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I WANNA FIGHT - MANDY & FALLON
AnonymousInvitéInvité
Comment être sous le feu des projecteurs ? Organiser une grande fête qui permettait à la haute société de Spring Harrow et des alentours de se réunir au sein du grand manoir Carrington. Et je savais qu’on allait réussir à faire parler de nous. J’avais opté pour une robe de créateur, une coupe ondulée et un maquillage qui me ressemblait bien. Un rouge à lèvre d’un rouge éclatant et une ligne de crayon noir qui dérivait vers un angle. Bref, je ne voulais pas m’éterniser dans la salle de bain, parce que je comptais accueillir tous les invités. Je descendis au rez-de-chaussée par le grand escalier principal, souriant à Anders – le majordome – qui se tenait devant la porte. « Vous êtes resplendissantes Mademoiselle Carrington. » Me dit-il. Je lui fis un sourire glissant ma main sur son épaule. « Je sais que vous dites ça à tout le monde, mais je vais le prendre pour un compliment… tant que Cristal n’a pas le droit à ce genre de compliment, sinon, ne pensez pas que je vais encore garder votre secret sur votre passion pour les soap opéras. » Je le narguais bien et ça me faisait rire. Je voyais dans son regard qu’il se décourageait face à moi. Je fis le tour des préparatifs pour finalement voir les invités débarquer. Vingt minutes passèrent et je commençais à en avoir marre de saluer tout le monde. J’attrape une coupe de champagne en roulant les yeux et reprit un sourire – tout ce qu’il y avait de plus hypocrite – à l’égard de mon ex-amant qui venait d’entrée. « Chad. Quel plaisir de te voir ici… » Et je m’arrêtai net lorsque je vis la fille qui lui tenait le bras. Je fronce grossièrement les sourcils. C’était quoi cette robe, puis cette coupe, et surtout, qui était cette greluche ? « Et je vois que tu traines encore dans les mauvais quartiers, tard le soir… » Dis-je en la regardant de haut, roulant les yeux en grimaçant intérieurement.
AnonymousInvitéInvité
Mandy exerçait toujours entant qu’escort, et commençait à se faire un nom dans le milieu, alors les clients affluaient de plus en plus, et son porte monnaie grandissait, lui permettant de plus en plus de se projeter dans l’avenir. Comme c’était illégal, elle n’avait pas vraiment la possibilité de louer un appartement ou même une maison, parce qu’officiellement, elle n’avait aucun revenu de déclaré, alors qu’officieusement, son train de vie lui offrait la possibilité de faire du shopping régulièrement dans des magasins hors de prix, d’aller au restaurant, et elle pourrait même partir en voyage si elle le désirait. Mais encore une fois, avec du cash, on ne faisait pas grand-chose sans attirer l’oeil de l’État, alors elle avait pensé plusieurs fois à le blanchir cette argent. Peut-être en ouvrant une petite boutique, ou s’improvisant coiffeuse à domicile car elle avait quelques notions à ce niveau.

Elle avait reçu un appel d’un nouveau client qui désirait lui tenir le bras à une soirée mondaine. Mandy ne refuserait rien, alors elle avait dit oui même si ce genre de soirée était chiante à mourir, que ce n’était pas du tout son monde. Arrivés devant la demeure, son client en sorti et Mandy passa sa main sous son bras. D’apparence, on avait réellement l’impression qu’ils sortaient ensemble. Quand elle vit l’hôte de la soirée, Mandy soupira et roula des yeux : sérieusement ? Elle allait passer tout ce temps avec cette brune sans cervelle totalement superficielle ?

Elle souria de manière hypocrite à sa remarque.

- Ca s’explique sûrement parce qu’il en a marre de ces pauvres fi-filles à papa qui se croient au-dessus de la planète.

Son client ne savait pas vraiment où se mettre, mais elle comprenait pourquoi il avait voulu venir ici avec Mandy ; pour rendre jalouse Fallon.

AnonymousInvitéInvité
Je n’appréciais pas cette fille juste à la voir aux bras de Chad. Bien qu’aujourd’hui, j’étais fiancé à Jefferson, rien empêchait que je pouvais toujours jouer les ex jalouses à l’égard de ceux qui fut important pour moi dans le passé. Sans attache, Chad ne répliqua pas à ma réaction sur la compagne qu’il se trainait et préféra s’excuser. « Fallon. Je vous laisse discuter entres filles, faites connaissance… » Et aussitôt, mon regard le dévisagea, tournant la tête d’un air abusé et désespérée à l’égard de Mandy qui se trouvait tout près. Son petit commentaire m’avait réellement blasé et je ne comptais pas la laisser faire. J’avais mon petit côté garce et je pouvais l’utiliser à fond si je le souhaitais. Elle était sous mon toit après tout. « Faut croire qu’avoir de l’argent a ses avantages… » Je soupirais en tenant ma coup de champagne en main pour en boire une gorgée soutenant ce silence insensé. « C’est assez surprenant de te voir ici… j’étais certaine d’avoir entendu dire qu’on t’avait retrouvé morte dans une ruelle en surdose de médocs… mais je dois avoir confondu ta photo avec la clocharde qui hantait les ruelles près des urgences… » Je poussai un petit rire moqueur que je tendais de camoufler par un sourire.
AnonymousInvitéInvité
Mandy n'était apparemment pas la bienvenu à cette fête ridicule. Elle regrettait le fait que son client l'ait amené ici. Il tenait sûrement à en mettre plein la vue à l'hôte de la soirée.

D'ailleurs, Chad, s'éclipsa assez vite pour ne pas avoir à prendre parti dans ce combat de fille sordide. Mandy détestait les filles comme Fallon : prétentieuse, arrogante et superficielle. Le genre de filles qui pensaient avoir le monde à ses pieds. Mandy n'allait pas marcher dans son jeu, c'était certain.

Elle souriait jaune, en ayant une monstrueuse envie de lui coller une gifle là, tout de suite.

- En tout cas, ton ex a l'air d'avoir un goût pour les clochardes. C'est qu'on ne doit pas être si différentes en fin de compte.

Elle regarda la décoration, et ajouta :

- Ta maison est à l'image de ta boîte crânienne : grande et vide. Comme quoi, c'est vrai ce qu'on dit, que la décoration est toujours le reflet de notre personnalité.

Elle était sure d'elle, et comptait bien avoir le dernier mot, même si cela voulait dire en venir aux mains. Mandy n'avait pas peur de se salir les mains pour laver son honneur.
AnonymousInvitéInvité
Je me plantais là devant Mandy, la main soutenu sur la hanche et un regard hautain qui en disait beaucoup. J’analysais ce qu’elle portait, tout comme sa coiffure, c’était de mauvais goût et surtout très démodé. Un petit sourire narquois me vint sur le coin des lèvres et l’envie d’éclater de rire suivit. Mandy me narguait de plus en plus avec ces petites pincettes, mais je ne comptais pas la laisser faire. Je me mordille la lèvre avant de lui répondre amusée. « et c’est toi qui me traite de clochard ? C’est pas ton père qui est en prison ? à part de s’envoyer en l’air avec la haute classe, tu fais quoi ? tu t’es même déjà acheté un truc qui ne provenait pas d’argent sale ? Pitoyable ma petite Mandy…. Tu ne changes pas. » On ne pouvait pas dire que nous nous connaissions grandement. Nous avons le même âge, sauf que nous venons de classe très différente. Cette petite pinbèche continue à me chercher en insultant ma décoration. « C’est certain que ça manque de punaise de lit et de toiles d’araignées, mais si tu veux, le cabanon près du lac devrait surement te donner satisfaction et te faire sentir comme à la maison. » Je marquais une pause satisfaite de ma réplique. « et avant d’insulter mon intelligence, je te rappelle que moi, je suis une femme d’affaire accomplie. Je n’ai pas remporté le prix de femme d’affaire de l’année en faisant le trottoir, contrairement à certaines hein… » Je croise les bras en roulant les yeux.
AnonymousInvitéInvité
Elle croisa les bras pour s'empêcher de l'étrangler, là, tout de suite, maintenant. Son sang bouillonnait dans ses veines.

- Mon père est en prison, et ? Le tien va bientôt le rejoindre pour fraude fiscale, alors parle pas trop vite.

Elle rigola, mauvaise à l'entente de ses mots.

- Ma chère Fallon. Ce que tu es drôle. Tu n'as toujours pas compris qu'en réalité on avait les mêmes occupations avec les hommes sauf que moi, je leur demande de me payer puisque, moi, je me respecte ?

Elle roula des yeux et souria de plus belle. Ses attaques l'a faisaient plus rire qu'autre chose en réalité.

- Toi, femme d'affaire ? On sait tous que tu couches pour réussir, ou que papa est derrière tout ça. Tu n'as aucun mérite. Très sincèrement, je te plains.

Elle n'était pas femme d'affaire, mais elle pouvait au moins dire qu'elle y était arrivée seule à se sortir de sa misère.

AnonymousInvitéInvité
La colère m’envahissait de plus en plus. Je n’arrivais pas à croire que cette pimbèche de Mandy Milkovich osait me parler de la sorte. Elle ne me connaissait pas. Mise à part partager les bancs d’écoles – un jour sur cinq – il y a un petit moment, il n’y avait rien qui me reliait à cette pute. Je rageais et bouillais même intérieurement. « Tu crois vraiment avoir raison ma chère ? Mon père a tout ce qu’il a de plus respectable et droit, alors ne mélange pas les cartes ! » Je plissais les yeux. Elle se mit à insulter mon travail et mon statut. Ce n’était pas parce que j’étais héritière d’une riche famille que je ne faisais rien par moi-même. « Pour ta gouverne, ce n’est certainement pas l’argent de mon père qui m’a permis de me rendre où je suis. J’ai fondé ma propre filière pour Morell Energy et mon père n’a aucun lien là-dedans. Je ne laisserais jamais aucun homme me contrôler, alors avant de balancer n’importe quel sottise, informe-toi… enfin, si tu sais lire… pauvre clocharde ! » Je plissais les lèvres, les sourcils toujours bien arqués, près à répliquer en cas de besoin. Je voulais lui arracher la tête.
AnonymousInvitéInvité
Mandy ne pouvait pas s'empêcher de rire. De rire jaune. Elle la détestait au plus haut point et elle sentait qu'elle allait bientôt lui sauter dessus. Ce n'était qu'une question de temps. Elle se demandait encore ce qu'elle fichait là, mais comme elle était payée pour rester ici, elle ne pouvait pas partir, surtout que son client s'était éclipsé alors pour lui expliquer qu'il valait mieux qu'ils s'en aillent, c'était compliqué.

- Waw, impressionnant, lança-t-elle en applaudissant de manière sarcastique. Tu sais, une femme indépendante n'aurait pas à se justifier comme tu le fais. Mais t'as raison. Tu dois encore faire tes preuves. Tu te prends pour une femme accomplie mais tu n'as rien connu. T'es tellement naïve que c'en est presque touchant. Mais je prendrai simplement ça pour de l'ignorance et de la médiocrité. Reviens me parler quand tu seras plus mature, il y en a qui bossent vraiment et qui ne font pas semblant, souria-t-elle.

Elle s'apprêtait a lui tourner le dos pour aller voir ailleurs, avant d'ajouter :

- En tout cas, j'espère que tu sauras mieux tenir ta société que tes mecs, sinon, ça risque de prendre fin assez rapidement.
AnonymousInvitéInvité
Je n’arrivais tout simplement pas à croire qu’elle continuait à m’insulter de la sorte. Pour qui elle se prenait à me balancer toutes ses balivernes. Je n’avais rien de mieux à faire avec cette ingrate clocharde qui ne venait pas seulement gâcher ma soirée, mais me ruiner le moral. J’avais tendance à m’emporter facilement et ce soir, je ne pouvais plus contrôler mon énervement. « S’enfiler des queues toute la journée, c’est pas un boulot, réveille-toi pauvre conne. » Je rageais. Je posais donc ma coupe sur le plateau d’un serveur qui passait par là, Mandy venait de pousser le bouchon un peu trop loin. Je la laisse passer devant moi, pour glisser ma jambe tout au long pour la faire trébucher. Mandy fit volteface au sol, me laissant face à une scène des plus mémorables. Je porte ma main à ma bouche pour cacher mon amusement. « Fait attention Mandy, les talons hauts, c’est pour les grandes filles il faut croire. » Je pose ma main sur ma poitrine en éclatant d’un semblant de rire en fixant un de mes invités tout près. « Je ne sais pas ce qu’elle fait habillée de la sorte, j’ai pourtant précisé que les serveuses devaient portés l’uniforme… » Je roule les yeux en me marrant, attrapant un amuse-gueule que j’enfile en bouche, retirant le cure-dent bien lentement, fixant la jeune femme dans un sale état.
AnonymousInvitéInvité
Elle rigolait encore. C'était vraiment l'hôpital qui se fichait de la charité.

- Non en effet, pour certaines personnes comme toi, c'est leur passion, souria-t-elle.

Fallon n'était pas connu pour être prude, donc elle comptait s'en amuser. Mais elle commençait à en avoir marre de ces gamineries. Elle n'avait plus cinq ans, pas comme Fallon, alors elle passa devant elle dans le but de retrouver son client quand la brune passa sa jambe sur son passage afin qu'elle trébuche. Elle arrêta sa chute grâce à ses mains, et le cœur battant de rage, elle se redressa, balaya la poussière qui avait pu se poser sur sa robe et s'approcha de sa rivale. Avec un sourire aux lèvres, elle lui adressa un coup de poing qui vint droit sur son nez.

Le coup lui décrocha une grimace de douleur, car ce n'était jamais agréable de taper dans un endroit dur et solide.

- Surveille ton langage la prochaine fois. Tu sais pas qui je suis, ça se voit, lança-t-elle en la poussant sur le sol tandis qu'elle essayait de se redresser.

AnonymousInvitéInvité
(HJ: OMG J'ADORE !)

Peu importe ce qu’elle me balançait, je ne le prenais pas personnelle. Elle tentait de se défendre – et c’était normal – mais je ne m’abaisserais pas à son niveau. Je savais ce que je valais et encore plus, ce qu’elle valait, donc qu’elle me traite de salope comme elle le voulait, je savais que moi, je n’en étais pas une. Je pousse tout de même de rire en tournant le regard de gauche à droite comme pour affirmer auprès des invités tout près que je la prenais en pitié. Lorsque je la fis trébuchée, je me mis à rire entre deux bouchées. J’étais plus satisfaite de moi-même lorsqu’elle finit par se relever et m’envoyer son poing en pleine figure. Le choc, j’avais mal, je reculai de plusieurs centimètres pour reprendre mon équilibre avant de tomber sur une table basse. Je pose une main sur mon nez ensanglanté et me mets à hurler. « Tu es une putain de cinglé Milkovich ! Ce nez a gagné un prix pour sa perfection, tu es bien mieux de ne pas l’avoir déformé, sinon je t’intente un procès et tu vas le payer cher salope ! » Des gardes vinrent à moi pour me donner des serviettes. Un autre tente d’attirer Mandy un peu plus loin. « Enfermez-moi cette barge ! et que je la voie s’approcher de moi, de mon manoir ou mon entreprise une autre fois ! » Je souffrais, je jette un regard vers le miroir non loin pour voir mon état. Ça faisait peur et j’avais qu’une envie, me mettre à pleurer. Évidemment, j’étais Fallon Carrington, je n’allais pas démontrer ma souffrance.
AnonymousInvitéInvité
Elle était en colère, et encore c'était un euphémisme. Mandy ne se laissait jamais faire et Fallon avait mis sa patience à rude épreuve. Alors, elle s'était permise de lui donner une correction, parce que lui marcher sur les pieds n'était pas acceptable. On ne cherchait pas d'emmerdes à des Milkovich. Elle devrait le savoir. Mais il n'était jamais trop tard pour apprendre.

Elle rigolait à sa remarque, se moquant de sa posture si ridicule tout d'un coup.

- Fais moi un procès et je te dégonfle tes seins refaits au scalpel, menaçait-t-elle.

Elle n'avait pas peur d'elle. Mandy avait presque tué une fille pour moins que ça, et celle-ci s'était retrouvé dans le coma avec des dommages irréversibles. Elle ne regrettait toujours pas, son éducation ne lui avait pas apprit ça.

Un garde vint la prendre et l'amener dehors. Elle entendit Fallon la menacer derrière son dos.

- Viens me dire ça en face qu'on en rediscute ! J'espère que ta maison est bien assurée.

Encore une fois, une menace.

(HJ : j'adore aussi mdr)
AnonymousInvitéInvité
Des seins refaits ? Elle pouvait bien me balancer n’importe quoi, j’étais satisfaite de ma poitrine et aucun bistouri n’y avait fait de passage. J’espérais surtout que mes convives n’approuvent pas tout ce qu’elle balançait et qu’aux aurores demain, un article sur ma poitrine ne ferait pas la une des réseaux sociaux. « Enfermez-là ! » Rajoutais-je en voyant que l’attention s’avérait être totalement sur nous désormais. Je fronce sévèrement les sourcils en replaçant mes cheveux, ajustant ma robe et ainsi mon décolleté. « Tout est naturel… elle a été échappée à la naissance la pauvre… » Je replaçais mon soutien-gorge pour mettre l’enfance sur ma poitrine naturelle. Elle m’avait offensé, mais je ne comptais pas lui faire honneur. Levant le regard une dernière fois vers Mandy qui continuait à me lancer des insultes et des menaces avant de quitter mon champ de vision, je repris d’un sourire. « Pardonnez-moi de cette scène des plus … sauvages et … charmante… vous pouvez reprendre le cours de la soirée, elle ne dérangera plus personne désormais…. » Je tourne la tête vers le serveur qui se trouvait tout près. « Et moi, apportez moi ce que vous avez de plus fort.. » Je lui fis un clin d’œil.

TERMINÉ & VERROUILLÉ.
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