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so sorry, so clumsy ֍ BETH&MICKEY
AnonymousInvitéInvité

So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichLes cours étaient terminés, et Beth avait pour charge sur demande de son père d’aller faire quelques achats. Et comme à son habitude, elle choisit la petite supérette de proximité petite et calme plutôt que le supermarché - ou pire, le centre-commercial - où il y a toujours trop de monde et où l’espace est immense. Elle venait régulièrement dans cet endroit, elle savait parfaitement où les choses se trouvaient. Ainsi, les emplettes qu’elle avait à faire allaient être faites rapidement et elle allait pouvoir rentrer chez elle. Parce qu’après tous ces cours ennuyeux, elle avait juste envie d’aller se poser dans sa chambre. Peut-être un peu jouer de la guitare, avant de se reposer un peu. Pour le coup, la perspective alléchante qu’elle s’était imaginé la poussait à accélérer le pas. Ainsi, elle arriva rapidement à la supérette où elle entra. Comme à son habitude, elle salua poliment le personnel avant de baisser la tête pour se faire oublier et passer entre les étalages. Elle attrapa les quelques trucs dont elle avait besoin. Comme il y avait trois fois rien, elle n’avait pas pris de carton et elle portait tout dans ses bras, ce n’était pas dérangeant. Pour partir après avoir payé, elle mettrait le tout dans son sac de cours et ça serait parfait.
Dans un rayon, il y avait un type qui était planté et qui semblait jouer sa vie sur le choix de ce qu’il allait acheter. Beth passa alors doucement derrière lui sans le déranger… Du moins… C’est ce qu’elle avait commencé à faire. Jusqu’à ce que l’homme ne recule brutalement et la bouscule par la même occasion. Elle manqua de très peu de perdre l’équilibre et de se ramasser sur un rayonnage, mais même pas ! Au dernier moment, elle réussit à tenir debout. Et c’est elle, la pauvre bousculée, qui fut la seule à s’excuser avant de reprendre son trajet. Mais… Elle était plutôt déstabilisée. Une petite bêtise pareille avait absorbé toute son attention. Et sa nature quelque part maladroite prit le dessus. Elle trouva le moyen d’accrocher quelque chose en passant… Et l’effet domino fit le reste. Une bonne moitié du contenu de deux étagères se retrouva parterre en un clin d’oeil.
Et voilà comment on ne passe absolument pas inaperçu. Bravo Greene.

La jeune femme se dépêcha de se pencher pour ramasser ce qu’elle avait fait tomber. Elle se sentait toute paniquée et honteuse. Ainsi, lorsqu’elle vit le bout des chaussures de quelqu’un qui était venu constater les dégâts, elle s’empressa de demander pardon, encore une fois :

“ Je suis vraiment désolée, je… Je n'ai pas fait exprès… Je vais ramasser et payer ce qui est cassé… ” dit-elle tout en essayant de remettre un maximum de choses sur l'étagère.
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AnonymousInvitéInvité

So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey MilkovichC'est la merde depuis que Mickey est sorti une nouvelle fois de tôle, s'il a vu Ian le soir même et qu'ils ont couchés ensemble depuis le Milkovich ne sait plus sur quel pied danser. Ian lui a dit avoir un mec mais que ce n'était pas sérieux, Ian n'a pas répondu à la moitié de ses questions. Le Gallagher n'a pas non plus réellement réagit quand Mickey a essayé de laisser parler son coeur. Fuck ! Mais surtout depuis il a du mal à croiser son rouquin à nouveau. Fuck again ! Enfin il est un Milkovich ! Il ne va pas se laisser abattre pour ça quand même ! Et puis du peu qu'ils ont parlés ce soir là, Mickey a retenu que Ian en a plus que marre de le voir déconner à tout bout de champs. Du coup il s'est mis en tête de se trouver un job honnête sauf que vu son manque de diplôme couplé à ses séjours en prison c'est pratiquement mission impossible.

Pratiquement oui parce que Mickey a fini par trouver une petite épicerie de quartier dans le centre ville ayant accepté de l'embaucher. Et pour cela il peut dire merci à Ian qui l'avait contraint à bosser avec lui à l'épicerie de Kash. Lui bosser dans la sécurité faut le faire mais ça avait fonctionné et aujourd'hui il en est récompensé par ce boulot. Bien sûr pour le moment il ne l'a dit à personne, cela fait à peine quelques jours qu'il travaille là bas. Et c'est suffisamment loin de de chez lui pour qu'il ne croise personne qu'il connaît, non pas qu'il ait honte mais si jamais ça foire il entend déjà les moqueries.

Quelques jours donc et aujourd'hui Mickey travaille, il se tient derrière la caisse feuilletant un magasine sans s'y intéresser. Surveillant les personnes présentes, un homme dans les rayons, une petite blonde qui vient d'entrer et enfin une vieille qui approche de la caisse. Délaissant le magasine, il enregistre les courses de la mémé avant de l'encaisser pour ensuite sortir de derrière le comptoir pour aller lui ouvrir la porte. Putain qu'est-ce qu'il déteste faire ça mais paraît que ça fait partie du job que d'aider les vielles grand-mères à sortir quand elles ont les bras pleins.

La porte d'entrée de l'épicerie à peine refermée que le Milkovich entend un énorme fracas venir des rayons et forcément il s'y précipite. Pour découvrir la petite blonde penchée entrain d'essayer de ramasser le bordel qu'elle a provoqué. Impulsif comme il l'est, il ne l'écoute qu'à peine avant de brailler un.

- Mais putain, tu pouvais pas faire attention blondie ? Et ya intérêt oui !

Hein ? Quoi ? L'amabilité avec les clients ? Oups Mickey l'a totalement oublié là ! Devant l'air de la blondinette, il se radoucit un poil et soupire avant d'ajouter.

- Ça va, ya pas de casse.


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AnonymousInvitéInvité

So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichL’homme qui était venu voir l’étendue des dégâts n’avait vraiment pas l’air commode. Et Beth se sentit encore plus mal à l’aise à partir du moment où elle s’était faite râler dessus. Elle s’était sentie vraiment agressée… Même si au fond, il y avait tout de même un peu de quoi. Elle venait de créer un sacré bazar dans le rayon de la supérette.

“ Je suis désolée… ” répéta-t-elle d’une petite voix.

Celui d’en face ne devait pas en avoir grand chose à faire qu’elle soit désolée. Mais à part ça, elle ne voyait pas bien ce qu’elle pouvait dire. Sa seule envie sur le moment, c’était de devenir toute petite afin d’aller se cacher dans un petit trou de souris. Mais malheureusement, elle restait toute grande et elle devait faire face et assumer. Alors elle ramassait les articles qui jonchaient le sol.

Puis, finalement, l’homme sembla un peu moins agressif et lui indiqua que rien n’était cassé. C’était plutôt tant mieux. Au moins, ça limitait un peu le nettoyage et ça ne lui coûterait pas une blinde de tout rembourser.

“ Ou-oui… ” répondit-elle, la voix toujours hésitante.

C’était à peine si elle osait ouvrir la bouche. Comme si son vis à vis allait lui en décoller une d’une seconde à l’autre. Enfin… Elle se doutait tout de même bien qu’il n’allait pas faire une telle chose - à moins qu’elle ait eu la malchance énorme de tomber sur une sorte de sociopathe -, c’était simplement la situation ainsi que le ton abrupt qu’il avait employé pour lui parler qui l’avait toute chamboulée.
Pauvre fille. Bien d’autres se seraient moqués de la voir si impressionnable. Mais ça n’aurait été qu’une fois de plus, ça n’aurait pas changé grand chose.

Les affaires enfin ramassées, elle se redressa doucement et reprit ce qu’elle comptait acheter, tenant alors fermement les articles serrés contre sa poitrine afin d’être sûre de ne pas faire l’affront de les faire tomber parterre. Si tel était le cas, l’homme d’en face pourrait bien croire qu’elle le fait exprès !

“ Je suis vraiment navrée… Je suis très maladroite parfois… ” souffla-t-elle avant de réaliser quelque chose. “ Je ne vous ai jamais vu, vous êtes un nouvel employé, non ? ”

Ou alors elle ne l’avait jamais remarqué. Mais tout de même, elle venait depuis assez longtemps et régulièrement, elle aurait fini par imprimer à un moment donné.
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey MilkovichChassez le naturel, il revient au galop. Dans le cas de Mickey c'est chassez son éducation du quartier sud, elle revient en trois fois rien. Enfin éducation est un grand mot mais vu le milieu dans lequel il a grandi, il ne fallait pas s'attendre à un miracle, le voir rester poli, courtois et posé trop longtemps était perdu d'avance. Surtout en aussi peu de temps à essayer de changer de vie. Quelque chose d'aussi normal pour tout le monde que d'avoir un travail honnête, pour lui c'est comme gravir l’Everest au minimum. Donc oui le voir brailler sur la blondinette parce qu'elle fout tout en l'air est normal pour le Milkovich. Pourtant il est tout ce qu'on veut mais dans le fond il n'est pas méchant. C'est aussi pour cela que devant l'air de la fille, Mickey se radoucit un poil pour lui dire qu'il n'y a pas de casse.

Mais de là à lui faire des excuses, il ne faut pas pousser non plus. Mickey hésite en se mordillant la lèvre avant de se pencher à son tour pour l'aider à tout ramasser. Il la laisserait bien tout faire toute seule pour bien lui faire sentir qu'elle pourrait faire attention et que merci il n'a pas besoin de ça dans sa journée. Mais non il ramasse lui aussi certains produits, les remettant en place tout en soupirant parce qu'il voit déjà tout l'ordre qu'il va devoir remettre quand elle sera partie.

- Je vois ça... Oui merci, Mickey a remarqué qu'elle est maladroite vu le bordel que la petite blondinette a foutu. Enfin petite, hum c'est pas comme si lui était à peine plus grand qu'elle maintenant qu'ils se font vraiment face. "Oui, pourquoi ? Tu comptes te plaindre à mes patrons ?"

Retour du Mickey en mode agressif-défensif. Parce que la meilleure défense c'est l'attaque et que Mickey ne connaît rien d'autre. Même avec Ian, il attaque, enfin il l'a fait dans le passé, allant jusqu'à lui coller un coup de pied dans la mâchoire pour ne surtout pas laisser voir au rouquin qu'il avait raison. Ne surtout pas admettre qu'il est gay et qu'il aime Ian.

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AnonymousInvitéInvité

So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichBeth se sentait encore gênée même après avoir ramassé les dégâts : elle n’avait pas su remettre chaque chose à sa place et le bout du rayonnage qu’elle avait renversé ne ressemblait pas à grand chose si ce n’est un véritable capharnaüm. Ou un bordel sans nom, pour emprunter un langage un peu moins poli. Aucun doute : elle s’en voulait d’ajouter du travail à l’employé de la supérette qui devait avoir bien d’autres choses à faire. Mais ce n’était pas non plus comme si elle l’avait fait exprès. Alors elle espérait tout de même que ce brun à peine plus grand qu’elle qui lui faisait face ne lui en tiendrait pas rigueur éternellement. Pour l’instant, il avait tout de même l’air de pas mal lui en vouloir même si rien n’était cassé. Ainsi, lorsque la Greene lui demanda en toute innocence s’il était bel et bien un nouvel employé, l’homme lui répondit en étant totalement sur la défensive… Voire même en étant un peu agressif sur le bords.
Encore une fois, la blondinette se sentit bousculée par lui. Juste psychologiquement, hein. Autant elle avait l’habitude qu’on se moque d’elle, mais pas qu’on lui adresse un tel ton. Mais… Ce n’était pas comme si elle avait le choix. Il fallait faire avec. Elle le regarda avec l’air d’une personne accusée injustement et qui s’en sent totalement déroutée et perdue.

“ Est-ce que j’ai laissé penser une telle chose ? ” demanda-t-elle doucement avant de secouer doucement la tête, indiquant la négation. “ Je suis désolée, ce n’était pas du tout le but… Je ne compte me plaindre à personne… ”

Après tout, c’était bel et bien elle qui avait fait tomber toutes ces affaires donc elle avait tout de même ses torts. Elle serait alors bien mal placée pour aller se plaindre à quelqu’un. Puis elle ne voulait pas lui créer d’ennuis.

“ Est-ce que vous pouvez m’encaisser s’il vous plaît ? Comme ça, je vous laisse tranquille… ”

Elle n’avait pas la moindre envie de rester dans ses pattes plus longtemps. Sa seule envie, c’était de simplement s’en aller d’ici avec les affaires dont elle avait besoin et de fuir les foudres de cet employé qu’elle avait indéniablement agacé.
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey MilkovichPutain de merde il a vraiment déconné avec cette fille, il pouvait pas fermer sa grande gueule. Non il a fallu que le Milkovich l'ouvre une fois puis une seconde à l'instant. En même temps et bien qu'il fasse tout pour le cacher plus rien ne roule dans sa vie ou plutôt une seule chose compte : prouver à Ian qu'il peut changer. Cela fait assez mono-maniaque mais depuis que le Gallagher est entré dans sa vie et pire dans son coeur, il n'y a plus que lui qui compte. Sa famille. Sa maison. Sa liberté. Et à force d'y penser Mickey va finir par foutre en l'air ses chances d'avoir un vrai job. Le serpent qui se mord la queue. En plus pour une fille, la blondinette n'est pas si mal, il aurait pu tomber sur pire qu'elle. Sur une chieuse finie comme sa soeur ou les soeurs de Ian ou encore sa pute de femme russe.

D'ailleurs la différence est encore plus flagrante à mesure qu'elle lui répond et qu'il se sent un peu plus con. Fuck. Mickey doit vraiment se mettre en tête que toutes les personnes qu'ils croisent ne sont pas comme celles qu'il connaît depuis qu'il est petit. À croire que dès qu'on passe la frontière fictive des quartiers sud, le monde est radicalement différent. Sur le coup le Milkovich ne répond plus rien, se contentant de hocher la tête quand elle lui demande de l'encaisser puis de se diriger vers la dite caisse et donc derrière le comptoir. Putain faut quand même qu'il s'excuse alors que la blondinette est restée polie elle. OK Mickey t'as réussi à dire à Ian ce que tu ressens, t'excuser auprès de cette fille c'est rien à côté. Il prend une profonde inspiration et se lance.

- Je...Je suis désolé d'avoir réagit ainsi, j'ai bien vu que tu ne l'as pas fait exprès. Ce...Ce n'est pas une excuse mais j'ai tellement besoin de ce job que j'ai cru que tu voulais me faire virer pour t'avoir mal parlé.

Bien sûr Mickey commence à enregistrer les achats de la jeune fille dès qu'elle les pose sur le comptoir. Chaque objet un par un puisque qui dit petite supérette de quartier dit absence de scanner comme dans les grandes surfaces. Vu que le Milkovich est lancé à essayer de se rattraper comme il peut.

- Si on repartait sur de bonnes bases ? Je m'appelle Mickey et oui cela ne fait que quelques jours que je suis ici.

Bon il aurait aussi pu se souvenir que normalement on vouvoie les personnes que l'on ne connaît pas mais bon.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichGreene ne demandait qu’à payer les articles qu’elle avait pris et à s’en aller d’ici pour fuir cet employé et son sale caractère. Elle ne voulait pas faire d’histoire. Elle ne voulait pas lui attirer d’ennui. La jeune femme se disait qu’il avait peut-être eu une mauvaise journée ou quelque chose dans le genre. Puis elle avait fait une bêtise agaçante. Elle lui faisait perdre du temps. Et bien qu’il aurait pu être plus aimable, ben… Il avait peut-être laissé échapper les choses sans penser à mal. Peut-être qu’il n’était pas méchant, mais elle n’avait tout de même pas envie de rester dans ses pattes. Mais vraiment pas. Alors elle le suivit jusqu’à l’unique caisse du magasin en faisant bien attention à ne pas commettre d’autre maladresse et, par la suite, elle déposa ses affaires sur le comptoir pour que l’employé puisse les enregistrer.

Beth attend en silence. Elle évite de trop regarder l’homme jusqu’à ce qu’il se remette à parler. Et alors… La blonde est vraiment surprise de ce qu’elle entend. Elle ne s’attendait pas du tout à l’entendre demander pardon pour son comportement. Evidemment, elle ne peut que prendre ses paroles en compte. Ca fait tout de même plaisir à entendre après s’être sentie agressée comme ça a été le cas il y a quelques minutes à peine. Elle retrouve alors son sourire. Ses lèvres s’étirent légèrement tandis qu’elle secoue la tête doucement.

“ Il y a vraiment des personnes qui font ce genre de chose ? ” C’est vraiment exagéré, non ? “ Je ne vous en veux pas, j’aurais dû faire plus attention, je vous ai fait perdre du temps… Je suis désolée également. ”

La blonde n’est pas de mauvaise foi. Le minimum c’est tout de même de reconnaître ses propres torts et de demander à en être excusée aussi puisqu’elle en a. Et finalement, cet homme n’a pas l’air du tout méchant. Elle en était certaine ! C’était juste… Un moment d’égarement, voilà. Peut-être qu’il a l’habitude de faire face à des personnes plutôt abruptes en générale et que ça lui a donné un côté bourru tout à fait naturel. Parce qu’il a tout de même pas eu l’air de se forcer.

“ Ca me semble être une très bonne idée. Je m’appelle Beth, et j’espère que vous garderez votre emploi longtemps. ”

Certains croient parfois que ses agissements sont totalement hypocrites et pourtant, ça n’est pas du tout le cas. Et ça peut se voir à son sourire qui n’est absolument pas forcé. Aucun doute : elle a déjà pardonné son vis-à-vis.
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey Milkovich
Cela serait tellement plus simple et facile pour lui que de continuer dans ses magouilles habituelles, quelques petits braquages avec ses frères de-ci de-là ou quelques escroqueries au déménagement. Cette dernière partie paye bien en plus, quelques milliers de dollars pour à peine quelques heures de boulot. Mais non il a fallu que Mickey se complique la vie et se mette en tête de montrer à Ian qu'ils peuvent avoir une vie normale tous les deux. Si bien des personnes verraient ça comme un sacrifice pour le Milkovich c'est juste un putain d'amour profond. Ian ne lui a rien demandé certes mais Mickey a bien compris -ou pense avoir compris- qu'avec sa maladie son rouquin a besoin de stabilité, qui serait-il pour ne pas essayer de la lui offrir ?

Et tant pis si la stabilité passe par avoir un job honnête et fixe, un qui ne le renverra pas derrière les barreaux. Et tant pis si Mickey doit aller contre tout ce qu'il a fait jusqu'à présent dans sa vie, tant pis s'il doit apprendre à mettre de l'eau dans son vin. En commençant par présenter des excuses à la blondinette, maladroites certes mais des excuses quand même. Ce qui semble fonctionner malgré tout quand Mickey entend ses propos, répondant un simple "Oui" à sa question. Il ne l'a pas vécu personnellement mais c'est ce qui est arrivé à l'ancien employé dixit une des grand-mère qui vient de temps à autre et qui adore raconter sa vie et celles des autres. "Tu n'as pas à t'excuser vraiment." Le pire c'est que Mickey est vraiment sincère en disant ça, montrant ainsi une partie de lui que peu de personnes peuvent se vanter d'avoir déjà vu.

- Merci Beth. Bien que Mickey garde une part de méfiance envers toute personne n'étant pas Ian ou Mandy -même s'il ne l'avouera jamais à sa soeur- il a l'impression que Beth est sincère dans ce qu'elle vient de dire. Si bien qu'une fois les articles enregistrés et le montant des courses donné, Mickey se lance à lui demander. "Je termine bientôt, tu me laisserais te payer un verre pour me faire pardonner ?"

Ce qui avec lui est totalement dénué d'arrières pensées mais ça elle ne peut pas le savoir. Tout comme rien ne l'oblige à dire oui, Mickey ne se vexera pas si Beth refuse.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichFinalement, les choses allaient plutôt bien se terminer, Beth se sentait immédiatement plus à l’aise face à cet homme qui avait fini par se radoucir. Elle lui avait même dit un mot gentil pour lui être agréable, et parce qu’elle était sincère. La Greene est tout simplement du genre à souhaiter le meilleur pour chacun et à ne pas vouloir le malheur de qui que ce soit. Son petit commentaire n’avait rien d’hypocrite. Pas à ses yeux à elle en tout cas. Et Mickey ne sembla pas l’accuser de quoi que ce soit. C’était rassurant. Une chose était sûre pour la blonde : son vis à vis était du genre qu’il ne fallait pas froisser. Sérieusement, le mettre en colère pour de bon ça devait le rendre totalement effrayant… A moins que ça soit elle qui soit juste totalement impressionnable face au moindre pic d’agressivité.
Beth pensait qu’elle n’aurait qu’à payer et mettre les affaires dans son sac mais, alors qu’elle comptait l’argent à donner au caissier, elle l’entendit lancer une invitation à aller boire un verre. Elle leva les yeux vers lui, surprise.
Ce qu’elle voyait derrière cette invitation à lui payer une boisson pour se faire pardonner ?
Une invitation à lui payer une boisson pour se faire pardonner.
Exactement. Rien de plus. Car Beth est parfaitement du genre à ne pas chercher de double sens ou de sous-entendus partout. A quoi bon ? Elle est de ces naïves qui ne se disent pas que le mal peut-être à peu près partout et en chacun.

“ Oh… Et bien… Oui, pourquoi pas ! ”

L’hésitation était plus due à la timidité qu’à une quelconque non-envie de le faire. Ca se voyait au sourire discret qui s’était affiché sur ses lèvres. Une fois l’argent donné, elle mit ses achats dans son sac qui lui servait pour les cours et elle demanda à son vis à vis où il voulait qu’elle l’attende le temps qu’il termine. Elle l’écouta, obéissant sans problème et attendit patiemment qu’il ait terminé son travail. Elle se disait que son père ne lui en voudrait pas de tarder un peu. Après tout, il ne serait pas négatif pour cette gamine solitaire et dans la lune de se faire quelques nouvelles connaissances, non ? Elle était de cet avis. Même si en vrai, elle n’avait peut-être pas le don pour choisir les “bonnes” personnes. Elle donnait sa chance à tout le monde sans faire de différence. C’est un bon point comme ça peut-être un attrape-con.
Et cette fois-ci ?
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey Milkovich
Qu'est-ce que Mickey ne ferait pas pour conserver ce putain de job ? Pas grand chose à vrai dire, il en a réellement et cruellement besoin. Bien conscient qu'il ne retrouvera pas une autre opportunité si facilement ou qu'il n'aura pas une seconde chance ici même. Et pourtant s'excuser comme il vient de le faire n'est pas sur sa liste de choses à faire pour garder son travail. Il en est le premier surpris d'ailleurs mais après tout jouer les carpettes ne fait pas partie de ses gènes, il est plutôt celui qui dirige les choses. À grand renfort de tabassage de mecs avec tout ce qui peut lui passer sous la main même. Et pourtant les excuses du Milkovich sont sincères, ce n'était pas un réflexe certes mais normalement quand il sait qu'il a déconné et qu'il doit s'excuser c'est plutôt du genre jamais de la vie. Il s'est vraiment senti con devant la blondinette avec leurs différences flagrantes, oui c'est ça qui l'a fait agir ainsi. Même si Mickey n'a jamais touché une seule femme de sa vie et ne le fera jamais, il les respecte, il a gueulé à de nombreuses reprises sur des femmes à commencer par sa propre sœur.

Et puisqu'il est lancé autant poursuivre et essayer d'aller plus loin dans le comportement normal de toute personne civilisée. Bien que Mickey ne pense pas à ça ainsi, non il pense plutôt que de faire un peu plus connaissance avec Beth peut lui être bénéfique. Sans le savoir, elle peut lui montrer comment est la vie en dehors de son putain de quartier de tarés en tout genre. Et puis elle semble sincère et gentille comme tout s'il oublie le côté maladroit qu'elle vient d'avoir, sans même savoir si c'est régulier chez elle ou un concours de circonstance qui a fait que. Rien que ça, ça fera du bien à Mickey. La preuve quand elle accepte son invitation et lui sourit, le Milkovich en a un sourire aux lèvres à son tour, oubliant même pendant quelques instants ses problèmes et le sujet qui lui tourne en tête en permanence : Ian.

Encaissant les courses de la blondinette, il répond à sa question, même connaissant mal le coin, il a repéré un café à deux pas là, un truc qui est loin de ressembler à l'Alibi de son quartier, un établissement plus classe, s'il peut dire ça ainsi. Lui expliquant qu'il en a pour maximum quinze minutes. Une fois Beth partie, Mickey n'a plus qu'à attendre que la femme de son patron ne vienne prendre la relève, lui se dépêchant d'aller remettre de l'ordre dans les rayons en attendant que tout soit de nouveau aligné correctement.

Finalement c'est au bout de dix minutes à peine que le Milkovich peut rejoindre Beth pour lui payer ce fameux verre. Une fois installés, Mickey lui demande ce qu'elle veut boire avant de passer commande pour eux deux, lui ça sera une bière en tout cas. Il en a bien besoin pour se détendre de sa journée mais aussi pour lui éviter de stresser, parce que oui tout ceci est une première pour lui. Et ça a de quoi le mettre mal à l'aise, cherchant rapidement quel sujet il pourrait aborder, si bien que l'originalité manque à l'appel.

- Tu viens souvent à l'épicerie après tes cours ?

Oui il a remarqué qu'elle a mis ses courses dans un sac qui fait plus scolaire qu'autre chose.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichComme promis, Mickey ne tarda pas à rejoindre Beth qui l’attendait sagement. Cette dernière le suivit alors tranquillement jusqu’à un petit établissement sans prétention qui convenait parfaitement pour un simple verre. Elle s’installa face au jeune homme et lui demanda un simple soda tandis que lui il prenait une bière. Etrangement, ce choix n’étonna pas la jeune femme. Comme si l’homme qui lui faisait face avait typiquement l’allure du buveur assidu de bière… Et c’était peut-être un peu le cas, avec le ventre proéminent en moins. La blonde est un peu intimidée par la situation : après tout, Mickey n’est rien de plus qu’un strict inconnu, et c’est clairement pas dans ses habitudes de traîner avec des hommes plus âgés et encore moins lorsqu’elle ne les connaît pas. Cela dit, il n’y a pas d'ambiguïté alors… Ca devrait, aller, non ?

Elle regarde un instant le bord de la table, pas franchement à l’aise avec l’idée de faire la conversation. Et ça, ce n’est même pas réservé à ceux qu’elle ne connaît pas. Elle est tout simplement timide et a de fortes tendances solitaires. Discuter avec les gens, ça lui paraît compliqué et malaisant. Et engager la conversation, c’est ce qui lui semble le plus compliqué, alors… Elle est bien soulagée lorsque le brun qui lui fait face se lance de lui-même. Lentement, elle relève la tête pour pouvoir regarder son visage.

“ Oh… Presque une fois par semaine, parfois un peu moins, ça dépend des besoins, en fait… Ca fait un moment que j’ai pas eu l’occasion de venir. ”

C’est tout à fait logique de ne venir que lorsqu’on a besoin. Une supérette, ce n’est pas tout à fait un lieu de tourisme ou il est bon de venir uniquement pour se promener… A moins de vouloir passer pour une sorte de dingue. Ou à moins d’avoir quelqu’un à venir voir, mais… Beth n’est pas spécialement amie avec les employés de cet endroit, elle les connaît plus ou moins de vue… Sauf Mickey en fait.

“ Combien de temps ça fait que tu as été embauché ? ”

La question est plutôt banale, certes, mais Beth tente tout de même de faire l’effort de faire un peu la conversation également. Parce que… Son vis-à-vis n’a pas l’air franchement plus à l’aise qu’elle et que les efforts ne doivent pas être faits dans un seul sens, c’est ce que ses parents lui ont appris.
Et cette fois-ci ?
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey Milkovich
Le Milkovich n'a pas l'habitude de côtoyer des personnes hors de son quartier et quelques jours dans ce job ne suffisent pas à le détendre et à l'aider là dessus. Il suffit de voir comment il a parlé à Beth tout à l'heure. Enfin les choses se sont arrangées mais il a fallu qu'il l'invite à boire un verre. Quand on sait que même avec Ian il n'a jamais fait ce genre de choses, ça a de quoi le déboussoler un peu plus. Et certainement que cela se voit qu'il est mal à l'aise, même s'il essaye de faire bonne figure et de ne rien montrer comme toujours. Enfin presque puisque visiblement malgré ses efforts certaines personnes semblent arriver à comprendre ce à quoi il peut penser. Mais après tout qu'est-ce qu'il risque, Beth est juste une fille, un peu plus jeune que lui, à peu près de l'âge de Ian d'ailleurs. Juste une fille toute douce, gentille et maladroite et non une grosse brute comme dans les quartiers sud.

C'est peut-être cela aussi qui le déstabilise, la blondinette n'est vraiment pas comme les personnes de son quartier que cela soit homme ou femme. Il suffit de voir celles qu'il connaît le plus, Svetlana, Fiona et sa soeur. Quoi que Mandy est sans doute la plus douce des trois, derrière son putain de caractère de merde. Mais sa femme et la Gallagher, pffiou elles sont loin d'être douces et gentilles. Enfin bref, Mickey se commande une bière et le soda pour Beth avant de payer les deux boissons puisque c'est lui qui l'a invité. Cherchant dans le même temps de quoi ils pourraient bien parler tous les deux avant de se lancer dans une banalité sans nom. Au moins c'est un départ comme un autre et Beth semble accueillir ce sujet de façon positive. Hochant simplement la tête à ses premières paroles, de toute manière que pourrait-il ajouter là dessus ? Une phrase bateau ou un truc sans aucun sens, parce que oui du coup c'est normal qu'il ne l'ait jamais vu avant.

- Cela fait à peine cinq jours, un vrai coup de chance que d'être embauché même si je suis encore à l'essai. Ce n'est pas le boulot de rêve mais je n'ai pas trop le choix. Et puisqu'elle lui parle travail et que Mickey lui a déjà donné un âge même approximatif. "Tu sais déjà ce que tu vas faire plus tard ? T'es bien en dernière année au lycée ?"

Le Milkovich n'est pas forcément plus à l'aise mais au moins il arrive à enchaîner des phrases cohérentes qui peuvent finir par former une vraie conversation. Enfin comme on dit l'avenir le dira même si en ce qui les concerne l'avenir se limite aux prochaines minutes.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichLa réponse de Mickey explique bien pourquoi Beth ne l’a encore jamais vu. Son embauche dans la supérette est super récente, elle n’est pas venue depuis bien plus longtemps que cinq jours. Elle hoche la tête alors qu’il semble se justifier de se retrouver avec un tel emploi. Elle comprend bien qu’il aurait probablement espéré faire mieux que caissier dans une boutique, mais voilà, comme il l’a dit, il n’a pas eu le choix. Parfois, il faut juste prendre ce qui est disponible.

“ Je comprends, peut-être que c’est juste temporaire ? J’imagine que tu pourrais très bien avoir de la chance et trouver un emploi qui te plaira plus un peu plus tard. ”

Beth a la chance de vivre encore avec son père qui paye tout pour elle, mais tout le monde n’a pas cette possibilité. Tout le monde n’a pas la vie facile que la Greene peut avoir. Sans être extraordinairement riche, son père a tout de même les moyens d’offrir une vie plutôt confortable à ses filles. La blonde garde tout de même conscience que son vis à vis n’a probablement pas la possibilité de prendre tout son temps pour trouver un moyen de gagner de l’argent s’il veut vivre. Peut-être même a-t-il une famille à faire vivre aussi. Elle ne le connaît pas, elle ne sait rien de sa vie.

“ C’est ça, je suis en dernière année… Mais je ne sais pas vraiment ce que je vais faire. C’est bête, je tarde beaucoup par rapport à bien d’autres personnes de ma classe, mais… Le choix me semble quand même plutôt important et compliqué… ”

Beth étant typiquement du genre à se sous-estimer, elle n’est pas sûre d’avoir les épaules pour faire un travail avec de grosses responsabilités. Elle se sent facilement nulle et ce même quand les choses se passent très bien. Elle fait du babysitting depuis assez longtemps maintenant, tout se passe bien, et pourtant elle ne cesse de se demander si elle ne pourrait pas faire largement mieux.

“ J’aime bien m’occuper des enfants, mais je ne suis pas sûre de savoir être convaincante pour trouver un travail dans ce domaine. Il paraît que c’est difficile. ”

De plus, sa timidité prend souvent le dessus. Travailler dans un domaine où la sociabilité est de mise, c’est pas si simple. Il lui faut un moment avant de prendre confiance en elle face à quelqu’un. Et sa tête est pleine de doutes. C’est décidément bien plus fort qu’elle.
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey Milkovich
Mickey ne sait même pas pourquoi il est allé dire à Beth qu'il n'a pas eu d'autres choix. Ce n'est pas vraiment un grand bavard après tout et encore moins quand il s'agit de parler de lui même. Forcément ce qu'il a dit amène Beth à réagir dessus, d'une manière gentille, trop par rapport à ce qu'il connaît. Personne jusque là ne s'est soucié de s'il peut vouloir quelque chose pour lui, même Mickey ne s'en préoccupe pas. Peut-être qu'en cherchant vraiment, il a lui aussi des rêves et des envies mais rien qui ne peut lui venir en tête immédiatement. Enfin des rêves et envies autres que de retrouver Ian. Sans doute qu'en temps normal, il aurait très mal pris qu'elle cherche à le rassurer d'une certaine manière mais là ce n'est pas le cas. Malgré cela il secoue légèrement la tête en signe de négation.

- Je ne pense pas que ça arrivera, j'ai même pas mon diplôme.

Oui Mickey a terminé le lycée mais c'est tout, pas de diplôme à la clé, pas comme Lip ou d'autres. Du coup il sait ce qu'il vaut, c'est à dire pas grand chose dans le monde des gens normaux et qui travaillent. Tout comme il n'en a pas honte ou quoi, c'est un fait avéré, il n'a jamais été ni doué, ni fait pour les études. Peut-être qu'en grandissant ailleurs et autrement cela aurait pu mais il n'était pas ailleurs, il est un Milkovich. Écoutant la blondinette lui expliquer qu'elle est bien en dernière année mais qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut faire plus tard. Encore un fossé entre eux, là où Mickey n'y a jamais pensé et n'avait pas le choix, Beth elle peut prendre le temps de savoir qui elle veut devenir.

- Pourquoi pas si tu aimes ça ? Je suppose qu'il y a plein de métiers autour des enfants que tu pourrais faire. Haussant brièvement les épaules parce qu'au final Mickey n'en sait pas vraiment plus sur les différents métiers possible. Et puis il ne connait pas assez Beth non plus pour l'aider, à condition que quelqu'un puisse avoir besoin de son aide. "Tu as pas, je ne sais pas, une passion ou quelque chose qui te motive vraiment ?" Cela peut être une piste comme une autre au final. Le Milkovich lutte contre lui même pour essayer de se souvenir de choses qu'il aurait pu entendre qui pourrait être utile ou un tant soit peu pas trop con.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichBeth aurait bien voulu lui dire que des tas des gens arrivent à faire des choses de leur vie sans avoir de diplôme, mais elle n’ose pas vraiment se lancer là-dedans. Après tout, elle ne connait pas Mickey et elle ne sait absolument rien de sa vie - si ce n’est qu’il est caissier à la supérette depuis peu - alors elle ne veut pas dire quelque chose qu’il pourrait mal prendre pour une raison X ou Y qui lui serait propre. La Greene parle alors de ce qu’elle pourrait éventuellement faire dans la vie et également de son incertitude quant à cela. Et plutôt que de lui dire qu’elle est bête de ne pas juste se bouger ou quelque chose dans le genre, son vis à vis est étrangement gentil avec elle. Bien plus que d’autres personnes qu’elle connaît.

“ Il faut avoir des tas de compétences et être très sociable, je ne suis pas sûre d’être à la hauteur… ”

Après tout, jusqu’ici, elle n’a fait que du babysitting et toujours avec les mêmes enfants. Elle n’a pas à parler à des tas des parents ou à gérer plein d’enfants ou tout un tas de règles qu’il faut savoir respecter lorsqu’on travaille dans une crèche ou une école par exemple. Beth n’est sûre de rien, et elle a bien du mal à se dire qu’elle pourrait arriver à gérer tout ça. Et tout ça, bien sûr, ce n’est que parce qu’elle passe son temps à se sous-estimer plus que de raison.

“ J’aime la musique aussi, mais c’est sûrement pas là dedans que je vais faire carrière. ” dit-elle avant de lâcher une petit rire.

Pas suffisamment de talent, d’après elle, et TROP de timidité. Clairement ! Elle n’oserait pas tenter de se lancer là-dedans. Puis elle ne pense pas que son père accepterait qu’elle choisisse quelque chose d’aussi peu sûr pour son avenir. C’est toujours mieux que ça reste un loisir.

“ Tu rêvais de faire quoi quand t’étais plus jeune ? ”

Quand on est gamin, on a tous un métier dont on rêve, Mickey n’échappe sûrement pas à la “ règle ”, si ?
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So sorry, so clumsyBeth Greene & Mickey Milkovich
Le Milkovich se surprend lui même dans ses réactions du jour, si la manière dont il a abordé Beth est normale pour lui, tout ce qu'il s'est passé ensuite est une première. Mickey n'a pas usurpé sa réputation de mec violent et un peu dérangé du quartier, il fait peur autant que son père peut le faire. Même un grand gaillard comme Kevin a flippé quand Mickey lui a promis de lui faire payer les choses. Donc oui jusque là, il n'y a bien qu'avec Ian que les choses sont différentes, que Mickey montre un côté plus doux et attentionné. Il n'y a bien qu'avec le Gallagher, qu'il est libre de montrer comment il pourrait vraiment être si on le laisse faire. Oh il ne deviendrait pas doux comme un agneau ça c'est sûr et certain, il aura toujours ce côté violent en lui mais il pourrait être plus équilibré. Donc oui c'est une première pour lui là que de rester attentif et calme avec une autre personne, avec la blondinette qui lui fait face.

- Les compétences peuvent s'apprendre non ? Oui il en sait rien mais il tente la question. "Pour la sociabilité, je peux rien dire mais tu semble l'être plus que moi en tout cas." Bah quoi ? C'est vrai après tout, lui ne l'est pas du tout malgré le boulot qu'il vient d'avoir mais sans doute que ça viendra avec. En tout cas venant de Mickey cela est quand même un compliment, peut-être formulé bizarrement mais ça en est un.

- Oh ? Tu joue d'un instrument ou tu chante ?

Même si le Milkovich doute grandement qu'il écoute le même genre de musique que Beth. Il la voit plutôt du genre musique douce, classique peut-être ou country. Par contre la question qu'elle lui pose ensuite, le laisse silencieux quelques longues secondes pendant lesquelles il triture son verre de bière. Mickey essaye de se souvenir s'il a déjà eu un rêve pour quand il serait grand mais de but en blanc rien ne lui vient.

- Honnêtement je ne sais pas, d'aussi loin que je me souviens, j'ai toujours du faire face à la réalité. Prendre soin de ma soeur et de mes frères, éviter mon père ivre mort qui fait des allers-retours en prison.

Et sa mère qui est morte mais cela est sous-entendu dans sa réponse. Le pire c'est que Mickey dit ça avec une étonnante facilité, ce qui peut être déconcertant d'ailleurs, comme si cela ne le touchait pas alors que c'est faux bien sûr. Mais que faire d'autre ? Il n'a pas eu le choix et il a du faire avec et ranger ce qu'il pouvait ressentir.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichMickey a raison mais à priori, tant que la jeune femme n’aura pas appris des compétences et pris ses aides au niveau social, elle restera totalement incertaine quant à ses capacités. Cependant, elle hoche tout de même la tête et remercie l’homme pour sa remarque tout de même plutôt positive et rassurante. La conversation ne s’attarde pas là-dessus, ils passent au sujet de la musiqu que Beth a légèrement abordé il y a un instant.

“ Euh… Je fais les deux en fait… ” dit-elle. “ Je chante puis je joue de la guitare et du piano. ”

On voit la passionnée. Elle aime les trois compétences autant les unes que les autres. Peut-être qu’elle aurait pu pousser à apprendre un autre instrument, comme le violon par exemple ou autre chose, mais elle n’est pas certaine qu’elle pourrait se débrouiller à moitié seule pour ça. Et l’instrument ainsi que les cours ont un coût. Peut-être que son père aurait les moyens, mais ce n’est pas pour autant qu’elle va jusqu’à lui réclamer des tas de choses.

La réponse du brun à sa question est plutôt triste. Elle s’estimait chanceuse de ne jamais avoir connu son père à la période à laquelle il buvait. Et ce dernier avait su offrir une vie équilibrée et agréable à Shawn, Maggie et Beth. Ils ne sont clairement pas à plaindre, bien que le décès d’Annette ait mis le désordre dans la famille…

“ Je suis navrée pour toi… ”

A défaut d’être capable de dire autre chose, c’est ça qui est sorti de sa bouche. Elle se sent un peu nulle, mais… Au final, qu’aurait-elle pu faire ? Faire comme s’il n’avait rien dit ? Ou comme si ce qu’il venait de lui dire était tout à fait normal ? Ce genre de chose est un peu trop au-dessus de ses moyens. Et comme pour contenir sa gêne, elle boit quelques gorgées de soda... Ce qui n'est pas franchement efficace.
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Peut-être que si Mickey avait évolué dans un milieu un peu plus normal, il demanderait à Beth s'il peut l'écouter chanter mais ce n'est pas le cas. Quoi que non il sait qu'il ne l'aurait pas fait, avec ce qu'elle lui a dis sur elle, elle semble plus que maladroite mais vraiment réservée voir timide. Plus que ça même, elle semble n'avoir aucune confiance en elle et ses capacités. Mais là ce qui le bloque surtout, c'est qu'il n'est pas vraiment habitué à faire très attention aux autres et ne sait pas vraiment quoi lui répondre à part un :

- Tu aimes vraiment ça pour jouer de deux instruments.


C'est sans doute évident et pas la peine de le préciser mais le Milkovich trouve ça important quand même. Pour montrer qu'on voit qu'elle aime vraiment la musique justement. Ne pouvant aussi s'empêcher de penser que ça doit coûter cher d'apprendre tout ça. Heureusement Mickey ne connaîtra jamais ce genre de dépenses puisqu'il n'est pas près d'avoir des enfants un jour. Enfin techniquement il en a déjà un mais il reste persuadé que Yevgeny n'est pas de lui. Bon d'accord il pourrait toujours adopter ou autres moyens mais il n'a pas la fibre paternelle de toute façon. Peut-être parce que Yevgeny n'a jamais été voulu. Avant de hausser les épaules à ce que lui dit Beth.

- Merci mais c'est comme ça, on y peut rien. Une fois que Mickey a eu compris ça tout est devenu plus facile à vivre sauf que là, il voit bien qu'il a jeté un froid alors il esquisse un sourire et ajoute. "Mais ça ne m'empêche pas d'avoir des projets avec mon copain." Même si techniquement il n'est plus en couple avec le Gallagher. Rien que de le récupérer est un projet en soit, un immense projet qui peut lui prendre quelque jours comme plusieurs semaines voir des mois. Surtout que Ian le fuit pour le moment. Et dire qu'il y a encore quelques mois, Mickey n'arrivait pas à afficher au grand jour le fait qu'il aime les hommes. Non qu'il en aime un seul et qu'ils étaient un couple et puis petit à petit il s'est mis à le dire et le revendiquer. N'osant pourtant pas demander à Beth ce qu'il en est de son côté, si elle a quelqu'un ou non.

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichBeth hoche la tête. Il en va de soi que si elle joue de deux instruments, c’est qu’elle aime vraiment la musique. Ou alors c’est qu’elle aurait été forcée, mais non, ça c’est pas du tout son cas.

“ Je trouve que la musique c’est quelque chose d’assez important dans la vie. En tout cas, dans la mienne. ”

Ca peut servir à s’exprimer un peu, que ça soit dans la joie ou dans la tristesse. Ca peut aussi servir d’échappatoire quand on a un coup dur et qu’on se sent pas super bien. La jeune femme ne saurait se passer de ça dans sa vie. Chanter ou jouer ça l’aide vraiment à décompresser et à se réfugier dans quelque chose lorsqu’elle pense à sa mère et que ça la rend trop triste ou à s’occuper lorsqu’elle s’ennuie. Puis ça fait toujours plaisir à Hershel de l’entendre, encore plus quand Maggie vient se joindre à sa petite sœur pour changer avec elle.

“ C’est bien d’avoir des projets dans ce domaine là. ” dit-elle doucement. “ Moi j’en suis loin mais j’ai très hâte de voir ma soeur heureuse avec quelqu’un puis se marier et avoir des enfants. ”

Que Mickey ait mentionné qu’il a “un copain” et pas “une copine”, ça la perturbe pas le moindre du monde. Bien qu’elle ait été élevée dans la foi en la religion, elle n’en est pas pour autant fermée d’esprit et ne pense pas que l’homosexualité soit quelque chose de mal. Après tout… C’est juste de l’amour, non ?
Elle prend son verre pour boire les dernières gorgées qu’il contient, lentement, puis elle regarde de nouveau Mickey.

“ J’espère que tout ce que tu veux se réalisera. ”

Elle n’ose pas vraiment le questionner à ce propos. Après tout, ça ne la regarde pas vraiment, ce que son vis à vis a comme projet avec son petit-ami. Après tout, ils ne sont que des connaissances depuis aujourd'hui et pas des amis de longue date. Elle ne pense pas qu'elle puisse se permettre de lui poser tout un tas de questions sur sa vie privée.
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Il n'a jamais pensé à la musique de cette manière là, c'est vrai qu'il en écoute régulièrement mais il n'a jamais prêté attention au fait de savoir si c'est important ou non. Mais à bien y songer c'est vrai que quand Mickey en met, derrière il a l'impression d'être plus calme et détendu, plus serein. Ce n'est peut-être pas juste un bruit de fond au final. Quant au fait de mettre de la musique pour danser, c'est vrai que c'est très peu pour lui en même temps, Mickey ne sort pas en boite. Pas plus qu'il n'a de raison de fêter quoi que ce soir à l'improviste chez lui pas comme les Gallagher peuvent le faire. Le seul événement marquant où il a eu l'occasion de vaguement danser c'est à son mariage et dieu sait qu'il n'avait pas le cœur à ça, pas après ce qu'il s'était passé avec Ian. Sauf que cette fois il ne trouve rien à dire à Beth si ce n'est un simple mouvement de tête lui signifiant qu'il comprend -même vaguement- ce qu'elle veut dire par là.

Pour une fois le Milkovich n'a pas pensé une seule seconde à cacher le fait qu'il soit gay et mentionne librement l'existence de Ian. Pourtant il le sait que ce n'est pas encore gagné, que tout le monde n'accepte pas encore l’homosexualité mais après tout Beth est à peu près du même âge que Ian, elle doit donc n'avoir aucun souci avec cela. Bon d'accord peut-être qu'il a guetté sa réaction un peu plus nerveusement qu'il n'y paraît.

- Cela ne veut rien dire, je suis à peu près sûr que tu as le même âge que mon petit-ami, dix-huit ans non ? Peut-être qu'il s'est planté au final. Et bien sûr il ne lui vient pas à l'esprit une seule seconde que de là où elle vient les choses puissent être différentes, sans parler qu'il est bien placé pour savoir que l'amour s'en fout de l'âge ou du sexe des gens ou de leur classe sociale. "Mais j'aimerai aussi voir ma sœur heureuse avec quelqu'un, elle le mérite tellement." Avec toutes les merdes que Mandy a pris dans la gueule, c'est la moindre des choses sauf que leur relation étant ce qu'elle est, il n'ira jamais dire ça ainsi à sa sœur. Se contentant de la surveiller et de la protéger comme il le peut.

- Merci Beth et que toi tu puisses trouver ce que tu veux faire plus tard.

En tout cas sans réellement se poser des questions l'un sur l'autre, ils arrivent à avoir quelques renseignements l'un sur l'autre. Mickey est au moins fier d'arriver plus ou moins à parler un poil de lui sans être sur la défensive comme il peut l'être habituellement

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So sorry, so clumsyBeth Greene & @Mickey MilkovichLorsque Mickey parla de son petit ami, Beth eut un sourire puis elle hocha la tête pour confirmer qu'effectivement, elle aussi a dix-huit ans.

« Oui, c'est sûr, on peut avoir des projets à dix-huit ans dans le domaine amoureux, mais… Je n'en suis pas là pour ma part. Je ne suis pas prête pour ça, puis j'ai même pas de petit ami. »

Et au fond, elle n'en cherche pas vraiment non plus en fait. Elle est plutôt du genre à attendre que ça lui tombe dessus sans qu'elle s'y attende. La jeune blonde n'a pas la moindre envie de faire partie de ce genre de filles qui sont totalement désespérées et qui cherchent absolument à se caser alors qu'elles sont jeunes et qu'elles ont totalement le temps. Elle se mettra à prévoir des choses lorsqu'il sera temps et qu'elle aura trouver quelqu'un qui lui plaît et qui voudra bien d'elle aussi. Ce n'est absolument pas pressé. Se hâter n'est pas toujours une bonne chose.

« Je suis sûre que ta soeur trouvera quelqu'un de bien aussi. Je le lui souhaite. »

Elle ne la connaît pas, mais si son vis à vis estime qu'elle le mérite, Beth ne va pas le contredire. Et elle ne peut qu'appuyer ses paroles. Parce qu'elle est comme ça : à souhaiter du bien à tout un chacun. D'ailleurs, elle le montre de nouveau en souhaitant à Mickey de parvenir à faire ce qu'il veut avec son copain.

« Merci. » dit-elle à son tour.

De plus en plus à l'aise avec le brun, elle aurait bien profité de sa compagnie un peu plus longtemps, mais Hershel en décida autrement. Il lui passa un coup de téléphone afin de lui rappeler qu'il avait besoin de quelques choses qu'elle avait encore dans son sac à l'instant et qu'il fallait donc qu'elle rentre à la maison. La blonde se leva alors doucement.

« Désolée, je dois y aller, mon père a besoin de ce que j'ai acheté. Merci pour le verre et la conversation, à bientôt ! »

Bien qu'ils n'aient pas prévu de se revoir, elle le verrait très certainement la prochaine fois qu'elle viendrait à l'épicerie. Elle espérait bien que ça soit le cas et que Mickey n'aura pas été renvoyé à cause de son tempérament « sang-chaud ».  Elle lui adressa un dernier sourire et s'empressa d'aller attraper le bus à l'arrêt le plus proche.
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