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so what is wrong with another sin ? - FRANK
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Malgré sa réputation de boyscout invétéré qui s’est acculé derrière la cravate plusieurs distinctions notables, outre sa jolie gueule de chérubin au cul béni, il y a ces jours où le petit blondinet se sent franchement à côté de ses pompes. Migraine qui le gangrène, il se dit que d’agonir chez lui ou à la caserne ne changera pas son mauvais sort. Force est d’admettre qu’il n’a pas envie de rester seul. Pas aujourd’hui. Fucking ironique lorsqu’on pense qu’il n’a pas daigné sortir le nez de son bureau depuis… depuis combien de temps ? Casey l’ignore. Il remplit de la paperasse, sans véritablement se synthétiser dans ce qu’il retranscrit. Un parfait petit automate qui a les bouts de doigts bleutés par l’abus des stylos qui eux-mêmes n’en peuvent plus de baver de l’encre sur les rapports des trois interventions de ce matin… dont une qui aurait mal tourner si Severide n’avait pas été là pour… À l’aube du souvenir, le crâne de Matthew implose, l’étau revient, pour toujours mieux écraser et broyer ses tempes. La décharge arrive dans sa matière grise, engourdie ses cellules nerveuses et électrifie absolument tout. C’est là, tapit au creux de son crâne, hantise sinueuse et trop libertine. Voire violente. Voire fulgurante. L’éclair déchire l’obscurité de ses paupières closes, fouette et lézarde son champ de vision. Le stylo retombe mollement sur la surface désordonnée de son bureau, en proie à l’éblouissante douleur, le lieutenant se masse les paupières de son pouce et index.

Alors qu’il se dit qu’il va gerber, bien sûr l’alerte se doit de sonner… Et parce que sinon ça ne serait pas drôle, l’équipe de la 81 est dispatchée sur ce qui sera plus tard un foutoir monumental à détailler dans les papiers administratifs.

T’as besoin d’aspirine, Casey !
Je suis persuadé que tu pourras en faire la promotion pour le prochain calendrier. Les madames en frétillent déjà du bas-ventre !
AnonymousInvitéInvité
(HJ: J'adore toujours autant ta plume de SCORPIONS !!! ♥️ J'ai pas pu m'empêcher d'écouter pendant l'écriture haha mdr L'une des meilleures en plus.)

Un puissant grondement vint retentir à travers les oreilles du vieux clochard qui finit par ouvrir une paupière avec autant de difficulté qu’une grosse matante de 600 livres qui tente de sortir de son lit pour aller se chercher du poulet frit au réfrigérateur. Ses tempes vibraient et la vive lueur blanche du ciel lui explosa le regard. Que s’était-il passé ? Tout simplement un train qui passait non loin de l’endroit où Frank Gallagher avait créché pour la nuit – ce qui veut dire l’arrière d’une benne à ordure – le reste de sa famille ne voulant plus l’accueillir sous leur toit, le père de famille ne put trouver d’autre initiative que de dormir près de la maison de son dealeur. En réalité, c’est sans aucune pitié que ce dernier choisit de lui fermer la porte au nez la veille. En manque complet de tout ce qu’il pouvait se mettre dans le nez, l’homme avait préféré passer la nuit à proximité. De toute manière, il avait encore une bouteille de rhum en main et cela ne prit qu’une bonne heure avant qu’il ne se l’enfile sous le nez en totalité. Complètement ivre, il dormit comme un bébé jusqu’à ce réveil plus difficile au petit matin. Frank se débarbouilla le visage à l’aide de sa manche qu’il constata humide du vomi de la veille. Grimaçant, l’arnaqueur essuya son bras contre la couverture qu’il avait trouvé aux ordures. Il se leva en se soutenant contre la poubelle et fit le tour du bâtiment. Personne. Son leader était sorti, c’était le moment parfait pour mettre son plan en action. Gallagher se rendit dans la véranda arrière. Ça puait la litière de chat et la moisissure, mais bon, Frank avait connu pire. Il tituba pour finalement ouvrir le panneau électrique, rien de trop compliqué. Il trafiqua les fils comme il le pouvait et créa un cours circuit qui provoqua quelques flammèches. L’homme éclata de rire. « Bingo ! Faut pas jouer avec un Gallagher, connard ! » Dit-il en donnant un semblant de coup de poing dans le vide. Cette baraque, c’était réellement du bas de gamme, l’électricité avait été horriblement conçus et sans attendre, il réussit à provoquer une incendie sans trop d’effort de sa part. Voyant le feu ravagé une partie de la cuisine, Frank constata qu’il ne pouvait pas laisser la drogue qu’il possédait partir en fumée. Il devait la récupérer. C’est là qu’il eut une idée, il marcha jusqu’à la cabine téléphonique du coin de la rue et contacta les urgences. « Hey…. Je suis John Walker, ma baraque, elle brule merde ! Venez…. Je veux pas tout perdre moi… ma pauvre mère, elle tient à sa collection de poupée russe… bordel, faut vous dépêchez ! » Il se gratta l’arrière de la fesse et s’appuya contre le mur, s’alluma une clope encore humide qui tenait presque plus entre ses deux lèvres.
AnonymousInvitéInvité

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Rumeur tant alarmante que réconfortante. Elle devient presque litanie abrutissante, lorsque par effroi  la sirène retentit, pour bruyamment se fracasser  contre les façades des imposants édifices qui ne deviennent que banals artifices en ce panorama temporairement plongé en pleine commotion. Déjà que se frayer un chemin n’est pas chose aisée en ces canyons urbains inlassablement congestionnés, quand l’état de crise se prolonge, le monde se fige et arrête soudain de tourner. Le sentiment d’urgence, il glace, pour certains, le sang dans les veines et court-circuite toutes notions. La foule de badaud refluant par de grandes houles sur les trottoirs qui tout à coup distrait s’éveille, dresse le nez en l’air et voit passer le fameux camion rouge. Les gyrophares, le chant de la sirène, malstrom de lumière et de bruit, ça éveille pour la plus part une curiosité quasi malsaine et morbide. Et on en parle des automobilistes ?! Lorsqu’une boîte de tôle sur quatre roues accepte enfin de s’écarter sur l’accotement pour libérer le passage, une autre voiture apparaît et le concert strident gronde à nouveau dans les rues. Ce n’est que lorsque le camion dépasse le conducteur maladroit, qu’un œil amer est jeté sur le rétroviseur, qu’un semblant de sentiment de sympathie s’installe à l’égard dudit conducteur maladroit : rachitique, teint grisâtre, quelque poils dressés sur le caillou, pif collé sur le volant, fond de bouteille en guise de lunette, ce pauvre vieillard, évidemment adepte du couponing, ne s’attendait fort probablement pas à croiser la route des sapeurs-pompiers ce matin ! Il y a de quoi à en perdre son dentier et penser à oublier les rabais au supermarché. Mais les tourments du vieil-homme s’évanouissent rapidement au souffle des quatre vents, lorsque le 81 resurgit en trombe et précipitamment s’arrête devant un pâté de maisons misérables et mal tenues. Dans cette succession de pauvreté, le malheur, rutilant, fumant, facilement, laisse entrevoir la déclaration de sa flamme et exhibe sans aucune pudeur son horreur.

Un taudis pareil ne prend pas de temps à être rasé par les flammes et c’est pourquoi ils doivent intervenir au plus vite ! Dans la nécessité, le blondinet achève d’enfiler l’épais habit de cuir, troquant la casquette pour le casque et balançant sur le tableau de bord les vanités qu’il peut bien charrier… genre un flacon d’aspirines et ladite casquette. Dans une symbiose successible de réduire au simple rang d’amatrice une troupe de ballerines chevronnées, le lieutenant et ses hommes s’extirpent du bolide rouge flamboyant et s’élancent avec virtuosité dans la chorégraphie du dompteur de feu.  L’escadron est rapidement divisé. Mouch et Otis s’empressant de contourner le camion pour poliment repousser le rassemblement de petites fouines qui s’agglutinent dangereusement sur le trottoir alors que le regard expert de Casey démantèle le sinistre. À une vitesse ahurissante, le cerveau du lieutenant récolte une panoplie de données, comprenant  le volume, la vélocité, la densité et la couleur de la fumée qui s’échappe avec avidité d’une fenêtre laissée ouverte.

- Incendie d'origine électrique. Il ne suffit qu’un matériau inflammable soit à portée pour qu'il se déclare, avise Casey qui peu à peu anticipe les éventuels phénomènes thermiques et assène la stratégie à employer : Il faut couper l'alimentation électrique. Herrmann, avec moi, on attaque depuis la source. Mouch et Otis, en collaboration avec les intervenants d'urgence. Cruz, au boyau. Dès que tu as notre avale, tu engouffres ces flammes !

Une fois l’ordre donné, les hommes s’activent. Alors que Casey s’alourdi de tout l’arsenal, ajustant dans l’empressement appareil respiratoire et systèmes de communication, ses deux billes au couleur du saphir repèrent enfin la silhouette intrusive d’un grand chevelu, un rien crado, avec clope au bec, qui tout pénard fabrique Diable sait quoi... Pressé, Casey traîne ses grosse bottes vers le civil qui empeste la mort et gentiment lui hurle un semblant de :

- HEY ! VOUS NE POUVEZ PAS RESTER ICI ! IL FAUT RECULER ET IMMÉDIATEMENT !

Mais pas évident avec le masque. Et ce n’est que maintenant que le lieutenant remarque la souillure sur la manche de Croulant-Crotté. Pris d’un doute, Casey s’enquière et accorde une seconde supplémentaire.

- EST-CE QUE VOUS AVEZ INHALÉ DE LA FUMÉE, MONSIEUR !?

(HJ :  tu sais très bien ce que je pense de cette perle de réponse que tu m'as offert. j'en pleure encore de rire, comme une pauvresse ! mdr et merci tout fort pour les compliments sur la plume et la chanson thème. tout de cet rp ne me laisse aucunement indifférente ! so what is wrong with another sin ? - FRANK 573692510 )
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Les pompiers étaient en route et un sourire de satisfaction bordait les lèvres du pauvre homme qui porta sa tuque à ses oreilles. On était en avril, mais il y avait quand même un vent frais en cette journée de printemps. Le rejet de la société croisait les bras et s’écrasa près de la maison qui fumait de plus en plus. Le camion se stationna face à la résidence de son dealer et une équipe en sortit rapidement. Frank se leva et s’adressa à un homme qui passait par là. « Faut faire vite… » Et ce dernier ne l’écouta guère, il continua sa route. Gallagher grogna. « Putain de pompier à la con, pas parce qu’on se trimbale avec des gros boyaux qu’on est le trou de cul du monde… » Cracha-t-il au sol un peu enragé. L’homme continuait à fumer sa cigarette lorsqu’un second pompier s’arrêta face à lui en lui hurlant de partir sur place. « Mais vous avez tous besoin de fourrer un p’tit peu ou quoi… » Balançait-il sans vraiment faire attention à ce qu’il disait jusqu’à ce que l’homme se stoppa et lui demanda si tout allait bien. Un petit sourire en coin apparut aussitôt lorsque le pompier parlait de symptome. Frank s’éprit d’une toux soudaine, dévoilant un air plutôt piteux soudainement. « Et si je dis oui, je vais avoir le droit à des médocs gratos ? » Il reprit d’un profond toux en portant cette fois son poing devant sa bouche. « Beaucoup de fumée, beaucoup de fumée…. Mes poumons, ils me brulent bordel… » Une chance qu’il venait de fumer quelques cigarettes, ça lui permettait un réalisme encore plus important.
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Et il arque l’un de ces fins sourcils blond. Ça manque un peu de poésie. C’est franchement grossier et trivialement résumé. Le Chevelu fait preuve d’une grande désinvolture, à cette remarque. Il aurait dit : « Oui, brave monsieur, sous la douche, j’aime effectivement utiliser le savon à la lavande » que l’effet aurait été aussi saugrenu et remarquablement déroutant ! Saugrenu, parce que visiblement le Chevelu semble posséder une hygiène plutôt douteuse et déroutant  parce qu’il ne pouvait pas évoquer chose plus exacte. Fourrer ? Dramatiquement. Fatalement. Impérativement. Le lieutenant a en de besoin. Pas avec n’importe qui. Avec Elle… sa Gaby.  La vie sentimentale du petit blondinet emprunte depuis quelques semaines déjà les allures et reliquats de ce qui peut approximativement se comparer à Bagdad. Même si leur couple à pour l’instant été mis sur la touche d’un commun accord, Matt a le cœur grisé de chagrin et de vertige. Destiné au pire, il sait qu’il ne peut plus fuir, sa maladive résilience le rend peu à peu martyr de cette nouvelle vie de célibataire ! Il a besoin d’aimer et effectivement… fourrer. Ça manque un peu de poésie. C’est trivialement résumé, mais la vérité est là.

Pathétique, lorsque même un clochard peut si bien se rendre compte de cette évidence. Casey doit se ressaisir et récupérer son armure de preux chevalier blanc ! Ce temps d’urgence n’est pas à l’œuvre d’une sale gueule et le chaos épris dans son organe vital. Les paroles du sinistré apaisent quelque peu la rancœur leste. La maison en flamme. Ses hommes qui s’activent derrière-lui. Celui qu’il avait au départ pris pour un vanupied est en fait celui qui a donné l’alerte au Central. C’est le propriétaire de la demeure. Outrepassant les salutations vulgarisées de ce pauvre type, outrepassant, pour l’exception de quelques secondes seulement, le stratége et pouvant bien se préoccuper de l’état de santé de la victime.  Courage et dévouement. Sauver ou périr. Là est bien leur devise !

- Hum. Pour les médicaments gratos, je ne sais pas. Pour les premiers soins, par contre…

On n’apprend pas à un vieux singe comment faire la grimace. La prestation de l’homme lui vaut peut-être un Golden Globes, mais Casey n’est pas dupe. Il veut bien sauver la veuve et l’orphelin, mais quand ledit orphelin veut profiter du système pour satisfaire ses carences. Bref. Pour le bien du gus, le lieutenant s’empare de son émetteur récepteur, camouflé dans son masque, pour faire une mise à jour de l’intervention et demande l’envoi immédiat d’une ambulance.

- Venez avec moi. Une ambulance arrive. Ils évalueront votre état. Un peu de patience. Mes hommes sauront bien s’occuper de vous. Installez-vous ici.

Ils s’étaient approchés d’une zone sécurisée, située près du trottoir, avec vue idyllique sur l’incendie. Casey tend sa paluche gantée vers l’accotement, invitant le propriétaire à y prendre place, mais l’accalmie est de courte durée. Un pick-up rouillé et déglingué double en trombe dans la rue, passe si près de les fauchés, Casey en doute sérieusement. Le petit blondinet n’a pas le temps d’agir, lorsque le chauffard s’extirpe de son bolide et ne prend pas des plombes à venir sur eux.

- BORDEL ! MAIS C’EST QUOI CE… BORDEL !? MA MAISON. MA PUTAIN DE MAISON ! Enragé, le nouvel invité mystère assène un coup de pied dans le vide, oosp, pas le vide, finalement dans l’arrière train du lieutenant qui est sitôt envoyé dans les orties.

- GALLAGHER ! ENFOIRÉ ! COMMENT ? POURQUOI ? Pour toutes réponses, il s’élance au cou de Chevelu et s’apprête à lui faire sa fête !
AnonymousInvitéInvité
Frank Gallagher pouvait être un piètre menteur, mais il arrivait toujours à se jouer des gens. Étrangement, on entrait continuellement dans son jeu sans trop de difficulté et malgré la réaction du pompier, ce dernier jugeait bon de lui venir en aide. Tant mieux. Il pouvait sourire et profitait d’un peu de réconfort. Après tout, il faisait super froid aujourd’hui, une couverture et pourquoi pas un café bien chaud lui ferait du bien. Il suivit le pompier après qu’il lui explique un peu le protocole. Enfin, Frank s’en contrefoutait. Même, pire que ça. Il usait d’un sourire contrarié et toussota de nouveau. Il attrapa la grande couverture et l’entoura de tout son corps. « Vous avez pas un truc à se mettre sou la dent ? J’ai une putain de fin, avec toute cette histoire, j’ai pas mangé, moi qui venait de m’acheter un poulet, faut croire que je ne pourrais pas le manger… à moins que vous envoyez vos hommes me ramener le contenu du congelo aussi…. » Il dévoila sa dentition jaunis par le manque d’hygiène et tourna la tête sur le côté lorsqu’il vit un camion découlé rapidement jusqu’à eux. « Oh fuck. » Jura-t-il en portant sa couverture face à son visage et ainsi, il se tourna vers le côté pour tenter de passer inaperçu. L’homme se mit à hurler pour enfin lui faire face. Gallagher se leva et risqua de trébucher. Il s’appuya contre le rebord du camion et garda la couverture autour de lui. « Non, mais c’est quoi ton problème, on se connait même pas. C’est ma maison. C’est mon poulet et c’est mes poupées russes ! » Criait-il en fixant Matthew qui était de son côté depuis son arrivé. « Cet homme, c’est juste un mal baisé qui m’en veut parce que j’en ai une plus grosse dans le froc ! Pas de ma faute si ta meuf ne voulait plus te sucer et qu’elle a préféré ma compagnie. » Il leva les mains – sans lâcher la couverte pour autant – faisant signe de supériorité, tel Jesus face à une illumination.
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Il est dit que la foudre ne peut s’abattre deux fois au même endroit. Avec la grâce d’un paraplégique qui essaie en vain de s’extirper de son lit orthopédique, Casey patauge dans le nuage d’ordures et de feuilles mortes en lequel il a été balancé à l’arrivée du chauffard colérique. Confiné dans son trop ample et trop large uniforme, pour accomplir toutes prouesses, il met bien plusieurs poignées de secondes, avant de se rétablir sur ses jambes et fracasser ses caps d'acier sur le bitume. Ses deux billes claires jouent un instant la navette entre le rescapé et le nouveau venu, se disant que cette histoire, digne d’un soap-opéra, va bientôt le rendre complètement chèvre ! Le lieutenant frôle la syncope.

- Arrêtez. Tous les deux ! Cette histoire de poulet et de poupée russe…

Pour la deuxième fois, Casey se fait bousculer sans aucun ménagement. L’homme, de colère et rancœur mêlé, allant s’en prendre à la masculine réplique de Marie-Quatre-Poches qui malgré la gravité de la situation ne s’est pas séparé de sa couverture. Les hommes du lieutenant dévisagent la scène, complètement débités, et finissent par comprendre que leur chef sera indisposé à l’Intervention pour un long moment et entament la procédure de la stratégie sous la supervision d’Herrmann. Si l’incendie est en fin contrôlé, il en n’est strictement rien de cette séance de crêpage de chignon qui inaugure une longue soirée en tête à tête avec de antiphlogistine pour Matt. Anticipant la casse, il alerte le Central et juge bon de faire venir les flics sur les lieux.

- Quoi ? Redis, Gallagher ! Tu traites ma femme de traînée !? Tu me traites de turbo cocu ?

Et le molosse rend justice, envoyant valser son de poing dans le pif du pouilleux et avant qu’il ne réitère le mouvement, Casey saute dans le dos du grand Jack.

- Mais qui c’est ce Gallagher, à la fin ?!

Une question, sommes toutes, légitime…
AnonymousInvitéInvité
Comment ajouter toujours une couche et envenimer la situation ? Frank Gallagher en était le roi. Sans la moindre réflexion, il balançait n’importe quelle baliverne pour tenter de recevoir un soupçon de sympathie de la part du pompier qui ne semblait plus trop le croire. Frottant sa main collante sur sa barbe tout autant répugnante, Frank fronça les sourcils en guise de provocation envers le propriétaire des lieux. Il repoussa ses cheveux abimés vers l’arrière et tira les épaules vers l’avant. « Cocu, totalement p’tit con. Ta femme, je lui ai bouffé la chatte ce matin-même… et deux fois plutôt qu’une, alors retourne chez ta mère et fou moi la paix. Je viens de perdre tout ce que j’avais, j’ai besoin d’une bière pour me permettre d’affronter le choc. » Dit-il en posant une main sur son torse, usant d’un drama aussi tragique que dans les feux de l’amour. Il cligna des yeux en tournant le regard vers Casey. « Vous devez avoir ça dans votre pick-up l’ami ? » Et sans qu’il s’en attende, l’autre homme lui sauta au visage. Le point de son dealer se fracassa contre sa mâchoire qui déboita d’un geste brusque et Gallagher zigzaguant vers le sol. Il s’appuya la main contre le gazon et regarda en l’air. Une chance que Matthew venait de le retenir. « Non, mais ça va pas la tête, vous êtes timbré…. Je demande une injonction. Sortez moi ça Monsieur le pompier… vous devez avoir ça dans votre pick-up ? » Redit-il la même référence que précédemment. « Où vous devez en connaître, une avocate sexy ? Je crains pour ma sécurité. En plus, j’ai plus de toit…. Tandis que je vous parle…. Vous avez pas une chambre, un truc chez vous ? Je suis même prêt à coucher sur le sofa du sous-sol… je vous donnerais un loyer et ce ne serait que pour quelques jours… je suis dans la merde en ce moment… vous comprenez… et vous êtes un chic type… je suis un chic type aussi… » Frank souriait de plus en plus qu’il parlait. Désespérant.
AnonymousInvitéInvité

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Si la migraine du lieutenant commençait à peine à cesser de répandre son poison dans sa boîte crânienne, la ride profonde, qui se creuse sur la chair lactescente de son front brûlant, est l’un des trop nombreux signes précurseurs qui démontre qu’il est à nouveau molesté par l’éclair qui sourdement le broie et le dévore. Perdu au cœur de cet ouragan infernal, le tumulte s’enflamme et s’irrite. Au regard qui les sonde avec une vive rancœur, Casey désespère de voir survenir les flics et l’ambulance. Qui a fait quoi ? À ce point, il en fait fi, imperméable à la menace que représente le vulgaire, avec son cou de taureau et ses muscles gonflés à l’hélium. Il envoie son beigne à la figure du vieil homme et le petit blondinet empêche se dernier d’embrasser le bitume en se précipitant dans son ombre. Il le retient de tomber et le fou furieux veut revenir à la charge ! Cette valse grotesque et ridicule l’empêche de superviser ses hommes qui sont en proie au muet incendie qui avec consolation s’assoupie dans les décombres calcinés de la maison.

- Les allusions salaces, on s’en passe. Quant à vous, la main gantée de Casey vient fracasser le sternum du chauffard, qui veut répliquer par la violence… encore une foutue fois. Usant de la force de son bras, pour repousser cette armoire à glace sur l’arrière et rétablir une passive distance entre les deux opposants.

- Pulvériser des mufles et des crânes, ça ne va certainement pas régler vos petits problèmes !

Des gosses à  la maternelle. Casey deal avec de vrais morveux ! Et c’est avec consolation que le lieutenant entend au loin les sirènes et arrivent ensuite les renforts. L’ambulance et la voiture de police se stationnent en double sur l’accotement, deux flics en uniformes s’injectent de l’habitacle et s’empressent d’immobiliser le molosse… qui bien évidemment se fait toujours mieux violence.

- Je ne sais pas ce qui se passe. Tout ce que je sais, c’est que ce pauvre homme vient de perdre sa maison, il a inhalé de la fumée et semble être en proie à un malaise. On l’a aussi tabassé et amoché, que résume le pompier aux ambulanciers, la tête dans un champ de patates, complètement déphasé. Il attrape le bras du sinistré et l’invite à venir prendre place sur le brancard.

- La bière, ça sera pour plus tard. S’il vous plait, soyez coopératif. Ils vont fort probablement vous emmener à l’hôpital, pour examiner votre état. Vous aurez droit à plusieurs services et avantages. La caserne offre également un soutient pour les sinistrés. Et je peux apporter mon témoignage, pour la déposition que vous allez déposer, si vous portez plainte contre votre agresseur…

Il lui sourit et s’écarte pour laisser les secouristes faire leur boulot.

Spoiler:
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Malgré toutes les belles paroles du clochard, le pompier ne semblait pas embarquer dans son jeu – ce qui était plutôt désolant – l’homme se grattait la barbe en grognant. Le réel propriétaire des lieux ne comptait pas le laisser faire non plus et ça, Frank s’en voyait énervé encore plus. Les ambulanciers arrivent finalement suivis des policiers. L’homme roula les yeux et serra sa couverture contre lui. « Ne faut pas oublier que je suis la victime là-dedans… » Et Gallagher reconnut aussitôt le policier qui s’avançait vers lui. Son regard fuyant démontrait une surprise soudaine. Il se tourna vers la côté pour faire dos à l’agent et ainsi remonter la couverture sur sa tête. Il lança quelques jurons lorsque le policier répliqua après la bref explication du pompier. « Gallagher. Arrête nous ton cirque…. Je suis désolé qu’il vous aille mené en bateau, c’est un trouble fait du secteur, un SDF qui tente continuellement de profiter du système… barre toi d’ici Frank… » Et aussitôt, Frank se leva. Il baissa sa couverture après avoir fouillé dans un des sacs contenant du matériel médical tout près qu’il glissa dans sa poche. Il ne savait pas ce qu’il prit, mais il priait pour que ça puisse buzzer un peu. Clignant des yeux après les paroles des deux hommes de lois, Frank grimaça. « Un soutien au sinistré ouais ? Je suis intéressé, comment ça marche ? je vous suis ? » Le regard de l’homme changeait, il était presque brillant tellement il espérait pouvoir profiter encore une fois du système.

(HJ: ROHHH MERCI ENCORE *.*)
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Jouer les bons samaritains, il en a l’habitude. Mais même pour Casey, l’abnégation possède ses limites et le vieil homme est présentement en train de les franchir. Le lieutenant soupire, ferme les yeux et se retourne en direction de celui qui travail avec vigueur sa patiente de plus en plus maigre.

- Voyez ceci avec les policiers, monsieur. Pour l’heure, j’ai fait mon devoir et je dois rentrer.

Il n’a absolument rien fait, puisque accaparé à contrôler une bataille de coqs, alors que ses hommes se tapaient tout le sale boulot.  Sans compter qu’il a très bien entendu les avertissements des flics, quant à l’identité réelle de ladite victime et tout le pousse à tout simplement prendre ses clics et ses clacs pour se barrer fort loin d’ici.

- Soyez prudent à l’avenir. D’accord ?

Sur quoi, il s’installe dans le camion et prie les cieux pour que celui-ci ne démarre aussi vite qu’il ne soit arrivé ici.

Spoiler:
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Bien que le pompier ne faisait que son boulot et tentait de faire son possible pour ne pas empirer la situation, pour Frank Gallagher, il ne voulait tout simplement pas l’aider et prenait parti pour cet abrutis. Dire qu’au commencement, le jeune blondinet semblait apte à coopérer et lui donner tout ce qu’il exigeait. Encore un plan gâché par son dealer et en plus, il n’avait même pas réussis à récupérer les fameuses poupées russes remplis de drogues. Grognons face à tout ça, Frank se fit cependant proposer un soutien qu’il userait avec grande joie. « Ouais, de toute manière, je suis toujours prudent…. » Il roula les yeux. Frank laissa le pompier partir et avança de quelques pas en se frottant les mains de manière malicieuse. « Bon, c’est où qu’il faut aller pour avoir des trucs gratos ? » Un sourire explosait sur son visage. Il croyait vraiment qu’il recevrait tout ce qu’il exigerait à partir de maintenant.

TOPIC TERMINÉ & VERROUILLÉ
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