file from this same agency. Nothing else but that. It's the one thing that I wanted for so long, and even thought I’ve been able to go around so many different systems, I can’t find the original file. » Voilà, c’était dit. Enfin, presque tout. Elle omettait de parler de la clé USB à son cou, informations qu’elle gardait si précieusement.

D’un certain point de vue, Skye ressentait de la jalousie envers tout ces gens capable de communiquer si facilement avec le public, de s’y donner à cœur joie sans jamais douter de leurs intentions. Vivre sans cette impression de trahison imminente, sans ces pensées subsistantes que la personne devant soi vous laissera derrière, à un moment ou à un autre, c’est un don, une bénédiction. Les sœurs qui lui répétaient, vers la fin de son séjour à l’orphelinat, de regarder le monde sous un autre œil, de changer de perspective, car son chemin n’était pas que sombre … elles s’étaient trompées, du moins jusqu’ici. Et à qui la faute ? À elle. Aucun doute là-dessus. N’ayant pas fait d’effort pour s’intégrer un peu plus à la société, préférant le confort de la maison aux sorties quotidiennes, que ce soit au supermarché ou au parc. Aucune raison de mettre le pied dehors, vu son manque d’entrain. Et voilà que l’agent en rajoutait, affirmant qu’elle n’avait tout simplement pas rencontrer la bonne personne. Son regard qui, perdu, se remémorait un temps différent, où elle n’était pas si agressive ni renfermée. Une part de sa personnalité qui s’estompa, mais pourtant, ce brin d’espoir brillait toujours. « May..maybe. » Pas si affirmé, mais un début. Une vérité qui s’affichait juste devant ses yeux. Et si … et si c’était justement lui, la personne qu’elle devait rencontrer ? Le destin voulait-il qu’elle apprenne de ses erreurs et croise le chemin de Ward ? Il était réellement le seul qui la connaissait le moindrement. « I.. I don’t know. » Revenir sur ses pensées, comme si elle n’était plus sûre de rien. Était-ce le cœur ou la raison, qui parlait ?

Plus les secondes passaient, avec ce bracelet en place, et plus elle se rendait compte de l’offre qu’elle accepta. Sa vie privée qui prendrait un coup, la seule réelle passion qui disparaîtrait, le temps qu’elle puisse gravir les échelons et démontrer ses bonnes intentions. Un changement si dramatique, ce n’était pas quelque chose de facile. Pour quelqu’un voulant prendre un nouveau tournant, il était suivi d’un spécialiste! On ne lui enfilait pas un truc pareil, en l’obligeant à venir constamment s’entraîner. Pas une liberté, si ce n’était qu’on lui tordait le bras pour qu’elle échange son ancienne vie pour une nouvelle. Utiliser son passé comme excuse ne suffirait plus. Les échanges agressifs n’aideraient en rien. Il n’y avait qu’une seule direction, celle de la rédemption. Revoir ses actes, se questionner sur ses décisions avant de subir le changement, comme bien des gens. Un tunnel dont la lumière, tout au fond, ne saurait la guider. Suivre Ward, la seule solution mais aussi un problème, vu qu’il était à la fois la source de sa rage, le fruit de son désarroi actuel, mais aussi la seule personne lui parlant comme un être humain, comme quelqu’un ayant toujours cette possibilité d’une meilleure vie. Oh, la terreur que de se savoir plus libre et plus coincée. Quoi faire, maintenant qu’elle ne pouvait plus toucher à un seul outil informatique ? Son appartement en était plein, c’était son passe-temps, la seule chose qui lui permettait de ne pas se morfondre ni de trop songer à tout le reste. Oui, c’était exactement le même effet que pour les drogues chez un drogué et de l’alcool pour un alcoolique. Un besoin de lui demander ce qu’elle devrait faire, alors qu’il s’apprêtait à partir. « Wha..tever I want. It’s … it’s too vague. I’m … » Non. Qu’elle n’en vienne pas à ça! Elle ne s’était pas autorisée à verser une seule larme, et ce, même quand il lui mit la pression, dans cette foutue salle d’interrogatoire. Pas maintenant. Elle était bien plus forte. Ou … ou pas. Était-ce vraiment ça, que l’effet d’être en contact avec du monde pour la première fois depuis plusieurs années? « I’m scar… scared. It’s not … it’s not normal, I know. But this … people here, they’re all looking. I can’t. Wha… whatever you wants … it means go… going home again. » Ses mains, pour la première fois tremblantes, montraient réellement que sa terreur résidait dans ce contact si banal pour tout le monde. Elle essuya maladroitement les quelques minuscules larmoiements qui se formaient. « You’re probably laughing right now. But when you’ll read my file from the orphanate, you’ll see what the last few years were like. Let’s just say that it took more than one sister to get me out of that room. » Buvant finalement le reste de son cappuccino, puis se levant à son tour. « Which .. which way is it to the parking lot, again ? » Plus un mot, cette dernière phrase dite sur un ton très froid. Elle ne s’était jamais révélée dans tout ces états devant qui que ce soit. Une fierté que se montrer plus forte qu’elle ne l’était.  
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« You’ve followed protocol up until now, and if I reveal some of my secrets now, you will report them to your superiors. Where’s the trust then ? » « Depends of what secrets you're hiding... » Ceux insignifiants n'avaient pas d'importance, ce qui m'intéressait plus était de savoir ce qu'elle cachait. Leur dangerosité qui pouvait être à prendre en considération mais sans cela il arrivait que l'organisation n'ait pas besoin de tout savoir. Une implacable vérité alors que tout n'était pas dit même si comme les autres je ne pouvais que suivre les ordres données et en répondre devant mes supérieurs. Mais là de nouveau je ne suivais pas totalement le protocole concernant la jeune femme alors que je n'étais pas encore passé par les canaux officiels, ce que je ne devrais pas moins tarder à faire. Et finalement à ma plus grande surprise, elle se confia, s'ouvrant un petit plus ou même s'ouvrant totalement. Et mon regard qui était posé sur elle attentivement alors qu'elle prenait la parole. « I … well, you must already know that it wasn’t my first time hacking the CIA. But it wasn’t intentional the first time. [...] Nothing else but that. It's the one thing that I wanted for so long, and even thought I’ve been able to go around so many different systems, I can’t find the original file. » Ce que je savais en effet alors que là n'était la première fois qu'elle s'attaquait à ces dossiers classifiés. Et si mon visage ne trahit aucune émotion, il ne restait pas moins que je pouvais prendre le temps de digérer cette information. La recherche de membres de sa famille. Si elle tentait de les retrouver, cela n'était mon cas alors que je n'avais pu que tenter d'échapper à la pression de certain d'entre eux. Pouvant toutefois comprendre ce désir qu'elle avait de vouloir trouver ce lien, de pouvoir espérer mieux. Et si elle avait trouvé qu'un dossier classifié, je ne pouvais que me doutais que je ne pourrai pas non plus y accéder. Toutefois cela ne pouvait pas dire que je ne pouvais pas tenter de voir ce que j'avais trouvé alors qu'en effet je n'étais qu'intrigué. « I will try to find something then. » Ne lui promettant rien même si je pouvais en effet tenté d'en savoir plus. Je pouvais en effet tenté de savoir ce qu'il en était réellement, même si je ne pouvais que rester figer sur place en l'observant.

Mais pour autant si je ne pouvais que tenter de vouloir l'aider, il ne restait pas moins que je ne pus que la congédier. Ce que je fis en effet alors que j'arrêtai cette conversation après m'être assuré que cet artefact la suivrait où elle allait. Ne pouvant que lui rappeler pas moins que je l'attendrai demain et pourtant autant que je ne pouvais que commencer à m'éloigner, je n'en vins qu'à me retourner alors qu'elle posait son bras sur mon poignet. Tentant de faire comme si de rien n'était. Et ne pouvant que lui dire qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait, étant libre de sa journée pour le moment. Et pouvant autant voir ce pli d'inquiétude se dessinait sur son visage. « Wha..tever I want. It’s … it’s too vague. I’m … » Mon regard qui se posait sur elle alors qu'elle reprenait la parole. Différente facette, plus vulnérable. « I’m scar… scared. It’s not … it’s not normal, I know. But this … people here, they’re all looking. I can’t. Wha… whatever you wants … it means go… going home again. » « You can go to your home yes, or to the beach, eat pancakes.. » Que des propositions supplémentaires même si elle semblait à cet instant totalement perdue comme si tout son monde s'était écroulé. Ce qui n'était pourtant le cas. « You’re probably laughing right now. But when you’ll read my file from the orphanate, you’ll see what the last few years were like. Let’s just say that it took more than one sister to get me out of that room. » Ayant en effet lu son dossier. Un passé compliqué, ressemblant sur certains points au mien mais pas totalement non plus alors que certains faits étaient différents. Des larmes qu'elle essuyait rapidement alors qu'elle en avait des difficultés à faire confiance à d'autres personnes. Et touché à vrai dire. Pourtant un ton plus froid qu'elle usait alors qu'elle reprenait la parole, pour cacher cet instant, redevenant cette jeune fille au tempérament fougueux que j'avais entrevu. Ce qui était sans doute autant impressionnant alors qu'elle sautait d'une émotion à l'autre bien d'une autre manière différente que celle que j'usais. « Which .. which way is it to the parking lot, again ? » Et la regardant se lever. Cet instant d'hésitation. Comme le désir de la retenir alors que je me retrouvais à lui jeter un coup d'oeil. Des dossiers à remplir. Et pourtant ce désir de ne pas la laisser dans cet état. « Wait. » Les rôles qui s'inversaient. « You can follow me for the rest of the day. »

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De lui confier toutes les attaques précédentes et lui dire tous les mots de passe ou techniques utilisées par le Rising Tide, ce n’était pas nécessairement une priorité pour elle. À vrai dire, elle espérait encore qu’on ne lui pose pas trop de questions à ce sujet, quoiqu’il ne serait tardé, vu que la brunette devait encore prouver son changement de camp. Par contre, lorsque cela touchait sa vie privée, elle se refermait plus vite qu’une coquille, toujours parée à ce qu’on vienne s’en prendre à son point faible. Pas étonnant, donc, qu’elle hésite à en parler à l’homme qui, jusqu’à maintenant, n’a fait que suivre les ordres qu’on lui donna. C’est qu’elle parcourut plus d’une agence, brisant ainsi plusieurs lois et ruinant, au passage, des systèmes informatiques supposément sécurisés. Rien à foutre. Son but à atteindre n’avait pas de prix. Il valait à ses yeux plus que n’importe quelle pierre précieuse. Quand on a une famille qui vous aime, qui vous encourage, on a tout. De base, dans ce cas, elle n’avait rien. Mais en y repensant bien, … n’était-elle pas aussi solitaire justement parce qu’elle refusait de croire que les gens ne se ressemblaient pas tous, que certains avaient de bonnes intentions ? En tout cas, Ward semblait vouloir en savoir plus, sur ces secrets. Oh, elle ne les lui dirait pas tous. Ça ne veut cependant pas dire qu’elle se tairait complètement. Il fallait qu’elle puisse croire que son officier supérieur soit quelqu’un de confiance.

À partir de cette déduction, elle prit la décision d’avouer la nature de ses dernières recherches, omettant d’avoir transgresser en allant sur les sites de plusieurs agences étrangères. Ouf, un poids de moins sur ses épaules. Un certain soulagement, oui, sauf dans le regard qu’il lui lançait. Statique. Pas une seule pointe d’émotion. Qu’est-ce qu’il pouvait bien penser, en ce moment ? Pourquoi garder ce masque impassible ? Peut-être pensait-il à une manière de lui annoncer qu’il ne pouvait rien faire ? Ou alors que ses supérieurs devraient être mis au courant ? Pourquoi tant de silence ? La chance qu’il eût de ne pas se poser mille et une question! Quant à Skye, la pauvre ne cessait de se tourmenter avec les différentes possibilités d’une telle révélation. La phrase de l’agent vint mettre un terme au tourment de la brunette. Il ferait des recherches. S’attendant à ce qu’il sorte quelque chose d’autre, la jeune femme cligna quelques fois des yeux, étonnée de le savoir prêt à l’aider. « Thank you. » Très simple, c’est vrai, mais son ton de voix était devenu plus paisible, en lui répondant. L’espoir de se savoir un peu plus près de la vérité et de pouvoir un jour, qui sait, connaître l’identité de ses parents. Leur en vouloir ? Non. Ils devaient avoir leurs raisons, quoiqu’elle aimerait comprendre pourquoi. Ce qu’elle désirait vraiment, c’était de pouvoir leur parler, garder contact et faire parti de leur vie. Ainsi, elle se rapprochait de cette vie plus … plus normale de laquelle elle rêvait.

La fin abrupte de la conversation, maintenant qu’elle repartait avec un bracelet au poignet. Un moyen de plus pour la surveiller de près. Une certaine envie de crier, d’envoyer balader la CIA, mais l’impossibilité de le faire, vu qu’elle avait accepté l’offre de Ward. Un euphémisme, que de dire liberté. Ses habitudes d’hackeuse devraient changées, oui, mais également sa routine. Le matin, elle devrait se présenter à l’entraînement. Ensuite ? Le néant. Ne s’étant aucunement habituée à sortir. Envisager un mode de vie beaucoup plus social la rendit nerveuse. Si bien que, par pur instinct, elle saisit le bras de l’agent, afin qu’il ne parte pas. Elle lui demanda quoi faire, mais la nature trop vague de sa réponse ne fit que répandre du feu sur les flammes, provoquant une perte de contrôle de ses émotions. Oh, c’est qu’elle essaya de se contenir, mais la terreur qu’apportait ce revirement laissa transparaître une nouvelle facette d’elle. Une vulnérabilité inattendue pour l’agent, c’est sûr. Et même s’il essaya de trouver d’autre idées, celles-ci ne suffirent pas à la convaincre qu’il n’en valait pas le coup de paniquer de la sorte. « I dream of going to… to the beach. But there’s always a lot of people. Too … busy. And I don’t know any places where you can … eat pancakes. I prefer delivery, I … I never go out. » La peur que de devoir se retrouver dans un restaurant bondé ou que le serveur n’attende qu’elle fasse un choix. Cette foutue impression que quelqu’un la regarde elle, et peut-être aussi sa commande. Vu tous ces soucis, mieux valait rester à la maison, regarder paisiblement la télé. Et puis bon, elle économisait niveau sortie, c’était déjà pas mal! Tenter de se détendre grâce à des blagues; une mauvaise idée, au départ, mais qui résultat, en fin de compte, lorsqu’elle décida de couper court à ce moment bien trop émotif. Des questions rationnelles, question de ne pas se remettre dans un tel état. Prête à quitter, à probablement passer le reste de sa soirée sous la couette. Pourquoi … attendre ? Il avait bien donné rendez-vous demain. Surprise, elle l’écouta, alors qu’il l’autorisa à le suivre pour le restant de la journée. « I shouldn’t you have things to do and go through files I shouldn’t see. » Plus bas que même les employés de nettoyage. En soi, une intruse dans une fourmilière. Sauf qu’elle ne voulait pas partir. Était-ce seulement à cause de l’incertitude de sa journée ? Certainement pas. Il y avait ce désir, cette pointe d’attachement qui s’étalait, maintenant. Elle voulait rester avec lui. « But … but if you don’t mind, then yes, I’ll follow you. » Pas tant de sourire, non, mais ses yeux en disaient long sur la gratitude qu’elle avait, pour qu’il ne la laisse pas tomber, alors qu’elle se démenait avec ses problèmes personnels.
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Sans doute que si cela aurait été une autre personne, depuis longtemps une réplique sarcastique n'aurait pu fusé, mais pas à cet instant. Ne pouvant juste être que froideur et glace alors qu'à cet instant elle n'était que vulnérabilité. Une touche de délicatesse et presque le désir de la prendre entre mes bras. Ce que je ne fis pas. Là n'étant pas ma place. Trop de barrière encore pourtant cela n'était pas comme si cette petite pointe de tentation n'était pas là, étrangement ou pas si étrangement à vrai dire. Non pas qu'il n'y avait pas cette certaine attraction qui existait depuis le début depuis cette rencontre. En faisant qu'abstraction pourtant ou presque alors que je ne pouvais que tenter de lui fournir des idées. Des endroits où je serai capable d'aller bien que surtout dès lors d'un moment creux je ne pouvais qu'aller courir pour me vider la tête. L'un des meilleurs moyens. Un plaisir autant que celui de ressentir l'adrénaline courir dans mes veines. « I dream of going to… to the beach. But there’s always a lot of people. Too … busy. And I don’t know any places where you can … eat pancakes. I prefer delivery, I … I never go out. » « You're suffering from misanthropy don't you ? » N'ayant pas pensé à cela même s'il restait pour autant vrai que la peur des autres existait. Pourtant elle était bien là ici, ayant pu traversé la rue sans semblant souffrir aucun signe. Et qu'une difficulté que je pouvais imaginer s'installer si c'était le cas, si elle souffrait de cette phobie ou peut-être de claustrophobie. Me demandant si c'était le cas, ce que pourrait révéler les examens psychologiques qu'elle devrait passer si elle devait en passer. Pas tout le monde ne pouvant passer au-delà de la thérapie même si ce fait n'était pas forcément le plus appréciable à dire. Un fait que personne ne savait alors que chaque séance n'était qu'un moment de torture à passer. Toujours pas habitué à aller là-bas, devoir parler de moi. Ayant toujours détesté ce moment et pourtant selon le psy toujours de la matière sur laquelle je devais travailler. Prenant une respiration alors que je reportais mon regard plus loin alors qu'elle était autant tentée de s'éloigner et de franchir cette porte. Tentée de la retenir et de ne pas la laisser dans cet état. Me rendant compte que je ne comptais à vrai dire la laisser seule au coeur de cette journée même si je ne pouvais que lui proposer certes avec une certaine hésitation de me suivre à mon bureau. Une proposition que je lui faisais à vrai dire bel et bien en l'invitant à me suivre le restant de la journée. « I shouldn’t you have things to do and go through files I shouldn’t see. » Un point certes auquel je n'avais pas pensé, mais ne comptant pas à vrai dire lui permettre de rester trop près de certains dossiers. Toujours cette nécessité de garder une pointe de sécurité. « You won't. Not now. » Toujours ce même protocole à suivre même si par là, un moyen me serait autant permis de lui faire un tour de la propriété et de tenter de lui trouver un bureau. « But … but if you don’t mind, then yes, I’ll follow you. » Hochant la tête avant de lui faire signe de me suivre sans ajouter un mot de plus alors que mes pensées tournoyaient dans mon esprit.

Une rue rapidement franchie de nouveau. Une porte franchie de nouveau, passant en travers la procédure de sécurité avant de continuer à avancer, lui faisant signe de me suivre. Jetant au passage un coup d'oeil à l'horloge qui se trouvait non loin de là. « I'm going to show you my office and maybe others services... » Ne pouvant que réfléchir à d'autres éléments, pensant en effet lui montrer rapidement le département des scientifiques mais aussi des informaticiens, bien que ce rappel ne pourrait être que cruel alors qu'elle n'avait désormais plus la possibilité d'accéder aux ordinateurs pour le moment. Appuyant sur le bouton de l'ascenseur. Certes la facilité aussi de prendre les escaliers, ce qui irait plus vite mais bientôt le dong ne tarda à retentir. Un flot d'agents qui ne tarda à en sortir, se mélangeant. Toutes tailles. Toutes silhouettes. Certains qui portaient les blouses blanches distinctives, certains chaussés avec grâce et classe, d'autres des lunettes collés au visage leur donnant une silhouette d'intellectuel. Et bien entendu il y avait ceux qui taillaient comme des rocs qui pouvaient travailler non seulement en tant que mécanicien mais aussi certains qui étaient des collègues. Un hochement de tête bien que rapidement mon regard n'avait pu que se poser sur Skye pour évaluer sa réaction, manquant de prendre sa main pour l'entraîner à ma suite. Geste qui ne fut fait alors que je me contentais de lui faire signe d'avancer. Les portes de l'ascenseur qui ne tardaient à se fermer. Seuls à l'intérieur. Et un ascenseur qui ne pouvait que s'élever plus haut vers les étages supérieurs dont ceux situés le plus en haut. Quelques secondes de silence et soudain un grisaillement. Vombrissement sourd avant que l'ascenseur ne s'arrête tout simplement. En panne. Manquant de soupirer. Et un regard qui se posait de nouveau sur elle trop rapidement. « Are you claustrophobic ? »
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Une image préconçue des agents de la CIA. Froids, prêts à tout pour plaire à leurs supérieurs, ne voyant aucune différence entre les criminels et ne remarquant pas si ceux-ci avaient des antécédents pouvant être résolus. Quand elle s’est fait prendre la main dans le sac, elle crut se retrouver derrière les barreaux. Aucune autre possibilité. Et pourtant … Une proposition, une seule, qui suffit à la déstabiliser, à ne plus voir les choses exactement comme noires et blancs. Des zones grises, des gestes difficiles à comprendre. Pourquoi lui donner une porte d’issue, alors qu’elle ne céda pas si rapidement à leurs menaces ? Un homme bien plus mystérieux que l’on ne pouvait croire. Gardant la plupart de ses pensées pour lui, ne révélant qu’un masque statique, sans la moindre pointe de sentiment. Oh, elle aussi, avait cette tendance. Cependant, en ayant l’impression de se retrouver au pied du mur et devant faire face à ses peurs, ses défenses tombaient et la brunette laissait transparaître une parcelle du tumulte caché au plus profond de son être. Aucune des propositions de Ward ne sut la convaincre de sortir, et bien que l’idée de pouvoir se promener sur la plage soit un rêve à atteindre, Skye n’en était pas encore capable. Misanthrope. Oui, il avait effectivement mis le doigt dessus. « I’m not sure ... I’ve never thought about it as some sort of phobia. But again, I’ve never stopped to think about it. I just live with it. » Devenu d’une banalité telle qu’elle ne se souciait plus de sa préférence pour la solitude. Il y a quelques minutes encore, elle avait encore le droit d’accéder à un ordinateur, seul endroit virtuel où elle communiquait avec d’autres individus. Une fois ce privilège dérobé, c’était tout comme si le sol cédait sous ses pieds. Discuter deviendrait tout une épreuve dans sa vie. Ça, c’est si elle se poussait dans le dos afin de changer à ce niveau-là.

Une tentation que de le supplier de rester, mais un ego encore bien trop présent pour le faire. Dans ce mélange, des sentiments qui lui collaient à la peau, une envie folle de pouvoir lui parler aussi simplement que bien d’autres filles, de faire la discussion banale mais au combien intéressante à ses yeux. Une personne qu’elle voulait apprendre à connaître. Un officier supérieur, quelqu’un de plus haut gradé qui imposait le respect. Il lui dirait de se débrouiller, c’est sûr! Encore une surprise, car voilà qu’il lui proposa de le suivre le restant de la journée. Une offre bien trop tentante pour refuser. Néanmoins, elle n’accepta pas immédiatement, témoignant ce qu’elle avait comprit de son statut de criminelle sous surveillance. Selon lui, par contre, elle ne verrait rien. Un hochement de tête suffit avant que le duo ne rebrousse chemin, repasse par les mêmes portes et subisse les mêmes procédures. Une fois tout cela franchit, Ward lui indiqua qu’il lui montrerait son bureau ainsi que certains autres services disponibles. Ne pouvant qu’espérer voir le département d’informatique, quoiqu’elle ne puisse toucher aux appareils. Sa seule crainte, c’était qu’il ne l’accompagne chez un thérapeute, poste dont elle avait déjà lu, dans quelques dossiers. Se confier à l’agent lui avait déjà prit un véritable moment de faiblesse. Le faire à un individu qui ne la connaissait pas outre mesure, alors là, on oublie. Ça risquait de sentir le roussi!

« Okay. » Dit-elle, simplement, avant de le suivre jusqu’aux ascenseurs. Quelques secondes passèrent avant que le ‘dong’ ne retentisse. Les portes s’ouvrirent, et affluèrent alors une vague d’agents, tous de tailles et de formes différentes. Par instinct, elle se déplaça vers sa droite, non loin de Ward, le temps qu’ils passent tous. Pas question de se faire écraser par un troupeau de gens trop pressés. Bientôt, l’ascenseur se retrouva vide, et le chemin fut complètement dégagé. D’un mouvement simple, il lui signala d’entrer avant lui, ce qu’elle fit. Appuyant sur le bouton d’un étage quelconque, ils ne purent qu’attendre, pendant que l’ascenseur se mit finalement à monter. Du silence, à nouveau, ce qui eut pour effet de la calmer et oublier le fait qu’elle se trouvait dans un espace infiniment plus petit que celui de sa caravane. Des pensées positives, bientôt, ils se trouveraient dans ses fameux couloirs, et ils zigzagueraient sans cesse. Quelques secondes, tout au plus. Mais la journée semblait vouloir lui jouer des tours. Des bruits étranges provenant directement des murs, un vrombissement sourd juste en dessous de leurs pieds et pouf, voilà qu’ils s’arrêtèrent. En … panne ? Non mais on se foutait d’elle! « It’s not as bad. But let’s just say that I’d rather not think about the fact that we’re stuck in here. » Était-ce un foutu test ? Voulait-on voir comment elle se comporterait en situation extrême ? Non mais franchement!
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Des questions qui se posaient alors que je ne pouvais que me demander si elle n'avait pas certaine phobie. Me demandant si elle avait déjà consulté. « I’m not sure ... I’ve never thought about it as some sort of phobia. But again, I’ve never stopped to think about it. I just live with it. » Ne pouvant qu'y réfléchir. Peut-être que ce n'était pas une phobie en effet, peut être que c'était différent. Peut-être que c'était juste une impression qu'elle avait, peut-être qu'à force de vivre derrière son ordinateur elle avait développé des peurs qui n'existaient pas. Des peurs qui pouvaient exister et qui pouvaient autant être maîtrisées, et contrôlées comme j'avais appris à le faire à vrai dire. « And you never think it was just an illusion ? Like you're afraid of something but it's not the case ? like a trick in your mind ? » Et presque un ton de voix qui détonait avait celui que j'avais manqué d'avoir. Une conversation qui semblait presque soudainement anodine face au sujet de gravité qui précédait quelques instants auparavant alors que le bracelet se refermait autour de son poignet sans possibilité pour elle de pouvoir faire autrement. Ne pouvant juste passer outre les règlements, les procédures par bonté d'âme. Certes chacun restait humain, mais il ne restait pas moins qu'il n'était possible d'agir ainsi sans arrêt. Ne pouvant faire d'exception à chaque fois que l'on semblait ressentir une pointe d'empathie pour une personne. Ne pouvant agir ainsi alors que mon rôle était autant de faire des choix difficiles, de prendre les décisions que d'autres ne sauraient prendre. Un choix qui pouvait m'induire à appuyer sur la gâchette pour éliminer des cibles à distance. Des choix qui existaient, qu'il fallait réaliser et une conscience qu'il ne fallait que gérer. Et une décision que je fléchissais pas moins en prenant un autre chemin, lui proposant de me suivre.

Un ascenseur à l'arrêt soudainement. N'ayant rien pu faire. Ce qui était déjà arrivé. Une panne qui pouvait persister pendant une dizaine de minutes voir plus. Il n'était jamais possible de le dire. La nécessité de prendre son mal en patience comme à chaque fois. D'autres personnes à l'extérieur qui s'en rendraient compte toutefois très vite en remarquant que l'ascenseur ne répondrait pas à leur appel. Et alors un technicien serait appélé, agissant plus ou moins rapidement s'il était disponible, s'il pouvait répondre à ce problème technique et en déterminer la cause rapidement. Habitué alors que cela n'était pas la première fois même si cela n'arrivait pas non plus tous les jours. Un bâtiment à la base ancien qui avait pourtant été modernisé. Et pourtant certains mécanismes lâchaient. La technologique qui cesserait parfois de répondre et qui devait être reboostée. Ce qui ne serait pas le cas aussitôt alors qu'il ne nous restait en effet qu'à attendre. Un problème qui n'en n'aurait pas été un si la question de savoir si la jolie brune n'était pas de surcroît claustrophobe ne s'était pas posée. Une question qui existait désormais bel et bien alors qu'il était certain que la compagnie d'autres individus était déjà compliqué pour elle. Comme un instinct protecteur qui faisait surface aussitôt sans que je ne puisse l'expliquer totalement, même s'il était aussi pour cela que au fur à mesure je m'étais orienté vers l'entraînement. Le désir de m'assurer de pouvoir protéger ceux qui ne pourraient le faire eux-mêmes. N'ayant jamais réussi à atteindre cet objectif avant, y ayant failli. Et si ce n'était pas tant elle que je voulais protéger, il ne restait pas moins que je ne pouvais que vouloir m'assurer que cela allait. Une situation qui se compliquerait de plus belle si cela était le cas. « It’s not as bad. But let’s just say that I’d rather not think about the fact that we’re stuck in here. » « Good. » Ce qui n'était pas plus mal. La brève pensée qu'il serait plus simple si elle tentait de se mettre à l'oeuvre mais pour une panne qui ne pouvait que durer que quelques minutes, cela semblait inutile de lui laisser cette soudaine liberté. Une idée que je gardais tout simplement en réserve alors que je ne pouvais que m'appuyer contre une des paroi de l'ascenseur, le mettant plus à l'aise non sans l'étudier du regard. « We just need to wait, it won't take too long. » N'insistant pas sur le fait que cela ne prendrait pas longtemps normalement à moins que le destin en décide autrement. Une journée qui avait déjà été chargée depuis le début entre entraînement, révélation à la cafétéria et désormais ceci. Une journée que je ne pouvais qu'imaginer chargée en émotions pour elle même si autant que possible ces journées-ci n'étaient rien à comparaison de celles que l'on pouvait vivre sur le terrain. Des émotions qui n'avaient leur place, même face aux morts vus. De simples erreurs qui pouvaient entraîner la perte d'une vie. Non une toute autre situation à gérer il était certain si on pouvait tenter de faire abstraction que nous étions tous deux coincés dans l'ascenseur.
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Certainement pas le premier à lui poser des questions à propos de ces réactions beaucoup trop étranges en public. Sœur Rosalia lui demanda, à quelques reprises, si elle ne s’était pas éloignée du bon chemin. Pour l’aînée, il était plus facile de trouver réponses à ces tendances grâce au spirituel. On ne parle pas ici de possession, mais plutôt d’un besoin de se confesser ou de simplement venir prier avec les autres plus souvent. À l’époque, la brunette ne lui répondit pas. Étonnant, n’est-ce pas ? Quand on remarquait le caractère de chien qu’elle pouvait avoir, on se doutait de sa capacité à être respectueuse. Mais c’était effectivement le cas. Skye avait beau haïr le fait qu’elles ne la laissent jamais tranquille, ces femmes restaient tout de même les seules à l’avoir aidé, hébergé et instruit pendant la plus grande partie de sa vie. Jusqu’aux derniers jours, avant qu’elle ne quitte l’orphelinat, elle leur vouait un respect incommensurable. « An … illusion ? I don’t think so. Or maybe. » Une incompréhension totale qui aurait parfaitement put finir en un commentaire désagréable. Sauf que le ton de voix qu’utilisa Ward la calma un peu. Pas besoin de sortir les griffes s’il était resté pour lui parler. « It might be just a mind trick, but the fear I feel is more than real, and it made me have these panick attacks more than once. » Paralysée par les commentaires qu’elle crut entendre. Des tremblements aux mains l’empêchant de tenir sa tasse de café. Voici certaines des réactions qu’elle avait, quand elle se trouvait dans des situations semblables. Que plus frustrant, vu qu’elle rêvait de plage et du soleil, alors qu’elle ne réussissait pas à mettre un seul pied dehors. Une contradiction sur deux jambes, et pourtant, toujours ce mince espoir que de changer, un de ces jours. Est-ce que sa véritable métamorphose se ferait maintenant qu’elle se voyait forcer à faire des choix difficiles et allant contre ses préférences ? En tout cas, sa décision de suivre l’agent le restant de la journée ne fut pas une quelconque torture. Quoiqu’elle en dise, Skye ne pouvait s’empêcher de ressentir des sentiments de plus en plus forts pour lui.

Heureusement, la journée ne fut pas de tout répit, ce qui ne lui donna pas assez de temps pour s’arrêter et y penser. M’enfin, ça, c’était avant qu’ils ne se trouvent enfermés à l’intérieur d’un ascenseur à l’arrêt. Merde. Et maintenant, qu’est-ce qu’ils devraient faire ? Ce n’est pas comme si elle se connaissait, niveau piratage de système. Oh. C’est vrai, le bracelet. Bon, bah quelqu’un allait devoir venir les sauver. Mais … combien de temps est-ce que ça prendrait ? Pas qu’elle était claustrophobe, puisqu’elle se trouvait souvent enfermée dans sa caravane, remplie de portables et autres équipements. Cependant, une chose était sûre; être seule avec Ward ne signifiait pas non plus la paix. Il pourrait l’évaluer, voir comment elle réagissait dans une telle situation ou simplement la questionner d’autant plus. Pas trop longtemps ? C’était bien ce qu’elle espérait. Autrement, elle le supplierait de lui enlever le bracelet, le temps qu’elle essaie de repartir l’ascenseur et qu’ils en sortent rapidement. « Well I sure hope there are enough competent people here to get this elevator working quickly. » Pas de ton de voix trop agressif. Elle ne fit que soupirer avant de s’assoir par terre. « I just wanted to say; back at the coffee shop … I don’t usually react that way. I hope to keep that a secret, so, if you don’t mind, please, keep that information to yourself. » Une nécessité que de paraître bien plus forte, pour son propre ego et puis aussi afin d’éviter que l’on ne la prenne en pitié. Le temps de la regarder avec un regard malheureux était révolu. On n’est pas venu à sa rescousse il y a des années, ce n’est pas maintenant que ça arriverait. Les gens qui pourraient être beaucoup plus direct dans leurs émotions, dans leurs pensées, afin de lui dire s’ils resteront à ses côtés ou la laisseraient au bout du chemin. Une carence d’amis en chair et en os, des individus sur qui on pouvait toujours compter. Mais Ward agissait si différemment … Bon, c’est vrai qu’il lui tapait parfois sur les nerfs, en continuant à jouer sur les mots de Skye et qu’il la força à suivre les ordres sans jamais rompre les rangs. Mais ne serait-ce pas pourquoi elle s’attache à lui, au fur et à mesure que le temps passait ? « I didn’t say it, earlier, but thanks … you know, for not leaving me while I was like that. »
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« An … illusion ? I don’t think so. Or maybe. » Des questions n'étant pas un docteur, n'étant pas un expert dans la question. Ne pouvant qu'avancer des hypothèses même s'il était difficile de comprendre le contraire ou de croire que là n'en n'était rien. Des peurs qui étaient parfois incontrôlables et qu'il ne fallait que pourtant apprendre à contrôler. Mais là existait des différences entre peur et phobie alors qu'il y avait toujours des doutes, des questions qui se posaient. « It might be just a mind trick, but the fear I feel is more than real, and it made me have these panick attacks more than once. » Mon regard qui restait posé sur elle même si je n'avais à vrai dire aucune issue à lui proposer à ce problème, si ce n'était que je pouvais émettre l'hypothèse qu'elle croyait en une illusion. Une possibilité bel et bien même si je ne pouvais rien faire de plus que de lui proposer de m'accompagner à mon bureau. Du moins si là était ma volonté au départ, il ne resta pas moins que tout ne semblait vouloir se passer comme voulu.

Certes si je n'avais pu que tenter de mettre un peu d'ordre à ce sujet, si j'avais réussi une première étape alors que le bracelet était désormais à son poignet, il ne restait pas moins que la situation semblait bloquée. Enfin ce n'était pas la situation qui était bloquée, plutôt l'ascenseur. Un ascenseur dont les portes étaient fermés, verrouillées. Des portes que je ne pouvais ouvrir. Une unique nécessité celle d'attendre. Et ne pouvant que l'enjoindre à patienter même si le fait qu'elle ne soit pas claustrophobe ne pouvait qu'aider d'autant plus. « Well I sure hope there are enough competent people here to get this elevator working quickly. » Et ne pouvant que hocher la tête. Ce que j'espérai aussi même si en général la situation était souvent réglée rapidement. Des techniciens qui agissaient toujours dans de brefs délais sans possibilité de savoir qui se trouvait à l'intérieur. Et la chance existait encore que ce ne soit qu'une panne d'ascenseur et non les attaques d'un hacker. Une des autres raisons pour laquelle la CIA avait si peu confiance en hacker ou du moins mettait du temps à les faire évoluer dans une autre sphère. Une attaque qui n'avait encore jamais eu lieu, heureusement alors que les locaux étaient sécurisés. Une agence gouvernementale qui n'évoluait pas dans les plus hautes sphères pour rien. « I just wanted to say; back at the coffee shop … I don’t usually react that way. I hope to keep that a secret, so, if you don’t mind, please, keep that information to yourself. » Et mon regard qui se reposait sur elle alors qu'elle me demandait de garder son secret pour moi. Un secret qui n'était pas rien alors qu'elle cherchait à découvrir l'identité de ses parents. Une volonté de découvrir ses origines qui était compréhensible même s'il était autant risqué dans une certaine mesure de fouiller dans les dossiers les plus secrets de l'agence. Ce que j'étais pourtant prêt à faire ou du moins à jeter un premier coup d'oeil, à voir ce que je pouvais trouver. Une piste qui pouvait être vaine mais autant une volonté de ma part de lui montrer qu'elle pouvait me faire confiance. Du moins ce qui était le cas pour le moment. Et mon regard autant ancré dans le sien alors que je lui répondais. « I will. » Une promesse. Une décision que j'avais prise personnellement. Conscient que cela allait contre les règles de l'agence mais qui était autant nécessaire. Pour le moment ce secret pouvait être gardé, et par la suite je ne pouvais que voir. « I didn’t say it, earlier, but thanks … you know, for not leaving me while I was like that. » « It would have been contrary to the rules. » Ce qui était le cas alors que ce serait contraire, reviendrait à de la non-assistance en personnes en danger. Ce que je ne ferai pas bien que je savais que si je pouvais prétendre, il ne restait pas moins que là n'était pas tout à fait les véritables raisons. Toujours des prétentions ou du moins des non-dits qui commençaient à s'installer. Ce qui n'était pas forcément une bonne idée, loin de là. « So do you want to talk about yourself to spend time ? » Plus un test qu'une proposition afin de découvrir des informations sur elle bien qu'il était certain qu'elle en avait plus dit que je ne l'aurai jamais dit. Et mon regard qui se reportait sur elle alors que je me mettais plus à l'aise, conscient que cet instant pouvait durer une minute ou plus.
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La jeune femme en revenait toujours à se questionner sur ses origines. Quand elle demandait aux sœurs, celles-ci restaient toujours très vague. ‘Ne pas juger les autres’ … ou encore le classique ‘je suis sûre qu’ils t’aimaient beaucoup et n’ont pas fait ça de gaieté de cœur’. Foutaises. Encore et toujours. Ce n’est pas comme si elle les croyait. Des parents aimant vraiment leur enfant ne les laisseraient pas derrière. Qu’est-ce qu’elle avait pu bien faire pour en arriver là, près de tant d’autres enfants orphelins ? Pire encore, pourquoi ne trouvait-elle pas un petit nid dans une famille aimante ? Le dégoût le plus total pour l’humanité, la solitude creusant peu à peu ce fossé qui la séparait maintenant d’une quelconque discussion de plus de deux minutes. En fait, l’agent Ward était la première personne avec qui elle parla bien plus longtemps qu’à l’habitude. Des efforts dont il ne se doutait pas, qui venaient aussi naturellement que le simple fait de respirer. Mais pour la jeune femme, rien que de se trouver sans ses ressources habituelles, sans les salons de conversations en ligne, où elle réussissait à papoter sans se demander ce à quoi elle ressemblait ou si ce qu’elle disait avait du sens. Parler pour parler, comme n’importe quel passant faisait, lorsqu’il rencontrait un ami. Une réalité qui échappait encore à Daisy.

Ne pas la laisser seule alors qu’elle était en proie à un début de panique. Un geste qu’elle n’oublierait pas, quoiqu’elle eût du mal à l’avaler encore. Les agents de la CIA n’étaient pas exactement comme elle les décrivait aux autres hackers. En fait, tout les stéréotypes ou presque tombèrent à ce moment précis. Pas des sans-cœurs qui ne pensaient qu’à la mission, non au bien de la minorité silencieuse si souvent persécutée, victime des dégâts que l’agence ne put envisager. L’âme de la bonne vieille Skye qui reprenait tout de même le dessus, alors qu’ils reprenaient la route vers les bureaux. Mensonges. Il ne fait ça que pour qu’elle baisse sa garde. Une technique parmi tant d’autres à s’incruster si subtilement dans l’esprit d’autrui et l’influencer. Ne pas oublier d’où elle venait, ce qui l’aida à ne pas sombrer dans la consommation de drogues illicites et commettre l’irréparable. Ce n’était pas lui, qui avait permis cela. Le net, les gens du web, ces inconnus derrière un écran qui, malgré leur anonymat, furent la salvation de Skye. Ressasser ainsi les raisons qui précipitèrent tout de même un peu son arrivée ici lui permit de ne pas trop fixer le reste des agents sortant de l’ascenseur. Bracelet au bras, autant croire qu’elle avait des menottes invisibles. Plus le droit de toucher à un quelconque appareil électronique pouvant l’inciter à hacker. Un bâton dans ses roues. Et une impossibilité d’y changer quoi que ce soit, vu que Ward ne voulait rien entendre. Combat perdu, mais elle n’avait pas tout à fait bien digéré la nouvelle.

Ses pensées maintenant accaparées par autre chose. Coincés dans l’ascenseur, il leur fallait attendre les secours. Ou plutôt attendre que quelqu’un remarque l’arrêt complet de l’appareil et essaie ensuite de le redémarrer. Bien que sans problème de claustrophobie, se retrouver dans un environnement si fermé, avec pour compagnie Ward, la laissa un peu désemparée. Serait-ce seulement à cause de son emploi, de son badge ? Non, pas vraiment. Une avalanche d’émotions, passant de l’hésitation à l’étonnement, puis ensuite, en une étincelle d’un je-ne-sais-quoi qui la laissait quelque peu désemparée. Fidèle à elle-même, la brunette ne put s’empêcher de critiquer indirectement les employés de l’immeuble, avant de se calmer les nerfs et en revenir à un peu de politesse. Étrange, n’est-ce pas, qu’à chaque fois qu’elle se trouve dans un bas, dans un moment de tranquillité, aussi bref soit-il, la jeune femme se sente assez apte à lui faire confiance et à lui demander de ne pas dévoiler son secret. Oh, elle se doutait tout de même un peu qu’il n’en vienne à discuter de ça avec ses supérieurs. Mais le fait que son regard s’encra dans celui de Skye la rassura grandement à ce propos. Puis, elle le remercia, la moindre des choses, quand on sait qu’il aurait très bien pu lui souhaiter une bonne journée et partir sans demander son reste. « Yeah, it’s true. But it’s not as if I was in danger. Sure, I guess I would have stayed glued to the chair for a while. Until I felt strong enough to leave. I don’t know exactly how to describe it. It’s as if I feel completely lost. Like the world is a little too big for me. Then again, it’s how I’ve always felt, even back at the orphanage. » Sur ce point, elle sentit son coeur se serrer un peu. Perdue, oui. Un enfant qui vagabonde mais n’a pas cette figure maternelle ou paternelle devant lui pour le guider, quand il apprend à marcher. Elle a dû apprendre seule que les chutes sont toujours terribles, mais le pire est encore de se relever. Comme lors de sa capture par la CIA. Tomber, sortir de cette tour dans laquelle elle s’était établie. Le monde extérieur était bien trop aveuglant. « I don’t really talk about myself. There’s nothing really interesting there. I mean, it could fit in one sentence. A girl with no clue of who she really is or where she comes from, trying to just live in a small corner of the world, day by day. » Oui, c’est sûr qu’elle glissa sur bien des points, mais l’essentiel était là. En tant que personne, tout ce que la brunette voulait, c’était qu’on la laisse tranquille. « And, I mean, you have my file, you could basically find everything in there. » Elle se mit à réfléchir avant de rajouter. « Oh, and if you need me to just classify the different families I was placed into, I still remember the exact dates. » Une attention aux details. Ceux qui furent plus douloureux et qui laissaient une marque encore entrouverte. La preuve ? Son tempérament.
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« Yeah, it’s true. But it’s not as if I was in danger. Sure, I guess I would have stayed glued to the chair for a while. Until I felt strong enough to leave. I don’t know exactly how to describe it. It’s as if I feel completely lost. Like the world is a little too big for me. Then again, it’s how I’ve always felt, even back at the orphanage. » Un point dont je ne pouvais que me douter était sensible. Personne ne choisissant sa famille, loin de là. Si elle avait sans doute souhaité rechercher ses parents, espérait savoir qui ils étaient, j'aurai préférai n'avoir aucun lien génétique avec eux. L'argent n'achetait pas le bonheur loin de là. Des parents qui avaient voulu assurer l'avenir de leurs enfants, mais qui surtout avaient souhaité maintenir les apparences. Des surfaces lisses. Un jeu où la politique prenait place. Un jeu où tout n'était qu'illusion. Les squelettes cachés sous le tapis ou au fond du placard. Parfois encore cette difficulté d'oublier les démons qui existaient la nuit, la crainte de devenir leurs images. Ce que je n'étais toutefois pas. Sauvé sans aucun doute. Sauvé par Victoria Hand, même si cela ne voulait pas pour autant dire que j'étais cette personne. I'm not a good person. En doutant. La difficulté d'oublier les souvenirs, ce que j'avais alors que Thomas avait failli mourir par ma faute.Ne pouvant que tenter de protéger ce qui ne le pouvaient pas eux-mêmes. Tentative pour trouver une certaine rédemption. Des tentatives pour me pardonner moi-même bien que je n'y avais réussi jusqu'à là. N'ayant pas encore trouvé la bonne personne pour me faire croire en ces mots. Une attente perpétuelle peut-être. Ne me doutant pas que la solution se trouvait peut être juste à côté alors que mon regard était posé sur elle.

Une invitation pour qu'elle parle d'elle même bien que j'avais déjà la majorité des réponses que je voulais. Connaissant bel et bien des bribes de son passé. Mais s'il était facile d'écrire un rapport, de lire chaque détails à son sujet, il ne restait pas moins que les mots ne pouvaient pas équivaloir la réalité. « I don’t really talk about myself. There’s nothing really interesting there. I mean, it could fit in one sentence. A girl with no clue of who she really is or where she comes from, trying to just live in a small corner of the world, day by day. » Une réponse qui était sans doute trop simple alors que j'étais certaine que là n'était pas le cas. Et cela d'autant plus alors que ce n'était pas le commun des mortels qui se permet de hacker la CIA, ou de passer dans des contrées plus obscures que du web. Bien qu'il était certain que sa vie semblait plus reposant. « Sometimes it's good to have nothing to say, to have a simple life. » Une idée qui ne me dérangerait sans doute pas. Une idée qui me convenait parfaitement dans laquelle miroitait un chien. Mais ce n'était pas comme si j'avais encore trouvé une raison de m'arrêter. Préférant au contraire me focaliser sur les missions pour oublier le reste. Vivre pour l'adrénaline pour ne pas regarder en arrière. Une simple alternative ou peut être un juste point de fuite. Alors qu'en vérité il était tout aussi certain que j'appréciais le silence et de pouvoir dormir dans un véritable lit. « And, I mean, you have my file, you could basically find everything in there. » « I know but maybe I prefer to hear your story, to ... know you. » Des mots qui restaient une seconde suspendue dans l'air. Ayant été sans aucun doute trop loin. Un puzzle que je n'arrivais pas à résoudre alors que j'étais bel et bien curieux d'en savoir plus sur elle. Sans doute la première fois que je montrais autant d'intérêt à l'égard d'un criminel, sans aucun doute. Ou du moins c'était la première fois que je pensais voir une pointe d'utilité plus particulièrement dans ce programme qui visait à changer la donne. Faisant de criminel des agents de la CIA ou plus particulièrement des consultants. Ce qui se passerait sans aucun doute avec la jeune femme, du moins c'était ce qui comptait ce que je souhaitais faire. Une des premières étapes les plus compliquées semblait être terminée alors qu'elle ne semblait plus prêter attention au bracelet électronique qui était à son poignet. Ce qui était sans aucun doute préférable alors que je ne pourrai que rédiger un rapport à ce sujet. « Oh, and if you need me to just classify the different families I was placed into, I still remember the exact dates. » « You don't have to, I've already have them. » Ne voulant la forcer à insister sur la question alors que le sujet semblait d'autant plus sensible pour elle. Ce qui était à vrai dire compréhensible. Et ne pouvant que changer soudainement de sujet. « What's your favorite color ? » Un changement total de sujet. Ou peut être que je ne pouvais que tenter de la mettre à l'aise. Du moins c'était ce dont je voulais me convaincre. Tentant éviter autant de parler de moi alors que les questions étaient siennes.
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Prendre le temps de réfléchir. Oui, c’est certain que dans son cas, il n’y avait rien d’autre qu’elle ne souhaitait plus au monde que de retrouver ses géniteurs. Oh, Skye n’irait pas de main morte, voulant d’abord et avant tout savoir pourquoi ils n’ont pas voulu garder leur fille près d’eux. Vu ses tendances, elle leur en voudrait un peu, ne leur parlerait pas les premières semaines ou s’emporterait dès que ses yeux se poseraient sur eux. Mais maintenant qu’elle y pensait, … ne parler que de sa propre personne est très impoli. L’agent Ward avait certainement des problèmes, dans sa vie personnelle, comme tout autre personne. Qui sait si, en fait, les histoires que la jeune femme racontaient ne faisaient que le déprimer, que lui donner envie de foutre le camp. Malheureusement, elle ne se sentait pas assez courageuse pour lui poser trop de questions. Il les balaierait du revers de la main, dirait que ce n’est pas dans leurs fameux protocoles. Au point où elle en était, plus rien ne pouvait réellement la surprendre. Ou si … mais seulement si elle décide d’abandonner ses anciennes idéologies et embarque dans ce nouveau chapitre tête première. Quand est-ce qu’un tel revirement arriverait ? Sûrement au moment où elle s’en attendrait le moins. Baisser sa garde, comme elle le faisait maintenant. Discuter, comme si la personne dans l’ascenseur n’était ni plus ni moins qu’un collègue. Aborder des sujets que la brunette évitait constamment, agir de façon légèrement plus décalée qu’à la normale. Oui, le simple fait de ne pas se ranger derrière la froideur qu’elle s’imposait était déjà un grand miracle. Son langage corporel qui exprimait un soupçon de détente, alors que des parcelles de sa véritable personnalité, celle que la jeune femme préférait taire depuis bien longtemps, apparaissaient enfin.

« Not so simple, since I had to end up here, at the CIA, as a criminal. » Soupir de frustration plus que d’autre chose. Skye avait échoué sur toute la ligne ou presque. « I had a plan, you know. I wanted to wait a little longer, until I had enough money to just hide away, on a tropical island or somewhere with a beach, and stay there. » Non, ce n’était pas comme le commun de la population qui travaillait constamment pour avoir une bonne retraire, pour connaître des jours tranquilles en fin de vie. En fait, elle ne voulait pas attendre jusqu’à ce point. La brunette se visualisais loin d’ici, dans plus ou moins 5 ans, à profiter du beau temps, du soleil, et surtout, d’un endroit bien éloigné. L’argent. Il lui fallait économiser assez pour ça. Plus de responsabilités, plus de stress constant. Si jamais elle voulait faire quelques jobs de piratage, elle le ferait. Si elle préférait ne rien faire, eh bien, cette option serait également à sa portée. Cependant, sa capture interrompit tout cela. Qui sait, connaissant assez bien l’agence, ils devaient avoir déjà accédé à ses comptes. Les vider, peut-être, ou les gelés. « Like I said, pretty boring. I went to the library often, since there was nothing else to do, coming back and forth from school to orphanage, and vice-versa. I found, amongst all the books, some about coding and computers. Found them interesting, started learning. » C’était ce qui l’aidait, en fait, à ne pas simplement sombrer, se faire haïr du monde et finir comme ces drogués, avec le mal de vivre. « For the first time, I felt like I had some sort of purpose. And of course, when I found people online, that I could talk to and that couldn’t see, couldn’t judge me for who I was and what I looked like … It’s as if someone answered my prayers, believe or not. » Elle replaça ses cheveux; geste nerveux qui montrait son malaise, à parler de la raison-même qui la plaça ici, à discuter avec un agent. « It might sound completely stupid. I remember your comments, when we were in that interrogation room. But all this … it make at the right moment. I don’t wanna think what would have happened, if I wouldn’t have found … all that. It has become a refuge, somewhere I could escape any of my dark thoughts. » Et si elle en avait eut. Adolescente, alors qu’elle ne cherchait qu’une confirmation de sa place dans cet univers si vaste, on ne lui assura rien du tout. Un torchon sale, voilà ce qu’elle devint. Comment change-t-on de lunettes ? Comment voir le monde différemment. Aucune idée. Mais le premier pas vers un changement de perspective, ou du moins, de sujet, fut lancé par Ward. Abasourdie par une telle simplicité, elle se mit à réfléchir. « I’ve never actually thought about it. » Repassant en revue les couleurs qui lui plaisaient, qui ne la laissaient pas indifférente. « Purple … yeah, purple. » Un choix, une observation qu’elle n’avait jamais fait auparavant. « And what about you ? I mean, I have no file to read, so you’re already one step ahead of me. » Il suffirait qu’il lui dise d’arrêter et elle le ferait, même si c’était à contre-cœur.
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« Not so simple, since I had to end up here, at the CIA, as a criminal. » L'ayant cherché, ce qu'elle savait. Elle avait joué avec le feu et s'y était brûlée les ailes. Mais là encore tout n'était pas perdue. Pouvant renaître de ses cendres tel un phénix. Ayant échappé de peu au septième cercle de l'enfer. N'ayant eu besoin de la jeter en cage alors qu'il aurait été aussi simple pour elle de se retrouver à miroiter dans une cellule, glaciale, dans le sombre. Condamnée aux oubliettes. Une voix qui disparaître. Une criminelle qu'elle était toujours même si cela ne voulait pas dire qu'elle pouvait acheter sa rédemption. Une confiance qui pouvait être gagnée. Une vie qui pouvait être changée. En étant conscient alors que je lui avais tendu ma main comme Victoria avait fait avec la mienne. M'ayant tendu la main alors que j'avais mis le feu à notre maison, dans l'intention de tuer Christian, ne sachant certes pas qu'il y était. Ce qui ne changeait rien aux faits. Ne pouvant me vanter d'être exemplaire même si une surface marbre et lisse était présentée. Des apparences alors qu'à la croisée des chemins, j'avais manqué d'emprunter la mauvaise voie. Une question de choix, de décisions qui pouvait nous faire basculer d'un côté de la barrière ou de l'autre. Un fil dangereux sur lequel marchait. Ayant changé, ce qu'elle avait la possibilité de faire aussi désormais. Espérant qu'elle fasse les bons choix désormais. « We all made mistakes. You was here as a criminal, and now you're trying to be better than that, it's not all bad if you want my opinion. » Ce qu'elle ne demandait pas, lui donnant quand même tandis qu'elle ne pouvait que reprendre délicatement la parole. « I had a plan, you know. I wanted to wait a little longer, until I had enough money to just hide away, on a tropical island or somewhere with a beach, and stay there. » « The sun and the beach, I can understand the attraction. Never think about Paris ? » Presque un sourire charmeur. En étant un. Ayant pu que voyager mais ne m'y étant jamais réellement arrêtée alors que je n'avais jamais été là-bas en touriste, si ce n'était en mission. La possibilité de contempler des villes endormies uniquement quand je partais pendant des mois. Ce qui arrivait éventuellement, bien que là n'était le cas en ce moment. Ce qui ne voulait pas dire que cela ne changerait pas. Mais l'attraction de la plage ou simplement du silence ne pouvait qu'être compréhensible à vrai dire. Des questions autant de poser sur sa vie. « Like I said, pretty boring. I went to the library often, since there was nothing else to do, [...] Found them interesting, started learning. » « I guess no one could stop you ! » La facilité d'imaginer l'image qu'elle descrivait. Une passion qui n'était certes pas la mienne alors que la saveur de l'adrénaline était bien plus intéressante. Du moins là n'était réellement la raison pour laquelle je continuais d'aller sur le terrain si ce n'était pour sauver des vies, protéger ceux qui ne pouvaient le faire eux-mêmes. Des mondes différents mais un passé qui expliquait autant les raisons pour laquelle elle avait fini dans une salle d'interrogatoire. Un passé qui expliquait dans la majorité des cas expliquait la personne que nous étions devenue, sans pour autant nous déterminer.

« For the first time, I felt like I had some sort of purpose. And of course, when I found people online, that I could talk to and that couldn’t see, couldn’t judge me for who I was and what I looked like … It’s as if someone answered my prayers, believe or not. » « Why do you feel judged ? » Curieux d'entendre sa réponse. Ce n'était pas comme si elle était moche bien au contraire alors qu'elle avait cet éclat qui illuminait la pièce. Ne pouvant comprendre les raisons qui pousseraient une personne à la critiquer. Et pourtant dans un monde de luxe où la vanité existait, où le pouvoir prenait toute sa forme, il ne semblait que facile de critiquer. Des apparences que mes parents tentaient de maintenir à tout prix, faisant apparaître d'or et de rose notre famille alors que derrière des spectres se cachaient. Conscient qu'il était facile de critiquer et d'autant plus de vouloir se cacher, ou même fuir. Ce que j'avais fait avant de me décider de me rebeller contre Christian, avant que Victoria ne me trouve et me fasse comprendre que je pouvais être la personne que je voulais être. « It might sound completely stupid. I remember your comments, when we were in that interrogation room. [...] I could escape any of my dark thoughts. » Le rouge qui lui montait aux joues. Une mai passée dans ses cheveux. Alors irrésistible. Un frisson le long de mon échine. Manquant de détourner le regard. Ce que je ne fis pas. Des étincelles qui crépitaient alors que je ne pouvais que prendre la parole calmement. « You're not anymore. But there is always darkness in us, we can only decide what to do with it... »


Une conversation qui continuait de s'installer, délicatement. Comme un moment précieux où je tâtais le terrain, tentant d'installer un lien de confiance. Ce que je pouvais me permettre de croire pour le moment. Sachant parfaitement que cela était faux, que j'étais ores et déjà curieux à son sujet, et que cela dépassait peut être le simple entendement entre un officier supérieur et sa rookie. Ce qu'elle n'était pas encore, pas officiellement. « Purple … yeah, purple. » Ce qui semblait correspondre au personnage. N'étant sans doute aussi diversifié qu'elle à ce sujet. Non pas non plus que ma garde-robe était particulièrement diversifiée en coloris, ou disons ce n'était pas comme si j'avais réellement besoin d'opter pour une autre couleur que le noir en mission. Un point que je ne précisais toutefois pas, bien qu'il était autant quasiment certain qu'elle veuille me poser des questions. Ce qui serait bel et bien le cas. « And what about you ? I mean, I have no file to read, so you’re already one step ahead of me. » M'apprêtant à lui demander si elle n'avait pas déjà tenté de hacker le dossier avant de me rappeler que là ne serait possible maintenant. Ce qui ne voulait pas dire qu'elle ne s'était pas renseignée bien que mon dossier était sans doute un des plus classifiés de l'agence en raison de mon passé, Victoria s'étant assuré de cela. « You didn't read it yet ? I was thinking that you already google me ? » N'ayant au final pu m'empêcher de poser la question bien qu'il était certain que se cacher derrière un écran pour discuter ou rechercher des informations ne valait pas une réelle conversation. « Well my favorite color is black. But I don't really have a real life like I said, except here.. » Sans doute ce qui était un triste constat alors que c'était bel et bien ce que je continuais à faire, continuant d'enchaîner des missions sans me poser réellement, sans réussir à m'accrocher. « I guess I don't really like to talk about myself. » Ou n'aimant sans doute pas réellement parler de ma famille, ou plus particulièrement de Christian, de mes parents. Non pas que je n'étais pas fier dans un sens de la personne que j'étais devenu même si cela ne voulait pas dire que le poids de la culpabilité avait disparu, alors qu'il était toujours là. Que conscient qu'elle chercherait sans doute à en savoir plus mais le soudain grincement de l'ascenseur qui se remettait en route. « 'Told you it won't take long. » Une porte de sortie, une issue. Bien plus captivée par l'idée d'écouter son histoire que par celle où je lui comptais la mienne. Des murs qui n'étaient pas encore abattus. Un fossé qui continuait d'exister tout autour qu'elle n'avait encore trouvé le moyen de franchir. Une pointe de méfiance qui continuait d'exister alors qu'elle n'avait encore gagné ma confiance, que ce moment passé en sa compagnie dans l'ascenseur ne changeait rien ou presque. Ne me rendant compte qu'elle était déjà en train de me coller à la peau.

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Remonter dans le temps, son désir le plus précieux. Bien sûr, si tout était à refaire, elle ferait en sorte de ne jamais être placée en adoption par ses parents. Malheureusement, cette action lui semblait impossible. La seule chose qu’elle aurait pu faire autrement, c’est la manière qu’elle avait infiltré le système de l’agence. Plus de foutues protections! Pas besoin, pas besoin. Et maintenant, la voilà qui se retrouve de l’autre côté, qui travaille, un peu contre son gré, pour ceux qu’elle juge comme l’ennemi. S’être pliée à leurs demandes, un choix plus que difficile, surtout pour son âme rebelle. Mais entre ça et finir ses jours dans une cellule, avec aucun moyen de communication, à devoir partager un espace restreint avec d’autres criminelles … il n’y a pas tant de réflexion à faire. La brunette ne voulait surtout pas être oubliée. Cette sensation qu’on ne se préoccupait pas d’elle, que son absence était presque appréciée, elle connaissait ça que trop bien. C’est ce qui fit pencher la balance. Maintenant, il lui fallait ravaler ses envies d’envoyer balader tout le monde et de les étrangler. Des sacrifices terribles pour le moral. Du changement ? Elle ne voyait pas tant le bien que cela lui apporterait, si ce n’était qu’elle éviterait la prison. Qu’elle soit avec le Rising Tide ou la CIA, elle restait la même jeune femme asociale, qui préférait la quiétude d’un bureau que le brouhaha du terrain. « Don’t get me wrong. I’m grateful about not going to prison. But I still can’t see myself as anything else than a … bad person. No matter what I do, it’s still who I am. Nothing can change that. I don’t kill, sure, but I still put lives in danger. And I treated the sisters back at the orphanage like shit. Oh, and I destroyed more than one house, especially near the end, with the last two families I was placed in. » En bref, une personne pas des plus chaleureuses. En fait, des quelques petits boulots qu’elle fit, il n’y eut pas un seul endroit où on chanta ses lauriers, quant au service à la clientèle. La brunette n’y allait pas à la légère, avec les clients trop demandant ou simplement agressifs.

Exactement ce pourquoi elle préférait son … son ancien job. Oui, c’était bien le terme à utiliser, dorénavant. Hackeuse. Ex-hackeuse. Au moins, là, elle n’avait pas de contact avec les gens. Ça lui permettait de faire des doigts d’honneur à l’écran sans qu’on ne la voit et bien d’autres conneries du genre, quand elle s’emportait. L’argent, la seule raison pourquoi elle s’évertuait à continuer sur ce chemin. Un besoin de pouvoir économiser assez pour partir, quitter le monde, tant virtuel que métropolitain, et s’échapper, loin. Loin de tout. Paris ? Une option viable pour bien des gens, mais pas vraiment pour Skye. « I’m not really a romantic. In fact, I don’t know what it is, except for those cheesy movies every women watches with a box of Kleenex next to them. In my case, I mostly laughed. How can people be so stupid. Love at first sight ? And don’t get me started on Paris. The city of love ? From what I heard, it’s really dirty. » De retour à ses bonnes vieilles habitudes. Une coquille qui se referme, une jeune femme qui ne démontrait pas son côté sensible bien souvent, voyant cela comme une faiblesse que ses ennemis utiliseraient à ses dépens. Ici, à la CIA, elle ne savait pas encore qui était de son côté et qui ne l’était pas. Alors autant se garder un peu de gêne, faire en sorte qu’on ne voit pas son entière personne. Juste la façade qu’elle leur laisserait voir. Une femme inébranlable, même quand tout son être était prêt à exploser. Quelqu’un qui avait dû se retrouver quelques rares fois en public et qui eut presque envie de crier, mais qui se retint du mieux qu’elle put. Non. Personne ne pouvait l’arrêter, quand elle se mettait une idée en tête. Et pour l’instant, ce qu’elle voulait c’était retrouvée sa liberté et poursuivre ses recherches. « No. When I want something, I’ll do everything to get it. No matter what. » Et son but, à l’époque où elle devint justement une pro de l’informatique, c’était de trouver un je-ne-sais-quoi qui lui ferait reprendre un peu d’amour propre.

« It’s complicated to explain. » Il n’y avait pas tant de raison physique, mais plutôt d’une petite voix qui s’était glissé dans sa tête, au fur et à mesure. « [color=#9E3EC1]I feel judged because … because I didn’t feel like anyone really cared, back then. I mean, it’s easy to say that I can rebuild that. But I’ve stopped trying to care. I’ve come to the conclusion that people just don’t like me. I have a specific temper, and I can’t seem to be ‘nice’ to people. So yeah, whenever people stare at me, it looks to me that they can read those specific things I imagine. They probably think I’m some kind of maniac, or weirdo, or just … homeless, which, in some crazy way, I am. » Les gens la regardant trop longtemps, elle imaginait ce qu’ils pouvaient bien se dire. Paranoïaque, peut-être, mais d’après elle, on lisait sur son front qu’elle était un enfant du système, qu’une personne si agressive ne pouvait être expliquée que par ça. « If it stays in me, then there’s no reason to fight it. No matter what I do, there’s always that voice, inside my hide, that comes back. A day, a week, a month, a year, it doesn’t matter. It finds its way back. But it’s okay. I’ve come to terms with it. » Le pire était passé, quand elle crut avoir une raison de se battre contre ses tourments, contre ses pensées les plus sombres. Mais essayer de fuir, c’était pénible. À la place, elle les laissa l’ensevelir, préférant trouver un équilibre entre son côté sombre et … et son côté nonchalant, en fait. La lumière, il n’y en avait plus, tout simplement.

Une conversation qui se poursuivit de plus belle, entrant cette fois dans leur vie plus personnelle, dans leurs goûts et leurs envies. Retournant les questions vers Ward, la brunette voulait maintenant en savoir plus sur lui. « I read your file. But it’s all about your heroic acts. How you saved people, possibly even cats from treetops. But nothing about your personal life, no. » En fait, lorsqu’elle était hackeuse, elle ne s’intéressait pas tant aux victimes de ses attaques. Mais il est vrai qu’une fois de retour à l’appartement, après l’interrogatoire, elle chercha tant qu’elle put. Le seul hic ? L’impression que la CIA surveillait maintenant son ordinateur. Un besoin de faire moins de recherches un peu trop spécifiques, d’y aller dans les films et nouvelles, simplement. Sa voix qui la sortit de ses pensées, alors qu’elle découvrit sa couleur préférée. Noir. Ça ne lui en disait pas beaucoup sur la personne, ce choix voilant probablement beaucoup de secrets. Même sa brève excuse semblait lourde de suspicions. Oui, bon, au moins, il avouait ne pas aimer parler de sa propre personne. Skye voulut rétorquer, mais à ce moment même, le grincement de l’ascenseur se fit entendre, avant qu’il se mette à bouger. Oui, enfin! Les voilà repartit. « So maybe not everyone here is incompetent. » Pas une bataille de gagner! Qu’il ne croit pas qu’elle avouait finalement l’expertise de certains agents. « But it doesn’t mean they’re better than me. Except now, I can’t really prove anything, since I have a babysitter glued to my wrist. » Et c’était reparti. Le moment de quiétude qu’ils eurent disparaissait peu à peu, la jeune femme de nouveau sur ses gardes. En fait, elle se préparait mentalement à sortir de ce petit espace restreint et affronter probablement les supérieurs de Ward, et, qui sait, un psy pour l’évaluer, tout comme il le faisait aux autres agents.
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« Don’t get me wrong. I’m grateful about not going to prison. [...], especially near the end, with the last two families I was placed in. » « You're not a monster or a bad person because of that, Skye... even if your past don't play in your favor for me.. » Situation délicate où je ne pouvais réellement affirmer le contraire alors que je ne la connaissais pas en réalité. Ne le pensant toutefois pas. Juste une intuition. Ayant toujours suivi mon instinct, ce que je faisais là maintenant aussi. Bien qu'il était certain qu'au-delà de cela j'étais aussi curieux à vrai dire. « I’m not really a romantic. [...] The city of love ? From what I heard, it’s really dirty. » « So you're not that kind of girls waiting for hours for one man ? » L'imaginant parfaitement attendre pendant des heures une des célébrités. « I really imagine you was kind of romantic. » Ce que je pensais être le cas à vrai dire, mais ce qui semblait se révéler faux, peut être légèrement à mon désarroi. « And Paris is a beautiful city, it seems for being there a couple of hours for a mission. » Jamais le temps de s'arrêter. Une mission à exécuter ou un but à atteindre. « No. When I want something, I’ll do everything to get it. No matter what. » « Yaah, I can of get that when we first met. » Ayant réussi à faire pencher la balance en ma faveur même si cela n'était pas gagnée loin de là. Ne pouvant que me rappeler cet interrogatoire où j'avais manqué d'échoué, alors qu'il ne faisait aucun doute qu'elle était bornée. Ce qui ne pourrait que me rendre la tâche plus compliquée pour lui faire ensuite assimiler des ordres.

« I feel judged because … [...] homeless, which, in some crazy way, I am. » Pouvant comprendre le sentiment, sachant ce que cela faisait l'impression d'être rejetée. Ce qui n'était pas forcément qu'une impression mais une réalité. Ce qui était le cas alors qu'autant qu'elle avait pu se sentir abandonnée, alors qu'elle avait changé de famille en famille, j'avais vu ce qu'il était d'être indésirable. Comme une étiquette collée au fond. Ce qui était toujours vrai, alors que j'étais autant conscient que si je n'étais pas un agent de la CIA, que les enjeux étaient importants et réels, la situation aurait été compliquée. N'ayant toutefois pas besoin d'eux, ayant mis de côté l'idée de pouvoir rendre les fiers. Préférant ne pas en entendre parler alors que c'était une page que j'avais tourné. Des personnes qui parlaient toujours, qui critiquaient sans arrêt. Ce qui était autant la réalité avec des personnes plus perfides que d'autres. « There's always people talking. You shouldn't care. » Ce qui était peut être plus facile à dire qu'à faire de mon côté que du sien alors qu'un mur semblait entourer mon coeur. Mur de glace qui attendait de voler en éclat. « And I don't know you yet, only for what I read but you don't seem crazy. » Du moins si elle semblait capable de s'énerver, avait été particulièrement sarcastique lors de l'interrogatoire, il ne restait pas moins que jusqu'à là elle n'avait pas montré cette lueur de folie. Une lueur de folie ou plus sombre qui pouvait exister chaque personne. Et un sourire d'adressé alors qu'en effet, elle ne semblait l'être. Et Skye qui ne pouvait que continuer à se dévoiler un peu, soudainement que plus vulnérable. « If it stays in me, then there’s no reason to fight it. No matter what I do, there’s always that voice, inside my hide, that comes back. A day, a week, a month, a year, it doesn’t matter. It finds its way back. But it’s okay. I’ve come to terms with it. » Une ombre qui traversait mon regard. Peut-être que nos situations n'étaient pas si différentes dans le fond. « We need shadows to let the light in.. » Et pourtant à cet instant je ne pouvais croire que cette lueur d'ombre pouvait exister en elle. Sachant que la bête était là tapie dans un coin de mon esprit, mais dans le sien, cela semblait juste impossible. Et cela d'autant plus alors que chaque entrée de sa part dans une pièce semblait attirer les regards. Lumineuse.

Ce qui n'était mon cas alors que des parts d'ombre coexistaient bel et bien. « I read your file. But it’s all about your heroic acts. How you saved people, possibly even cats from treetops. But nothing about your personal life, no. » « Are you interesting by it ? » Les battements de mon coeur qui s'accéléraient un peu plus alors que je dardais mon regard dans le sien. Conscient que j'attendais à cet instant avec un soin délibéré sa réponse même si je pouvais que prétendre que cela n'était qu'une simple question.

« But it doesn’t mean they’re better than me. Except now, I can’t really prove anything, since I have a babysitter glued to my wrist. » « Or they're just good with their job. » Haussant les épaules, ce qui était le cas. Ils étaient compétents bien que si je n'avais pas été jusqu'au fond de ma pensée, tout laissait présager qu'elle était encore plus douée. Les portes de l'ascenseur qui s'ouvraient dans un grincement avant que je ne vienne qu'à la conduire jusqu'à mon bureau. Une pièce à l'écart, une chaise dans un angle, un bureau simple. Chaque objet, dossier rangé à sa place sans dépasser d'un centimètre. Semblant apparaître sans doute bien plus maniaque qu'elle. « I need to finish few things, you can sit here. » N"ayant pas d'instruction précise pour elle pour le moment alors qu'elle n'était encore autorisée réellement à venir ici même si je comptais en parler un peu plus tard dans la journée avec mes supérieurs pour qu'elle puisse devenir ma rookie réellement.

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« Not a monster, but yes, I am a bad person, agent Ward. If it weren’t the case, I wouldn’t be here. In fact, we would have never met. » Un fait, alors que chacun d’entre eux auraient parcouru son propre chemin sans jamais qu'ils ne se croisent. Trop tôt pour estimer si le destin avait bien fait les choses. Elle ne connaissait personne, et le peu d’agents qui la croisèrent l’observèrent d’un peu trop près. Très peu de criminels se promenaient de cette façon, dans les bureaux de l’agence. Du moins, c’est ce que la jeune femme pensait. Ça, ou alors elle avait quelque chose entre les dents. « My past doesn’t play well with anyone. I’ve come to terms with that a long time ago. I don’t try to please others. Whatever I do, it’s for me, and only me. I’m the only person I can count on anyway. » Vivre tout une vie seule, sans la compagnie d’une autre personne de chair et de sang non loin, c’est aussi devenir indépendante à un tel point que les gens ne vous intéresse plus autant. C’est peut-être pour cela qu’elle n’avait pas vraiment de pitié, quant aux vies qu’elle mettait en danger, lors de ses sessions de piratage. Comment changer cela ? Ce n’est pas parce qu’elle devrait voir de nouveaux visages presque constamment que son avis bifurquerait. Tout comme pour le romanticisme. La brunette avait ses préconçus, dont Paris, et jamais elle ne s’imaginait devenir l’une de ses pauvres idiotes, à souhaiter des fleurs et des chocolats. « I… I’m a fan of some actors, yeah, sure. And it’s true, I’ve hacked in the account of a few celebrities in order to know their schedule. But it doesn’t make me crazy. Or in love. Just … just a fan. » Voulant Presque se donner une belle grande claque en plein visage, tellement elle détestait s’entendre avouer une telle chose. Pourquoi tant d’honnête envers un agent qui, en fin de compte, choisira toujours l’agence, qui ne lui fera jamais vraiment confiance ? « Well you thought wrong. I don’t believe in love. It’s just a way to sell more flowers, chocolate, and those fancy rooms for newly married couples that cost a fortune. » Croire qu’on pouvait vraiment être si aveugle que tout ce qu’on voit, c’est l’amour, c’est le partenaire de vie … c’est horrible. Ça lui donnait presque envie de mourir. Plutôt restée enfermée avec une énorme famille de chats! « Look at you, traveling the world. No wonder the CIA needs to have big pockets. I’m happy with my apartment. If I want to see Paris, I can watch a documentary. All in the comfort of my living room, on my sofa. » Presque triste pour n’importe qui. Mais Skye s’en fichait pas mal. Elle n’avait jamais voyagé, et ne songea pas non plus à le faire. « If that’s what it means to be an field agent, then no thanks. I like to stay in places I’m familiar with. » Sortir de ses habitudes; un vrai suicide chez elle. Puis de mettre un pied dehors, c’est là que se logeait l’épine dans son pied. Le jugement des autres, pas un problème du haut de ses 5 ans, quand elle avait tout de même l’espoir d’être aimée de quelqu’un. C’est avec le temps que cela se révéla beaucoup plus éprouvant, que de remarquer le regard des autres sur elle. « I shouln’t but I do. I don’t care about the world, and yet, all I want is for the world to care a little more about me. Completely illogical, I know. » Difficile à expliquer, en fait. Tout ce que la brunette souhaitait, c’était … impossible. Comblée quelque chose qui lui manquait dans son passé. Savoir qu’en fait, elle n’aurait jamais de deuxième chance, qu’elle ne connaîtrait pas la vie typique d’un enfant et ses parents. « I hide it. But when I’m stuck in those desperate moments, it’s not pretty. » Son sourire qu’elle n’imita qu’à moitié, pas du tout habituer à parler si simplement, à … à discuter avec quelqu’un jugé ennemi, mais qui, à vrai dire, agissait tout autrement. Il serait beaucoup plus simple pour elle de le détester s’il la traitait mal. Ce n’était cependant pas le cas.

« Yeah, I guess. Like the Ying and the Yang, or some dumb new age science like that. » Un équilibre souvent peu soutenu. Trop d’absence de lumière, surtout quand la jeune femme se mettait à dévoiler des secrets classés top secrets à la population. Des bribes d’informations pouvant tuer des agents, mais qui, à ses yeux, se devaient d’être transmises au peuple. Un droit inévitable. Militante jusqu’au bout, ou du moins, c’était ce qu’elle croyait. En pleine salle d’interrogation, elle craqua, chose qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Une poule mouillée, oui! Comment se croire capable d’éviter la prison ? Elle s’était mentis depuis tout ce temps … et pourtant, rien ne l’aurait préparé à ça. En chemin vers quelque chose d’imprévu. Se vêtir des couleurs opposées, devenir … oserait-elle penser …. De…. Deveir une agente ? Non. Elle terminerait de jouer les bonnes filles et s’en irait. Arrêter de faire des conneries, oui. Mais pas aller en mission. Skye tenait à éviter l’action. Rester enfermée, en sécurité, c’était bien mieux. Au grand désarroi de la brunette, ce n’était pas dans les plans de Ward. Il l’imaginait probablement évoluer parmi les rangs. Faux. Elle n’avait pas l’agilité ni l’endurance pour ce genre de choses. « I … well, you … you read my file, even though it must have been the most boring thing you could ever read. The least I can do is learn a little about you. » Elle leva ses yeux vers lui, mais en remarquant son regard, elle préféra se concentrer sur le sol. « FBut I know it’s noneof my business, so I won’t ask. » Skye dû se concentrer pour que ses joues ne se teintent pas de rose. Étrange, comme sensation. Pourquoi réagir ainsi ? Était-ce ça que les femmes faisaient dans les films, quand elles ne savaient plus quoi dire ou faire aux hommes ? Deviendrait-elle l’une de ses idiotes ? Plissant le front, elle se remémorait les scènes les plus critiquables des dits classiques, lorsqu’elle sentit enfin que l’ascenseur avait repris du service. Enfin! « Your bosses pay them for something, right ? The least they can do is their job. » Des gens qu’elle ne souhaitait justement pas rencontrer. Vu son tempérament, elle n’hésiterait certainement pas à les insulter, et ce, devant tout le monde. Coupables. Ils étaient coupables de sa vie qui prenait un virage trop brut.

Pas le temps de rester-là, et certainement pas la volonté de se voir coincer une fois de plus. La brunette le suivit jusqu’à son bureau, un endroit à l’écart des autres, un lieu où tout semblait extrêmement bien rangé. Mon dieu! Tout l’opposé de la jeune femme, avec son petit bordel un peu partout. M’enfin bref, elle n’était pas là pour juger. Elle ne voulait simplement pas se retrouver seule, à marcher parmi la grande ville, alors qu’elle évite la place comme la peste depuis toujours. Prenant place à une chaise, elle débuta par garder le regard bas. Ne pas être curieuse lui prouverait qu’elle restait la même Skye que d’habitude. Encore un moment, rien qu’un peu, et elle se remettrait à discuter avec Ward, ou à visiter d’autres étages. Se retenir de re… et merde. Ses yeux se mirent à faire le tour des gens, de leurs occupations, de leurs décorations de bureau … Une vie comme ça ? Pour elle ? Ce n’était pas du tout le genre de personne qu’elle visualisais. Sa manière d’être lui allait parfaitement bien. Pourquoi vouloir se trouver ici ? « An anthill. I really don’t like this. It’s not me, it’s not who I am. I like to be alone when I w… okay, so I like to be alone, period. Not in a place full of people like this. Can’t I pick the option to just stay home, instead of having to work here ? » Une véritable fourmilière de gens probablement très peu remarqués. Une tête parmi tant d’autres. Elle n’arrivait pas à comprendre les personnes désirant ce genre de travail. « But don’t you think for a second that it means I want to be a field agent … or to have anything else to do with the agency. I’ll wait until you give me the papers saying that I’ve graduated from the CIA’s “readaptation camp” and send me home. Then, it’s goodbye, I’ll be back to my apartement. » Et se retrouver sans aucun contact avec Ward ? Non mais merde, pourquoi est-ce qu’elle s’attachait ainsi à lui ?
AnonymousInvitéInvité

« Not a monster, but yes, I am a bad person, agent Ward. If it weren’t the case, I wouldn’t be here. In fact, we would have never met. » « A criminal or an hacker, not a monster. But it's true we wouldn't have met if not. » Ce qui était autant le cas alors que les circonstances restaient les mêmes et que petit à petit un lien bancal commençait à s'installer, alors que j'avais décider de lui donner une seconde chance malgré son passé. « My past doesn’t play well with anyone. I’ve come to terms with that a long time ago. I don’t try to please others. Whatever I do, it’s for me, and only me. I’m the only person I can count on anyway. » « We won't turn our back on you. » Ce qui était le cas. Des promesses qui n'étaient pas faits à la légère alors que je m'étais engagée auprès d'elle à la former. Ne lui mentant pas.

« I… I’m a fan of some actors, yeah, sure. And it’s true, I’ve hacked in the account of a few celebrities in order to know their schedule. But it doesn’t make me crazy. Or in love. Just … just a fan. » « Or a psychopath.. » Une pointe de moquerie, ce qui ne m'étonnait à vrai dire pas. Ce qui ne semblait pas étonnant et correspondait tout à fait à la première image que je métais dessinée du personnage. Une idéaliste et une groupie. Mais ayant toutefois faux sur certains points. « Well you thought wrong. I don’t believe in love. It’s just a way to sell more flowers, chocolate, and those fancy rooms for newly married couples that cost a fortune. » Des points différents bien qu'il était certain que je ne connaissais pas forcément grand chose à l'amour. N'ayant pas eu les parents les plus aimants du monde bien que j'étais là, toujours. « Look at you, traveling the world. No wonder the CIA needs to have big pockets. I’m happy with my apartment. If I want to see Paris, I can watch a documentary. All in the comfort of my living room, on my sofa. » N'ajoutant pas que sa vision du monde paraissait bien triste, ce dont elle devait se douter sans aucun doute. N'ajoutant pas des mots que je pourrai regretter alors qu'il était certain qu'à cet instant nos caractères et notre vision du monde semblaient plus opposés que jamais. « If that’s what it means to be an field agent, then no thanks. I like to stay in places I’m familiar with. » «Being a field agent it's important. We are here for those who can't defend themselves. I think protecting others allows a little sacrifice, that this job is more important than juste habits. » Ce qui était d'autant claire et net alors qu'il était certain que cela valait le coût. Ne regrettant pas de ne pas avoir cette sensation de familiarité, cette vie monotone. Au-delà de ce sentiment d'adrénaline procurait, il était certain que j'appréciais ce travail et que je me donnais réellement. D'autant que cela n'était pas pour rien que j'était doué ou si bien classé alors que chaque mission se terminait en succès. DEs visions toutefois différentes. « I shouln’t but I do. I don’t care about the world, and yete all I want is for the world to care a little more about me. Completely illogical, I know. » « You really don't care about the world ?! because for a girl ready to disclose confidential informations to reveal the truth, or for a girl in those kind of organisations, you seem to care. But maybe I'm wrong and you're just a selfish person.. » N'en croyant pas un instant alors qu'elle semblait bien trop altruiste, était bien trop involvée dans sa cause pour qu'elle ne puisse que dire que le reste du monde ne l'intéressait pas. Manquant de lui rétorquer d'un ton sec qu'il arrivait très souvent que le monde ne s'intéresse pas aux autres, mais ce n'était pas ce qui était important. N'ayant forcément besoin d'une personne particulière pour apprécier sa vie. Mais à vrai dire je ne pus que me retenir juste à temps, tentant de ne pas briser ce lien qui començait à s'installer, à la brosser dans le sens du poil alors qu'elle se dévoilait un peu plus.

« Yeah, I guess. Like the Ying and the Yang, or some dumb new age science like that. » Un sourire qui se dessinait sur mon visage face à la référence, bien que la vérité ou la réalité était sans doute plus compliquée que celle-ci. Des choix qui étaient faits et qui avaient des conséquences. « I … well, you … you read my file, even though it must have been the most boring thing you could ever read. [...], so I won’t ask. » Et ses joues qui se teintaient autant de rose alors que je l'observais. Peut-être ue pointe de frustation à l'idée qu'elle ne pose pas plus de questions, qu'elle n'aille pas plus loin. Et me maurigénant autant contre cette idée. La conversation qui ne pouvait que repartir sur un terrain plus séurisé alors que l'ascenseur redémarrait. « Your bosses pay them for something, right ? The least they can do is their job. » « And they do it. Maybe they're just not good as you with computers. »

M'attendant presque aussitôt à ce qu'elle me fasse une remarque sur la propreté de ce bureau. Ce qui ne fut pas le cas et qui me surpris tout autant. Les masques qui semblaient tomber ou la jolie brune qui commençait à s'adoucir, laissant de côté ses remarques virulentes à l'égard des agents de la CIA. Ce qui était sans doute préférable si elle comptait survivre à son périple dans l'organisation. « An anthill. I really don’t like this. It’s not me, it’s not who I am. I like to be alone when I w… okay, so I like to be alone, period. Not in a place full of people like this. Can’t I pick the option to just stay home, instead of having to work here ? » « You can't. You need to work on a team, to create link, to know that they wiill have your back when you're be on the field... if you'll be one day. You can't hide forever. » Et mon regard qui se posait autant dans le sien. N'ayant sans doute pas cru qu'elle puisse être du genre à vouloir rester à l'écart, à aimer sa solitude alors qu'au contraire à la première impression en lisant son dossier elle m'avait parut extrovertie. Mais je pouvais moi-même commettre des erreurs en tentant d'analyser les personnes. La jolie brune qui était dans un sens plus distante que jene le pensais bien que rester cloîtré chez soi ne résolvait sans doute rien. Ne pouvant juste le faire alors que là elle ne pourrait plus se cacher derrière un écran d'ordinateur, comme elle avait l'habitude de le faire. La réelle vie qui était sans doute différente. Et autant que j'avais ou mentionner le fait qu'elle puisse être un agent de terrain après un certain temps, il ne restait pas moins que je devrai voir ses détails avec mes supérieurs, ou même voir avec elle ce qu'elle voulait faire. Et mon instinct qui me soufflait aussi qu'elle serait douée sur le terrain dès lors qu'elle serait entraînée. « But don’t you think for a second that it means I want to be a field agent … [...] Then, it’s goodbye, I’ll be back to my apartement. » « If you said so... when if will end, you will be free to go... » if you still want to go. Des mots qui étaient insinués. Sous-entendu. Un petit sourire arrogant. Comme s'il paraissait impossible de croire qu'elle pourrait juste repartir. Ce petit air de satisfaction alors que cela ne faisait aucun doute que j'étais certain à cet instant qu'elle ne repartirait pas. Si certes elle pouvait que clamer qu'elle repartirait aussitôt, je ne pouvais que penser le contraire. Car là n'était pas tant le chemin de la rédemption qu'elle pouvait trouver qu'une famille. Des mots qui n'étaient pas dits alors que je préférai la laisser choisir. Un choix qui serait le sien au final même si je ne pouvais qu'en douter de sa composition. Bien qu'il était certain que quelques jours plutôt, le choix aurait été vite fait, que l'idée ne se serait même pas proposée à elle alors qu'elle aurait été mis en cellule. S'il n'y avait pas ce petit quelque chose, peut être que j'aurai pris une autre décision. Et un regard qui s'attardait trop longtemps sur sa silhouette avant que je ne me remette à écrire le rapport que je continuais de faire. Une histoire qui ne pourrait que continuer de s'écrire d'elle-même. Et deux silhouettes désormais dans la même pièce bien qu'il n'aurait été possible d'imaginer que cela puisse être le cas auparavant alors que tout nos opposait. Ou peut être si peu. Peut-être que nous n'étions que deux faces opposées d'une même pièce de monnaie.


AnonymousInvitéInvité


Non, pas un monstre. Il fallait que quelqu’un le lui dise pour qu’elle arrête de penser ainsi. Le reflet dans le miroir, elle le scrutait de plus près, et ce depuis cette rencontre moins que fortuite avec des agents de la CIA. Elle avait presque provoqué la mort d’innocents, simplement parce qu’elle continuait son éternelle guerre contre les agences secrètes. Une vraie idiote! La brunette regretterait son geste pour le restant de ces jours. Mais elle n’en parlerait pas à Ward. Ce serait lui accorder une victoire, et l’égo de la jeune femme ne s’en remettrait pas. Ou serait-ce plutôt son cœur, qui ne le supporterait pas. Oh, Skye ne s’attendait à rien d’autre de lui qu’une grande froideur et un sens du devoir tel qu’il suivrait les ordres de ses supérieurs sans même broncher, qu’il la ferait repenser constamment à son geste trop immature. Au contraire. Ne pas tourner son dos. Non. Il parlait de toute l’agence, pas juste de lui. Essayant de ne pas montrer l’effet que cette phrase eut sur elle, mais c’était peine perdue. « Everyone does, at some point. » La possibilité d’avoir une famille parmi l’agence, une idée qui faisait sournoisement son chemin. Se la fermer, ne pas continuer sur cette lancé, autrement, elle croirait presque avoir sa place parmi eux.

Quoi ? Une psychopathe, elle ? « I’m most certainly not a psychopath. I just like some celebrities. And yes, in some cases, I’m curious about how their days go. But that’s it. » De toute façon, elle ne faisait pas vraiment quoi que ce soit d’autre avec cette information. Toute seule, dans son appart, elle zieutait la vie des autres justement pour se faire qu’elle en avait aussi une. Puis il n’y avait pas vraiment de danger pour ces célébrités, vu qu’elle ne sortait pas de chez elle. Ils pouvaient vaguer à leurs occupations sans se préoccuper d’un fan un peu trop fou les suivant en voiture. Skye ne le faisait que via l’ordinateur, bien assise chez elle. Cela faisait partie de ses habitudes. Ça, et puis vomir devant tous les gestes un peu trop romantiques qu’elle pouvait bien voir ou lire. Sérieusement, il y avait des gens qui croyaient qu’un repas passé entre amoureux suffirait à faire fondre le cœur d’une femme ? Et que dire des petits cadeaux dispendieux qui, à la fin, finiraient aux oubliettes, dû à une relation qui ne fonctionne plus? Pathétique! Oh, et comment oublier les voyages dans les villes dites des ‘destinations parfaites’ pour les couples ? Visiblement, Ward avait visité plusieurs de ces endroits, ce qui ne rendait Skye aucunement jalouse, bien au contraire. Pourquoi vouloir sortir et se perdre alors qu’on peut rester dans le confort de son propre petit chez soi ? Si sortir souvent en mission outre-mer faisait parti du job d’agent de terrain, alors autant l’oublier. « Well then, it doesn’t really work out for me, since usually, I’m the one who needs saving, and not the other way around. Plus I like my habits. As soon as I try to do something different, I panick, just like I did back at the coffee shop. So no thanks, the world will have to wait for you to save them, not me. » La brunette vivait dans une routine dont elle ne se défaisait pas. Elle n’aimait que rester dans tout ce qui était familier à ses yeux. Malheureusement, si Ward continuait de s’entêter à vouloir faire en sorte qu’elle devienne un agent de terrain, il lui faudra surpasser tout ça, chose qui l’effrayait au plus haut point. « I’m not selfish. » S’arrêtant presque immédiatement, dès qu’elle entendit ces mots sortir de sa bouche. Non mais que venait-elle de dire? Elle semblait vraiment prendre tout cela à cœur! « Why should I care ? It’s not as if anyone really cared about me anyways. I just don’t like to see people in the dark, with no knowledge of what is happening around them. » L’hackeuse qui repointait le bout de son nez, encore et toujours. Il serait difficile de simplement l’effacer. Grandir avec cette soif de justice, ça restait dans les veines. Cependant, Skye préférait se cacher parmi les ténèbres, sans jamais dévoiler son visage, et adoptant même un nom de code.
Perdre le contrôle de ses émotions. Pour une fois, la jeune femme babillait des mots, sentait la gêne venir colorer ses joues. Agir comme une gamine, non mais quel bordel! Ce n’était pas dans ses habitudes. Normalement, ça fait longtemps qu’elle aurait mit un terme à la conversation. Rien à faire. Il y avait une certaine sérénité à rester ici, en la présence de l’agent. Une sensation qu’elle ne connaissait que dans ses rêves les plus fous, où elle s’imaginait vivre dans une ambiance beaucoup plus paisible, que le sourire effleurait continuellement ses lèvres. Se pourrait-il que Ward soit exactement celui qu’il … qu’il lui fallait ? Une grande inspiration, espérant que tout cela finisse, qu’ils soient interrompus. Et heureusement, ce fut le cas, car l’ascenseur reprit à ce moment précis. Le sujet de la conversation bifurqua vers la compétence des employés. « Believe me, they aren’t. » Dit-elle, avec un sourire en coin. Non, personne ne pouvait lui arriver à la cheville. Elle avait tenu tête à plus d’un pour justement prouver son point.

Son bureau, un endroit plus en retraite du reste, mais qui offrait une vue sur l’ensemble de l’étage. Une fourmilière, un lieu où rien ne semblait s’arrêter. Les gens bougeaient constamment, était sur leur ordinateur, feuilletaient des documents ou marchaient voir d’autres collègues. Elle, avoir sa place ici ? La jeune femme ne s’imaginait pas être dans une telle situation. La solitude, c’était bien mieux que tout ce brouhaha. « I don’t work well with others, so how can I create any sort of links from the start ? Couting on others is not part of me, so no, not interested. I hid up until the very moment you caught me, and believe me, I would continue doing that if you had left me in peace. » Pourquoi vouloir autre chose ? Elle s’entendait si peu avec les gens … et puis qui voudrait bien surveiller ses arrières, en sachant ce qu’elle avait fait ? Personne. Pas un seul de ces agents ne lui tendrait la main, en cas d’urgence. Comment pourraient-ils, de toute façon ? Elle ne leur en voudrait pas. La brunette savait parfaitement ce que c’était que d’en vouloir éternellement à quelqu’un. « Good. I’ll rememeber you said that. » Une note mentale qu’il avait donné son accord. En ne pas trop se laisser prendre au jeu d’agente, elle serait peut-être capable de sortir d’ici sans trop changer, et surtout, retrouver son univers bien à elle.

THE END
AnonymousInvitéInvité
Coucou !
Le rp n'a pas eu de réponse depuis un certain temps, est-ce toujours d'actualité ou bien je peux archiver ? ♥️
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