get the gentlemen off, turn the temperature up
one blink turn the world around
just one drink make ya hurl it down
who that there, we up here
you better like move back there if you that scared

 Il y a deux endroits où on peut être sûr de trouver Jefferson : son atelier, mais surtout le Lux. Le milliardaire n'est pas méconnu pour ses excès d'ivresse sur voie publique. Et encore, si ce n'était que ça, accroc à diverses drogues, il était certainement irrécupérable à ce stade. On savait tous comment il allait finir. Il ne savait même plus lui même ce qu'il avait poussé à plonger là-dedans. Certainement à vouloir faire trop la fête, ou le fait d'être seul, y jouait pas mal, ou encore d'avoir perdu sa gosse, mais ça... Disons que l'alcool et la drogue y était un peu la cause. Assis au bar, il y était à moitié affalé, ses bras étalés sur le comptoir, son verre tenu du bout de ses doigts. Il fixait le vide devant lui, il devait être au moins à son troisième verres. L'alcool avait déjà pris possession de son corps. Il ne manquait juste que le reste. Et vite le manque allait montré le bout de son nez. Ses mains tremblaient déjà un peu. « Hé, l'barman, dites moi y a pas de beau mecs dans le coin, je m'emmerde. » qu'il fit en grommelant, le bar man avait une meilleure vue de l'endroit, s'il voulait voir par lui même il devait bouger son corps et ça... c'était lui demander trop d'effort. Voyant l'air blasé du serveur, il se doutait bien qu'il n'allait pas lui répondre.

Se relevant alors du comptoir, il se baissa un peu en arrière et se retourna, observant alors qui se trouvait ici. Personne à son gout, du moins jusqu'à ce qu'il voit Kelly et là, son visage s'éclaircit, affichant un énorme sourire, il se releva droit comme un piquer de son tabouret, attrapa son verre et trottina jusqu'à Kelly, une fois à sa hauteur, il attrapa l'autre par son tshirt, ni une ni deux, il alla directement trouver ses lèvres. L'embrassant longuement, il s'amusait à mordiller sa lèvre inférieur. « Tu tombes vraiment bien, toi. » qu'il lui susurrait alors avant d'entourer son cou de ses bras, de se serrer contre lui. Jefferson pouvait être très envahissant, surtout quand il a envie de quelque chose, et là, il avait vraiment envie de Kelly. Il n'était pas rare que ces deux là partagent leur draps. Bien qu'ils n'étaient pas en couple, Jefferson avait plus ou moins décidé que l'autre lui appartenait et il le faisait souvent sentir, à coup de marque sur son corps.

« Viens là que je t'offre un verre. » qu'il fit alors, lui attrapant le bras, il le tira jusqu'au bar. Il savait que l'autre s'était calmé niveau alcool. Mais en soit, il en avait rien à faire parce que lui n'avait strictement aucune limite. Ses yeux bleus ne lâchaient pas son ami, le dévorant limite du regard ça en était oppressant. Le seul hic à tout ça était ses mains, elle tremblait comme des feuilles mortes et c'était certain qu'il allait devoir s’éclipser quelque minutes pour régler ce problème. Il en avait besoin, il le sentait au plus profond de lui.   « Prend ce que tu veux, le plus cher, tout. » qu'il rajouta pour ensuite s'adresser au barman : « Une vodka, avec un peu de citron, pour moi. ». Quatrième, à combien allait-il s'arrêter ce soir ? Dans quel état Kelly allait le récupérer, certainement dans un état second.
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@Kelly Severide - j'espère que ça t'ira, hésites pas à me dire si je dois modifié quelque chose.

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Sans attache, sans obligation de revenir, sans sentiments, c'était ce genre de relation qui liait Jefferson et Kelly. Quand bien même c'était ce qui correspondrait le plus à son mode de vie, en pratique, ce n'était absolument pas le cas. Un besoin maladif d'attention a toujours été un de ses plus gros problèmes, s'étant retrouvé seul plus d'une fois dans sa vie, il ne supporte plus la solitude. Dans n'importe qu'elle forme, Jefferson cherche à être accompagné, capable de se rendre malade juste pour qu'on s'occupe de lui à l'hôpital. Alors cette relation était dangereuse, pour Kelly et surtout pour lui qui pourrait risquer de vite mal tourner. Plus il s'attache à quelqu'un plus il est dangereux.

Alors s'attacher à quelqu'un qu'il ne devrait pas était foncer droit dans un mur, mais ça, il ne s'en rendait absolument pas compte. Le cas du styliste devait être suivi de prêt par un psychiatre, mais il ne s'est jamais pointer au rendez vous, à moins de l'interner, rien ne pouvait être fait. La vie de Jefferson y était pour quelque chose. Mais là encore, c'était un sujet bien trop long à expliquer. Ses mains tremblantes dû au manque tenaient son verre, tandis que son regard lui était fixer sur le pompier qui était la source de tous ses désirs, maintenant qu'il était avec lui. Écoutant ce que l'autre avait à dire, il sourit doucement, étonné de l'entendre dire qu'il voulait "un petit truc en plus", se demandant tout de suite de quoi il voulait parler. Prenant une gorgé de sa boisson, il demanda alors : « Quel genre de petit plus ? ».

Intrigué, pleins d'idée lui venait en tête et rien n'était très innocent. Il avait passé ce stade depuis bien trop longtemps, ignorant même la signification du mot innocence. Ce concept avait simplement déserté son vocabulaire. Le seul moment où il se rappelait de son existence, c'était avec Grace. Son petit rayon de soleil, son sang, sa vie. Il l'a perdu, parce qu'il est ce qu'il est : un malade mental. Il n'en avait pas vraiment conscience, pour lui il était normal. Mais personne ne dirait qu'un névrosé qui abuse de drogue et alcool, complètement lunatique et suicidaire est quelqu'un en bonne santé. Bien au contraire, on l'éloigne de toute personne fragile et c'était ce qui lui était arrivé. Mais qu'étaient-ils pour juger s'il aimait sa fille ou non ? C'était surement la seule qui lui décrochait le plus sincère des sourires mais il était clair, il ne pouvait pas s'en occuper.

Finissant son verre, il en recommanda un autre et attrapa son sac. « Je dois aller... au toilettes, j'arrive. » Evidemment, il s’éclipsait pour autre chose, dont il avait besoin, il ne résistait plus à l'irrémédiable besoin de s'empoisonner le corps et comme il voulait s'amuser avec Kelly, c'était pas la piqûre dont il allait opté. Revenant alors, après s'être caché là-bas pour renifler sa drogue se frottant nerveusement le nez, reniflant, il se repointa devant Kelly, un sourire amusé sur les lèvres. Puis fouillant dans ses poches, sortant un petit sachet, contenant des petites pilules, rien d'addictif, mais si Kelly voulait se retrouver direct au pays des merveilles c'était exactement ce qu'il lui fallait. « Tu parlais de ce genre de chose ? », son sourire malicieux ne quittait pas ses lèvres, tandis que son regard transperçait celui de son cher ami.