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Ne rien laisser paraître. (Sawyer)
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❝ Caroline et Sawyer ❞
Ne rien laisser paraître.

« Non, cette fois, c'est toi qui m'écoutes. Tu dois faire bouger l'affaire, ou tu te retrouves sans informatrice. Point barre ! » M'étais-je finalement emporté contre mon père qui était à l'autre bout du fil. Oui, je n'osais pas le rencontrer en personne, c'était trop risqué. Ma ligne téléphonique était bien protégé, tout ce qui m'appartenait l'était excessivement pour ma protection. « Je te recontacte ! » Était la réponse que mon paternel avait lâché avant de mettre fin à la communication. J'avais la certitude qu'il me tomberait sur la tête avec une leçon de morale pour cette façon dont je lui avais parlé. Parce que tenir tête à mon père, n'avait jamais rien donné de bon dans ma vie. Mais bref, il devait quand même avoir comprit le message.
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« Hey, salut chéri ! » M'exclamais-je en levant les yeux vers Sawyer et lui adressant un sourire. Étais-je heureuse de le voir ? Quand même un peu, parce que malgré tout, j'appréciai sa compagnie. Il me permettait d'être une femme moins sage que ce que j'étais réellement. Possiblement, ce trait de caractère allait rester quand toute cette histoire serait finie. « Je fini ma collation et je suis libre pour quelques heures avant mon quart de travail. » L'informais-je en déposant ma tasse de thé sur la table devant moi. Mettant quelques secondes avant de diriger ma main dans la sienne en souriant un peu plus. « Heureuse de te voir. » Disais-je avant de lever un peu mon fessier de la chaise pour venir lui voler un baiser. Le prolongeant légèrement vu le lieu public. Bien que j'était quelque peu différente envers lui depuis une bonne semaine. J'essayai de ne rien laisser paraître, sur un éloignement possible.


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Les mois passèrent depuis le début de son histoire avec Caroline Forbes et malgré une nuit de folie avec une jeune inconnue dans un casino au début de leur relation, Sawyer Ford commençait vraiment à s’amouracher de cette dernière. Jamais jusqu’à présent, il ne s’était autant donné dans une histoire comme avec la belle blondinette qui s’avérait beaucoup plus jeune que lui au final. Bien qu’au départ, tout était une question d’argent, l’arnaqueur décida de tout laisser tomber et de plonger à fond dans cette amourette qui le rendait quelque peu différent. James adorait celle-ci. Elle lui permettait d’être un meilleur homme et à chaque fois qu’il partageait des moments avec elle, il profitait d’une joie et d’un amusement sans borne. Enfin, la jeune Forbes lui donna rendez-vous dans un petit café du centre-ville et lorsque James termina de se préparer – suivant une bonne douche et un petit-déjeuner copieux – il se rendit au café en question où il s’arrêta vers la belle qui se situait sur un canapé. « Sweetheart. » Dit-il d’un doux sourire en posant une baiser à ses lèvres. Il s’installa à ses côtés et observa le serveur qui s’approchait doucement pour lui demander ce qu’il voulait commander. « Un café noir cowboy. » Dit-il suivi d’un geste de la tête poli. Il replongea son regard dans celui de Forbes et sourit. « J’ai au moins réussis à me rendre jusqu’à toi, les embouteillages, c’est l’enfer ce matin putain… » Avouait-il à sa compagne en attrapant la tasse qu’on lui servit. Il porta le café chaud à ses lèvres tout en écoutant la blondinette parler.
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❝ Caroline et Sawyer ❞
Ne rien laisser paraître.

« Parfois, je me demande si tu ne viens pas du Far West ou même d'un autre monde, avec certain de tes expressions ! » M'exclamais-je en riant dès que le serveur avait eu droit à un joli surnom de "cowboy". D'un côté, cela était assez drôle, puisqu'il arrivait toujours à donner un petit surnom aux gens qu'il rencontrait. Tiens, je me demande qu'elle soit celui pour Clint... Hey merde, un sourire niait venait de se réfugier au coin de mes lèvres à le simple pensé de cet homme. Je m'empressai de chasser toute pensée à son sujet de mon esprit en ce moment. Hors de question que je fasse une boulette. « Le trafic, c'est la mort ! En plus, il en a tous les jours... » Avais-je répliqué en grimaçant. Avouez-le, c'est chiant de mettre trente minutes pour se rendre à un endroit, alors que normalement, cela ne prend que cinq petites minutes. Vive la perte de temps. « Tant que tu ne regrettes pas d'être venu me rejoindre... » Disais-je en me repositionnant sur ma chaise pour me rapprocher de lui. Oui, si je mettais toute mon attention à Sawyer, j'allais forcément réussir à ne penser qu'à lui. « Et que faisait mon chéri avant notre rendez-vous ? » Disais-je sourire aux lèvres et le fixant droit dans les yeux.


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La petite réplique que lui balança Caroline le laissa sourire. Il ne s’en voyait pas insulté – loin de là même – après tout, Ford adorait cette blondinette, il pourrait sans doute accepter n’importe quoi venant d’elle. Comment avait-il pu tomber à ce point amoureux ? Jamais jusqu’à présent il n’avait récent ce genre de sentiment pour une femme. Le moindre sourire le faisait craquer et il ne pouvait s’empêcher de la contempler. « Beaucoup plus facile que de retenir le prénom de tout le monde. » Il lui fit un clin d’œil en posant une main sur la sienne. L’homme reprit d’un petit sourire amusé et écouta la jeune femme qui répliquait à ses propos. « Jamais je ne regretterais de te voir. » Avouait-il. James reprit une gorgée de café et posa la tasse face à lui. « Pas grand-chose, j’ai dormi une partie de la matinée, ensuite, petit dej, douche et hop, on rejoint ma princesse au pays du café ! » Comment pouvait-il devenir aussi niais lorsqu’il se trouvait à proximité de Forbes. C’était tellement surprenant venant de lui qui n’arrêtait pas pour autant les arnaques, les vols et son désir de vengeance sur l’assaillant de ses parents. « et toi sweetie ? »
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❝ Caroline et Sawyer ❞
Ne rien laisser paraître.

« Ce n'est pas faux. Bien que, je suis certaine que certaine personne ce retrouve embrouiller. Tu sais, il faudrait te contenter d'un surnom par personne. » Lui disais-je en rigolant. Oui, parce que ce n'était pas rare d'entendre deux, voir trois surnoms en moins de quelques minutes. Bien que cela était rigolo et était devenu sa marque de commerce. Que serait Sawyer sans cette manie ? (...) Puis, je m'étais contenté de lui faire un large sourire, sur le fait qu'il ne regretterait jamais de me voir. Cela restait à voir. Surtout le jour ou il aurait la visite des flics à cause de ce que je réussissais à découvrir peu à peu à son sujet. « Et cette princesse est heureuse d'avoir retrouvé son prince. » Ajoutais-je à sa phrase tout en caressant sa main qu'il avait posé dans la mienne. Mine de rien, je m'étais quand même attaché à cette bouille. Voir même que si Clint n'était pas revenu dans ma vie, cela aurait pu être une toute autre histoire. « Tu veux bien me rappeler le prénom de ton infirmière préféré ? » Lui demandais-je après qu'il m'ai sorti un nouveau surnom. Oui, je le taquinais un peu. Bien qu'il valait mieux pour ses fesses qu'il n'hésite pas pour me répondre.



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Bien qu’elle semble avoir raison, cette manie ne datait pas d’hier pour Sawyer. Il n’arriverait jamais d’arrêter cette manie. De le mettre au défi ne changerait rien, il savait à l’avance qu’il n’y parviendrait tout simplement pas. Cependant, ce propos fit sourire le jeune blondinet qui se gratta la nuque. « Ouais.. bah, ça prend une bonne inventivité pour jouer dans l’originale et je te rappelle que j’ai mes classiques hein blondie. » Il lui fit un clin d’œil amusé en posant une baiser sur sa joue. Ainsi, lorsqu’il répondit, il se surprit de voir Caroline lui balancer elle-même la question sur son propre surnom. Ford se marra face à cet adon. Il serrait la main de sa petite-amie doucement contre la sienne et jeta un coup d’œil à l’entrée où un homme venait d’entrer. Sachant son passé, Sawyer s’avérait continuellement stressé par des rencontres désagréables. Il avait arnaqué bien des gens dans le passé et risquait d’en croiser à tout moment. Vivre à Spring Harrow n’était pas de tout repos, bien qu’il n’y réside pas depuis si longtemps. « Tu termines vers quelle heure ? On pourrait sortir ce soir, tu en dis quoi princesse ? » Ajoutait James.
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❝ Caroline et Sawyer ❞
Ne rien laisser paraître.

« Barbie et Ken.... » M'exclamais-je pour taquiner notre petit couple que nous formions. Oui, ce n'est pas pour me venter, mais on est pas mal tout les deux. Bien que ce duo allait finir par prendre fin. Il fallait simplement que mon paternel se décide. Je lui lançais un regard qui se montrait déçu qu'il trouve ma question drôle. Oui, parce que je prenais toujours la peine le lui dire son prénom et je n'avais pas grand souvenir qu'il en faisait souvent pareil. À se demander s'il s'en souvenait réellement. « Minuit... Si aucun demande de remplacement pour le chiffre de nuit... » Me contentais-je de lui répondre en souriant. Ouais, plus les jours passaient et plus j'avais du mal à tenir mon rôle de petite amie parfaite. Bien que je m'étais attaché à Sawyer, il n'était pas seul à prendre une bonne partie de mes pensées. « J'aurais qu'à te texter en finissant et si tu ne ronfles pas sur ton canapé, on pourra sortir. » Proposais-je en regardant dans la même direction que lui quelques secondes. Sauf que, cette fois-ci, je ne le questionnais pas sur le fait qu'il semblait encore et toujours sur la défensive. Preuve dont il n'était pas le seul à penser à autre chose. « Désolée, j'ai l'air d'une morte... Le boulot me prend pas mal d'énergie en ce moment... » M'excusais-je réalisant que j'avais du mal à gérer en ce moment.

Nous avions continué de discuter un moment avant qu'il me dépose au boulot. L'embrassant avant de sortir de sa voiture pour aller me donner corps et âme à mes patients de l'urgence. Encore une soirée bien remplie ayant même un peu de mal à prendre ma pause au complet. Que voulez-vous, je déteste savoir que des gens souffrent et que mes collègues n'arrivent pas à combler tous les soins de base nécessaire. Vous n'imaginez pas ma joie quand j'ai vu que tout le personnel de nuit était présent. Envoyant un sms à Sawyer pour l'informer que j'avais fini à minuit et quinze minutes.

Nous avions arrêté prendre un petit verre sur une terrasse avant de prendre la route. Une fois chez moi, j'avais déverrouillé la porte d'entrée, envoyant mes souliers valser dans le coin, ma veste dans le placard et mon sac à main sur la table d'entrée (mon portable y étant). « Chéri, je vais sous la douche... Après on pourra relaxer. » M’exclamais-je en effleurant son bras avant de prendre la direction de la salle de bain. Ouvrant l'eau pour la douche avant de me dévêtir. Oui, je n'allais pas rester habiller pour me laver, ce serait stupide. Je n'avais pas besoin de dire à mon petit ami que j'avais besoin de ce moment de solitude, il connaissait ma routine après le boulot.

Cela m'avait fait un bien fou, je sentais la framboise et non l’hôpital. J’avais rapidement essuyé mes cheveux avec une serviette avant de m'enrouler dans mon peignoir. « Alors, as-tu trouvé quelque chose d'intéressant à la télévision ? » Questionnais-je en arrivant dans le salon toute souriante, bien que fatiguée.



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Sawyer ne put s’empêcher d’échapper un sourire lorsqu’elle citait Barbie et Ken. D’un sens, on pouvait légèrement les confondre à ce mythique couple, mais était-ce réellement dérangeant ? James n’avait pas l’habitude non plus d’être un type matérialiste et rivé sur son apparence, mais il appréciait réellement Caroline. Plus qu’il la côtoyait, plus qu’il voulait être un homme meilleur à ses côtés. Il se rappelait des raisons qui l’avaient conduite à faire cette rencontre fortuite au départ. Tout ce qu’il avait tenté n’était plus que du passé maintenant. Il n’oserait pas mettre son plan en action maintenant qu’il tombait amoureux d’elle. Doucement, il baissait ses barrières et c’était une bonne chose. « Tu me connais bien mal mademoiselle Forbes. Je vais attendre ton texto bien patiemment alors. » Il lui fit un clin d’œil. James s’arrêta devant le boulot de sa douce et la déposa, lui échangeant un délicieux baiser. Sawyer avait toujours été fougueux et chaque fois qu’il l’embrassait, il y mettait une passion complète.  

La soirée passa et Sawyer s’occupa comme il le put. Il finit par rejoindre sa dulcinée dans un petit café où il but quelques bières à ses côtés. Une fois de retour à l’appartement, Ford s’installa sur le canapé et laissa Caroline aller sous la douche. C’est à ce moment qu’il entendit la sonnerie de son portable vibrée. Il n’y portait guère attention, mais une fois de plus, puis encore. Ford rageait. Il serrait les dents et étira le bras pour attraper le sac et y enfouir son bras à l’intérieur. Il y trouva le téléphone pour tenter de mettre la sonnerie à off. Ça devait sans doute être le boulot, mais la surprise fut lorsqu’il vit le nom de Clint . Il n’eut pas le temps de lire le message que Caroline surgit dans la pièce. Un petit bon et le portable replongea d’où il venait. Sawyer détourna le regard et s’inventa un sourire. « Ah heu Caro ! Non non… rien d’intéressant. »
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❝ Caroline et Sawyer ❞
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« Pourtant, il me semble avoir vu qu'il passait un films d'action en rediffusion... » Lançais-je en venant au salon, fouillant dans mon sac à main pour y prendre mon portable. Quel désordre, fallait que je pense à y faire du ménage. L'attrapant, lisant rapidement le message reçu. Répondant rapidement, disant que j'étais chez moi avec Sawyer.... Ni plus, Clint allait comprendre et n'allait plus me contacter. Vu que Ford était présent, je n’effaçais pas ce message de mon historique, de toute façon, c'était le seul encore présent. « Puisque nous ne sortons pas, je vais rester en robe de chambre et aller me faire du pop-corn... » Disais-je me penchant pour déposer un baiser rapide contre ses lèvres. Déposant mon portable à côté de mon sac à main. « T'en fait pas, il en aura assez pour deux. » Lançais-je en disparaissant vers la cuisine. Attrapant le sac pour faire cuire le tout en micro-onde. En profitant pour nous sortir deux bières du frigo et attendant sagement que tout soit prêt. Et de revenir vers Sawyer les mains pleines sourire aux lèvres.

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La curiosité faisait partie courante de la personnalité du jeune arnaqueur. Il fallait dire qu’il n’essayait même plus de faire confiance à l’être humain. Il fut tellement trahi dans le passé qu’il ne tenait plus à personne – il ne jouait plus les naïfs et jusqu’à présent, son instinct ne lui avait jamais joué des tours… En voyant ce message d’un certain Clint – dont Caroline n’avait jamais cité ce prénom depuis qu’ils sortaient ensemble – James comprit qu’il devait en apprendre d’avantage. Il fut surpris par le commentaire de la blonde sur ce film qui jouait à la télé. « Ah j’ai zappé, je l’avais déjà vu. » Dit-il pour prendre la situation en main. « Mais si tu veux beauté, on peut le regarder, de toute façon, il était bon. » Il lui fit de nouveau un clin d’œil. Ford approuva d’un geste de la tête la suggestion qu’elle venait de lui tendre. « Tant que tu partages blondie, je suis là pour faire l’ogre ! » Il rigolait et laissait la belle aller jusqu’à la cuisine qui ne communiquait pas directement avec le salon – chose parfaite pour lui pour vérifier ce qu’elle avait écrit avec un peu plus de temps devant lui. Il sauta sur le portable qui donnait sur la table de salon. Le premier message lui fit un léger pincement au cœur. Il lui manquait et elle affirmait être en sa présence. Pourtant c’était lui habituellement le trou de cul dans cette histoire ? Est-ce qu’elle voyait quelqu’un d’autre ? C’est alors qu’il ferma la page des messages et ouvrit ses photos. Une photo de lui, celle d’un selfie devant le miroir, puis celle avec un autre homme…. Et merde, Sawyer le connaissait. Il l’avait surpris lors d’un braquage dans une propriété l’an dernier … MAIS QUE FAISAIT-ELLE AVEC LUI ? Si il connaissait son nom, c’est qu’il savait qui il était ? James pose le portable sur la table et tourna la tête vers Caroline. « Ma puce… c’est ma mère… elle vient de faire une sorte d’attaque… il faut vraiment que j’y aille… je t’envoie un message dès que j’arrive pour te donner des nouvelles. » Il posa ses mains sur ses joues, la fixa droit dans les yeux. Son cœur se resserre. « Je t’aime. » Il posa ses lèvres contre les siennes, attrapa ses clés et sortie de l’appartement rapidement. Ce que Sawyer ne réalisa pas dans son mensonge, c’était qu’il avait déjà parlé à Caro sur le fait que sa mère était décédée….
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❝ Caroline et Sawyer ❞
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« De toute façon, ce n'est pas dans nos habitudes de regarder un film jusqu'à la fin... » Lui rappelais-je en riant. Avions-nous réellement regardé attentivement un film, ne serait-ce que jusqu'à la moitié ? Probablement pas. Surtout, que mon but avait toujours été de le rendre dingue de ma personne, afin de lui faire oublier ses envies de fuir. « Au besoin, j'en ferais un second sac... Histoire de bien remplir le bedon de mon homme. » Ajoutais-je en route vers la cuisine, tout en riant. Oui, parce que nous étions de vrais gourmands et qu'on avait l'habitude de vider un seul sac beaucoup trop rapidement.

À peine étais-je de retour dans le salon, que Sawyer c'était levé en m'informant qu'il devait partir. Cette raison, qu'il venait de me donner, je savais qu'elle était fausse. Oui, il m'avait affirmé, lors d'une de nos nombreuses discussions que cette dernière était décédée. « Je peux m'habiller et venir avec toi... » Avais-je à peine le temps de lui proposer qu'il me disait m'aimer avant de partir vers la porte. Il ne m'avait pas fallu plus longtemps pour comprendre qu'il avait trouvé une faille dans cet endroit. « Je t'aime aussi... » Criais-je avant qu'il ne sorte de chez moi. Ouais, mieux valait avoir l'air de celle qui n'y comprenait absolument rien et lui rappeler que je l'aimais. « Merde, je n'ai pas envie de bouffer ça sent toi... » Ajoutais-je, pour la forme, me disant qu'il resterait peut-être dernier la porte pour entendre une possible discussion téléphonique. Mieux valait ce la jouer prudente. Visiblement, ma soirée venait de tomber à l'eau... Puis, mon regard se posait sur mon cellulaire qui avait légèrement bouger. Il n'en avait pas fallu plus pour que je fasse le lien....


FIN DU SUJET !

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