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Quiétude sous un pin || Ft. Tony Stark
AnonymousInvitéInvité
Pour une fois, je n'étais pas habillée comme une femme d'affaire. A vrai dire, cela faisait plusieurs mois que je ne me présentais plus au siège de la Stark Industries. D'une part parce que cet endroit me rappelait que cet idiot était mort -ma gorge se noua en un sanglot silencieux- et d'une autre part parce que... je souris légèrement en caressant mon ventre arrondi. C'était la seule chose qu'il m'avait laissé, la seule chose encore visible de notre amour, même si cette bague à mon doigt me rappelait cette désastreuse demande en mariage. Je soupire légèrement, essuyant une larme fugitive.
Mon idiot de barbu était mort, il était mort parce qu'il avait voulu jouer les héros, encore une fois. Je souris de plus belle, mon regard posé sur cet horizon invisible, dissimulé derrière une rangée d'arbres. La soleil venait doucement caresser ma peau. Assez étrangement, le temps était clément en ce mois de février. Assez clément pour que je puisse sortir sans trop me couvrir.

Telle une enfant, je jouais avec la neige, assise sur ce banc dans ce parc isolé de tout. Pour une fois, j'étais seule, seule avec moi même, seule avec mes pensées. Je n'étais pas entourée d'une dizaine de personnes cherchant à tout prix à m'extorquer quelques informations sur mon défunt fiancé. Pour une fois, je n'étais plus la PDG de la Stark Industries, pour une fois, j'étais Pepper, juste Pepper, une future mère.
Des volutes de fumée s'élevaient dans l'air au rythme de ma respiration, de nos respirations. Je respirais pour deux désormais. Mon regard se pose à nouveau sur mon ventre arrondi. Petit bout d'chou à venir, tu ne connaitra jamais ton père parce que celui-ci à décidé d'aller sauver le monde. Comment pouvais-je réellement lui en vouloir ? Enfin... si, je lui en voulais, beaucoup même.... Je ne savais plus. Mes pensées étaient désordonnées, confuses, plus encore alors que j'arrivais à terme.

Nouveau soupire, libérant un volute de fumée qui s'envola dans le froid glacial de l'hiver. Je me lève de ce banc, ennuyée par les pensées qui m'envahissent. J'ai besoin de marcher un peu, au calme. Et je suis contente d'avoir trouvé ce parc isolé où je ne croise presque personne. J'ai l'habitude de l'agitation de la ville, mais aujourd'hui, j'avais besoin de calme, d'un vrai calme, pas celui procuré par quatre murs insonorisés. alors je déambule dans ces allées désertes, me dandinant comme un canard. Après tout, je ne peux pas faire autrement.
Ce satané sourire ne quitte pas mon visage rougit par le froid. Il est là parce que je nie tout ce que je sais, parce que je nie sa mort même si mon deuil est fait. J'espère encore qu'il va surgir de nulle par et me regarder avec ce sourire narquois que j'aime tant, et qui est plus énervant qu'autre chose. Mais non, je suis seule, seule à marcher dans ce parc. Il ne surgira pas de nulle part, il n'est pas caché derrière un arbre à m'attendre pour m'effrayer. Je ne l'entendrais plus arriver avec ses grands panards et sa grande gueule adorable.

Je m'arrête un instant, près d'un arbre, un conifère. Je prends appuis sur son tronc, légèrement essoufflée. C'est normal, je suis enceinte de neufs mois. Ce n'est plus seulement mon propre poids que je porte, mais également celui de mon petit bout, chaque jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il est temps que tu sortes prendre l'air, mon grand, ou ma grande. Après tout, je ne sais pas si tu es une fille ou un garçon. Je ris, toute seule, sans comprendre d'où vient mon hilarité. Être enceinte, ça vous rend un peu folle sur les bords.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
IRON MAN
Anthony Stark
ÂGE RÉEL : 31
MESSAGES : 2626
ANNIVERSAIRE : 23/07/1992
INSCRIPTION : 22/05/2018
QUARTIER RÉSIDENTIEL : Dans un manoir à l'extérieur de Montréal
EMPLOI : PDG de la Stark Industries
Montréal… Pourquoi il avait choisi Montréal ? Il aurait pu aller à Vancouver ou à Calgary… Ça aurait été aussi bien, mais sans les désavantages de la neige et du froid. Surtout de la neige. Cette petite merde blanche compliquait tout lorsqu’on vivait sous terre dans un bunker. L’américain frottait rapidement ses mains ensemble avec espoir de les réchauffer. Ça faisait quelques heures qu’il était dehors afin de faire des courses pour sa survie. C’était une question de temps, Tony gardait confiance que bientôt tout serait terminé et qu’il pourrait regagner le confort de sa maison. Grant avait été arrêté par le SHIELD, il n’était plus une menace pour Pepper. Et cette pensée suffisait à lui redonner le sourire. Elle lui manquait tellement. Elle lui manquait depuis le début de cette mésaventure, mais encore plus depuis qu’il avait décidé d’arrêter de la suivre. Étrangement, ça lui faisait moins mal comme ça. Elle lui manquait, c’était un fait, mais il ne souffrait plus de l’avoir loin de lui sans pouvoir la toucher ou lui parler… C’était la peur de revoir Hydra remettre la main sur sa douce qui le tétanisait à ce point. Stark avait une seule peur. Perdre la femme qu’il aimait. C’était LA chose qui le faisait paniquer. Cette crainte, il l’avait depuis l’attaque de New York où il avait découvert qu’il n’était pas assez fort pour les menaces extérieures. Cette découverte avait été un choc énorme pour lui. Mais c’était une question de semaines. Il le sentait. Il allait mettre fin au règne d’Hydra et éloigner toutes menaces de lui et de sa douce.

« Oh non pas encore… » cracha-t-il en frappant sur le lecteur optique qui ne s’allumait pas. Ce dernier se trouvait dans un arbre et lui servait à ouvrir l’entrée de son bunker. Le brun posa ses sacs dans la neige et se frappa plus fermement sur le lecteur. « Je hais l’hiver. » grogna-t-il. Le système avait bien fonctionné une partie de la période hivernale, mais lors de la dernière tempête, un horrible mélange de pluie et de neige s’était infiltré dans la console et avait abimé considérablement les circuits. Tony aurait dû prendre du temps pour le réparer. C’était la deuxième fois qu’il se trouvait coincé dehors, car la porte ne s’ouvrait pas. Sauf que la dernière fois, il avait des outils avec lui, là, ce n’était pas avec une carotte qu’il pourrait ouvrir son système. Bon. Il allait devoir faire un long détour dans le froid pour aller acheter un tournevis. Tony soupira. Lui qui avait si hâte de se réchauffer. Il détestait l’hiver. Alors qu’il avait tourné les talons pour prendre la direction de la quincaillerie, il aperçut une femme au loin. Cette femme serait peut-être son moyen d’éviter le détour de plus d’une heure ? Une femme avait toujours une pince à cheveux, non ? D’un pas décidé, il avança vers elle, mais il s’arrêta. Son cœur avait commencé à battre très rapidement dans sa poitrine… Cette silhouette… Ces cheveux… Ce manteau… C’est lui qui lui avait offert pour se faire pardonner une énième bêtise. Pepper ? Ici ? … Et pourtant un simple coup d’œil à sa montre aurait pu lui confirmer qu’elle était bien là. Il n’avait pas eu l’occasion de lui retirer la puce étant donné qu’il était mort avant. Qu’est-ce qu’il faisait ? Il reculait sans bruit et allait se cacher plus loin ? Il en profitait pour aller la voir et s’expliquer ? Ça faisait si longtemps qu’il était disparu… Allait-elle encore vouloir de lui ? … Allait-elle comprendre qu’il avait tout simplement eu peur pour elle et qu’il voulait profiter de l’effet de surprise de sa mort pour détruire l’ennemi ? Son cœur battait de plus en plus fort – si c’était vraiment possible – tandis qu’il sentait doucement la panique monter en lui. « P-Pepper ? » Tant pis. Il voulait la voir. Il voulait voir son visage et surtout la prendre dans ses bras. Elle ne pouvait pas lui en vouloir tant que ça, n’est-ce pas ?
AnonymousInvitéInvité
Mon regard se perdait dans le vide, explorant des contrées invisibles aux yeux de tous. J'étais encore appuyée contre cet arbre, perdue à nouveau dans mes pensées, une main sur mon ventre arrondi. Même a travers l'épais tissus de ma veste, je pouvait sentir que ce petit bout bougeait avec frénésie et ardeur. Cela me fit sourire, encore. Il allait être vigoureux et intelligent, comme son père, je l'espérais. Je me redresse en soufflant un grand coup. Cela devenait de plus en plus difficile de le porter, surtout dans ces conditions là. Le froid et la neige ne m'aidaient pas mais j'étais heureuse d'être là, tranquille. De toute façon, s'il y avait un problème, j'avais de quoi alerter au moins la moitié de la ville. Je ris doucement en pensant à mon téléphone qui se trouvait dans ma poche.

J'inspire un grand coup, laissant l'air frais emplir mes poumons. Le froid de l'hiver me réchauffait étrangement. Et j'aimais sentir qu'il m'enlaçait, qu'il me soutenait. Je souriais toujours, étrangement calme et heureuse ici, comme s'il n'était pas loin. Tous les romantiques vous diront qu'il est là, au creux de votre coeur, certes, mais plus jamais je ne pourrais l'étreindre dans mes bras ou bien nicher mon visage au creux de son cou. Il me manquait, terriblement et je ne sais pas comment j'avais pu passer autant de temps sans lui. Peut-être grâce à cet enfant que je portais en moi. Quelque part, il m'a sauvé la vie. Je suis loin d'être suicidaire ou même dépressive mais... j'ai du mal à tourner la page.

Je relève soudainement la tête, attirée par un bruit de pas, faisant craquer la neige. C'était con mais j'espérait que ce soit lui. Que neni, c'était simplement un inconnu qui se promenait. Je soupire, déçue et blessée. Ma naïveté me tuera, je le sais. Je souris de plus belle sans contenir les larmes cette fois. D'une main distraite, je fais des ronds sur mon ventre, espérant apaiser le petit monstre qui bougeait à m'en faire mal. Il est mort, réellement mort. Pourtant, au fond de moi, je refusais de le croire. Cet idiot n'a pas le droit de m'abandonner comme ça. Il peut partir, mais il ne peut pas m'abandonner, je ne le permettrais pas... Je renifle un coup, puis deux, avant d'essuyer les larmes sur son visage. Ah, les hormones, de sacrées petites pestes. J'avais l'impression d'être lunatique, à changer d'humeur aussi vite.

Un autre bruit me fit me retourner. Ce parc n'était pas aussi désert que ça finalement. Encore un inconnu mais qui cette fois s'approche de moi. Peut-être qu'il avait besoin d'aide. J'entame un pas avant de stopper net. Mon coeur se met à battre la chamade. Moi qui avait espérer si fort durant tous ces mois, je n'arrivais pas à croire ce que voyaient mes yeux. Par ailleurs, je les frotte, comme pour me réveiller. Mais rien à faire, il demeure là. Deux émotions contradictoires montent en moi, la joie de le retrouver et une colère profonde. "To...ny ?" est la seule chose que j'arrive à exprimer tant ma surprise est grande. Enfoiré, ai-je envie d'ajouter mais mes lèvres restent closes. Soudain, un coup de pied du monstre dans mon ventre m'arrache un petit cri de douleur. Je m'appuis à l'arbre, essoufflée. Et bien, tel père tel... fils ? fille ? Toujours le chic pour se rappeler à moi au mauvais moment.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
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EMPLOI : PDG de la Stark Industries
Ça faisait des mois que l’une des seules personnes avec qui il avait un contact c’était un robot et encore… Tony ne le gardait pas enfermé, donc Connor n’était pas toujours avec lui le ramenant parfois à sa cruelle solitude. Il y avait eu Bucky quelques fois aussi… Mais c’était particulier ? Chaque mort le ramenait à Bucky. Dès que la vie s’échappait de son corps pour y revenir quelques minutes plus tard, Bucky était là pour le sortir du St-Laurent. Bucky l’avait même tué à un moment… « Au nom de la science » avait osé dire Tony qui avait seulement voulu tester une théorie folle. Celle de l’immortalité. Tony avait vu Steve. Une fois. Les deux hommes avaient beaucoup discuté avant que Tony ne se retrouve seul dans son bunker. L’idée de retourner vers Pepper l’histoire d’une nuit, de quelques heures lui avait traversé la tête à tous les jours. À plusieurs reprises, il avait figé devant leur villa ne pouvant se résoudre à y entrer. La peur. La peur qu’on sache qu’il était en vie et qu’Hydra tente une nouvelle fois de s’en prendre à Tony via Pepper. Il cauchemardait encore sur sa première mort. Il revoyait souvent cet immeuble en construction où Pepper avait été retenue prisonnière sur une chaise de torture. Il entendait à nouveau ses cris lorsque les décharges électriques traversaient le corps de sa douce, mais surtout… Il entendait la souffrance dans sa voix quand la balle avait soudainement atteint le cœur de Tony. Il était mort devant elle… Et elle n’avait rien pu faire, car Tony avait accordé ses derniers mots à Friday, son intelligence artificielle qui avait pris le contrôle de l’armure pour éloigner au maximum la femme qu’il aimait de l’horrible monstre qui avait tenté de l’abattre. Tony ne lui avait pas dit qu’il l’aimait avant de mourir. C’était son regret. Il l’aimait et il aurait voulu lui dire une dernière fois avant que la vie ne les sépare aussi longtemps.

Tony était partagé. Entre la joie, la honte et toujours cette même peur qui ne lâchait pas et qu’il le quitterait uniquement lorsqu’Hydra serait disparu. Mais il n’avait pas pu se résoudre à s’éloigner… Pas cette fois. Il rêvait de ce moment depuis trop longtemps. Il avait prononcé son prénom, ou plutôt le surnom qu’il lui avait donné à l’époque à cause de ses nombreuses tâches de rousseur. Son attention attirée, la blonde se retourna vers lui et Anthony soupira de soulagement. C’était bien elle et toujours aussi belle malgré ses joues rougies par le froid. L’homme avança d’un pas, mais il se stoppa. Ses yeux avaient finalement lâché son regard pour se poser sur… Non… Ce n’était pas possible… Au même moment, Pepper poussa un léger cri de douleur avant de prendre appui sur l’arbre. Le génie était figé. Il y avait des tonnes de questions qui germaient dans son esprit, mais il était bloqué. Clignant plusieurs fois des yeux, il sentait à nouveau la panique prendre possession de lui alors qu’il réalisait tout ce que cette nouvelle impliquait. Hydra aurait une nouvelle façon de l’atteindre… Que ce bébé soit de lui ou non, Anthony allait chercher à le protéger… « Je… Je te dois des excuses… » finit-il par murmurer en reprenant son avancée vers elle. Une fois à sa hauteur, il leva une main, mais suspendit son mouvement à quelques centimètres du ventre de cette dernière. Il releva un regard larmoyant vers Pepper tandis que sa gorge s’était nouée sous l’émotion. Tony se laissa tomber à genoux devant la blonde et posa ses mains sur le côté de son ventre avant de déposer son front contre le ventre arrondi de cette dernière. Immédiatement, le froid lui transperça les genoux, mais il s’en fichait. Il avait fermé les yeux afin de profiter de cette proximité avec sa femme, mais également avec sa progéniture. Au fond de lui, il sentait qu’il était le père de cet enfant à venir.
AnonymousInvitéInvité
Je reste sans voix, immobile, la bouche sûrement grande ouverte. Que fait-il ici ? Pourquoi n'est-il pas mort ? Et je pense : encore une ruse de sa part. Je suis si heureuse mais en même temps si énervée. Il m'a abandonnée durant des mois, sans nouvelles ni même un signe et le voilà qui reparait sans explications. Je ne bouge pas, tiraillée entre l'envie de fondre dans ses bras et l'envie de lui coller une gifle monumentale. Alors je reste là, les bras ballants le long du corps, sans savoir réellement quoi faire.
Il s'approche, lui aussi semble étonné de me voir ici. Ce qui m'énerve encore plus en fait. Joue-t-il la comédie ou pas ? Car aux dernières nouvelles, je suis toujours pucée comme un chien ! donc oui, il aurait dû savoir que j'étais là, c'était même sûr, il le savait. Il jouait la comédie, comme à chaque fois.

Je retiens une larme, puis deux. Je ne dois pas flancher, pas maintenant. J'ai si mal, ma gorge se serre alors qu'il approche plus encore. Ne stoppe pas ton mouvement, je veux sentir ta main calleuse sur ma joue, je veux sentir tes lèvres sur les miennes, je veux me retrouver à nouveau dans ces bras aux apparences frêles mais en réalité puissants. Tu es un monstre, un monstre de m'avoir ainsi bernée. Pourquoi ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Pourquoi me caches-tu toujours des choses. C'est ainsi que tu veux paraitre aux yeux de ton enfant à naitre ? Comme un menteur ?
Non, ne me regarde pas avec ces yeux là... Je détourne un instant le regard, trop faible pour soutenir celui de mon fiancé. Du coin de l'oeil je le vois qui tombe à genoux puis je sens ses mains sur mon ventre arrondi. J'ai envie de le frapper, de lui hurler dessus. Mais je suis si heureuse, si heureuse de le savoir en vie.

Je pose une main tremblante sur l'arrière de son crâne, jouant avec ses cheveux, puis je tente de me baisser du mieux que je peux pour venir l'étreindre. Finalement, je pose mon front au sommet de sa tête, raffermissant ma prise sur lui. Il était devenu ma bouée de sauvetage et je ne souhaitais plus le lâcher. J'avais peur qu'il ne soit au final qu'une illusion de mon esprit blessé. Mes larmes s'échappèrent, dévalant mes joues avec abondance. Je l'aimais, je l'aimais tant. Et j'avais eu si mal lorsqu'il avait fallu que j'envisage ma vie, mon monde, sans lui.
Le petit monstre dans mon ventre choisit ce moment pour se rappeler à moi. Sous la douleur de ses coups, je m'accrochais à Tony avec encore plus de désespoir. Ne t'en vas pas, voulus-je dire, mais rien ne sorti d'entre mes lèvres si ce ne sont des sanglots étouffés. Tu es un idiot mais je suis si heureuse de te retrouver.

Cette position accroupie m'étais difficile à tenir, pourtant, je refusais de le lâcher même si tout mon corps hurlait sous la douleur. "C'est vraiment toi ? Tu es vraiment là ?" finis-je par dire entre deux sanglots.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
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La présence de Pepper ici allait changer beaucoup de chose. Ce qui avait aidé Tony à tenir tout ce temps c’est qu’elle se trouvait loin de lui… Mais lorsqu’il l’avait aperçu à quelques mètres, il n’avait pas pu se résoudre à s’éloigner, il avait balayé le danger du revers de la main. Ensuite il avait aperçu son ventre arrondi et il avait réalisé que sa place était aux côtés de sa fiancée, que sa place avait toujours été à ses côtés. Il n’aurait pas dû laisser la peur l’envahir de cette manière, il aurait dû se battre comme il l’avait toujours fait. Il se sentait faible, il se sentait lâche… Lentement, il avançait vers elle. Les mots lui manquaient. Tout aurait été plus simple si Pepper lui avait simplement hurlé dessus… Ce qu’elle ne fit pas. Elle était complètement figée. Le choc devait être énorme pour elle. Elle apprenait que Tony Stark était en vie depuis plus de 7 mois… Et lui apprenait que sa douce attendait un enfant. Leur enfant.

Dans la neige, Tony ne lâchait pas le ventre de Pepper sur lequel son front était posé. Une larme unique roula sur sa joue. Il allait être papa. C’était merveilleux, mais à la fois tellement stressant. Mais pour le moment, Tony ne voulait pas penser à la peur d’échouer… Il voulait seulement profiter de cette étreinte. Il ne put retenir un léger sourire en sentant les doigts de Pepper se perdre dans ses cheveux. Cette dernière finit par se pencher afin de l’entourer de ses bras et Tony resta immobile de longues minutes pouvant sentir l’enfant se mouvoir. « Je suis là…» souffla-t-il en détachant son visage du ventre pour le relever vers Pepper. Finalement, l’homme se redressa et il entoura le visage de sa douce entre ses mains congelées. De ses pouces, il retira les larmes qui avaient pris place sur son magnifique visage avant d’approcher lentement le sien jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les siennes. C’est avec une douceur et une tendresse rare que le brun l’embrassa de longues secondes. « C’est fini… » murmura-t-il en détachant à peine ses lèvres de celles de Pepper. Tony ne savait pas exactement ce qui était terminé, Hydra courrait toujours, mais il avait soudainement envie de laisser ce problème à quelqu’un d’autre. Une partie de lui avait envie de se débarrasser définitivement de l’armure et de se vêtir du rôle de père, mais également de celui de mari. Ça faisait longtemps qu’il aurait dû le faire, ça faisait longtemps que Pepper lui demandait. Cette balle qui lui avait traversé le cœur avait tout changé. Délicatement, Tony attrapa la main de la blondinette et la posa au niveau de son cœur afin qu’elle puisse sentir l’énorme cicatrice qui s’était formée sur son corps quelques heures seulement après sa mort. Les traces de cette horrible journée qui avait tout changé… Mais un nouveau bonheur les attendait. « C’est un petit garçon hen ? » demanda-t-il finalement d’une voix presque enfantine en regardant à nouveau le ventre de sa fiancée. « La grossesse te va bien. Très bien. » Elle était magnifique… Elle avait un éclat dans les yeux qu’elle n’avait pas avant.
AnonymousInvitéInvité
Ces lèvres... Je les avais attendues si longtemps sans jamais espérer retrouver leur chaleur. Et voilà qu'elles rencontraient de nouveau les miennes. Il essuya les larmes qui coulaient sur mon visage mais je ne pouvais m'arrêter de pleurer. Ces larmes étaient faites de joie, de colère mais aussi de tristesse. Je n'arrivais pas à croire ce que me disaient mes yeux. C'était trop beau pour être vrai, vraiment trop beau. J'allais me réveiller...
Pourtant non, la morsure du froid et le contact chaud de sa peau sur la mienne me rappelait qu'il était bien là, que je ne rêvais pas. Quel crétin, quel abruti ! J'avais cru à sa mort, j'avais eu si mal, j'avais même pensé à aller trouver les bras d'un autre pour me consoler de sa disparition. Quel monstre de ne m'avoir rien dit... Mais à cet instant, je ne pouvais pas prononcer un seul mot, seuls mes gestes parlaient et je le serrais dans mes bras, autant que mon gros ventre me le permettait. J'avais besoin de lui, plus que tout.

Il brisa mon étreinte avec une facilité déconcertante et attrapa délicatement ma main, la posant sur son coeur, du moins, là où il devrait se trouver. Je laisse mes doigts jouer sur les irrégularités de sa peau à travers le pull. Je devine une cicatrice, énorme, horrible, affreuse, profonde. Mon regard reste de marbre bien que mes lèvres tremblent devant l'horrible vérité. Je navigue entre son visage et ma main toujours posée sur son torse, écoutant à peine ce qu'il me dit par la suite avec un semblant de gaieté. Stupide, il est stupide et inconscient. Comment peut-il me parler de ça alors que j'ai sous mes doigts la preuve qu'il à dû souffrir horriblement ?

Je relève la tête et inspire profondément, me remettant du mieux que je peux de mes émotions. Et c'est presque par réflexe que je lui colle une claque violente, assez pour laisser une trace rouge sur ce joli minois. Déjà rougi par le froid, mon visage s'empourpre plus encore et la colère, que j'avais enfouie jusqu'à présent, éclate.
"Pourquoi ne m'as-tu rien dit pendant sept mois ?! Putain ! Je t'ai cru mort pendant sept mois ! Tu m'a laissé en deuil et enceinte de toi pendant sept putain de mois ! Tu as intérêt à avoir une sacrée explication, Anthony Stark, sinon je ne réponds plus de moi !" Sur ces mots violents, je lui montre la bague de fiançailles que je porte à mon doigt. Cette bague qui m'avait réchauffé le coeur tout comme elle m'avait blessée.

Au même instant, le petit être dans mon ventre se manifeste de nouveau, laissant mon visage se tordre de douleur. Toujours là quand il faut pas lui, tu vois pas que papa et maman discutent ? Je pose une main sur mon ventre arrondi, haletant légèrement. Nouvelle douleur. Tu choisis vraiment pas bien ton jour toi. Je relève la tête vers Tony, posant sur lui un regard acéré : "on reparle de tout ça plus tard," je fais une pause avant de poursuivre : "j'ai une urgence à régler avant." Et alliant les mots aux gestes, je commence à marcher en direction de la sortie du parc, repliée sur moi même pour essayer de calmer la douleur. J'ai malheureusement une certaine fierté qui m'empêche parfois de faire les bons choix comme... demander de l'aide ?
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
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Tony put sentir les bras de Pepper l’entourer du mieux qu’elle pouvait et il poussa un profond soupir de soulagement. Tout ceci lui avait manqué. Pepper lui avait manqué plus que tout et il regrettait tellement tout ce qu’Hydra l’avait poussé à faire. Il allait se venger sur Grant. Cette fois-ci, il allait mieux s’y prendre. Il allait planifier au minimum son attaque afin de faire payer à Grant de l’avoir séparé de Pepper, mais surtout d’avoir essayé de tuer Pepper en premier lieu. Tony allait lui faire payer de ne pas avoir été présent pour vivre les rages de cornichons de sa fiancée. De n’avoir pas vu sa version miniature grandir semaine après semaine dans le corps de Pepper… De ne pas avoir parlé au ventre pendant les heures et surtout de ne pas l’avoir initié à ACDC… Mais il sera là pour l’accouchement. Il allait tenir la main de la femme qu’il aimait, il allait entendre les premiers cris de son enfant et vivre ses premières crises de boire la nuit. Il serait là.

Les mains de Pepper glissaient doucement sur sa cicatrice, sur ce qui avait causé leur séparation… Une unique balle. Devant les yeux d’une Pepper complètement impuissante. Il avait perdu conscience sur le coup… Il n’avait pas senti grand-chose. La mort était venue le chercher rapidement. Et grâce à une force naturelle qu’il ne pourrait pas expliquer, il s’était réveillé plusieurs heures plus tard dans le canapé-lit de Bucky… Qui l’avait trouvé nu dans le fleuve. Le soldat de l’hiver n’avait pas été en mesure de lui expliquer ce qui s’était passé alors que la cicatrice était déjà présente. Comme si la balle l’avait traversé plusieurs années avant. Tant de mystère… Finalement, la main de Pepper s’abattit avec force sur sa joue lui faisait tourner vivement la tête. Tony porta lentement ses doigts à sa joue endolorie et ouvrit plusieurs voir la bouche afin d’essayer de chasser la douleur. Tony ne dit rien. C’était mérité, mais la surprise était présente sur son visage tandis qu’il fixait sa fiancée d’un regard à la limite d’un jeune enfant perdu. Et lorsqu’elle se mit à lui hurler dessus, Tony ne put retenir un léger sourire de prendre place sur ses lèvres. C’était bête, mais même ça lui avait manqué. Elle était dans une colère monstre et lui, il était là, à sourire bêtement, le regard brillant, car il se faisait disputer par sa fiancée après 7 mois. 7 mois qu’il souhaitait l’entendre lui hurler dessus peu importe la raison. Habituellement, il l’aurait coupé, il aurait cherché à parler plus fort qu’elle, à faire valoir son point, à lui donner son excuse… Mais pas aujourd’hui. Il voulait juste l’entendre. Pepper était le centre de son univers depuis longtemps, même lorsqu’elle devenait complètement rouge à lui crier dessus. Son regard se posa sur la bague qu’elle lui montrait. Elle l’avait gardé. Même après tout ce temps, elle se considérait toujours comme sa fiancée.

Mais la suite des choses prit l’ingénieur de court. Pepper lui dit qu’ils allaient remettre cette discussion à plus tard, qu’elle avait autre chose à régler. Comment…? Y avait-il réellement plus important que lui ? Son égo en prenait un coup tandis que la blonde s’éloignait de lui sans se retourner. Pendant un moment, Anthony resta planter là, la bouche légèrement entrouverte alors qu’il ne comprenait pas ce qui se passait. Peut-être n’avait-il pas été assez observateur ? « Pepper, attends. Je t’en supplie. » dit-il finalement d’une voix forte sans certitude d’être entendu. C’est alors qu’il bougea finalement afin de la rejoindre aux pas de course. Il attrapa sa main pour l’arrêter. « Ne me laisse pas… Pas après tout ce temps… J’ai réellement besoin de toi. » Sa voix était suppliante, il avait réellement peur de la perdre… Qu’elle le repousse et qu’elle s’éloigne de lui à tout jamais. « J’ai dû disparaître pour les empêcher de s’attaquer à toi, je… » Mais il s’arrêta, il comprenait finalement à son visage que ce n’était pas du tout le moment de parler de ça. « Qu’est-ce qui ne va pas ?...» Il n’avait pas lâché sa main tandis que l’inquiétude gagnait son visage. Il n’avait rien remarqué.
AnonymousInvitéInvité
Malheureusement pour lui, je n'étais que très peu avenante lorsque j'avais mal et là, en l'occurrence, j'avais mal. Je me retourne vers lui, le regard froid et le visage ravagé par la douleur. Une main soutenait mon ventre arrondi et l'autre se crispait dans celle de Tony. Je n'avais qu'une envie, lui hurler de faire quelque chose mais j'étais trop fière, beaucoup trop fière. Il commença à se morfondre en excuses et en explications, j'aurais bien voulu l'écouter si seulement le petit truc dans mon ventre arrêtait de gesticuler. Finalement, il fini par lâcher ma main et reprend cette expression grave, inquiète. Mon regard froid s'adoucit un peu, de toute évidence, il n'avait pas compris.

Je lève une main vers sa joue que je touche du bout des doigts. Toutes les émotions se confondent dans mon esprit, se mêlent, s'entremêlent mais une seule s'élève au dessus de tout ce chaos: l'amour. Un léger sourire nait sur mon visage tordu par la douleur. Tu vas être papa, dis-je dans un murmure avant de souffler profondément. Mon regard se fait plus pressant, je gesticule puis finalement je pose ma tête sur son épaule, épuisée. Mon sourire ne quitte pas mon visage et je pose ma main sur son épaule, pour prendre appui. Je sens mes jambes me lâcher. A quel moment suis-je devenue aussi faible ? Bon sang, si j'avais sût qu'être enceinte était aussi éprouvant... J'aurais pris la pilule. Tu ferais mieux de te dépêcher de trouver un moyen de m'emmener dans une foutue maternité parce que... non, je n'avais jamais rêvé de dire ça, je perds les eaux, dis-je entre mes dents, crispée à l'approche d'une nouvelle contraction. J'étais peut-être un peu trop calme ; aussi, mon corps me rappela que j'étais sur le point d'enfanter et je lâchais un cri de douleur dans l'oreille de mon pauvre fiancé. Ca lui apprendra, il avait qu'à être là.

Je souffle de plus belle, me crispant totalement sur lui. Bichette, tout mon poids reposait sur ses frêles épaules mais mes jambes avaient décidé de partir subitement en vacance. J'inspire profondément avant de souffler de nouveau. Mon teint était rouge et de la sueur perlait sur mon front. Mince alors, j'aurais même pas le droit à la péridurale. T'as vraiment tout fait pour me pourrir la vie, hein ? Mais c'est pas grave parce que je t'aime quand même, petite chose dans mon ventre qui essaye de faire un remake d'Alien. Je t'aime, hein, mais bouge toi quand même s'il te plait, soufflé-je entre deux grognements. Dieu que j'ai mal.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
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Anthony Stark
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MESSAGES : 2626
ANNIVERSAIRE : 23/07/1992
INSCRIPTION : 22/05/2018
QUARTIER RÉSIDENTIEL : Dans un manoir à l'extérieur de Montréal
EMPLOI : PDG de la Stark Industries
Tony avait les mains tellement froides qu’il remarqua à peine Pepper avait refermé fortement les doigts autour des siens. Il avait eu si peur qu’elle parte, qu’elle cherche à le fuir et surtout à être loin de lui. Anthony avait besoin d’elle, mais la manière dont elle le regardait ne laissait rien présager de rien. Elle était fermée. Complètement. Il connaissait bien cette expression, c’était celle avant la tempête. Mais il s’en fichait. Elle pouvait lui hurler dessus autant qu’elle le voudrait. Pepper leva à nouveau une main vers lui et Tony se crispa légèrement prêt à recevoir une seconde gifle qui ne vint jamais. Il ferma doucement les yeux en sentant les doigts de sa douce sur sa joue. Sa Pepper… Sa future femme… Comment avait-il pu vivre sans elle ? Très doucement, la blonde lui confirma qu’il allait être papa et Tony sourit largement. Il hocha lentement la tête. « Oui. On va pouvoir prendre le temps de préparer la chambre et son arrivée… Et… » Mais Tony se coupa tout seul. Quelque chose clochait. La tête de Pepper était posée contre son épaule et d’une main elle prenait appuie sur lui comme si elle avait du mal à rester debout. Presque par habitude, Stark avait passé un bras autour de ses hanches afin de la soutenir. Finalement la blonde reprit la parole et Tony se figea complètement. Son cœur rata un battement tandis qu’il retint sa respiration. « M-m-maintenant ? » bafouilla-t-il non sans difficulté sous le coup de la surprise. Mais non! Ça ne pouvait pas être possible. Il n’était pas prêt. Et pourtant, Pepper hurla de douleur directement dans son oreille ce qui lui fit bien comprendre que c’était du sérieux. Il allait être papa. Bientôt… Il n’arrivait pas à y croire. Stark était complètement perdu, complètement déstabilisé par la nouvelle. Il venait tout juste d’apprendre qu’il allait être papa… Habituellement, il y avait 9 mois entre l’annonce et l’arrivée du bébé, pas 9 minutes. C’était de l’arnaque. Il en voulait encore plus à Hydra maintenant… Tony ne bougeait pas. Il était complètement figé. Il servait de béquille à Pepper qui menaçait de s’effondrer à tout moment. La PDG semblait beaucoup plus calme que lui malgré la douleur qui déformait son visage. Sur un ton beaucoup trop calme, elle lui demanda une nouvelle fois de se bouger. « Je… Oui… » dit-il dans un premier temps en attrapant le Stark’s Phone qui trainait dans sa poche. « J’appelle le Mark 59. Il pourra t’amener à l’hôpital et… » Il s’arrêta lui-même. Est-ce qu’il était vraiment de proposer de transporter sa fiancée enceinte à l’hôpital via son armure ? Le génie avait clairement disparu en même temps que la perte des eaux. « T’es venue ici en voiture ? Où sont tes clés ? » demanda-t-il, mais toujours avec cette légère crainte dans la voix. Il observait vers la rue, mais il ne voyait pas le voiture de Pepper. « P’tain Pepper, je dois faire quoi ? Les secours vont mettre beaucoup trop de temps à arriver… Je.. Un Uber ? » Ses mains tremblaient légèrement autour de son téléphone alors qu’il cherchait l’application d’Uber qu’il n’avait pas sur son appareil. « Pepper… Comment on va faire ? Je n’ai jamais changé une couche de ma vie… » Oui, c’était le genre de choses qui le préoccupait à l’heure actuelle. Comment prendre soin d’un bébé sans l’abîmer ? Il allait lui faire une armure avec filtre intégré… Comme ça pas besoin de changer sa couche, l’armure allait tout faire pour eux. Mauvais idée. Pepper allait le tuer juste d’y avoir pensé. Entre temps, Tony avait téléchargé l’application et commanda un transport. « Il sera là dans 8 minutes… Viens… Il y a un banc pas très loin. Ça va aller ? » Dit-il en faisant un premier pas pour prendre le chemin du banc. Elle serait peut-être mieux assise ? Il n’en avait aucune idée. Qu’est-ce qu’il pouvait faire pour la soulager ? « Tu vas le retenir ? Tu peux pas accoucher dans ce parc, il fait trop froid. » Oh Tony…
AnonymousInvitéInvité
Je le regarde avant de rire jaune. J'avais mal et mon sens de l'humour avait viré cynique et désagréable. Le retenir ? Tony, le bébé a envie de sortir et crois moi qu'il ne va pas attendre ton Uber. Salée ? Un peu. J'aimais bien cette expression employée par les gamers. Elle exprimait parfaitement mon ressenti actuel. Je me laisse guider doucement vers le banc par mon idiot de barbu. C'est lui qui panique à ma place. Je suis personnellement trop concentrée à oublier ma douleur pour le faire. Il y a quand même un petit côté comique à le voir perdre tous ses moyens, lui qui d'ordinaire donne l'impression de gérer la situation. Je souris, même si cela ressemble plus à une grimace, et je prends place sur le banc, non sans quelques difficultés.

Je n'ai rien d'autre à faire qu'attendre alors je vais attendre tout en maudissant cet enfant à venir. Enfin... je l'aime quand même, mais actuellement, il m'embête plus qu'autre chose. Mon regard se porte sur Tony et je soupire. A paniquer comme ça, il ne fait que me stresser plus et je n'aime pas ça du tout. Je pose une main sur la sienne et le fusille un peu du regard avant de grimacer de nouveau. Ca va être long, huit minutes. Dommage qu'il n'ait pas un énième tour dans son sac comme un portail de téléportation. Je sais même pas si ça existe mais j'aime bien rêver. Calme toi, s'il te plait, tu ne donne pas un bon exemple à notre enfant. Certes, je lui en voulait encore de nous avoir abandonné mais je ne pouvais nier qu'il était le père de ce gosse.
Je regarde un instant dans le vide tout en massant distraitement mon ventre. Les contractions semblent s'être calmées, pour l'instant. Huit minutes... Cela me laisse le temps de le cuisiner encore un peu. Et qui dit cuisine, dit sel, beaucoup de sel.

Sans le regarder, j'entame une conversation complètement différente. Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Pourquoi m'as-tu laissé te croire mort ? je laisse un léger silence prendre place avant de le briser de nouveau : Tu sais que j'ai quand même pensé à me re-fiancer... coup bas. C'était mal de ma part de lui dire ça. Pourtant, je ne ressentais presque aucun regret à l'avoir fait. Quoi de plus normal que de chercher une nouvelle personne qui aurait pu subvenir aux besoins de mon enfant. Je tourne finalement la tête vers lui. Mon visage n'était plus tordu par la douleur, il l'était maintenant par la tristesse. Je me sentais trahie, quelque part, et ça faisait mal, presque plus mal que les contractions.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
IRON MAN
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Tony n’avait plus rien d’un super-héros maintenant. Il était un homme complètement perdu et paniqué par l’arrivée d’un petit-être qu’il avait conçu avec la femme qu’il aimait. Il n’avait pas eu le temps de se préparer à ça. Où était passé les cours prénataux qu’il aurait dû suivre avec Pepper afin de savoir comment soulager sa future femme ? Ça l’aurait sûrement aidé à mieux gérer la situation plutôt que de tourner en rond en cherchant la façon la plus rapide de se rendre à l’hôpital. Le Mark 59 aurait été la plus rapide, mais également la plus dangereuse et de loin. Stark avait opté pour Uber et au fond c’était peut-être stupide comme décision, car les ambulanciers auraient pu prendre Pepper en charge directement dans le véhicule. Le chauffeur d’Uber n’était sûrement pas le plus qualifié pour accoucher la blonde, mais Tony avait encore espoir que les choses puissent tarder un peu. Après tout, rare était les accouchements rapides, non ? Surtout pour un premier enfant. C’est finalement la main de Pepper qui se saisit de la sienne qui l’arrêta de bouger. On pouvait clairement apercevoir les 100 pas qu’il venait d’effectuer dans la neige. Se calmer ? Comment pouvait-il se calmer ? Avait-elle vu la tête d’un bébé ? Elle allait souffrir… Et c’était tout ce que Tony détestait. Mais elle n’avait pas tort… Il devait souffler un bon coup. Finalement, il s’installa à côté de sa fiancée et il posa une main sur sa cuisse ayant envie d’avoir une certaine proximité avait celle qu’il aimait. Anthony avait fermé les yeux et il tentait de contrôler sa respiration comme il avait appris à le faire dans son bunker pendant ses nombreuses crises de panique.

Pourquoi l’avait-il laissé croire à sa mort… C’était une question que l’ingénieur s’était posée à plusieurs reprises. Et à laquelle il n’avait jamais trouvé de réponses. Il avait laissé la peur le dominer. Dès que la vie de Pepper était en jeu, Tony se laisser submerger… Pourtant, il n’avait jamais hésité à se jeter dans la gueule du loup afin de sauver le monde. La mort ne lui faisait pas peur. Ce n’était rien à côté de la perte de la femme qu’il aimait. Femme qui venait complètement de serrer son cœur. Ce dernier avait raté un battement tandis qu’une vague de colère prenait doucement place dans son ventre. Il était jaloux. Il l’avait toujours été. « Avec qui ? Pas Happy j’espère ? Je vais le virer. » Sérieux ? Au fond, il l’était. Peut-être pas au point de virer son meilleur ami, mais Happy allait en entendre parler. Sauf que le avec qui n’était peut-être pas le problème… C’était la première question. Pourquoi… « Pour te protéger. Je me suis fait oublier le temps de préparer une attaque contre Hydra, pour profiter de l’effet de surprise et nous débarrasser définitivement d’eux… Mais j’ai vu trop grand. » Il soupira. Il ne pouvait pas faire ça tout seul. Hydra était beaucoup trop gros. « Mais ce jour-là, je suis réellement mort Pepper. Je n’arrive pas à expliquer ce qui s’est passé, j’ai fait plusieurs tests et je reviens à chaque fois… Je ne peux pas mourir. » Ce n’était peut-être pas le bon moment pour lui de faire une révélation comme cela… Surtout dans l’état dans lequel se trouvait sa douce. Un rapide coup d’œil vers son téléphone lui affichait 6 minutes… Allait-il survivre jusqu’à là ?
AnonymousInvitéInvité
Mon regard de glace se pose sur lui. "Happy a été le seul qui est resté auprès de moi après ton départ. Il a été un ami, une épaule sur qui pleurer." Jamais, au grand jamais je n'avais songé à Happy de cette façon là. Pour moi, il n'était qu'un ami. Je passe une main sur mon visage. Je suis assez énervée et les douleurs dans mon ventre n'aident pas. Pourtant, c'est de ma faute si je suis dans cet état là. Car ça n'était ni l'endroit, ni le moment pour parler de tout ça. J'aurais dû me réjouir de le retrouver enfin après de longs mois d'absence. Mais je n'étais plus cette Pepper qui aimait et pardonnait trop son bougre de barbu. Non. J'avais trop souffert pour manger cet égoïsme qui grandissait en moi. Je laisse un volute de buée s’échapper de mes lèvres. Tout était si compliqué. Pourquoi la vie était si compliquée d’ailleurs ? Ne pouvait-on pas tout simplement être heureux tous les deux ? Loin de tous ces problèmes ? Tu m’avais promis, soufflais-je en posant mon regard de glace sur lui.

Oui, tu m’avais promis d’arrêter tout ça. D’arrêter de vouloir jouer les héros. J’étais affreusement égoïste sur ce point là, je ne pensais qu’à moi… et à ce petit bout qui n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez. Ma main se pose instinctivement sur mon ventre rebondi. Une nouvelle contraction vient m’assaillir et je grimace, perdant ainsi ce regard froid que je tentais de maintenir. La culpabilité de mes précédents mots arrive doucement et je me maudis d’avoir lancé le sujet dans de telles conditions. Je ne voulais pas le blesser plus. Au final, je ne savais plus ce que je voulais réellement.

Je pose une main sur son torse, sentant à nouveau sous mes doigts ce trou béant. Je m’en voulais réellement désormais. Car je savais, au fond de moi je savais qu’il avait une réelle raison d’agir ainsi. Mais j’avais tant pleuré ce jour là, le jour de sa mort. J’avais perdu une partie de mon cœur. Oui, une partie de moi était morte ce jour là. Le fait de le savoir en vie ne changeait rien… car plus rien ne serait comme avant.
Nouvelle contraction. Mon poing se referme brutalement, agrippant le pull de mon idiot de barbu. Je me crispe. Je suis désolée d’être comme ça, dis-je entre mes dents.
Anthony StarkWHATEVER, JE SUIS
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« Très bien, je vais lui donner une augmentation. » Happy était l’un de ses plus fidèles amis. Il aurait été un bon parti pour Pepper, il aurait réellement pris soin d’elle. Est-ce que Tony aurait pu réellement lui en vouloir ? Lui en vouloir, non, en être jaloux, oui. Tony était réellement attaché à sa douce et il s’était découvert une certaine jalousie. Dire que 10 ans auparavant, Tony n’aurait jamais pensé à la stabilité. Bien au contraire. Tout se résumait à une nuit. Une histoire d’un soir dont Pepper devait se débarrasser le lendemain. C’était dans ses tâches lorsqu’elle était encore son assistante, elle en avait vu passer des femmes et pourtant elle lui avait fait confiance… Elle lui avait ouvert son cœur et Tony l’avait détruit. Lui qui n’avait jamais voulu faire de mal à sa douce, il avait complètement échoué. Il avait mal agi, il le savait. Dans le pire des cas, s’il ressentait tant le besoin de se cacher, il aurait dû demander à Pepper de l’accompagner. Il n’aurait pas dû la laisser seule à faire un deuil qui n’avait pas lieu d’être… « Ils se sont attaqués à toi… » On pouvait sentir la colère dans sa voix. Hydra alias Grant avait osé s’attaquer à sa fiancée, c’était bien une raison pour rompre sa promesse, non ? Tony l’avait déjà dit, il se devait de protéger la seule chose qu’il comptait vraiment. C’est-à-dire Pepper. Le reste n’était pas important. Certes, il serait toujours là pour jouer les héros, pour sauver le monde, mais la jolie blonde resterait toujours sa priorité. Jolie blonde qui souffrait à l’heure actuelle et Tony ne pouvait rien faire pour la soulager. Il pouvait uniquement maudire ce Uber qui ne semblait pas très pressé de se présenter. « Respire profondément, ça va aller. » dit-il dans l’espoir de la calmer légèrement. Il baissa alors son regard vers les doigts de Pepper qui touchait à nouveau sa cicatrice et il sourit légèrement. « J’espère que tu aimes les cicatrices. Ça me donne un côté mauvais garçon sexy. » Il essayait de détendre l’atmosphère, mais ce fut de courte durée. Une nouvelle douleur sembla arriver, car Pepper referma brusquement ses doigts sur son vêtement. « Ne t’excuse pas… » souffla-t-il en l’entourant de ses bras. Il la colla à lui et nicha sa tête dans son cou jusqu’à l’arrivée de la voiture sombre. L’homme embrassa sa tempe avant de se détacher doucement et de la guider vers le Uber. Le chauffeur était sorti de la voiture et regardait la femme enceinte approchée, Tony put voir des points d’interrogation dans ses yeux et il ne lui laissa pas réellement le temps de parler. « Nous avons une urgence. J’espère que vous êtes amateur de formule 1. Si vous ne voulez pas vous transformez en médecin temporaire, nous n’avons pas une seconde à perdre. » Le conducteur resta figé quelques secondes avant d’hocher la tête et de s’approcher de Pepper pour aider Tony à la conduire jusqu’à la voiture. « Vous n’étiez pas mort, vous ? » « Mort ? Vous avez mal lu les informations. » répondit-il simplement en haussant les épaules avant de prendre place aux côtés de sa fiancé sur la banquette arrière. « C’est parti Michael Schumacher ! » dit-il en donnant une petite tape amicale sur l’épaule du chauffeur avant d’aller prendre la main de Pepper. « Ça va aller ? »
AnonymousInvitéInvité
Elle n'arriverait pas à rire. Pas aujourd'hui. Pourtant, la tentative de Tony pour détendre l'atmosphère lui décrocha un sourire ; à moins que ce ne soit une grimace de douleur ? Elle ne savait plus. Elle avait mal. Ce petit bout en elle en avait marre d'attendre et il ne désirait qu'une seule chose : se ruer vers la sortie. Aussi, les contractions reprirent de plus belle. Plus jamais, pensa-t-elle, plus jamais je ne tombe enceinte... Elle souffle, s'accrochant à son idiot de barbu qu'elle aimait tant. Il était là, désormais c'est tout ce qui comptait. Leur conversation n'était pas finie mais elle n'avait pas besoin d'aller plus loin. Car au fond, elle savait qu'il avait fait ça pour la protéger elle. Il faisait toujours tout pour elle et la jeune femme ne savait que lui en vouloir. Quelle horrible personne elle faisait parfois...
La blonde fit ce que son sauveur lui demandait, elle inspira profondément et souffla longuement plusieurs fois. Mais cela ne calmait rien du tout.

L'étreinte qu'il lui donna lui rappela à quel point il lui avait manqué. Pouvait-on parler de grand amour ? Sûrement, oui. Elle se laissa aller dans ses bras, oubliant presque momentanément la douleur. C'était si confortable. Elle voulait y rester pour l'éternité, dans ces bras protecteurs. La jeune femme relève les yeux vers son fiancé, le regardant avec amour. Elle grimaça de nouveau avant qu'ils ne bougent finalement au bout de quelques minutes interminables. Guidée par Tony, elle avançait vers la voiture garée non loin. Elle avait mal et tenait son ventre comme elle pouvait. Ses jambes n'arrivaient plus à la porter, aussi, elle s'effondra presque lorsqu'elle s'installa tant bien que mal dans le véhicule. Pepper ne fit pas attention aux remarques de son bel homme barbu, elle n'avait qu'une seule chose en tête : expulser de son corps l'impatient petit monstre.
Elle pose un regard désolé sur Tony, serrant la main de ce dernier. Ca devrait aller, je pense, souffla-t-elle.

La voiture s'ébranla rapidement. On pouvait deviner au grondement du moteur que le chauffeur n'allait pas de main morte sur l'accélérateur. Si les circonstances en avaient été autres, Pepper aurait sûrement houspillé l'homme qui ne faisait guère attention à sa vitesse. Mais elle avait autre chose en tête.
Le trajet paru interminable. Comme quoi, la perception du temps était assez personnelle à chacun. Elle soufflait de plus en plus, retenant des cris de douleur. Il était désormais trop tard pour demander une péridurale et elle allait devoir accoucher à la dure. Elle se savait forte, mais peut-être pas assez pour supporter la douleur d'un accouchement...

Ils arrivèrent finalement à l'hôpital. Cependant, elle n'arrivait plus à bouger. Elle regarde alors Tony d'un air réellement désolé. En plus d'être plus pénible qu'à son habitude, elle ne lui rendait pas la journée facile. Je n'arriverais pas à me lever, souffle-t-elle.

[HRP : je change de personne pour la narration. Je me sens plus à l'aise à la troisième personne. enfin, je risque de changer de temps à autre et je m'en excuse par avance :/ ]
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Anthony n’était pas réputé pour avoir peur, au contraire. Il avait cette tendance à contrôler ses émotions. Il appréciait garder le contrôle de toute situation et là, il avait tout perdu. Il ne contrôlait plus rien. Pepper allait accoucher. Tony allait être papa et il n’avait jamais été aussi effrayé de toute sa vie. Il n’était pas préparé à ça. Comment on devenait père ? Comment un homme comme lui pouvait être un bon père ? Pepper et Tony avaient déjà parlé d’enfants et d’avoir une famille, mais ça n’avait jamais été très concret. Des paroles comme ça. Ils voulaient se marier avant. Ils avaient tout inversé. Ils n’étaient toujours pas mariés, même s’ils avaient dû l’être… Tony et Pepper avaient commencé les préparations en arrivant à Montréal, mais tout était tombé à l’eau. Merci la vilaine cicatrice qui se trouvait au niveau de son cœur. Elle était là à tous les jours pour lui rappeler la souffrance dans laquelle il avait été projeté pendant des mois. Heureusement que Connor avait été là, car Anthony serait devenu complètement fou. Son robot avait réussi à calmer ses crises de panique en plus d’être d’une excellente écoute. Pour certains, c’était complètement débile de parler à un robot, pour lui, c’était normal. Il le faisait depuis des années avec les différentes intelligences artificielles qu’il avait créées.

Une fois dans la voiture, sa main avait rapidement rejoint celle de sa femme, grimaçant de douleur lorsqu’elle la serrait involontairement. Les contractions devaient être horribles… Il aimerait tellement souffrir à sa place. Elle n’avait pas besoin de subir ça. Même si la suite s’annonçait incroyablement belle pour eux, ils avaient un long moment difficile à passer avant. Étrangement, Tony sentait que ça allait être pire bientôt, lorsque leur enfant allait montrer le bout de son nez. Finalement le Uber arriva à l’hôpital et Tony bondit de la voiture pour aller ouvrir la portière à Pepper, mais elle lui affirma qu’elle ne pensait pas réussir à se lever. « Ne te lève pas… Attends. » Il se dirigea en courant vers l’intérieur où il hurla : « Ma femme va accoucher, elle est dans la voiture, elle n’arrive pas à marcher. » Tous les visages s’étaient retournées vers lui tandis que personne ne bougeait. Il fronça les sourcils. « Arrêtez de me regarder comme si j’étais mort et bougez vos petites fesses avant que je vous les botte. » râla-t-il sans aucune retenue. Après tout, il comprenait les gens. Il n’était pas n’importe qui et il était officiellement mort depuis des mois. Personne ne s’attendait à le voir ici, mais il avait une autre urgence que de résumer les 7 derniers mois de sa vie. Finalement, un infirmer se bougea et arriva auprès de Tony avait une chaise roulante. « Merci… » souffla-t-il en tournant les talons pour l’accompagner à l’extérieur et le conduire à Pepper. Anthony laissa l’infirmer rejoint par une collègue faire ce qu’ils avaient à faire tandis qu’il offrit un pourboire plus que généreux au conducteur. Stark se laissa ensuite guider à travers l’hôpital jusqu’à l’étage de la maternité et dans la chambre où Pepper allait donner la vie.
AnonymousInvitéInvité
Elle vit Tony partir, affolé. Elle pose son regard sur le chauffeur de Uber. Lui non plus ne semblait pas très à l'aise avec tout ça. Elle lui présente un sourire d'excuse tout en soufflant pour tenter de calmer la douleur. Très vite, son futur mari affolé revient avec des infirmiers et une chaise roulante. Avec difficulté, elle se hisse sur la chaise roulante et se laisse conduire par l'infirmier assez calme malgré la panique évidente de Tony. Il devait avoir l'habitude d'avoir des pères affolés non loin de lui. La future maman ferme les yeux et se crispe. Les contractions devenaient de plus en plus violentes et il était de toute évidence trop tard pour la péridurale. Pepper allait faire ça à la dure, comme une guerrière. Toutes les douleurs seraient de toute façon moins dures à endurer que la perte de son cher et tendre.

La petite troupe fini par arriver dans la salle d'accouchement. Avec une extrême précaution, les infirmières préparèrent la blonde avant de la transporter délicatement sur la table d'accouchement. Un drap posé sur elle, les pieds dans les étriers, câblée... elle était prête à donner la vie mais à quel prix. Les premiers hurlements se firent entendre dans la salle où le médecin, qui s'avérait être une femme d'un certain âge, encourageait la future maman à donner son maximum pour libérer son enfant de ses entrailles. Un accouchement n'était pas une belle chose. C'était glauque. Des complications pouvaient parfois arriver et la mort n'était jamais très loin.
Tiraillée par la douleur, elle agrippa la main de son futur mari et en broya tous les os. Elle ne cessait de hurler à intervalles réguliers, se jurant de ne plus jamais avoir d'enfant pour ne plus revivre cette souffrance. Pepper transpirait tant l'effort était conséquent. Et c'était long. Trente minutes, puis une heure, puis deux... Cela semblait ne pas vouloir se terminer.

Quelque chose n'allait pas. Le médecin regardait sans arrêt les moniteurs qui s'affolaient. Ils étaient en train de la perdre. De les perdre. L'enfant refusait de sortir le bout de son nez et la mère était épuisée, incapable de faire un effort de plus. La décision fut vite prise, très vite prise. Ca n'était pas agréable, mais il le fallait. On demanda au père de sortir puis on procéda à la césarienne. Il fallait faire vite. Leur vie était en danger.

Le temps semblait ralentir, s'étirer. Mais les hurlements laissèrent place à des pleurs, ceux d'un bébé, d'une petite fille pour être exacte. Pepper ne vit pas sa fille tout de suite, il fallait que l'on prenne soin d'elle, que l'on referme ce trou béant qui entravait son ventre. Elle ne tint plus et s'évanoui pour finalement se réveiller dans une chambre à la lumière tamisée, sa fille à ses côtés. Un infirmier vint prendre de ses nouvelles avant de poser l'enfant sur le ventre de sa mère.
Un sourire faible s'étira sur ses lèvres tremblantes. elle ne sut retenir ses larmes et murmura tout en regardant son cher et tendre : "Maria"
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Quiétude sous un pin || Ft. Tony Stark

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