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Après la pluie... [-18] # Kara & Lena
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
ÂGE RÉEL : 34
MESSAGES : 1059
ANNIVERSAIRE : 14/02/1990
INSCRIPTION : 02/02/2019
EMPLOI : PDG de L-Corp & CatCo Worldwide Media
Après la pluie... Kara & Lena Le beau temps ?


Sur le trajet, Lena se posait de nombreuses questions. Elle n’arrêtait pas de se flageller intérieurement en se demandant pour quelle raison elle se laissait autant aller. Où était la PDG qui ne se laissait pas distraire, préférant travailler nuit et jour pour prouver à tout le monde qu’elle était capable du meilleur ? Où était la femme qui contrôlait la situation sans aucun problème ?
Elle n’avait plus rien de cette femme-là. C’était un personnage qu’elle s’efforçait de maintenir en permanence, une sorte de protection pour cacher un caractère bien plus simple et sujet aux émotions. Avec cette presque-inconnue, elle ne faisait pas “d’efforts”, elle agissait sincèrement, sans détours et sans but à atteindre. Hmmm… Ce dernier point n’est pas tout à fait vrai Luthor. Ton but, c’est de la connaître, de savoir qui elle est et pourquoi elle a été envoyée par CatCo. Et… Tu dois bien avouer qu’elle est aussi attirante, non ?

C’était un point qu’elle ne pouvait effectivement nier. Et quand elle avait demandé à nouveau la robe, pour se changer, Lena n’avait pas hésité un seul instant à sortir de la voiture, accompagnée de son chauffeur, pour lui laisser cette occasion. Femme d’affaire et galante ? Un joli combo !
Mais ce qui était le plus intriguant chez la blonde était sa façon de réagir. Dans un premier temps, elle ne l’avait pas reconnue… Et pourtant, elle était la propriétaire du magazine dans lequel elle travaillait. A sa place, Lena aurait tout fait pour connaître son “patron” dans les moindres détails, afin de le contenter au mieux : pas Kara. Elle s’en tenait à exercer son métier de manière idéale, avec éthique et conviction. C’était en tout cas l’image qu’elle donnait à la brune qui devenait de plus en plus curieuse.

Le Central Perk ne se trouvait pas très loin de l’endroit où se déroulait la soirée. Elles arrivèrent assez vite et Lena sortit la première du véhicule, n’attendant pas que son chauffeur lui ouvre la porte. Elle passa de l’autre côté de la voiture et ouvrit la portière à Kara, son parapluie en position. Définitivement galante Lena.

Avec un sourire, elle l’accompagna jusqu’à l’intérieur du café. L’ambiance y était douce, chaleureuse et modeste. Toute personne disant connaître Lena Luthor serait étonnée de la voir dans un endroit similaire. C’était là la preuve que personne ne la connaissait réellement. Elle choisit un coin tranquille avec deux gros fauteuils et une table basse. Elles s’y installèrent toutes les deux, enlevant leurs manteaux respectifs. La brune ne put s’empêcher d'émettre un léger rire en réalisant.

Je crois que nos vêtements dénotent avec le côté confortable de l’endroit.

Et en effets, de nombreux regards se posèrent sur elle. Ce n’était néanmoins pas l’important pour Lena qui prit l’un des fauteuils en attendant qu’un serveur vienne prendre leur commande. Et là… elle avait bien besoin d’un bourbon.

Je dois vous avouer que je suis étonnée de votre proposition Miss Danvers… Après votre scène, je m’attendais à ne plus vous revoir.

AnonymousInvitéInvité
La route se passa dans un silence relativement tendu. Kara n’osait pas décrocher un mot. Lena s’était montrée plus que magnanime face à son comportement et la blonde craignait de faire une nouvelle bourde.
Elle resta toutefois prudente. Les hauts cercles que Lena devait fréquenter habituellement glorifiaient les apparences plutôt que l’honnêteté. Ils étaient tous de fins acteurs, entraînés à jouer de leur charisme pour parvenir à leur fins. La brune avait fait preuve d’une grande gentillesse jusqu’ici mais la possibilité que ses intentions soient toutes autres était toujours d’actualité.

La journaliste murmura un merci gêné quand elle lui ouvrit la portière, toujours avec son satané parapluie qui avait fait fondre ses convictions.
A l’intérieur quelques tables étaient remplies, elle lança un sourire au serveur qui l’a reconnue immédiatement puis suivi Lena dans un endroit éloigné du tumulte ambiant.

“C’est surtout vous qui dénotez rit-elle légèrement avant de se reprendre lorsque Lena haussa un sourcil, je veux dire, ils ne doivent pas avoir l’habitude de voir quelqu’un comme v...”

Tu t’enfonce, arrête !

“Je suis désolée pour tout à l’heure. J-j’ai paniqué. C’est juste que je vous ai vu me re…
- Bonsoir mesdames. Kara, super robe, comme d’habitude ? Et vous, qu’est-ce que je vous sers ?”


Adam, le serveur du Perk, les gratifia d’un sourire bienveillant. Grand dégingandé à la tignasse rousse, le jeune homme était toujours d’une joie inépuisable.

“Oui s’il te plaît, merci. Est-ce que tu aurais une serviette que je me sèche un peu?”

Adam acquiesça, prit leur commande et revint quelques instants plus tard avec un verre de bourbon, un grand chocolat chaud et lui tendit une serviette propre avant de se retirer.
Kara enveloppa la tasse de ses mains et ronronna de contentement sous la chaleur et l’odeur sucrée de son breuvage. Le Perk était un terrain connu, où elle se sentait à l’aise, chez elle. Rassurée, elle posa ses lunettes sur la table et commença à passer la serviette dans ses cheveux encore trempés. Elle revint sur son “invitée”. Il n’y avait plus de distraction possible, elles étaient seules.

“Je vous demande pardon Miss Luthor. J’ai cru que vous vouliez.. autre chose de moi. Je n’ai pas l’habitude de fréquenter vos -elle se racla la gorge- vos cercles.”

Lena Luthor était décidément reine partout où elle allait. Elle possédait une prestance qui l’émervaillait et l’intimidait en même temps. Pas étonnant qu’elle soit aussi douée en affaires. Plus les mots sortaient moins la journaliste pouvait soutenir son regard perçant et se résolu à observer la légère mousse qui s’était formée.
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Eh bien… Dans quel genre d’endroit m’imaginiez-vous ? Un bar quatre étoiles qui ne sert que du Champagne français ?

Elle lui fit un léger sourire, pour lui faire comprendre qu’il s’agissait d’une plaisanterie. Elle ne lui en voulait pas d’avoir cet a priori sur elle… Après tout, elle était Lena Luthor. Elle possédait de nombreux établissements, avait sa société, L-Corp, et possédait également CatCo Magazine.

Lena arqua un sourcil en voyant le serveur parler avec la blonde, telle la mascotte du Perk. Comme quoi, elles avaient toutes les deux des points communs. Et elle ne put s’empêcher de sourire en l’entendant demander une serviette. Ses cheveux étaient trempés, ce qui n’enlevait rien à son charme, cela étant. Elle avait une certaine fraîcheur et une simplicité qui lui plaisait énormément. Sans réellement comprendre pourquoi, du reste. Elle n’avait absolument rien à voir avec toutes les personnes qu’elle côtoyait habituellement. Du reste, elle en côtoyait très peur, à part pour le travail. Il y avait bien Tony mais ces derniers temps, il était plutôt solitaire, refusant son aide.

Fréquenter mes “cercles” ? Je veux bien que vous ayez quelques idées de mes occupations mais croyez-moi, je n’ai pas réellement de cercle. Je vois très peu de gens et je passe la majorité de mon temps à travailler.

Elle prit son verre et but une gorgée de bourbon. Le liquide ambré la réchauffa alors qu’elle plantait ses yeux dans ceux de Kara… Une Kara qui détourna rapidement le regard.

Si je puis me permettre… Vous pensiez que j’attendais quoi de vous ?

Lena avait posé la question avec un brin d’espièglerie dans la voix. Elle savait parfaitement ce qu’avait pu imaginer la journaliste. A-t-elle eu tort ? Elle te plaît, inutile de le nier. Non, Lena ne pouvait pas nier l’évidence. Mais elle n’était pas non plus une prédatrice prête à tout pour avoir ce qu’elle voulait. Elle avait sincèrement envie de la connaître. Cette jeune femme était intrigante. Elle ne lui était pas tombé immédiatement dans les bras et n’avait pas jugé utile de lui faire des ronds de jambes : et c’était pour le mieux !

La PDG de L-Corp avait l’habitude qu’on lui “donne” sans qu’elle n’ait demandé. Et c’était épuisant. Elle n’arrivait pas à comprendre pour quelle raison ils agissaient tous de cette manière. Cela s’était vu durant la soirée : le barman, le gérant du vestiaire, les invités pompeux… Tous. Mais pas Kara.

AnonymousInvitéInvité
Les lumières du bar se firent plus tamisées en cette heure tardive. Kara observa longuement la brune faire tournoyer le liquide ambré dans son verre. Elle ne parvenait pas à déceler un quelconque mensonge dans ses dires et ils collaient avec ce qu’il se disait dans la presse. La Luthor était un bourreau de travail et une femme absolument brillante. Pourtant cela contre-disait la raison même de leur présence ici. Si la visite à la fondation n'avait été que courtoisie, pourquoi perdait-elle son temps avec la première journaliste venue ? L’intérêt que Lena lui portait la rendait perplexe.
Son regard suivit le verre lorsque la brune le porta à ses lèvres jusqu'à ce que leur yeux se croisent à nouveau. Elle sentit une vague de chaleur lui monter aux oreilles.

Elle aurait dû s'attendre à cette question. D’un geste maladroit, Kara posa la serviette sur l’accoudoir et s’enfonça un peu plus dans le fauteuil, complètement désarçonnée.
La journaliste préféra plonger dans son chocolat pour se donner contenance. Mais sous le sourire espiègle qui apparut dans sa vision périphérique, elle comprit qu'elle était entrain de se faire avoir. Lena la taquinait et elle fonçait droit dans son piège, mais de quel droit osait-elle ? Tant de désinvolture face à son attitude inappropriée raviva la colère de Kara. Elle était choquée que l'une des femmes les plus intelligentes au monde soit capable de ça. Cela l'agaçait même prodigieusement.

La blonde prit une longue gorgée de chocolat pour se donner du courage tandis que son regard s'assombrit. Cette femme devait avoir l'habitude qu'on lui mange dans la main. Aussi timide soit-elle, la journaliste avait son caractère et des principes. PDG ou pas, riche ou pas, son geste avait été indécent et elle comptait bien le lui faire comprendre. Elle devait lui tenir tête. Les lèvres pressées en une fine ligne, elle retourna la question calmement.

“Et vous, vous pensiez à quoi ? Ne trouvez-vous pas que vos… votre façon de me regarder était déplacée ?”

Ses yeux la défiait de s’en sortir par une nouvelle pirouette. Certes, la brune s’était montrée galante, mais le fait qu’elle remette le couvert donnait à Kara l’impression qu’elle ne prenait pas un instant au sérieux ce qu’elle avait pu ressentir. Elle ne la comprenait pas.

Si la famille Luthor ne brillait pas pour son empreinte positive sur l’humanité, Lena, elle, rayonnait. Bien entendu la presse attendait en embuscade qu’elle fasse le moindre faux pas, mais en attendant les magazines spécialisés saluait son sens des affaires et les plus féministes ne tarissaient pas d’éloges à son sujet.

Kara soupira. Peut-être était-ce dû à la sphère médiatique qui entourait Lena, mais si elle ne se trompait pas, elle savait qu’elle serait grandement déçue. Elle s’était attendue à plus de classe de la part de l’héritière compte tenu du tas de mufle qu’elle devait rencontrer quotidiennement. Au vu du physique plus qu’avantageux de la jeune femme, elle aussi avait dut être victime de ce type de regard trop pressant, qui plus est dans le milieu où elle travaillait.
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Après la pluie... Kara & Lena Le beau temps ?

Et voilà que Kara recommençait. Pourquoi l’inviter à boire un verre si c’était pour se braquer à la moindre occasion… Pourquoi perdre son temps ? Lena ne la comprenait décidément pas. Pire, elle commençait à regretter son choix… Elle était peut-être comme tous les autres finalement, à juger sur ce qu’elle connaît ou ce dont elle a entendu parler.

Déplacée ? Eh bien Miss Danvers, il semble évident que vous avez des idées préconçues.

La brune termina son verre d’une traite. Cette femme avait le don de la mettre dans une position extrêmement inconfortable, jouant avec le feu et la glace. A certains moments, elle semblait calme et disposée à discuter, à avoir une conversation “normale” avec une personne “normale” et à d’autres… Elle agissait comme une proie qui cherchait à se défendre par l’attaque.

La brune posa son verre vide sur la table, profondément blessée qu’une journaliste telle que Kara Danvers ne voit rien de plus qu’un regard.

J’ai accepté de venir boire un verre avec vous parce que vous m’intriguez, parce que vous êtes la seule à ne pas m’avoir considérée comme l’héritière de la famille Luthor… Comme une femme d’affaire. Comme votre… patronne. Vous ne m’avez pas reconnue et, oui, c’est ça qui m’a plu. Et je vous ai trouvée sublime… Alors oui, je suis navrée de ne pas être à la hauteur de vos préjugés, mais je ne suis que Lena. Et j’ai des yeux… Que j’ai détournés en réalisant que cela pourrait être mal interprété.

Le serveur la regarda depuis le bar et elle hocha simplement la tête avec un faible sourire. Il n’en fallut pas plus pour qu’il serve un nouveau verre de bourbon et le lui apporte immédiatement. Un “Merci” murmuré, il repartit comme il était venu, emportant avec lui le cadavre du verre précédent.

Pourquoi m’avoir proposé de partir de la soirée ? Comme vous pouvez le constater, je ne colle pas à la Lena Luthor que vous attendiez. Vous auriez dû rester sur votre première impression. Non. En fait, c’est moi l’idiote.

Un rire las s’échappa d’entre ses lèvres avant qu’elle ne prenne le verre entre ses mains. Elle but une longue gorgée et le reposa dans la foulée.

J’ai cru, l’espace d’un instant, que vous étiez différente. J’ai eu tort.

La brune sentit une forme de colère mêlée à de la déception envahir sa poitrine. Elle était en colère contre elle-même. Ma pauvre Lena, tu vois, quand tu essaies de changer tes habitudes, ça foire toujours. La prochaine fois, tu sauras : rentre chez toi, dors, et retourne travailler. Le quotidien a parfois du bon.
Elle termina son nouveau verre et sortit son portefeuille pour déposer un billet sur la table. Assez pour payer leurs trois consommations. Elle se leva, et prit son manteau. Elle avait besoin d’air… Besoin de souffler.

Je sais que vous aviez dit vouloir m’offrir un verre et je m’en voudrais de contrecarrer vos plans. Mais il aurait été dommage de ne pas terminer en beauté : Lena Luthor a de l’argent et s’en sert pour avoir tout ce qu’elle veut. C’est ça n’est-ce pas ? Bonne soirée, Kara.

Incapable de tenir plus longtemps, elle s’en alla, saluant le barman et serveur au passage. Une fois dehors, elle s’adossa au mur et inspira profondément. Pourquoi te mets-tu dans des états pareils ? Ca n’a aucune importance. Ce n’est qu’une femme parmi tant d’autres ! Qu’est-ce qui t’ennuie ? Qu’elle t’ait dit tout haut ce que tout le monde pense en secret ? Non. Ce qui ennuyait Lena était qu’elle avait espéré… Cela faisait des années que ce n’était pas arrivé. Des années qu’elle n’avait pas baissé sa garde… Qu’elle n’avait pas lâché son masque de femme d’affaire. La déception n’en était que plus grande.

Elle allait sortir son téléphone portable pour appeler Richard quand elle réalisa qu’elle avait oublié son parapluie à l’intérieur. Mais ça n’avait aucune importance. Elle composa le numéro, espérant qu’il décrocherait rapidement, et ne soit pas encore trop loin.

AnonymousInvitéInvité
Préconçues ? De mieux en mieux. Kara croisa les bras, toujours très calme d’extérieur, intérieurement en revanche, elle fulminait. Préconçues… pour qui la prenait-elle ? C'était donc comme ça que la Luthor noyait le poisson quand elle était prise en flagrant délit ? Elle accusait les gens d'avoir des idées préconçues à son encontre ?
Elle s’enflamma tandis que la brune engloutissait son verre.

“Vous pensez vraiment que c’est avoir des idées préconçues de se sentir offusqué quand on se fait ostensiblement reluquée ?”

Cela ne se passait pas comme prévu. Pas du tout comme prévu. Elles étaient censé prendre un verre, laisser ce sujet derrière elles et passer une agréable fin de soirée. La blonde voulait sincèrement en apprendre plus, mais son comportement combiné à la colère dévastait tout.
Tout au point qu'elle se sentit à nouveau idiote devant les explications de Lena. Pas qu'elle soit d'accord avec tout… Mais peut-être y était-elle allée un peu fort quand la brune ne voulait qu’un rendez-vous galant ? Ses mots lui donnaient le tournis. Elle se sentait frustrée, l'héritière lui faisait perdre ses moyens. Elle n'était pas de nature à attaquer une inconnue. Ni à s'enflammer aussi vite si on lui manquait de respect. Ça c'était le rôle d'Alex en temps normal.
La brune s'expliquait et elle était incapable de bouger, réalisant avec soulagement qu'elle avait eu tort. Mais voilà, il semblait que Lena avait atteint son seuil de tolérance à la connerie et ses mots la frappèrent de plein fouet. Blessée dans son orgueil, la journaliste ouvrit la bouche. Elle voulait lui dire qu'elle se trompait, que les seuls préjugés qu'il y avait était ceux que la brune avait à sa propre encontre. Mais aucun mot ne parvint à en sortir.
Elle la regarda poser plus d'argent que nécessaire sur la table tout en assénant le coup final et prendre la sortie, laissant la blonde coite.

Kara resta immobile quelques secondes à fixer le fauteuil vide, avant que quelque chose attire son regard. Le parapluie. Elle avait oublié son parapluie ! C’était sa chance de s’expliquer à son tour. La blonde enfila son manteau à toute vitesse prête à rattraper la jeune femme mais se stoppa dans sa lancée. Dans un grognement elle prit le billet sur la table et l’échangea contre sa propre monnaie avant de filer.

La brune était là, adossée au mur le portable à l’oreille, probablement en train d’appeler son chauffeur pour qu’il vienne la récupérer. Kara déploya le parapluie et s’approcha doucement jusqu’à se placer face à la brune.
Elle prit une profonde inspiration et planta ses yeux dans les siens avant de tout lâcher.

“Je n’ai pas de préjugés sur vous, je ne vous connais pas. Je n’ai pas non plus la prétention d’être différente. Quand vous m’avez regardée de la sorte, je me suis sentie comme un objet que vous cherchiez à posséder, pour vous satisfaire, vous. J’ai eu tort de toute évidence, je… je vous demande pardon.”

Kara laissa un soupir s’échapper de ses lèvres.

“La vérité c’est que je ne sais pas quoi faire avec vous. V-vous me troublez Lena. Miss Luthor.” finit-elle dans un haussement d’épaule alors que ses yeux fixaient ses pieds.

Si la soirée semblait belle est bien terminée, Kara espérait qu’au moins la brune ne garderait pas rancune. Une main dans sa poche, elle joua un instant avec le papier rugueux du billet avant de le sortir de sa poche et de le tendre à la jeune femme qui avait éloigné le téléphone de son oreille.

“Oh, tenez. Lena Luthor a de l’argent oui, et alors? Je vous ai invitée… non?”

Kara se foutait bien de sa fortune. Elle n’avait jamais considéré l’argent comme élément central de sa vie. Tant qu’elle pouvait gagner de quoi vivre, cela lui suffisait. Elle n’enviait pas non plus Lena, elle ne pouvait imaginer les tracas qu’une fortune telle que celle des Luthors pouvait causer. A vrai dire, elle s’en passait même très bien.
Finalement, elle tendit le parapluie également, bien plus sereine maintenant qu’elle avait exprimé ce qu’elle ressentait.

“Je suis vraiment désolée que cette soirée se termine comme ça. Nous ne sommes vraiment pas parties du bon pied vous et moi.” Elle esquissa un sourire en coin, haussant à nouveau les épaules. “Peut-être que ce n’était juste pas le bon moment. J’espère pouvoir apprendre à vous connaître, vraiment.”

La journaliste sortit son portable à son tour et lança l’application de sa compagnie de taxi habituelle quand une idée la frappa. Elle dansa d’un pied sur l’autre, encore fallait-il que la brune accepte.

“Est-ce que je peux vous donner mon numéro? Si jamais vous décidez que je ne suis pas aussi crétine que j’en ai l’air…”
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Bien évidemment, Richard ne répondait pas. Elle n’allait pas le lui reprocher… Après tout, elle l’avait dérangé un certain nombre de fois durant la soirée. Mais… Tout de même. Elle laissa sonner quelque peu, l’appareil à son oreille, avant de la voir. Elle, et son propre parapluie. Lena soupira. Quoi de mieux pour terminer la soirée en beauté que de se faire apporter un objet oublié par la personne qui nous jugeait le plus ?

Pourtant, contre toute attente, Kara lui présenta des excuses. Intriguée, la brune l’écouta, arquant un sourcil de temps à autres avant de se figer lorsqu’elle lui avoua qu’elle était troublée. Eh bien, voilà que vous vous trouvez un point commun ! N’est-ce pas prodigieux Luthor ? L’ironie était présente. Pourtant, ça n’était pas une sensation désagréable, au contraire. Elle ne pouvait pas prendre mal cette simple phrase et son air gêné quand elle la lui avait dite. Un léger sourire se greffa instantanément sur ses lèvres en la voyant faire.
La PDG de L-Corp coupa l’appel en cours avant de baisser son téléphone. Mais elle se mit à lever les yeux au ciel quand elle vit le bout de papier tendu par Kara. Elle le prit, sans avoir perdu son sourire pour autant.

Eh bien… Soit. Je vous remercie de l’invitation dans ce cas.

Elle ne put s’empêcher de trouver adorable le fait que Kara  tienne à l’inviter. Elle. Dans ces circonstances, en général, personne ne refusait qu’elle mette la main au portefeuille. Mais encore une fois, pas Kara. Elle avait beau affirmer ne pas être différente des autres, elle l’était.

Quand au fait de vous troubler, ce n’était… Hum… Disons que oui, c’était dans mes intentions, mais j’imaginais quelque chose de plus positif et pas… ce genre de soirée.

Elle se sentait maintenant idiote d’avoir agi ainsi. Il était évident qu’elles n’étaient pas parties sur de bonnes bases. En général, Lena n’attendait pas “le bon” moment pour dire à une femme qu’elle lui plaisait. Tony avait été un bon conseiller dans ce domaine, très bon même ! Il était bien placé pour s’y connaître en rencontres rapides, sans lendemain et sans attache. Et, oui, au départ, Lena avait simplement admiré la beauté de la blonde. Elle était arrivée à ses côtés, au bar, et l’avait immédiatement interpellée. Seulement la brune, après quelques phrases, avait tout de suite su qu’elle n’était pas comme les autres, et qu’elle n’avait aucune envie d’agir avec elle comme elle le faisait avec… les autres. Force est de constater que tu es rouillée ma grande. Peut-être était-ce ça, ou peut-être était-ce le destin…

Une lueur d’espoir brilla furtivement dans les yeux de Lena quand la blonde lui dit qu’elle espérait qu’elle puisse apprendre à se connaître. C’est également ce que souhaitait la femme d’affaire, bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer.
Elle se mordit la lèvre inférieure en prenant le parapluie que lui tendait la journaliste et effleura sa main, très légèrement. Un frisson la parcourut.

Mais le coup fatal fut porté par Kara Danvers, à nouveau, quand elle lui proposa son numéro de téléphone. Elle était là, prenant la pluie, ses cheveux de nouveau trempés, son regardant cherchant et fuyant à la fois celui de Lena… Les gouttes d’eau glissaient sur sa peau tandis qu’elle attendait une réponse. Elle était maladroite et pourtant… Pourtant la brune fit un pas en avant, laissant échapper un soupir. Son parapluie de nouveau tendu vers elle, pour la protéger, elle passa sa main de libre dans son dos, osant rapprocher son corps.
Leurs visages à quelques centimètres, elle cessa de réfléchir, sentant son souffle chaud contre sa peau. Elle captura ses lèvres avec douceur, fermant les yeux en écoutant la pluie tomber violemment sur son fameux parapluie. Sa main remonta dans son dos pour venir s’arrêter dans sa nuque.

Pardonnez-moi... murmura-t-elle contre ses lèvres avant de rompre le contact, le souffle court.

AnonymousInvitéInvité
Elle attendait son jugement tandis qu’à nouveau l’eau ruisselait sur elle. Kara se mordit la lèvre inférieure, puis osa un regard vers son invitée quand le battement de la pluie devint à nouveau sourd. Elle sentit une main dans son dos. Un violent frisson la parcouru alors que leurs corps effacèrent la distance qui les séparaient. Son cerveau court-circuita. Elle était pétrifiée par le désir soudain de goûter ces lèvres auxquelles elle avait résisté toute la soirée. Le regard sombre de Lena la transperçait de part en part, reflétant cette même envie.
Et tout à coup la pluie cessa, elle ferma les yeux. Il n’y avait plus que cette bouche posée sur la sienne et l’explosion qu’elle déclencha au creux de son ventre.

Mais avant qu’elle ne puisse réagir, tout s’arrêta, beaucoup trop rapidement à son goût. Le souffle court, Kara sentait la chaleur de sa main se répandre doucement le long de son échine, entretenant la flamme que la jeune femme avait éveillé en elle.
Le murmure mourut sur sa peau et quand leur yeux se croisèrent, Kara sut que Lena n’en pensait pas un mot. Elle en voulait encore. Mue par un regain de confiance, ses lèvres retrouvèrent celles de l’héritière dans un baiser plus passionné. Ses mains agrippèrent ses hanches et dans un geste maladroit, elle la poussa contre le mur du Perk. Elle n’entendit pas le parapluie tomber à terre, elle sentit seulement les bras de Lena se refermer autour d’elle.

Kara se détacha quand l’air vint à manquer et observa un instant la jeune femme. Elle était tout simplement magnifique. La bouche rougie par l’assaut, une nouvelle lueur était apparue au fond de ses yeux, une goutte de pluie cascadait le long de sa tempe et elle du se retenir de ne pas la faire disparaître entre ses lèvres. Sa beauté manqua de la faire à nouveau défaillir. La journaliste déglutit difficilement, son front posé contre le sien. Sa voix était descendue d’une octave sous l’émotion.

“Je… Je dois comprendre que vous ne le voulez pas… Mon numéro.” précisa-t-elle sous le regard interrogateur de la brune.

Jamais Kara n’aurait envisagé que cette moitié de soirée ratée tournerait comme ça. Une femme de principe… tu parles ! Il suffisait que Lena soit trop proche et elle oubliait tout. Elle ne savait pas ce qui lui avait prit. Sa partenaire était envoûtante. Elle avait succombé.
Dans quoi s’était-elle embarquée ? Avoir une relation, même charnelle, avec sa patronne relevait du conflit d’intérêt. Mais impossible de résister. La blonde effleura à nouveau ses lèvres.

“Vous savez que nous ne devrions pas faire ça...”

Elle s’entendit dire ces mots, à demi convaincue. Elle savait que cela compliquerait probablement les choses mais l’attraction était plus forte. Kara posa un dernier baiser au coin de sa bouche et dut puiser dans toute sa volonté pour mettre de la distance entre elles. Cependant, le feu faisait encore rage dans son estomac et la journaliste ne put s’absoudre à la quitter complètement. Aussi sa main glissa dans la sienne, en signe de garantie à l’héritière qu’elle ne fuirait pas comme elle l’avait fait auparavant. De l’autre, elle remit distraitement une mèche assombrie par la pluie derrière son oreille puis lança un sourire mi-gêné mi-espiègle à la Luthor en avisant leurs états respectifs.

“Il semblerait que j’ai un penchant pour la destruction de robes de soirée.”

Elle savait pertinemment que ce n'était pas un problème pour Lena. Toutefois Kara se sentait un peu coupable devant le compte de robe ruinées. Un violent frisson secoua son corps. La pluie avait fait son œuvre et trempée jusqu'aux os, sans la chaleur de l'héritière, le froid devenait mordant. Bien qu'elle ne veuille pas quitter sa compagne, toutes les bonnes choses avaient une fin. La journaliste ramassa le parapluie devenu parfaitement inutile puis fit un peu vers la brune, toujours sa main dans la sienne.

“Ne le prenez pas mal mais je crois qu'il est temps de rentrer. Je ne rendrais déjà pas mon article, je n'ose même pas imaginer ce que va faire Snapper si je pose des jours de maladie… Je peux vous déposer en taxi ? Il doit se faire tard pour votre chauffeur.”
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Après la pluieKara & LenaLe beau temps


La milliardaire était sous le choc… Elle s’était laissée emporter par ses émotions. Où était donc passé la femme respectable et intègre ? Celle qui avait des principes ? Etait-ce réellement une bonne idée de s’enticher de son employée ? Certainement pas. Et pourtant, quand elle avait posé ses lèvres sur les siennes, elle était bien loin de s’en préoccuper. Un éclair de lucidité l’avait traversée furtivement alors qu’elle se séparait de la blonde. Mais ce n’était rien comparé à la vague de chaleur qui l’envahit alors qu’elle l’assaillait. Elle n’aurait jamais pensé, en début de soirée, pouvoir se retrouver contre le mur d’un bar, sous la pluie… son parapluie sur le sol tandis que les gouttes d’eau ruisselaient le long de ses cheveux.

Quand Kara se détacha d’elle, Lena avait les yeux toujours fermés, le coeur battant. Elle les ouvrit finalement quand elle l’entendit.

Votre… numéro ?

Il lui était impossible d’assimiler les mots que prononçait Kara. Elle avait beau essayer, rien… Et quand elle tenta enfin d’ouvrir la bouche, ses lèvres chaudes frôlèrent les siennes à nouveau. Elle qui avait porté une armure durant toute la soirée, jouait désormais avec le feu. Un feu qui brûlait la brune bien plus que de raison.

Vous avez sans doute raison, murmura-t-elle, sans en penser un mot.

Et pourtant… Bien sûr qu’elle avait raison. Et non, elles n’auraient jamais dû agir ainsi. Avoir une aventure avec une employée… Elle n’avait jamais, ne serait-ce qu’envisager que cela puisse arriver un jour. Elle passait son temps à travailler, ne pensant jamais à sa vie privée. Mais Kara avait perturbé son quotidien, bousculant tous ses principes, chamboulant toutes ses convictions.

Elle ne put s’empêcher de la détailler : elle était sublime. Tout simplement magnifique. Il y avait en elle une dualité fascinante : une force de caractère, et une douceur infinie… qu’elle avait pu goûter. Et dont elle n’avait absolument pas envie de se passer.
La main de la journaliste glissée dans la sienne, Lena se sentait comme une adolescente vivant son premier flirt. Et ça non plus, ce n’était pas dans ses habitudes. Elle tenait toujours les rênes, “dirigeait”... Comme au travail, du reste. Là, ce soir, sous cette pluie battante, il n’en était rien.

Elle réalisa néanmoins dans quelle situation elles se trouvaient toutes les deux. Et il fallait bien avouer que ça n’avait rien de commun. Et quand elle vit la blonde frissonner, elle l’attira instinctivement contre elle.

Vous avez donc un côté destructeur… Je note, pour la prochaine fois, murmura-t-elle alors que ses mains glissèrent le long de son dos.

Un bruit de moteur se fit néanmoins entendre, s’insinuant violemment dans cette bulle qu’elles avaient construit rapidement. Lena pencha légèrement la tête sur le côté et aperçut sa voiture. Richard sortit de la voiture avec un parapluie et s’approcha, restant néanmoins à une certaine distance. Il avait l’habitude de ce genre de situations.

Avec douceur, Lena, remit une mèche de cheveux de “son employée” derrière son oreille.

Je crois que Richard me connaît par coeur. Je l’ai appelé et… le voilà. Ca m’ennuierait beaucoup que vous ayez à prendre un taxi, peut-être pourrais-je vous raccompagner ?

Elle n’avait aucune envie de quitter la blonde de cette façon. Pas plus qu’elle n’avait envie de la raccompagner… Mais parler de Snapper, de son travail, la ramenait à la réalité. Elle avait gâché sa soirée. Elle se promit intérieurement de ne surtout pas interférer. Elle ne voulait pas que Kara se sente redevable de quoi que ce soit… Cela dit, un petit mot à Lana ne peut pas être bien méchant… Si ? Elle saura être discrète, et recadrer Snapper s’il va trop loin.

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Il avait fallu d'une seconde, d'un seul geste, pour que les rôles s'inversent et que l'assurance de la brune disparaisse sous les lèvres de la journaliste.
Si Kara était partagée entre son désir et sa raison et elle lut le même dilemme dans les yeux de sa compagne avant même qu'elle ne le formule à haute voix. Mais rien n'y faisait, elle sentait encore ses baisers brûlants sous la pluie glacée, et elle savait qu'elle voulait être sienne, même si ce n'était que pour un soir.
Cette fois quand ses yeux caressèrent ses courbes, Kara resta complètement immobile et apprécia les doux frissons qu'ils provoquaient, gardant les siens sur elle.

Jusqu'à ce que Lena l'attire encore à elle et elle sentit son bas-ventre se contracter délicieusement sous le mouvement soudain. Elle passa automatiquement ses bras autour de sa taille, son corps se collant au sien de lui-même et tandis que le murmure de la brune se perdit sous la pluie, ses lèvres effleurèrent le pourtour de sa clavicule dénudée.

Quelque part derrière, le ronronnement d'un véhicule s'insinua dans leur cocon. Elle reposa son front contre la tempe de la jeune femme alors qu'elle sentait Lena dégager son visage de ses cheveux trempés. Le geste tendre lui arracha un sourire. Elle ne comprenait pas ce qu'il était entrain de se passer ce soir mais elle ne voulait surtout pas que cela s'arrête.
Elle jeta un coup d'œil derrière elle. Richard attendait sagement à quelques mètres de là. Kara se demanda un instant si la vie de cet homme se résumait à cela: attendre.

“On dirait que je n'ai pas le choix.” sourit-elle à la brune.

Non, elle n'avait pas le choix, elle n'obéissait plus qu'à son instinct. Lena l'avait faite chavirer dans un mélange de douceur, de passion et d'interdit. Le contraste notoire entre la femme qui la tirait doucement jusqu'à la voiture et celle qu'elle avait pu apercevoir lors de conférence de presse l'intriguait. Il y avait quelque chose de plus derrière la barrière de ses yeux, quelque chose que Kara voulait dérober.

Elle dépassèrent Richard qui lui lança un regard prudent avant de leur emboîter le pas et de leur ouvrir la portière.
Kara n'en fit rien et se glissa maladroitement sur la banquette en cuir qui crissa sous ses vêtements mouillés. La tension n’avait pas diminuée. Ses yeux ne quittait pas la brune à ses côtés, tandis que la berline démarrait. Elle dut s’y reprendre à deux fois avant que sa voix retrouve une stabilité suffisante pour donner son adresse au chauffeur. Elle s’humidifia les lèvres inconsciemment et quand elle y reconnut le goût du bourbon, son regard tomba immédiatement sur celles de Lena.

Elle n’osa pas bouger pendant un moment, puis les doigts de la journaliste tirèrent doucement sur le manteau de la jeune femme, sa bouche retrouva tendrement la sienne pour un baiser plus lent, plus intime. Enivrée par son odeur, Kara agrippa plus fermement le vêtement de sa compagne alors que sa langue caressait timidement sa lèvre inférieure pour l'approfondir. Un frisson la parcourut lorsqu’elle savoura une nouvelle fois le goût épicé de l’alcool. Elle ne put retenir un gémissement lorsqu'elle sentit les lèvres impossiblement douces de Lena s'entrouvrir. Envolés les convictions et les beaux principes. La brune lui faisait perdre la tête et si elle n'était pas assise, ses genoux se seraient probablement dérobés sous le puissant désir  qui enflammait son corps tout entier. A la recherche d'un point d'ancrage, sa seconde main se glissa sous le manteau pour venir se poser sur sa cuisse et elle perdit la notion du temps.

“J-J'aimerais vous soumettre… quelques idées d'articles.”  finit-elle par articuler contre ses lèvres au bout d'un moment. “Il est tard, mais peut-être avez-vous encore un peu de temps à m'accorder ?”

Kara se sentit copieusement ridicule dans ses sous-entendus. Richard n'avait pas osé les interrompre, mais elle avait sentit que le véhicule s'était stoppé depuis trop longtemps pour un simple feu. Un coup d'œil à l'extérieur lui confirma qu'ils étaient bien stationnés au bas de son immeuble.
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Lena était une scientifique, elle devait normalement agir en toute logique, et ne se focalisant pas sur ses sentiments… Et, oui, elle essayait… En vain. Aujourd’hui, elle se sentait totalement démunie face à la blonde qui se trouvait désormais à ses côtés dans la limousine. Elle avait accepté qu’elle la raccompagne chez elle… Uniquement la raccompagner Lena. N’oublie pas que tu es sa patronne. Tu es sa responsable… Et tu es censée être responsable justement. Tu ne vois pas que la pente sur laquelle tu t’engages est glissante ? Elle soupira un instant, tentant vainement d’éviter de poser ses yeux sur la jeune femme.

Evidemment, elle le savait. Elle avait parfaitement conscience du caractère “interdit” de cette relation potentielle. Et pourtant, elle n’arrivait pas à se contrôler… Elle imaginait sans peine le sourire narquois qu’aurait eu son frère s’il l’avait vue ce soir : “Lena… Toujours aussi sensible et victime de tes sentiments. Tu seras toujours aussi faible…”. Lex n’aimait que lui, et son propre travail. Il n’avait jamais éprouvé la moindre fierté devant les talents de sa cadette, jamais. Et pourtant, elle savait au fond d’elle-même qu’elle était extrêmement douée. Mais à quoi bon tenter de prouver à un être aussi monstrueux notre valeur ? Il était dénué de tous sentiments. Seulement Lena… ne faisait pas partie de cette catégorie. Elle avait des sentiments et éprouvait des difficultés à les cacher.

Des émotions diverses l’envahissaient à cet instant précis. La tension était palpable à l’arrière de la voiture mais elle faisait de son mieux pour rester digne. Oh je t’en prie… Elle te dévore des yeux et si tu ne fais pas de même, c’est parce que tu l’évites soigneusement ! C’est tout de même incroyable de réagir comme ça bon sang ! Mais malgré toute la bonne volonté qu’elle mettait dans sa tentative de distance, Kara effaça toutes ses réflexions en l’attirant contre elle. Une chaleur brutale explosa au creux de ses reins alors que ses lèvres rencontrèrent de nouveau celles de la blonde.

Avec une confiance en elle nouvelle retrouvée, Lena glissa ses mains autour de son cou pendant que leur baiser devenait plus langoureux. Elle retint de justesse un gémissement, en réponse à celui de Kara. Ses mains se glissèrent dans son dos, caressant le tissu mouillé de la robe qu’elle portait. La soirée avait décidément pris une tournure bien différente…

Et quand la main de la journaliste se posa sur sa cuisse, tous ses sens se mirent en alerte. Elle sentait la chaleur l’envahir, de même que son désir s’accroître à une vitesse fulgurante. Y avait-il un antidote à Kara Danvers ? Un moyen de résister à la tentation grandissante ? Elle en doutait sérieusement. Ses principes s’étaient envolés. Et malgré les sous-entendus flagrants de Kara, lui rappelant qu’elle était sa responsable hiérarchique, rien n’effaça son envie d’approfondir leur étreinte.

Vous êtes… incroyable Miss Danvers. Si dévouée à votre travail… Comment pourrais-je refuser une telle invitation ? murmura Lena contre ses lèvres.

Avec douceur, elle se détacha de la blonde et regarda à l’extérieur. Elles étaient effectivement arrivées devant chez la journaliste. Aussi, elle descendit de la voiture et, tandis que Kara faisait de même, remercia Richard. Son chauffeur était exceptionnel.

Le véhicule s’en alla doucement alors qu’elle suivait Kara jusqu’à son appartement. En y entrant, elle savait parfaitement que la soirée allait se transformer en quelque chose de bien plus intense et pourtant, elle s’arrêta dans l’entrée, admirant la décoration. L’endroit était chaleureux, douillet… rien à voir avec sa propre décoration moderne et froide. Elle ne put s’empêcher de sourire en regardant la blonde, avant de se mordiller la lèvre inférieure.

Je pense que vous devriez vous changer… Cela m’ennuierait beaucoup que vous attrapiez froid.

Elle s’empêcha de la détailler, ne souhaitant pas réitérer ce qui s’était passé quelques heures auparavant dans les toilettes de la soirée. Les circonstances n’étaient certes pas les mêmes, mais elle ne voulait pas avoir l’air d’un prédateur. Et pourtant… Elle ne rêvait que de sentir sa peau sous ses doigts, l’entendre gémir à son oreille alors qu’elle déposerait un baiser dans son cou.

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La pression monta d’un cran avec le claquement de la portière. Kara ferma un instant les yeux pour reprendre ses esprits mais la réponse de Lena à son oreille faisait encore trembler ses jambes. Sans un mot, elle la tira doucement vers l’entrée du bâtiment en essayant d’ignorer combien chaque marche d’escalier augmentait sa nervosité. Retrouver le décors familier de son appartement n'arrangeait rien. Essayant d'agir la manière la plus décontractée possible, la blonde suspendit son manteau sur le premier cintre qui lui tomba sous la main. Elle tenta de garder ses yeux fixés ailleurs lorsque la brune fit glisser le sien de ses épaules, mais sans succès.  Elle était transcendée par la manière dont le tissu découvrait la jeune femme centimètre par centimètre.
La voix de Lena lui suggérant de se changer la ramena à la réalité. Kara rougit violemment tout en accrochant maladroitement le manteau de son invitée.

“O-oui, je vais…” bredouilla-t-elle, manquant de trébucher alors qu'elle reculait en direction de sa chambre.

La blonde profita d'être seule pour souffler un coup avant de commencer à descendre la fermeture éclair dans son dos. La robe lui collait désagréablement à la peau. Le vêtement gelé ne faisait qu'amplifier ses frissons face au feu que Lena avait allumé en elle.

Cette soirée la rendait folle. Kara avait un mal fou à se contrôler, passant d'amante passionnée à jeune femme timide aussitôt qu'elle brisait le contact avec la brune. La savoir à quelques mètres de là ne faisait qu'augmenter les battements de son cœur déjà fou. Elle avait envahi son espace vital, poussant Kara dans ses retranchements depuis qu'elle lui avait adressé la parole.
La journaliste était plutôt sage d'ordinaire, elle trouvait les histoires d'un soir superficielles et sans intérêt.
Elle ne connaissait pas cette partie d'elle qui avait embrassée Lena sous la pluie, celle qui l'avait incitée à la suivre jusqu'ici.
Et pourtant, elle perdait totalement la raison dès qu'elle sentait la chaleur de son corps près du sien. A moins que la brune ne la stoppe, elle savait qu'elle l'a perdrait encore aussitôt qu'elle poserait à nouveau son regard sur elle.
Il fallait que cela s'arrête, et à cet instant Kara savait qu'elle devait céder à la tentation, assouvir ce besoin terrifiant de la sentir contre elle et espérer que cela suffise à faire passer cette folie. Si seulement le zip de sa fermeture éclair voulait bien coopérer…

Kara se débattait avec cette fermeture depuis quelques minutes, cela commençait à l’agacer, ce n’était tout de même pas si difficile de retirer une robe ? Si ? Elle lâcha un juron de frustration avant de revenir lentement vers la pièce principale où Lena l’attendait. Appuyée contre l’embrasure de la porte, elle se stoppa quand ses yeux se posèrent sur elle,  à nouveau elle sentait cette attirance indéniable, cette envie de retrouver ses bras et de se perdre contre ses lèvres. Elle était magnifique.

“Est-ce que vous pourriez… ?”

Elle déglutit bruyamment en se tournant de trois quart pour lui présenter le zip coincé. Kara se mordit la lèvre inférieure, tremblant d’anticipation.
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Cette femme était tout simplement magnifique… sublime. Lena n’avait pas pu se retenir, elle n’avait pas eu le temps d’arrêter ses pensées que déjà, elle avait été hypnotisée par son sourire, par son regard fuyant durant cette soirée. Il était évident qu’elle n’avait pas envie d’être là et pourtant, elle était restée… Et pourtant, elle l’avait suivie… Et pourtant, elles se retrouvaient toutes les deux, chez elle.

Durant l’absence de Kara, Lena inspira profondément. Elle avait laissé tomber toutes ses barrières, baissé son bouclier et se retrouvait désormais désarmée face à elle. Comment avait-elle pu lui faire tourner la tête de cette manière ? Comment avait-elle pu la rendre aussi impuissante et emplie de désir à la fois ? Elle avait pourtant juré de ne pas s’attacher, de se protéger et de se concentrer sur son travail, et uniquement son travail… Depuis son aventure avec Tony Stark, c’était quelque chose qu’elle s’était fixé : des aventures, seulement. Sans lendemain. Sans attache. Sans en vouloir plus. Alors continue Luthor. Fais en sorte de passer un bon moment, et va-t-en. Poliment, avec élégance, comme tu sais le faire. Il ne faudrait pas qu’il y ait une mauvaise ambiance à CatCo ensuite.

Et enfin, alors que la PDG de L-Corp avait posé son manteau sur le dossier d’une chaise, dans son salon, elle fut interpellée. Elle se retourna, avant de se figer. Sans aucune hésitation, la brune s’avança vers la journaliste et l’invita à se tourner. Elle souleva avec délicatesse ses cheveux.

Le tissu est gelé, murmura Lena tandis qu’elle passait ses mains dans son dos.

L’idée de lui enlever cette robe provoquait en elle une chaleur incontrôlable. Elle ne cessait de penser à ce moment où elle tomberait sur le sol… et où ses lèvres rencontreraient sa peau froide qu’elle serait ravie de réchauffer. Laisse tomber ton costume de patronne Lena. Ce n’est plus du tout le moment de penser à ton éthique.

Lentement, elle approcha sa bouche du cou de Kara. Ses lèvres se posèrent sur sa peau, en un chaste baiser, tendre et délicat. Ce moment aurait pu durer longtemps mais elle savait, à en juger par ses frissons, que la journaliste avait froid. Oui, bien entendu, ce n’est que par simple bonté d’âme que tu vas la libérer de ses vêtements, n’est-ce pas ?

D’un geste simple, elle dézippa la robe, l’aidant à glisser le long de ce corps dont elle ne pouvait se détacher. Un instant, elle crut rêver. Kara Danvers était bien plus que sublime : elle était irrésistible, désirable et actuellement… désirée. Le feu consumait doucement la Luthor : une véritable torture.
Elle avait suivi la course de la robe, passant de ses épaules à ses hanches, puis ses cuisses, pour finir sur le sol. L’humidité n’aidant pas, elle était dans l’obligation de se baisser, pour finir de lui enlever totalement.

Là, accroupie derrière elle, son esprit commençait à s’embrouiller si bien qu’elle ne réalisa que quelques secondes plus tard la situation. Kara s’était retournée. Le regard lourd d’une envie dévastatrice, Lena leva la tête pour croiser le regard de la blonde. Un regard qui en disait long, c’était certain.

Un sourire confiant éclaira le visage de la brune qui se releva lentement, contre son corps. Sans pouvoir résister, elle captura ses lèvres, à nouveau, comme si c’était devenu un besoin vital.
A bout de souffle, elle se détacha d’elle pour se pencher à son oreille.

Et ce fameux article que vous vouliez me présenter… ?

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Le claquement lent des talons sur le parquet résonnait comme un compte à rebours lancinant. Les mains appuyées contre l’encadrement de la porte, elle sentait son coeur accélérer au fur et à mesure que les pas s’approchaient jusqu’à ce qu’il menace de s’arrêter quand le souffle de la brune caressa sa nuque. Un frisson secoua son corps au contact de ses mains et se transforma en une boule de feu qui enflamma ses joues pour descendre tout droit entre ses cuisses lorsque les lèvres de Lena se posèrent sur elle.
Sa raison lui échappait, son esprit n’arrivait plus à former une pensée cohérente. Le souffle court, Kara posa son front contre le bois frais à la recherche d’appui quand enfin, elle sentit sa robe se détendre autour de ses épaules et glisser lentement le long de son corps, sa peau s’enflammant à chaque infime contact avec la sienne.

Puis plus rien.

Peut-être que Lena avait changé d’avis ? Elle ne lui plaisait peut-être pas. Au bout de quelques instants, n’y tenant plus, Kara se retourna, une excuse sans fondement déjà formée dans son esprit mais elle se stoppa net. Son cerveau court-circuita sous la vague de chaleur qui envahit son bassin quand elle réalisa que la grande Lena Luthor était littéralement… à ses pieds. Il y avait quelque chose de très excitant à voir une femme aussi puissante, sa patronne, dans cette position. La culpabilité qui l’étreignit l’espace d’un instant fut très rapidement balayée  par quelque chose de plus primaire, presque animal lorsque leur regards se croisèrent. Kara se fit violence pour ne pas la rejoindre tout de suite. Elle réalisait que ses derniers remparts s’étaient effondrés avec sa robe.
Comme si elle avait lu en elle, le sourire espiègle qui lui avait joué des tours au cours de la soirée fit son retour. Incapable de bouger, la journaliste dévorait Lena des yeux tandis qu’elle se relevait. Le frottement du tissu fin de sa robe collé à sa peau l’électrisait toujours plus jusqu’à ce qu’à nouveau, la bouche tentatrice effleure la sienne avant de céder à l’envie qui les habitait.
Kara passa une main derrière sa nuque, approfondissant leur baiser. Elle recula d'un pas sous la pression de leur corps collés et ne put retenir un gémissement lorsque son dos entra en contact avec l'encadrement de porte.
Elles ne se séparèrent que par pur manque d'air et Kara mis plus longtemps qu'elle n'aurait du pour enregistrer les mots de la brune. Son quoi ? Ah ! Lena jouait encore avec le feu qui la consumait. Kara passa sa langue entre ses lèvres tout à coup très sèches.

"Quel article ?" demanda-t-elle le souffle court. Sans attendre, elle guida d'une main sa bouche jusqu'à la sienne dans un baiser qui reflétait l'envie qui la dévorait. L'autre se glissa au bas de son dos pour l'attirer un peu plus contre elle.
Elle quitta bientôt ses lèvres pour descendre dans son cou, poursuivre le long de sa clavicule avant de remonter chuchoter à son oreille.

"Tourne-toi. "

Le tutoiement lui était venu naturellement, mais peut-être était-ce de trop. Elle ne se reconnaissait pas, plus rien ne comptait hormis Lena. La brune l'avait envoûtée comme personne. Elle ne s'était jamais sentie aussi réceptive aux charmes de quelqu'un, encore moins d'une femme. Lena défiait tout. Excepté ses ordres et Kara se mordit la lèvre quand l'héritière obtempéra en prenant soin de rester collée contre sa peau nue.

Elle dégagea ses cheveux, et ses lèvres reprirent leur exploration à la naissance de sa nuque. Gardant l'espace entre elle au minimum, ses doigts agrippèrent la fermeture de sa robe. Alors qu'elle glissait lentement, sa bouche la poursuivait, les lèvres collées à sa peau blanche. Dieu qu'elle était belle. La robe n'eut aucun mal à rejoindre la sienne au sol. Kara sentait un besoin impérieux d'aduler ce corps parfait et peut-être, si Lena lui permettait, de la marquer comme sienne. Elle enroula tendrement ses bras autour de sa taille, savourant la chaleur de sa peau et mordilla son épaule pour remonter souffler à son oreille.

"Tu es magnifique."
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La peau froide de la journaliste n’étouffait en rien l’ardeur qui animait Lena à cet instant. Elle aurait pu refuser d’accéder à sa requête, ne pas exécuter ses ordres… Mais le tutoiement et l’effet qu’il produisit avaient eu raison de ses habitudes. Une vague de chaleur la percuta de plein fouet tandis qu’elle sentait les lèvres de la blonde parcourir sa peau.

C’était irréel. Quelques heures avant que tout ceci ne se produise, Lena était une toute autre personne. Elle avait prévu de garder son masque habituel, de n’être que la PDG de L-Corp, de faire acte de présence et de faux sourires à des gens qui ne lui parlaient que parce qu’elle possédait une certaine richesse. Elle avait également prévu de faire attention à Anthony, de veiller à ce qu’il ne lui arrive rien… Et de rentrer chez elle ensuite, avant de recommencer son éternelle routine.
Mais Kara Danvers avait tout envoyé valser. Elle avait tout relégué au second plan. Absolument tout. Pour quelle raison ? Pourquoi cette fille plutôt qu’une autre ? Ce n’était pas la première fois que Lena désirait une femme. Ce n’était pas non plus la première fois que celle-ci se laissait aller avec elle… Seulement lorsque cela arrivait, la brune gardait le contrôle. Elle savait qu’elle aurait ce qu’elle voulait et s’en tenait à ce moment furtif.

Pas là. Pas cette fois. Jamais elle n’avait tant brûlé d’envie de qui que ce soit. Jamais elle n’avait frissonné à ce point lorsque l’on effleurait sa peau. Jamais le bruit de sa robe glissant le long de son corps ne l’avait fait frémir. Et jamais un compliment soufflé à son oreille ne l’avait mise dans une telle transe.

Instinctivement, elle se retourna, faisant face à la blonde. Elle avait besoin de sentir à nouveau ses lèvres contre les siennes. Et tandis que sa langue flirtait avec la sienne, elle la fit reculer de quelques pas, la plaquant contre le mur. Elle ne répondait plus qu’à son désir, son envie presque animale. Elle voulait la sentir contre sa peau, entendre son souffle s’accélérer alors qu’elle la posséderait enfin.
A cette idée, Lena couva la blonde d’un regard incandescent. Elle fondit finalement dans son cou avant de dévorer sa peau jusqu’à arriver à son oreille.

J’ai envie de toi, claqua-t-elle avant de glisser sa main le long de sa cuisse.

Elle accompagna ces quelques mots d’une pression de ses hanches. Elle la désirait à un point… C’était indescriptible. Tout ce qui comptait maintenant était de la sentir, lui faire plaisir… Lui offrir un moment unique.
Ses lèvres brûlantes se frayèrent un chemin dans son cou, pour descendre jusqu’à un bout de tissu. Elle hésita une fraction de seconde à peine avant de la décoller légèrement du mur pour dégrafer son soutien-gorge. Elle s’arrêta un instant, comme hypnotisée par la beauté du spectacle que lui offrait sa poitrine dévoilée. Mais très vite, sa bouche reprit sa place. Sa langue savoura les frissons qu’elle produisit. Mais Lena en voulait plus et s’évitait à tout prix de réfléchir.

Sa main droite griffa légèrement l’intérieur de ses cuisses. Elle n’eut aucune difficulté à remonter avec douceur jusqu’à frôler son sous-vêtement… lui indiquant dans quel état d’excitation se trouvait la blonde. Electrisée, la PDG laissa échapper un gémissement d’envie.
D’un simple frôlement, ses doigts exercèrent une légère caresse contre son intimité. Elle réalisait à cet instant précis où elles se trouvaient toutes les deux : chez Kara, la blonde plaquée contre le mur, offerte à elle. Que pouvait-elle demander de mieux ? L’autorisation d’aller plus loin ? C’est en tout cas ce qu’elle rechercha en levant les yeux vers elle.

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Cette pointe d’autorité sembla avoir l’effet escompté. Elle sentit Lena délicieusement frissonner sous ses doigts avant que celle-ci ne lui fasse à nouveau face. Sa langue contre la sienne, Kara se perdait dans l’excitation qu’elle lui procurait et fut prise au dépourvu lorsque sa bouche se détacha d’elle pour venir souffler son envie d’elle à son oreille.

Kara lâcha un soupir tremblant, tétanisée par le désir qui hurlait en elle. Les caresses de Lena brûlaient sa peau comme jamais. La blonde se mordit la lèvre pour retenir un gémissement lorsqu’elle sentit sa main se faire plus audacieuse, son bassin la faire prisonnière de son corps. Loin de se plaindre, Kara écarta instinctivement sa jambe pour lui laisser un meilleur accès. Mais la brune la prit de court à nouveau, faisant glisser une main dans son dos, elle dégrafa son soutien-gorge d’un geste qui en disait long sur son expérience en la matière.
Kara en avait très peu en règle générale, mais encore moins avec les femmes. Lena était la première qui lui faisait franchir ce pas. Jamais elle n’aurait deviné qu’elle se retrouverait à sa merci, dans son propre appartement. Cette femme était superbe, et elle le savait. Malgré la légère nervosité qu’elle ressentait face à son inexpérience, elle se laissa faire, laissa son corps agir à sa place. Le temps de la réflexion était passé, elle devait suivre son instinct à présent. Et celui-ci lui dictait de faire tout ce qu’elle pourrait pour satisfaire sa compagne et son excitation lancinante.
Non, rien ne l’avait préparée à cette soirée, ni au regard sombre de Lena lorsque celle-ci admira ouvertement sa prise. La température monta d’un cran. Son poul s’accélèra. Kara humecta ses lèvres qu’elle trouvait tout à coup très sèches, c’est alors qu’elle capta les yeux de Lena, fixés sur son geste. Et comme pour l’aider, elle couvrit à nouveau sa bouche de la sienne, son désir mué à travers la légère griffure qu’elle laissa sur la cuisse de la blonde et qui lui arracha un gémissement. L’esprit de Kara s’embrumait, elle ferma les yeux pour ne plus savourer que les sensations que Lena provoquait en elle. Elle n’arrivait plus à aligner une pensée cohérente. Encore moins lorsque la main de la brune serpenta jusqu’à effleurer son intimité. Ses hanches sursautèrent violemment. Elles se décollèrent du mur, à la recherche du contact.

Pourtant, la brune semblait en rester là. S’attendant à plus, Kara ouvrit les yeux et retrouva ceux de Lena qui l’interrogeait du regard. Que voulait-elle? Sa permission ?
Son coeur se serra d’une manière qu’elle ne s’expliqua pas, touchée par cette requête silencieuse. Son amante était suffisamment attentionnée pour faire attention à ce dont elle avait envie.
Tout à coup attendrie, la blonde lui caressa tendrement la joue, osa même remettre une mèche derrière son oreille et arrêta leur course folle vers leur désir quelques secondes, prenant le temps d’admirer la beauté de son visage.
Puis ses mains passèrent dans le dos de la jeune héritière, descendirent le long de ses reins et exercèrent une légère pression sur son bassin pour emprisonner ses doigts contre elle.
Ses lèvres se collèrent à nouveau aux siennes dans un sourire.

“Je suis à toi. Montre-moi Lena.” murmura-t-elle entre deux baisers.

Elle s’offrait entièrement à elle, sans retenue. Il n’était plus question de discussions. Elle voulait la sentir, profiter de sa peau et ne pas penser au lendemain.
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Tout était allé beaucoup trop vite pour que Lena puisse réussir à garder le contrôle sur ses pulsions. Elle n’avait qu’une envie à l’heure actuelle : posséder la blonde qu’elle avait en face d’elle. La posséder, la goûter… La dévorer. Cet instinct animal ne lui ressemblait pas, ou plus. Cela faisait des années qu’elle n’avait pas ressenti une telle passion et une telle envie de qui que ce soit.
Le feu s’apaisa un instant quand ses lèvres rencontrèrent de nouveau celles de la blonde… Avant qu’il n’explose de nouveau lorsqu’elle s’offrit totalement à elle. Cette femme me tuera… j’en suis certaine.

L’autorisation qu’elle attendait eut fini de l’achever et sans plus de retenue, Lena plaqua la blonde contre le mur avec passion. Sa main retourna chercher ce qu’elle avait trouvé quelques secondes auparavant mais cette fois, elle passa outre le tissu du sous-vêtements ce qui ne manqua pas de lui arracher un léger gémissement.

Tu es trempée... lui dit-elle, comme une évidence.

Son regard s’assombrit encore un peu, envahit par le désir et malgré l’envie puissante qui la dévorait, son premier geste fut délicat. Elle pouvait la sentir brûler contre ses doigts tandis qu’elle exerçait une pression de plus en plus forte. Mon dieu Kara…

Elle avait besoin de la goûter. Alors, réfléchissant à la hâte et prenant ses aises, elle guida la blonde vers la table du salon sur laquelle elle l’installa… Avant de descendre, un léger sourire sur les lèvres.

La brune bloqua les cuisses qui s’étaient refermées autour d’elle de ses mains, tandis que sa langue découvrait à quel point son désir était partagé. Chaque mouvement faisait se cambrer ce corps qu’elle voulait posséder. Chaque assaut manquait lui arrachait des gémissements d’envie. C’était ça, l’envie. Elle se consumait au creux de son estomac avec fierté en voyant les réactions qu’elle provoquait chez la journaliste.

Puis ses lèvres se refermèrent sur la boule de nerfs qui n’attendait que ça, gonflée par ce besoin d’être soulagée. Elle voulait l’entendre la supplier d’aller plus loin… et c’est ce qu’elle fit en insérant délicatement un doigt en elle, tout en continuant de s’appliquer de sa bouche. C’en était terminé des doutes, des questions… Et si Lena était la patronne de Kara, elle s’employait avec plaisir à lui montrer qui menait la barque, cette nuit.

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Le mouvement soudain surprit Kara. Elle poussa un petit cri mélangé à un gémissement, complètement étouffé sous les lèvres de son amante. La fougue de Lena l’emporta. Seul son instinct lui dictait sa conduite. La blonde enroula une jambe autour de sa taille, espérant augmenter leur proximité tandis que leurs bouches ne cessaient de se quitter pour mieux s’unir à nouveau. Puis tout bascula. Lena franchit le point de non retour qui déclencha un torrent de frissons chez la journaliste. Ses mains se resserèrent autour de ses épaules tandis que ses jambes étaient sur le point de se dérober.

“Lena…” soupira-t-elle, le souffle coupé par le contact.

Elle ne savait pas si ce qui l’électrisait le plus était les mouvements lancinants de la brune ou bien la lueur primaire qui faisait briller son regard sombre.
Mais Lena ne lui laissa pas le temps de se poser la question. Le rythme se fit plus pressant, elle lui arracha un nouveau gémissement et la blonde sentit son excitation monter d’un cran. Puis son corps protesta lorsque sa chaleur la quitta. Il était hors de question qu’elle s’éloigne. Une main posée contre le mur, Kara reprit ses esprits et fondit sur Lena et posa ses mains sur sa taille. Le geste était maladroit, instinctif, si bien qu’elles manquèrent de perdre l’équilibre. Tout ce qui comptait était ses lèvres contre les siennes et leurs corps étroitement entremêlés.

“Vous allez quelque part Miss Luthor ?” murmura Kara.

Enivrée par la chaleur de la brune, elle avait certainement gagné en assurance. Elle voulait encore la sentir contre elle, soupirer sous ses attentions. Kara passa une main dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge et de son autre index, fit lentement glisser les bretelles jusqu’à ce que le vêtement ne vienne s’écraser au sol. Ses yeux étaient fixés sur son doigt qui glissa le long de son épaule, parcoura sa poitrine où elle pouvait sentir son coeur battre à tout rompre pour enfin dévaler la courbe de son sein. Elle stoppa sa course pour l’englober délicatement de sa main, son pouce caressant doucement sa peau. Elle releva la tête, accrochant le regard de sa compagne. Les lèvres entrouvertes en un soupir silencieux, son envie se lisait sur son visage et si d’aventure Lena décidait de nier, son corps lui ne mentait pas.

Kara devina le feu qu’elle avait déclenché lorsque la brune la poussa doucement jusqu’à la table du salon. Kara observait, sans défense, le sourire prédateur de Lena s’étirer lorsqu’elle s’agenouilla face à elle. Elle déglutit bruyamment dans la perspective de ce qui allait suivre. Mais elle ne pouvait pas deviner la sensation incroyable que provoquerait sa langue lorsqu’elle prit vit contre elle.
Ses mains tatonnèrent à la recherche de quelque chose à laquelle se raccrocher tandis que son corps se tordait sous les assauts délicieux de Lena. Mais rien, elle était démunie, à la merci de la brune. Elle sentait la pression monter au creux de ses reins et dans un mouvement incontrôlé, colla sa tête contre la table, une main dans les cheveux de Lena.

Seuls leurs gémissements respectifs résonnaient au milieu de la nuit. Kara ne tenait plus.

“Mon dieu Lena…” souffla-t-elle.

Et pour toute réponse, comme si elle avait deviné ce dont elle avait besoin, Lena combla son désir. La sentir en elle était nouveau, un sentiment fort qui lui était inconnu jusqu’ici. Les mouvements de son bassin devenaient erratiques, elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme. Elle appela son nom tandis que des étoiles commençaient à danser devant ses yeux et la supplia du regard de venir à elle, incapable de parler.
Lena la redressa, tremblante et vint écraser sa bouche contre la sienne. Goûter sa propre envie sur ses lèvres arracha un lourd gémissement à la journaliste tandis que Lena continuait ses va et vient. La chaleur la consumait, elle ne savait plus où commençait Lena et où elle finissait. Tout explosa sans crier gare. Tous les muscles de son corps se contractèrent alors qu’un voile blanc envahit sa vision et sa bouche s’ouvrit dans un cri silencieux. Ou l’était-il vraiment?
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Chaque gémissement de la journaliste ne faisait qu’attiser un peu plus le désir de Lena. Elle sentait que la blonde ne tiendrait encore que très peu de temps face à ses assauts. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de prendre un malin plaisir à la faire languir, diminuant la cadence de ses vas et viens.
Chaque soupirs de Kara ne faisait que renforcer le sentiment de puissance de la brune. Elle se demanda un instant s’il s’agissait de la première fois de la blonde, frémissant à cette idée. Là, sur la table de son propre salon, elle se faisait posséder par une inconnue qui l’avait désirée dès qu’elle avait posé les yeux sur elle.

Oui c’était physique et presque animal mais elle savait qu’il y avait autre chose. Sans quoi, elle ne se serait pas arrêtée sur elle. Lena n’était pas le genre de femme à qui l’on se refusait, loin de là. Et si elle l’avait voulu, durant cette soirée, elle aurait pu avoir le numéro d’un bon nombre d’hommes et de femmes. Mais elle ne l’avait pas voulu. Elle la voulait, elle.

Et elle l’avait. Elle sentait son plaisir croître au fur et à mesure qu’elle s’appliquait à la précipiter au bord de l’orgasme. La torture qu’elle lui infligeait n’avait d’égal que son propre désir qu’elle tentait vainement de contrôler en serrant les cuisses.
Mais quand la journaliste gémit son prénom, Lena cessa de jouer de sa langue et se redressa. Elle attira le corps de la blonde contre le sien et captura ses lèvres avec passion. Les gémissements de la blonde devinrent les siens tandis que ses doigts se recourbaient pour accéder plus facilement au point sensible.

Et elle accéléra, serrant un peu plus la blonde qui était désormais assise et plaquée contre elle. Elle accéléra le rythme, ne retenant plus aucun de ses propres gémissements. Finalement, elle sentit la blonde se contracter autour de ses doigts avant que son coeur n’explose dans sa poitrine. Jamais elle n’avait ressenti un tel plaisir à l’idée d’avoir provoqué l’extase chez son ou sa partenaire.

Avec douceur, elle se retira de Kara et l’enserra dans ses bras. Ses lèvres frôlèrent délicatement les siennes tandis qu’elle-même reprenait son souffle.

Tu es magnifique Kara... Murmura-t-elle contre ses lèvres en souriant.

Force était de constater qu’elle le pensait. De toute évidence, cette femme avait une emprise sur elle. Elle n’avait aucune idée de sa nature mais s’imaginer aisément rester là, dans ses bras, caressant sa peau avec… tendresse.

AnonymousInvitéInvité
Kara n'avait jamais vécu telle expérience. Là, le souffle haletant, dans le creux du cou de Lena, elle se sentait sereine et heureuse. L'extase de son orgasme lui procurait un sentiment de légèreté, comme si elle flottait au-dessus du sol. Ses doigts se desserèrent  peu à peu autour des épaules de la brune et, les yeux brillants accompagnés d'un sourire béat, elle prit son visage dans ses mains et répondit tendrement à son baiser.

Elle ignora le flash de lumière qui passa devant ses paupières, tout comme elle ignora la voix qui lui disait qu’elle voudrait revoir la brune après cette nuit, celle qui lui chuchotait qu’elle voulait plus.

Elle resta là un moment, son front contre le sien pendant que les battements de son coeur reprenaient un rythme acceptable. Lena l’avait transportée au bord d’un précipice dont elle ignorait l’existence. Elle se sentait si bien contre sa peau qu’elle voyait ses résolutions s’effondrer, impuissante. Elle voulait l’aimer, même si ce n’était que pour ce soir. Cela ne devait être que pour ce soir.
Ses doigts effleurèrent sa peau tandis qu’ils survolaient sa joue pour descendre dans son cou, puis l’un d’eux s’enhardit, s’attardant sur son sternum jusqu’à suivre la vallée de ses seins. Au bout de sa course, sa main se referma autour de sa taille tandis que ses lèvres avaient repris vie. Tremblantes, elles suivirent le sillon de son geste et goûtèrent chaque centimètre de peau à peine exploré. De son autre main, elle entremêla ses doigts à ceux de Lena, sa bouche suivit le chemin inverse, parsemant son ventre et sa poitrine de baisers jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau se perdre dans son regard.
Kara déglutit difficilement, Dieu qu’elle était belle. Elle quitta la table sans pour autant quitter la chaleur de Lena et commença doucement à la faire reculer en direction de sa chambre.

Elle la poussa doucement sur le lit et profita qu’elle recule pour accrocher de son index la dernière pièce de sous-vêtement qui lui barrait la route avant de la suivre.

Kara se positionna sur elle, tremblante et reprit son exploration. Son bassin ancré sur le sien ravivait son désir, seulement… seulement la blonde ne savait plus. Lena s’offrait à elle, mais elle resta figée. Elle réalisa qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait. Le rouge lui monta aux joues. Elle s’allonga contre son amante, à la fois honteuse de son ignorance et désireuse de lui montrer à quel point elle la faisait chavirer.

“Lena… j-je n’ai jamais fait ça.” dit-elle tout en laissant une main caresser distraitement son flanc.

C’était un appel bien que les mots ne parviennent pas à sortir. Aide-moi. Elle ne connaissait de cette femme que son personnage public, pourtant à travers leur soirée, Lena l’avait laissée apercevoir un autre pan de sa personnalité. Elle espérait seulement ne pas la décevoir à nouveau.
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Docile et ravie de l’effet qu’elle avait pu faire à la blonde, Lena la suivit doucement jusqu’à sa chambre… Sa chambre. C’était un lieu véritablement intime. La posséder sur la table de son salon était une chose, mais être invitée à partager son lit en était une autre. La douceur de ses gestes, la moiteur de sa peau mêlée à la chaleur qu’elle dégageait ne faisait qu’attiser un peu plus le feu qui brûlait en elle. Mais la PDG était comme hypnotisée, incapable de penser à son propre plaisir tandis qu’elle admirait le corps qu’elle venait de découvrir quelques minutes auparavant. Dans la pénombre de la chambre à coucher, quelques rais de lumières filtraient à travers les volets. Oui, elle était magnifique.

Et quand la blonde se positionna sur elle, Lena sentit son coeur s’emballer. Elle la désirait plus que de raison et elle était prête à s’offrir à elle, sans condition. Sans pour autant en être à sa première expérience, c’était la première fois que la PDG ressentait un tel désir, une telle envie de partager sa nuit avec quiconque. C’en était grisant et effrayant à la fois. Parce que si ses principes s’étaient tous envolés au moment où elle avait posé pour la première fois ses lèvres contre celles de son employée, il n’en restait pas moins qu’elles se mettaient dans une position délicate.

Mais ses pensées furent chassées en sentant le bassin de la blonde contre le sien. A nouveau, une douce chaleur l’envahit jusqu’à ce que, finalement, elle ne puisse plus retenir un léger rire. Et à la fois, Lena était touchée par cette déclaration : Kara assumait pleinement son inexpérience mais également son désir de lui offrir ce qu’elle-même lui avait offert.
Alors, pour répondre à sa demande, la brune se redressa et captura ses lèvres. Elle fit tout d’abord en sorte de la mettre dans les meilleures conditions possibles, caressant sa peau de sa langue puis elle attrapa sa main avec douceur.

Tu n’as qu’à imaginer… ce que tu aimerais que moi je te fasse, murmura-t-elle dans son cou.

Ne tenant plus face à cette situation brûlante, elle guida la main de la blonde entre ses cuisses, étouffant un soupir en mordillant sa clavicule.

J-juste… l-là... Gémit-elle, perdant peu à peu le contrôle.

La pression qu’exerçait la blonde faisait exploser tous les sens de la brune. Elle sentait son parfum remplir ses poumons tandis que sa respiration devenait saccadée, erratique. Son bassin dansait au rythme des mouvements de la journaliste.
Elle savait qu’elle était d’ores et déjà perdue… S’imaginant aisément recommencer l’expérience de nombreuses fois. Et même sa conscience ne pouvait rien faire contre le plaisir qu’elle éprouvait ou plutôt… le bonheur. Parce qu’à cet instant précis, plus rien d’autre ne comptait que les doigts de Kara. Elle voulait qu’ils lui appartiennent… exclusivement.
Un nouveau gémissement s’échappa d’entre ses lèvres alors que la blonde se faisait plus entreprenante, accélérant le rythme. Elle veut ma mort…

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Tétanisée quand le rire de Lena résonna à ses oreilles, Kara serra la mâchoire. Il s’écoula de très longues secondes avant que la brune ne s’empare de ses lèvres. La journaliste ne répondit immédiatement au baiser, elle venait de déposer sa vulnérabilité entre les mains de la Luthor et savait pas quoi faire de cette réaction.  Est-ce qu’elle se moquait d’elle ? Mais le périple de leur soirée avait montré que Lena ne pensait pas forcément à mal, et plus sa bouche caressait sa peau, plus Kara oubliait pourquoi elle s’était arrêtée en premier lieu et mon dieu, cette femme est-elle réelle ?
A son murmure, elle du clore ses yeux lorsqu’un torrent d’images toutes plus folles les unes que les autres envahirent son esprit et firent sursauter ses hanches.
Mais ce n’était rien comparé à la chaleur qui explosa dans son bas-ventre quand la main de Lena guida tendrement la sienne. Elle ouvrit à nouveau les yeux, sentant son désir monter en flèche alors qu’elle touchait enfin celui de Lena. Elle s’arrêta un instant, puis quand elle sentit le gémissement de la brune vibrer contre sa peau, Kara lâcha un soupir qu’elle ignorait retenir. Elle observa attentivement ses réactions face à ses mouvements incertains, puis elle gagna peu à peu en assurance quand elle la sentit tressaillir.
Elle était transcendée par sa compagne, les soubresauts de son bassin contre le sien n’arrangeait rien, elle ressentait chaque mouvement, chaque tremblement de son corps contre ses doigts.
Alors elle dégagea ses cheveux de son visage et attrapa à nouveau passionnément ses lèvres dans gémissement la faisant par la même basculer sur le lit.

La respiration de Lena s’accélera sous les baisers brûlants que Kara déposait sur tout son corps. Elle s’attarda sur sa poitrine et sourit quand elle arracha un nouveau soupir à sa compagne avant de continuer sa course le long de son flanc, toujours plus bas…
La jeune journaliste comprenait maintenant la fièvre qui avait animé Lena quelques instants plus tôt. L’émotion ressentie lorsque l’on était la source du plaisir de quelqu’un. Kara découvrait une nouvelle part d’elle-même, beaucoup plus sauvage, plus intime. Lena la rendait folle et elle voulait elle aussi la sentir, la goûter, ne faire plus qu’une avec cette femme.
Elle quitta son intimité un moment, geste qui lui valu un grognement désapprobateur qui se transforma aussitôt en râle dès que ses ongles remontèrent le long de l’intérieur des jambes de Lena. Bien qu’impatiente de découvrir le trésor qu’elles gardaient, elle les écarta doucement avant de reprendre ses caresses. Puis n’y tenant plus, elle posa enfin sa bouche sur elle, gémissant à l’unisson lorsque sa langue découvrit le goût de sa compagne.

Confortée dans ses gestes, elle alternait ses assauts devant la respiration erratique de Lena. Puis n’y tenant plus, elle entra en elle avec douceur, et là, dans sa chaleur, Kara décréta que c’était la plus belle sensation qu’elle ai eu jusqu’à présent.

Elle observait Lena danser sur ses doigts avec émerveillement, complètement éprise de ses va et vient, elle la possédait, elle était aux commandes de son plaisir et Kara s’abandonnait aux sentiments que cela lui procurait.

“Lena…” souffla-t-elle, hypnotisée par le mouvement de ses hanches.

La journaliste accéléra le rythme, sentant ses propres jambes trembler de plaisir tandis que sa respiration essayait de calquer celle de la brune sans qu’elle s’en rende vraiment compte.

Sentant les soubresauts de Lena devenir de plus en plus fréquents, Kara ralentit et entreprit de faire baisser la tension sous une nouvelle pluie de baisers.
Lena LuthorWHATEVERLena Luthor
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Qu’elle en ait eu envie ou pas, il était impossible pour Lena de prendre le dessus sur ce qui était en train de se passer. Les caresses de Kara Danvers étaient tout simplement divines. Dans un premier temps, c’était avec timidité qu’elle la faisait vibrer… Mais très rapidement, la PDG ressentit la différence alors que ses gestes se faisaient plus sûrs, plus intenses.
La respiration de Lena s'accélèra. Elle tentait vainement de contrôler ses réactions mais quand le corps de Kara se détacha du sien pour partir à la découverte de son intimité, il n’était plus possible pour elle de se contenir. Haletante, les mouvements de son bassin suivirent les coups de langue qui lui étaient administrés avec passion. Et comme si la blonde lisait dans ses pensées, ses doigts entrèrent en elle avec une douceur qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. C’était nouveau, délicieusement bon. Jamais elle n’avait pensé ressentir un tel plaisir, avec quiconque. C’était comme si Kara prenait en compte chacune de ses réactions pour décupler l’intensité de ses sensations. Comme si elles ne faisaient qu’une.

Les mouvements de la blonde devinrent plus assurés, plus intenses. Elle allait toujours plus vite, plus fort, arrachant de longs gémissements à la brune. Elle put sentir le moment précis où la chaleur envahit tout son corps, alors qu’elle se contractait autour des doigts de la reporter.

Kara ! Gémit-elle finalement, incapable d’étouffer sa délivrance dans l’oreiller de la blonde.

Tout son corps s’était cambré sans qu’elle ne puisse rien y faire. L’orgasme s’était emparée d’elle avec fulgurance. Incapable de bouger pendant quelques seconde, elle savourait ses tremblements incontrôlables tandis que son corps se détendait. La journaliste remonta avec délicatesse et Lena l’attira dans ses bras, capturant ses lèvres en un nouveau gémissement.

Tu es parfaite… Absolument parfaite, murmura la brune contre ses lèvres.

Elle n’arrivait pas à réaliser, se demandant comment elle pourrait désormais se passer de cette fusion entre elles. Et elle avait beau se dire que ce n’était que purement physique, elle en voulait plus. La revoir, la toucher et la sentir à nouveau… Mais son rythme de vie était compliqué, elle en avait conscience. A cela s’ajoutait le fait qu’elle était son employée. Le conflit d’intérêt était très mauvais pour la réputation.

Pour l’heure, elle devrait se contenter de profiter de se retrouver contre son corps, dans ses bras. Elle savourait la douceur de ses gestes et de son côté, parsemait sa peau de doux baisers.
Puis, au bout de quelques minutes à se relaxer, Lena se redressa à contre-coeur, le réveil de la blonde affichant une heure tardive.

Je pense que… Qu’il est préférable que je te laisse te reposer ? Mon chauffeur peut être là d’ici une vingtaine de minutes.

Elle ne voulait pas s’imposer, n’étant pas chez elle. Néanmoins, elle n’avait pas envie de partir comme une voleuse non plus. Instant gênant, pensa-t-elle, réalisant que cela pouvait être mal interprété.

J’aimerais… Eh bien… Pouvoir te revoir ? Enfin, si tu en as envie bien sûr ?

Elle se sentait véritablement pathétique. Elle n’avait pas l’habitude d’être aussi fragile, face à quiconque. Elle contrôlait toujours tout, c’était sa façon de vivre, d’être, dans la vie de tous les jours comme dans son travail. Seulement là, elle avait la sensation d’avoir été jetée dans le vide, sans filet de sécurité.

AnonymousInvitéInvité
Lena calée au creux de ses bras, Kara revivait les minutes qui venaient de s’écouler en boucle. La brune qui se cambre sous ses caresses, ses gémissements, sa façon d’appeler son nom au summum de l’extase… pour enfin la découvrir haletante, exténuée par le plaisir qui venait d’exploser en elle... Kara n’avait rien vu de plus beau.
Elle passait distraitement ses doigts dans ses cheveux ébène pendant qu’elle réalisait peu à peu la situation dans laquelle elle se trouvait.

Lena Luthor, sa patronne, gisait là, contre elle, la tête posée sur son épaule après une nuit que Kara n’était pas prête d’oublier. Elle ferma les yeux. Elle devait oublier.
Elle menaçait à elle seule tout ce qu’elle avait mit des années à construire. Son parcours sans faute au sein de CatCo, sa carrière qui s’annonçait prometteuse, le regard de sa famille si elle apprenait qu’elle avait couché avec une Luthor. Non, elle devait oublier.
Mais Lena se montrait si tendre avec elle… Non. Elle ne connaissait pas cette femme, et si elle tenait à sa vie tranquille, il ne fallait pas qu’elle cherche à le faire… aussi attirée soit-elle.

Perdue dans son débat intérieur, elle sursauta légèrement lorsque la brune se redressa.
Un trait de lumière éclairait sa peau dans la pénombre de la pièce et caresser ce dos nu démangeait Kara, mais elle se redressa à son tour quand Lena annonça son départ.
La journaliste se mordit la lèvre inférieure, tiraillée entre son envie de la garder auprès d’elle et le désir de tirer un trait sur cette soirée folle.

Tout serait tellement plus simple si Lena n’était pas… contre son meilleur jugement, elle céda à la tentation. Juste pour cette nuit.

“Ne dérange pas Richard.” dit-elle doucement en dégageant ses cheveux de son visage. “Et puis je crois que tu as besoin de dormir aussi.”

Elle déposa un baiser sur son épaule puis s’allongea à nouveau en attirant la brune à elle.
A nouveau le silence envahit la chambre. La respiration régulière de Lena berçait doucement Kara. Elle entendit à peine la voix de la brune s’élever dans la pièce, elle sourit sans avoir la force de répondre avant que le sommeil ne l’emporte.


Kara ouvrit les yeux mais les referma aussitôt, éblouie par les rayons du soleil baignant sa chambre. Elle se débatit hors de ses draps pour découvrir son lit… vide. Cela lui mit un coup de fouet qui termina de la réveiller. Est-ce qu’elle avait rêvé ? Elle enroula rapidement ses draps autour d’elle et manqua de trébucher en déboulant dans la pièce principale.
Lena n’était nulle part. Ses affaires… disparues.
Kara poussa un profond soupir, soulagée qu’elle n’ai pas à vivre de séparation gênante et pourtant.... Elle remarque alors sa robe de soirée soigneusement pliée sur sa table et dessus une note.
La blonde s’en empara tremblante, et y découvrit un numéro de téléphone. Probablement celui de Lena. Elle était à nouveau partagée entre cette envie de la revoir et tout ce que cela impliquait. Elle se rongea l’ongle du pouce pendant quelques secondes avant de contourner le comptoir de sa cuisine à grandes enjambées. Elle le regarda encore une fois, puis d’un geste vif jeta le bout de papier à la poubelle.

[Terminé]
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